Nous avons évoqué hier, avec Edouard Husson, dans notre Chaos Global, les ingérences d’organismes comme l’Open Society Foundation de George Soros dans la survenue de troubles sociaux ou sociétaux en Occident. Soros est un acteur majeur de la caste mondialisé, notamment grâce à cette fondation qui finance de nombreuses actions dont les intentions sont souvent mal comprises. Je m’attelle aujourd’hui à l’éclaircissement des raisons pour lesquelles George Soros consacre autant d’argent à la déstabilisation tous azimuts des sociétés occidentales.
Pour comprendre l’intention de l’Open Society de George Soros, il faut se replonger aux racines de la théorie de la société ouverte développée par Karl Popper, qui fut l’un des maîtres de George Soros, à Londres, au sortir de la guerre.
- Rappelons que Soros est un rescapé de l’Holocauste, alors installé à Budapest. On peut imaginer que l’imminence de la destruction des Juifs a forgé en lui un rejet de l’identité occidentale et a nourri sa volonté de mener un combat idéologique pour éviter une résurgence du nazisme
- A Londres, Soros suit les cours de Karl Popper, qui théorise alors “la société ouverte et ses ennemis”. Dans cet ouvrage philosophique, Popper se fait l’adversaire des traditions occidentales qui “figent” les sociétés et prône un renouvellement des sociétés par l’abandon de ces traditions
- Cette rupture avec la tradition occidentale pour reconstruire l’Occident est au coeur de la pensée de Soros. Elle est une reprise directe de la pensée de Popper
- La stratégie de l’Open Society Foundation consiste largement à déstructurer partout où elle le peut les traditions que l’Occident préserve. En ce sens, l’émergence d’une contestation “woke” contre l’ordre patriarcal incarne parfaitement l’intention générale de lutter contre la tradition occidentale propre à la théorie de Popper reprise par Soros
- Pour mener cette stratégie, Soros est largement obligé d’imposer de nouveaux stéréotypes culturels aux “populistes”. Sa démarche est profondément verticale et autoritaire
- En ce sens, la société ouverte ne correspond certainement à l’idéal initial de Popper, fondé sur une horizontalisation de la société, face à la verticalité prétendue des élites patriarcales…
- Au contraire, “l’Open Society” de Soros écrase tout ordre spontané et lui substitue une refondation verticale mondialiste
- Dans ce contexte, l’héritage libertarien laissé par Popper (et par son collègue Hayek) plaide plutôt pour une défense des traditions comme expression de l’ordre spontané des sociétés occidentales, face à l’idéologie très verticale de la déconstruction.
Le Courrier des Stratèges
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Aucun pays se créer pr un peuple après un holocauste, regardez l Amérique du Sud et du Nord , les indiens sont ultra minoritaires…..eux ont subis le vrai holocauste !
Soros est à mon sens plus hypocrite qu’autre chose. Je veux bien croire que sa jeunesse l’ait traumatisée, qui ne l’aurait pas été ?
Il rejette l’occident ? Vraiment ?
En allant faire des milliards à Wall Street dans un pays qui a financé le parti nazi avant et pendant la WWII et qui a ensuite recruté ses mêmes nazis au sein de la NASA ?
Quel combat, quel courage de vivre tant d’années dans la gueule du loup ! Non non baliverne.
Soros en a bien profité par la suite, son chemin et son parcours sont incroyables vu d’où il est parti mais pour ma part il achète plus une conscience qu’autre chose car il a fui (ce qui en soi n’est pas mal; à quoi bon se battre pour des pays dirigés par des personnes stupides avides de pouvoir et sans valeur ni honneur) mais vu qu’il s’en est plus que bien sorti dans un pays accueillant ses bourreaux il a besoin de nettoyer tout cela.
Toutes les civilisations finissent par reproduire les mêmes erreurs : l’occident, le moyen orient, les asiatiques, toujours les mêmes problèmes ! l’humanité a ça de comment à travers la planète, peu importe d’où on vient, de quelle ethnie, il y a toujours quelques-uns qui aiment plus le pouvoir que les autres et qui veulent penser pour les autres. Ils sèment eux-mêmes les troubles permanents qu’ils disent vouloir éviter et gérer. Aucune volonté de tolérance vis à vis des autres ou de minorités, que des excuses faire valoir pour contrôler.
Euh… avez-vous regardé la vidéo ?
Oui. Conclusion : il n’y a pas de liberté sans respect de la tradition. C’est votre conclusion à la fin de la vidéo.
Honnêtement je n’ai pas compris comment vous en arrivez là compte tenu de tout ce que vous avez pu dire avant sur la société ouverte et sur la théorisation de la pensée de Popper (explications très claires et très intéressantes par ailleurs que vous avez pu faire dans la vidéo).
La théorie est intéressante et force la réflexion. Mais d’un point de vue pragmatique, il est difficilement concevable que cela puisse fonctionner puisque toute occasion sera bonne à un moment donné pour un groupe, une minorité ou autre de faire valoir sa pensée et ses croyances au-dessus de celles des autres. Du coup cela imposera d’instaurer des règles, des contraintes puis des normes à outrance qui viendront se chevaucher les unes par dessus les autres pour finir dans les mêmes travers d’une république…
Le problème est de croire qu’il est possible d’intellectualiser la masse populaire alors que d’un autre côté que vous savez (puisque vous le répétez souvent) que les gens (français) sont avachis. Tout cela n’est pas compatible.
Vous précisez aussi que vous ne cherchez pas à augmenter votre nombre d’abonnés sur YouTube ou autre en disant et répétant ce que les gens veulent entendre (biais de confirmation) ; démarche de votre part très saine par ailleurs mais qui pose le problème de pouvoir intellectualiser suffisamment de monde sur la fin de l’avachissement et d’une société ouverte où les règles viendraient d’en bas.
Je suis d’accord sur le fond mais sur la forme on rencontre un certain paradoxe insoluble.
Sous le redoutable et pour un temps couverture d’être juif, Soros sûrement un esprit très brillant, fut à sa décharge, peut-être, insidieusement “façonné” par le sionisme anglo-saxon, dont nous pouvons remarquer sa véritable nature depuis Sir Oliver Cromwell (1599-1658) redoutable manipulateur politique.
La question que nous devons tous nous poser, qu’est-ce qui anime cette nature destructive pour détruire dont l’objectif final (gardons toujours cela en tête) est tout simplement la “Vie” telle qu’elle fut conçue à l’origine. Exemples actuels: disparition physique du peuple ukrainien pour commencer, du peuple palestinien et bien d’autres dont nous français (sa langue, sa pensée, son art).
«Rappelons que Soros est un rescapé de l’Holocauste, alors installé à Budapest. On peut imaginer que l’imminence de la destruction des Juifs a forgé en lui un rejet de l’identité occidentale et a nourri sa volonté de mener un combat idéologique pour éviter une résurgence du nazisme» MAIS: Le nazisme, c’est lui et sa bande !