Avec la fin des Jeux Olympiques, la politique politicienne reprend ses droits. Dès aujourd’hui, Lucie Castets a écrit aux parlementaires de tous bords pour leur demander d’exercer une pression sur Emmanuel Macron afin qu’il nomme un gouvernement dont elle prendrait la tête bien entendu. Mais Emmanuel Macron a-t-il vraiment besoin d’un Premier Ministre ? Est-il vraiment obligé d’en nommer un ? L’affaire n’est pas claire, et la probabilité que le Président procrastine pendant plusieurs mois est à prendre au sérieux…
Bien entendu, si l’on se place du point de vue de la tradition républicaine, Emmanuel Macron doit nommer un Premier Ministre. Il aurait même dû le faire dès le lendemain des élections législatives qu’il a perdues. Mais ça, c’est selon la tradition républicaine.
La Constitution ne l’oblige pas à nommer un Premier Ministre
Rappelons d’abord cette évidence qui échappe à beaucoup d’observateurs : si la Constitution de la Vè République prévoit que Macron nomme le Premier Ministre (et le Gouvernement), elle ne prévoit pas qu’il doive en nommer un, et a fortiori elle ne prévoit pas qu’il doive nommer un Premier Ministre issu d’une quelconque majorité parlementaire.
Pour être précis, la Constitution affirme ceci :
ARTICLE 20.
Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation.
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Que perçoivent comme rémunération ceux qui sont assis actuellement sur deux fauteuils, membres du gouvernement et députés ?
s’agit il des besoins de Macron?
Bonjour
Comme vous en parlez souvent, j’émet une premiere idée de taxes, qui a ma connaissance n’existe pas encore. Il s’agit de remettre en lumière le fameux “l’argent n’a pas d’odeur” et de recolter de maniere systematique cette urine qui sent si fort dans nos villes touristisques (Nice est un exemple frappant) et de taxer celui qui produit cet urine, et celui qui le transforme. On pourrait aller un cran plus loin en recoltant l’urine des animaux de companie. On pourrait imaginer des lieux obligatoires (comme des valpaisiennes pour homme, femme, genre neutre, ou animaux) avec une taxe au producteur variant selon le “meilleur” genre pour accelérer la transition sociétale, ou bien une amande pour un dépot sauvage, puisque le lieu de déversement de ce bien n’en change pas ses propriétés odorantes. On pourrait imaginer un recyclage avec une valeur ajoutée significative danjs l’industrie de transformation chimique, et une nouvelle taxe a la transformation pour l’urine conforme et récoltée aux endroits prévus. A Noter que le montant de l’amende pour les dépots sauvages devra couvrir le manque à gagner valpaisien, la taxe de transformation, le nettoyage, et un montant forfaitaire permettant de prévenir les futurs méfaits. Qu’en pensez vous. Je vous propose de lancer un concours pour aider Mr Macron, et ses conseils McKynsey & Company, Cap Gemini Invent (sic) ou encore BCG…
Article 5 Modifié par Loi constitutionnelle n°95-880 du 4 août 1995 – art. 9
Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat.
Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.
Article 8
Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.
Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.
Le Président ne peut refuser la démission du Gouvernement. Les membres du gouvernement ne peuvent siéger comme député.
Le Président est manifestement en défaut par rapport à ses obligations constitionnelles. Il doit être démis d’office par les institutions républicaines habilitées.
Bien sûr aucune démocratie ne peut fonctionner si aucun citoyen ne croit à la démocratie ni adopte les comportements nécessaires à son fonctionnement.
Le principal comportement du dictateur est bien celui de faire croire aux citoyens que leurs opinions et leur votes sont insignifiants et de dévoyer le fonctionnement des institutions. En son temps, Robespierr en a payé le prix par la peine de mort.