L’histoire économique du Japon entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et nos jours est un cas d’école qu’il faudra enseigner et retenir, tant elle illustre des doctrines de bon sens qui, pour certaines d’entre elles, précèdent de plusieurs siècles le cas étudié ici. Le Japon a mis en oeuvre tous les ingrédients de la réussite; mais il a renoncé à son avenir démographique….
Après environ quatre-vingts ans de modernisation et de croissance, entre le règne de Mutsu-Hito dans la deuxième moitié du XIXe siècle et le drame d’Hiroshima, le Japon, écrasé par l’Amérique qu’il avait osé défier, n’était plus qu’un champ de ruines. Mais des ruines encore habitées par une population jeune, travailleuse, décidée à reprendre son destin en mains, à défaut de sa pleine souveraineté encore aujourd’hui encadrée par son vainqueur.
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Oui il faut revenir au grand penseur français Jean Bodin, « il n’est de richesse que d’hommes » notre démographie s’effondre avec la baisse de la natalité, les bobos se reproduisent peu les LGBT encore moins, il ne s’agit pas de faire un reproche moral à cette population mais il faut faire un constat pratique la France disparaît.
Avec la baisse de la fécondité (qu’Alexandra Henrion-Caude avait prévue) la démographie ne sera pas qu’une question politique et sociale
Au cours des dernières decennies, le Japon a pu s’endetter jusqu’à 230% de son PIB, tout en affichant une pleine forme économique, ce qui a incité les partisans de l’endettement à outrance à le montrer en exemple. Sauf que, cette santé apparente provenait du fait que le Japon disposait d’une industrie florissante (source de toutes les richesses ainsi que l’ignorent les tenants de l’imbécilité d’une civilisation “post-industrielle”) et exportait à tours de bras. Tout cela pouvait fonctionner aussi longtemps que ses clients pouvaient acheter mais quand les clients (Nous, l’Occident) commencent à aller mal, vous allez mal aussi. Donc le Japon ne va pas aller bien non plus quand nous allons nous effondrer.