Bien que restant jalousement caché sous une chape de plomb et jamais évoqué au grand jour, toute cette construction européenne effectuée par la méthode « des petits pas » chère à Jean Monnet, son seul but poursuivi depuis des décennies est de faire disparaître les nations européennes. Pourquoi une telle détermination ?
Le concept de nation, seule réalité internationale aux dires de de Gaulle, était devenu, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la seule entité capable de faire échouer le projet mondialiste.
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C’est déjà trop tard, de fait NATO pilote l’Allemagne, l’Allemagne pilote l’Europe, Paris recentralise la France à marche forcée pour la soumettre.
N’est-ce pas le projet et la stratégie des socialistes fabiens, la Société Fabienne?
Elle aussi créée en Angleterre au 19eme siècle.
Avancer caché, infiltrer… tel leur emblème: un loup caché sous une peau d’agneau.
Ont-ils le moindre rapport avec Cecil Rhodes ?
Eux, ce sont des crypto communistes.
Et lui un impérialiste pur jus ?
Je suis intriguée.
C’est une des clés de ce projet mondialiste. Tous ces “clubs, que ce soit la “société du mont pelerin” ou le “club de Rome”, en passant par le “Bilderberg ” ou encore la “Commission trilatérale” sont sur ce modéle , inspiré par le général romain Fabius Cunctator dit “le temporisateur” Tout se fait en souterrain jusqu’au moment ou il faut agir au grand jour.
En général, c’est trop tard pour contrer le projet mais, pour cette affaire, espérons que non.
http://transparenceverite.over-blog.com/2016/01/fabian-society.html
Et aussi (surtout)
https://alraayah.wordpress.com/2010/03/01/histoire-du-n-o-m-par-le-dr-hillard-part-2/
L’ouvrage de Guy Boulianne “La société fabienne” devrait aussi vous éclairer.
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L’oligarchie occidentale adhère totalement, non seulement au libéralisme économique, mais aussi au libéralisme philosophique lequel est fondamentalement individualiste, depuis ses origines (Locke). Comme l’ont souligné nombre de penseurs libéraux et libertariens comme Hayek, Rand, Nozick…..l’individualisme est absolument incompatible avec toute forme de communauté dont la communauté nationale. Le libéralisme est fondamentalement antinational et mondialiste même si les libéraux égalitaristes (Rawls…) sont obligés d’admettre que la politique de redistribution de richesses visant à mettre tous les individus sur une même ligne de départ, qu’ils proposent, implique l’existence de nations (purement politiques, bien sûr). Mais ces libéraux là eux-mêmes, qui inspirent les Démocrates étatsuniens, détestent les nations ethniques (culturelles et historiques) et vont dans le sens d’un État mondial universel (aux États-Unis, les Républicains sont des libéraux appartenant généralement à deux autres courants du libéralisme, le courant dit conservateur et le courant communautarien lequel promeut les idées du libéralisme originel; ces derniers sont les plus individualistes de tous et ils ont incorporé dans leur philosophie le principe de la propriété absolue de soi qu’ils ont emprunté aux anarchistes individualistes du XIXe siècle, Tucker et Spooner). Les communautariens sont radicalement opposés à l’idée de nation. Au sujet de la “Grande Société” imaginée par Hayek, Bernard Manin a écrit : ”Pour lui, tout « commun » était insupportable” ; or, la communauté nationale en est un. Bernard Manin a souligné le fait que Hayek opposait la « Grande Société », sans frontières, dont il rêvait aux petites sociétés « tribales » qu’il exécrait : ‘’Il est d’ailleurs hostile à tout nationalisme. Il oppose constamment la « Grande Société » qui ne connaît pas de frontières aux petites sociétés fermées, vestiges du tribalisme. Le propre de la Grande Société est que l’on n’y traite pas l’Autre, si différent soit-il, comme l’étranger, l’ennemi ou le barbare, mais comme l’égal avec qui on peut fructueusement coopérer. Loin des émotions et de la communion quasiment instinctive dans un but commun qui caractérisent les petites sociétés, les membres de la Grande Société n’ont rien en commun sinon la croyance que chacun doit pouvoir poursuivre ses propres objectifs sans contrainte et de la façon la plus efficace. Seule cette absence de but commun permet son ouverture sans limite : tout homme quel que soit ses buts, ses valeurs, en est membre” (“Friedrich-August Hayek et la question du libéralisme”). Et Manin ajoute que la Grande Société c’est en fait le marché, le marché mondial. Nous sommes là aux antipodes du nationalisme gaullien et du républicanisme romain, patriotique et civique.
Le “liberalism” anglo-américain, proche en effet des Démocrates, débouche tout droit sur un socialisme mondial. Les “communs” qui lui font horreur sont ceux qui relèvent de l’initiative libre des citoyens. Il s’arrange par contre très bien du commun organisé par l’Etat.
Vous ne citez pas Frédéric Bastiat dont le libéralisme est hautement compatible avec l’idée nationale pour l’excellente raison que défendre la souveraineté individuelle (ce qui est différent de l’individualisme) ou d’une communauté nationale relève de la même démarche.
Merci pour ce commentaire très approfondi, quelle serait la forme politique qui serait souhaitable selon vous ?
Je partage à 100% votre diagnostic, les européens sont montés dans un train dont ils ignorent la destination prévue par les anglo américains. La défaite de l’Ukraine va probablement détruire l’OTAN, nous remercierons la Russie une fois de plus.
Certes, mais entre maintenant et la possible destruction de l’OTAN, je pense qu’il faut vraiment s’inquiéter des réactions de nos dirigeants, ainsi que celles de ceux qui les commandent.
Le temps risque de nous paraître très, mais alors, vraiment très très long.