La macronie et son écosystème adorent abuser le peuple avec le mot “souveraineté” mis à toutes les sauces, mais derrière cet enfumage se cache une vente du pays à la découpe. Dernier épisode en date : le tapis rouge déroulé à Google pour créer un “hub” dédié à l’intelligence artificielle, avec 300 ingénieurs chargés de piller les ressources de nos grandes écoles et universités. Fais ce que je dis, mais ne fais pas ce que je fais…
Nous reproduisons ici la photo de la grande messe où Bruno Le Maire, ministre de l’incompétence, et Valérie Pécresse, ont salue un certain Sundar Pichai, Directeur Général d’Alphabet et de Google, venu à Paris pour rencontrer Gabriel Attal et pour inaugurer un “hub” présenté ainsi par la presse :
Ce laboratoire situé rue d’Amsterdam (9ème), qui doit rassembler à terme plus de 300 chercheurs et ingénieurs, va héberger les équipes de développement du navigateur sur Internet Chrome et du site de partage de vidéos YouTube, précise Bercy dans un communiqué.
‘L’objectif est d’accélérer le développement de produits basés sur l’IA en France, de faire émerger de nouveaux partenariats académiques et de recherche, et de former des professionnels français aux outils de l’IA’, explique le ministère.
Dépêche de presse
Autrement dit, Google vient caboter en France pour trouver des talents dans le domaine de l’intelligence artificielle, qui aideront notamment Chrome et Youtube.
Selon la Revue du Digital :
Le but est de faire émerger de nouveaux partenariats académiques et de recherche pour Google et de former des professionnels français aux outils de l’IA. Google se montre intéressé par des institutions de recherche françaises telles que le CNRS, Inria, Paris Saclay, l’Institut Curie, ou l’Université PSL (Paris Sciences & Lettres). Le périmètre de l’Université PSL comprend en particulier les établissements prestigieux tels que l’École normale supérieure, l’École nationale supérieure des Mines de Paris, le Collège de France, l’Institut Curie et l’Observatoire de Paris.
La revue du Digital
On récapitule : de grandes écoles françaises, financées par le contribuable français, vont donc former gratuitement les futurs talents de Google. On applaudit à cette grande vision souverainiste de Macron et de son équipe.
On attend avec impatience de savoir si, cerise sur le gâteau, cette opération est subventionnée par le contribuable.
Si on sort de l’euro, et dévalue le franc de 20 à 30%, la montagne de dette libellée en euros va alors exploser mécaniquement.
Dilemme ingérable.
Détrompez vous, je ne suis pas économiste mais j’ai cru comprendre que selon la Lex Monetae nous rembourserons un franc pour un euro, donc les exportations françaises seront favorisées.
Et qui continuera de prêter a la France après ? C’est beau de rêver mais c’est pas si simple
Et comment vivions nous avant l’euro? Bien mieux qu’aujourd’hui!
L”ADN d’un mouvement libertarien c’est la liberté. Il faut donc en conclure que où notre environnement international et national nous privé de cette liberté ou la réduit de plus en plus l’enjeu majeur du projet post-révolutionnaire c’est de se poser la question : Comment recouvrons nous notre liberté et notre souveraineté ?. C’est cet enjeu qui sous-tend toutes vos réflexions sur les nouveaux rapports à établir avec l’UE, l’OTAN, l’euro et sur la mise en œuvre d’un modèle économique qui -il faut bien le dire- rompt avec la culture interventionniste de l’Etat en France. Il faudra convaincre les français de ” se prendre en mains” – ce qu’ils n’ont pas l’habitude de faire. Je partage bien de vos propositions et je n’ai pas trop le tempérament à faire des compromis sur mes idées. Néanmoins je suis indécis sur le fait d’écarter d’entrée toute possibilité de convergence avec les mouvements politiques qui s’inscrivent dans cette volonté – et qui l’ont montrée – de rétablir la liberté et la souveraineté nationale. Je précise que je n’ai aucun engagement politique. Après tout, la mise au ban de la caste faite il sera toujours temps de solliciter le peuple français sur les propositions qui lui seront faites sur les divers dossiers que vous venez d’évoquer.
Après Alstom nouvelle trahison sciento-economico-souveraine de Macron le fossoyeur de la France. Il faut clairement lui signifier qu’il lui sera interdit de pantoufler dans une multinationale après son mandat.
Ah Ah Ah ! On rigole à votre proposition. La moitié de la haute administration française se met au service des USA une fois en retraite. Tout se petit monde est lourdement corrompu et compte bien se goinfrer le plus longtemps possible…
Le pillage ne s’arrête pas là. Nous sommes le premier pays européen en matière de données open sources. L’établissement où je travaille collecte des données d’environnement aux frais du contribuable et pour les besoins de la nation, mais nous sommes obligé (par une directive européenne) de laisser ces données en open data, et la première société (en volume téléchargé) à venir se servir gratuitement est Google. Les quelques startup françaises intéressées sont loin derrière.
Incroyable : Amazon va gérer la maintenance d’EDF : https://letempsdesruptures.fr/index.php/2024/02/14/edf-confie-la-planification-de-la-maintenance-des-centrales-nucleaires-francaises-a-amazon/
Je crains qu’hélas la réponse à la dernière question de l’article soit oui.
Un autre exemple me vient à l’esprit l’augmentation du poids de l’anglais dans le supérieur. Bientôt pour valider un cursus tel que la médecine par exemple , il faudra justifier la validation du Toeic. Qu’est-ce que c’est ci ce n’est s’assurer que l’on forme des gens qui pourront ensuite s’expatrier?
Eh oui la compétence en anglais dans des cursus n’est pas aussi indispensable que les écoles de commerce ou professeur de langues puisque ces gens normalement sont destinés à travailler en France. Or comme la question de la maîtrise de la langue ne se pose plus il suffira de les payer grassement pour les attirer à l’étranger. Ce que je dit est déjà le cas pour les ingénieurs. L’augmentation des crédits bancaire à destination des étudiants joue aussi un rôle important et souvent négligé.
je rêve d’une révolution qui remettrai le vivant sous toutes ses formes au coeur des préoccupations sur tous les sujets et d’une économie qui s’adapterait a cette préocupation prioritaire.
je n’entends que parler d’argent tout le temps et toujours alors que c’est manger à notre faim, avoir un toit sur la tête, rêver, chanter , danser , rire qu’il me semble important de retrouver. je n’ai pas retenu grand chose de la bible mais dans ce monde j’ai vraiment l’impression qu’on se prosterne devant le veau d’or.