Les arguments développés par Eric Verhaeghe dans son article et sa vidéo sont extrêmement pertinents. Je vais compléter par une autre approche, et développer ce que j’écrivais le 17 juin. Frédéric Bastiat écrit dans La Loi (1848) à propos du mode de pensée des « publicistes modernes, particulièrement ceux de l’école socialiste », où l’on peut aujourd’hui inclure, à de rares exceptions près, tous les politiciens français depuis des décennies.
« Heureusement, (…) il y a quelques hommes, nommés Gouvernants, Législateurs, qui ont reçu du ciel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour tous les autres, des tendances opposées.
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Bonjour Monsieur de Casanove,
Vous écrivez « L’idéal, le plus raisonnable, serait de remettre à plat, en douceur, notre système politique, économique et social, d’instaurer la proportionnelle intégrale, de concentrer l’État sur ses fonctions régaliennes, et de rendre la liberté économique aux Français. »
Êtes-vous prêt aussi à considérer qu’en concentrant l’État sur ses fonctions régaliennes, non seulement il ne gère plus l’économie, mais la liberté est AUSSI rendue aux français dans les sphères culturelles, éducatives (enseignement, formation, etc.) ? Ou considérez-vous que dans ces domaines l’État doit continuer à poursuivre sa mainmise ?
En d’autres termes, pourriez-vous imaginer qu’aussi bien l’économie que la culture jouissent pas à pas d’une autonomie par rapport à l’État, comme cela est par exemple présenté avec la « triarticulation sociale » ?
(sur le web, chercher par exemple « triarticulation sociale esquissée »)
Merci d’avance pour votre réponse.
« On n’a pas envie que la vie reprenne ses droits ». Tous des enculés n’est-ce-pas? Non!
L’Etat est au service du peuple et des citoyens. Les serviteurs de l’Etat sont une minorité sous contrôle démocratique. Le droit est essentiellement au service de la vie. Il crée un ordre favorable à son développement.
Ce développement dépend aussi des racines et le la culture commune. Cette vision commune n’est pas l’affaire de l’Etat, elle est le fruit du débat public.
Les sarments de la vigne, les individus en somme, vivent dans la lumière et portent les fruits qu’ils veulent bien et librement produire avec leurs ressources et talents particuliers pour le bien de tous.
Oui, une société créative, productive et civilisée fabrique l’optimisme et la joie pour tous.
L’ordre social matérialiste ou dictature du prolétariat n’est pas une fin en soi. Le chacun pour soi petit bourgeois non plus. La révolution permanente entretenue entre ces deux tendances humaines ne profite qu’aux dictateurs. Dans ce genre, Néron et Staline furent des champions, mcRon présente le profil parfait pour reprendre le flambeau.
La guerre civile entretenue par l’armée du peuple, la famine, les épidémies, les incendies ou destructions totales comme nous l’a montré le bolchévisme trotskiste à partir de 1917 et comme nous le montrent aujourd’hui Israël et Ukraine, n’est pas un avenir convenable pour la France ni pour le monde, n’en déplaise au WEF.
Revenons simplement à une organisation pragmatique de l’Etat strictement séparée en trois pouvoirs indépendants : exécutif, judiciaire, législatif. Cela n’est pas compatible avec le fait qu’une caste, formatée à la monoculture bureaucratique et solidaire, contrôle ces trois pouvoirs de la République en connivence.
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité, ça ira !
Et si l’exécutif était pas à pas mis dans les mains de la « société civile », dans le sens le plus large de ce terme, à savoir précisément ne dépendait plus du gouvernement ?
Par exemple, le secteur de la santé dans les mains des professionnels de la santé, ceux et celles qui sont confrontés à la maladie et aux soins à conférer aux malades, plutôt qu’au monde politique ?
Pour saisir de quoi il s’agit, chercher (entre guillemets) : « ET SI LA SOCIÉTÉ CIVILE ÉTAIT L’ÉTAT ? »
Un changement politique inattendu pourrait intervenir a la suite de la réaction annoncée de la part de l’Iran et du Hezbollah libanais après les assassinats du représentant du Hamas a Téhéran. Les États-Unis n’auraient d’autre choix que d’intervenir pour soutenir Israël. Qui peut dire alors quelle serait la réaction de la communauté musulmanne de France mais surtout des banlieues parisiennes du nord et du nord est si elles déferlaient sur la capitale?
Le gouvernement Macron pourrait il garder le contrôle de la situation?