Les grandes faillites comme celle de SIGNA Holding frappent le secteur de la construction et du commerce avec une onde de choc. À l’heure actuelle, il est impossible d’évaluer l’ampleur des dégâts. Il apparaît toutefois très clairement que les banques, les assurances et les politiques ont largement contribué à ce malheur. Ils ont tous joué au jeu – à nos dépens. Avec sa politique économique tout à fait insensée, le gouvernement allemand jette aujourd’hui encore plus d’huile sur le feu. Pour assainir son chaos budgétaire, il augmente la taxe sur le CO2 de 50 % et fait encore grimper les coûts énergétiques des entreprises. De l’autre côté, les entreprises américaines ou asiatiques reçoivent en Allemagne des milliards de subventions. Les signes avant-coureurs de la prochaine année économique sont donc sombres.
La faillite de SIGNA Holding et d’autres entreprises liées se trouve à l’épicentre d’une bulle immobilière qui a éclaté au plus tard maintenant. L’onde de choc s’étend bien au-delà du siège de la holding en Autriche et touche actuellement en cascade surtout l’Allemagne et la Suisse. Ce sont surtout les immeubles commerciaux, où il ne s’agit pas seulement de gains spéculatifs, mais aussi de milliers d’emplois, qui inquiètent. En effet, au cours de sa longue tournée d’achat, M. Benko a également acquis des chaînes de grands magasins afin de les “assainir” – souvent avec le soutien massif de l’État.
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