Le groupe de travail international sur la protection des données dans le domaine de la technologie, appelé « Berlin Group », a publié un document de travail sur la monnaie centrale numérique. Les experts mettent en garde contre le fait de placer la faisabilité technique et les intérêts économiques au-dessus des questions centrales de la protection de la sphère privée. Car celle-ci peut être fortement perturbée par une monnaie numérique de banque centrale.
Le « Berlin Group » est une initiative paneuropéenne qui s’occupe des normes d’interopérabilité et d’harmonisation dans le domaine des paiements. Il a été créé en 2004 en tant qu’organe de normalisation purement technique. Actuellement, 26 acteurs du secteur des paiements de dix pays différents de la zone euro ainsi que du Royaume-Uni, de la Suède, du Danemark, de la Norvège, de l’Islande, de la Turquie, de la Bulgarie, de la Hongrie, de la Russie, de la Serbie et de la Suisse y participent. Ensemble, ils représentent plus de 25 milliards de transactions par carte par an au sein de l’espace unique de paiement en euros (SEPA).
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