Nous avons déjà ouvert notre média plusieurs fois à Michel Pinton, ancien conseiller de Valéry Giscard d’Estaing, fondateur de l’UDF en 1978 et qui fut ensuite député européen puis maire de Felletin en Creuse. Michel Pinton n’est pas seulement un remarquable analyste de l’opinion française, témoin de plusieurs décennies de politique française. Il est aussi l’auteur de plusieurs livres dans lesquels il est aussi l’auteur de plusieurs livres qui explorent les fondements spirituels de l’histoire européenne et de la politique moderne. Aujourd’hui, il nous livre une réflexion provocatrice et féconde sur la crise israélo-palestinienne en cours.
L’Occident a mauvaise conscience face aux combats qui ravagent la bande de Gaza. Il a mauvaise conscience parce que la sympathie considérable qu’il porte à I ’Etat juif entre en collision avec la réprobation que suscitent les moyens employés par l’armée d’Israël pour « éradiquer » les milices du Hamas. L’Occident ne peut ignorer la destruction systématique des habitations, hôpitaux et écoles, les bombardements indiscriminés qui ont tué des dizaines de milliers de civils innocents, la fuite éperdue d’une population qui se heurte aux étroites limites de sa « prison à ciel ouvert », la famine qui ronge les habitants de l’enclave.
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Le soutien à Israël est fondé sur un certain nombre de mensonges et de non-dits. Faire la vérité est devenu impossible, et par conséquent, la paix l’est aussi.
Sur le temps long, la politique sioniste est du grand art…
J’ai du mal à comprendre ce principe qui dicte que l’Homme est l’enfant chéri de Dieu. Comme si l’Homme était certain que le Dieu de l’Univers lui était acquis en priorité. Cette égocentrisme forcené me laisse septique. Malgré mon éducation « judéo-chrétienne » je vais finir par croire que tout cela n’est qu’une belle invention terrestre…
Judéo-christianisme est un oxymore (qui a la vie dure).
A la rigueur, on pourrait parler de judéo-protestantisme. On retrouve en effet dans le protestantisme la notion d’élection divine.
D’où les guillemets…pour ma part, le protestantisme, dans l’éducation dont j’ai parlé a été invisibilisé.