Faites l’expérience: quand vous avez été exposés, par inadvertance ou – comme nous au Courrier – par nécessité professionnelle au verbiage macronesque, il y a un remède infaillible. Relisez les mots simples, les phrases saisissantes de clarté du Général de Gaulle. Ainsi en va-t-il de ce que le Général disait à Alain Peyrefitte des raisons pour lesquelles il ne participerait pas aux commémorations du débarquement de Normandie, en 1964, vingt ans après l’événement. Une leçon d’histoire magistrale! Les mots ne sont pas là pour dissimuler le réel mais pour l’éclairer
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De’ Gaulle , ses discours où chaque mot comptait, le verbe du Général nous éclairait, nous aidait à comprendre, c’est cela qui manque aujourd’hui, un homme capable de vouloir et de nous entraîner !
Donnons la parole à un monarchiste catholique : « Quand une question de politique internationale est en cause, jamais les français ont vu juste pour commencer. Mais on ne fait pas de politique en suivant l’opinion publique. L’opinion finit toujours par se rallier à une politique à la condition qu’elle soit bonne. » « C’était De Gaulle » Peyrefitte.
N’est-ce pas étonnant, et même pourrais-je dire, saugrenu, de trouver sur la même page, celle consacrée à ces “Mots simples du Général… lumineux et salutaires, tenus à Peyrefitte en 1964”, et un peu plus bas, cette critique en règle de la grande réforme du Général, à savoir : l’élection du Président de la République française au suffrage universel ?