Si l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme face à l’émergence d’une potentielle épidémie de la variole simienne(mpox) en Afrique. Sans surprise, elle a recommandé de donner la priorité à la vaccination . L’OMS (Organisation mondiale de la santé) poursuit son agenda sous l’influence de ses financeurs. Désormais, le continent africain mène actuellement une lutte contre le virus simien qui toucherait au moins 15 pays. Le Rwanda est le premier pays africain à lancer une campagne de vaccination contre le virus Mpox, qui a débuté le 17 septembre 2024, avec l’administration de plusieurs centaines de doses chez les groupes à risque.
Le virus Mpox se propage de plus en plus en Afrique. Selon le rapport de l’Associated Press, plus de 21.300 cas et 590 décès ont été signalés dans 12 pays africains et 90% des malades sont localisés au Congo. Le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré qu’il est possible de maîtriser les épidémies de Mpox en Afrique grâce à la vaccination. Au Rwanda, la campagne de vaccination a débuté le 17 septembre 2024, avec l’administration de plusieurs centaines de doses à des personnes exposées à des risques élevés, principalement dans sept districts rwandais frontaliers avec la République démocratique du Congo (RDC), épicentre de l’épidémie. Selon Addis Asheber, porte-parole de l’Africa CDC, environ 300 personnes ont déjà reçu leur première dose, alors que la RDC prévoit de commencer ses vaccinations début octobre.
300 doses de vaccin Mpox administrées au Rwanda
Les Centres de contrôle et de prévention des maladies de l’Union africaine (CDC Afrique) ont annoncé que le Rwanda a décidé de lancer la vaccination contre le virus Mpox chez les groupes à haut risque, incluant notamment les chauffeurs de camion. C’est le premier pays africain à avoir pris une telle décision.
Selon le directeur général du CDC Afrique, Jean Kaseya, 500 individus ont été vaccinés au Rwanda. Les 300 premières doses du vaccin ont été administrées près de la frontière rwandaise avec la RDC. Jean Kasey a déclaré jeudi que le Rwanda a reçu 1.000 doses de l’injection.
L’Africa CDC a récemment recensé plus de 2 900 nouveaux cas sur une semaine, avec un total de 29 152 cas détectés et 738 décès à ce jour. Le virus Mpox, auparavant connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale transmissible entre animaux et humains, causant de la fièvre, des douleurs musculaires, et des lésions cutanées. La recrudescence des cas et l’apparition d’un nouveau variant, le clade 1b, ont conduit l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à déclarer une alerte sanitaire mondiale en août.
Vers la mise en place d’un plan de vaccination
Le CDC Afrique a déclaré que l’épidémie de Mpow qui touche au moins 15 pays africains est une urgence de santé publique de sécurité continentale (PHECS). La République démocratique du Congo (RDV) est l’épicentre de l’épidémie. C’est aussi le pays le plus touché car il a enregistré environ 22.000 cas d’infection et plus de 700 décès entre janvier et août.
Le virus du Mpox, le clade 1b, circule dans environ 15 pays. Le Rwanda a été le premier à avoir signalé des cas d’infection hors du RDC. Ils ont été détectés dans les 7 districts limitrophes du Congo.
Le CDC Afrique travaille actuellement avec la RDC pour mettre en œuvre une campagne de vaccination. « Nous parlons de 10 millions de doses et nous nous engageons à faire en sorte que l’Afrique reçoive au moins ces 10 millions de doses pour protéger notre population » a déclaré son directeur.
Le vaccin utilisé dans cette campagne, le MVA-BN, a été récemment préqualifié par l’OMS, ce qui permet d’accélérer sa distribution via des agences internationales et des gouvernements. Ce vaccin controversé, fabriqué par Bavarian Nordic, peut être administré en deux doses à quatre semaines d’intervalle. Selon l’OMS, il est efficace à environ 76 % avec une seule dose et à 82 % avec le schéma à deux doses, pour protéger contre le Mpox.
Vu que c’est en Afrique, on n’entendra pas parler des effets secondaires…
L’essentiel est de ne pas diminuer (encore) l’adhésion à la vaccination dans les “pays qui décident”, tout en permettant de satisfaire les financeurs de l’OMS.