En ces jours, autour du 11 novembre 2024, qui sont peut-être historiques pour l’Amérique (tout dépendra de ce que M. Trump fera de sa victoire), il n’est pas inutile de rappeler cette amère vérité : ce sont les Américains qui ont cueilli les fruits de l’Armistice…
Au « traité » de Versailles, les Allemands réaliseront qu’ils ont été floués par les discours de Wilson. Le président américain avait affirmé que les Alliés ne faisaient pas la guerre aux Allemands, mais seulement à leur souverain. Cent ans plus tôt, au temps des guerres napoléoniennes, cette tactique politique visant à démobiliser les troupes françaises avait été efficace, quand les Coalisés leur avaient fait savoir qu’ils n’avaient rien contre elles, mais seulement contre leur chef Napoléon. Et de fait, au Congrès de Vienne, entre 1814 et 1815, la France avait été invitée aux discussions, étant considérée comme un partenaire fréquentable, débarrassé d’un chef honni de tout le Continent. Cent ans plus tard, Wilson avait affirmé qu’une Allemagne républicaine serait un interlocuteur valable pour faire la paix. Au 11 novembre 1018, les Allemands ont renversé leur monarchie, mais seront traités avec autant de sévérité que s’ils étaient restés sujets de Guillaume II. Le vaincu ne sera admis qu’à se rendre à Versailles à la fin de ces discussions menées dans son dos, et à signer un document à la rédaction duquel il n’aura pas participé. Incroyable innovation diplomatique, qui annonce comment la paix est réduite à n’être plus que la guerre continuée par d’autres moyens.
Retour symbolique de la France
Au « traité » de Versailles, l’ancien palais royal semblera redevenu, pour quelque temps, ce qu’il avait été au temps de la prépondérance française, dont le souvenir est déjà lointain, effacé par un siècle de prépondérance anglaise, et que commence à relayer à présent un début de prépondérance américaine.
Une prépondérance nouvelle qui, aux yeux de l’historien, peut apparaître comme l’une de ces injustices dont l’histoire a le secret : la Russie, devenue bolchevique, n’a pas été invitée au défilé de la victoire du 14 juillet 1919 sous l’Arc de triomphe de Paris[1] ; pourtant, à elle seule, elle a souffert 30% des pertes alliées ; la France 25%, l’Empire britannique 19%, l’Italie 12%, la Serbie 8%, la Roumanie 6%… et les Etats-Unis 2%.
L’effet le plus lourd de cette prépondérance nouvelle pèsera sur la France elle-même, quand les deux représentants des puissances anglo-saxonnes, Wilson et Lloyd George, prétendant appliquer à la lettre le principe des nationalités, refuseront le recouvrement de l’Alsace-Lorraine, trop évidemment germanique par la langue et la culture. Comment la République pourrait-elle justifier la mort d’un million et demi de ses citoyens si, prise au piège des postures idéologiques auxquelles elle a largement contribué, elle ne peut récompenser ce sacrifice en récupérant les provinces perdues en 1870 ? Par une chance incroyable, il se trouve que le dentiste de Clemenceau, l’Alsacien Arthur Hugenschmidt (1862-1929), sait que l’ancienne impératrice Eugénie (1826-1920), exilée depuis cinquante ans en Angleterre dans son manoir de Farnborough, conserve une lettre de Guillaume Ier de Prusse, le premier empereur des Allemands, qui admettait que l’annexion de l’Alsace-Lorraine ne relevait pas d’une revendication nationale mais seulement de préoccupations stratégiques. Ce seul précieux document a enfin convaincu les alliés de la France de satisfaire à sa demande.
L’Amérique lui portera un nouveau coup en refusant que la langue française conserve son statut de langue diplomatique universelle, au motif que Wilson ne parle pas un mot de français, que Lloyd George est faible dans cette langue, tandis que Clemenceau parle très bien l’anglais et que l’Italien Sidney Sonnino, Gallois par sa mère, le parle couramment.
Enfin, la publication de ses Quatorze points au début de 1918 a donné à Wilson une position morale dominante dans le monde, d’autant plus facilement que c’est lui, désormais, qui possède la prépondérance militaire, économique, financière. On voit le monde se tourner vers l’Amérique contre les intérêts de l’Europe. Le 23 mai 1919 est remise à la Commission américaine une lettre de l’émir Khaled el Hassani (1875-1936) – petit-fils du célèbre Abdelkader (1808-1883) qui s’était opposé à la conquête française de l’Algérie – pour « attirer votre bienveillante attention sur notre situation de parias »[2]. Le prince fonde alors son Mouvement pour l’Egalité et la Réforme qui, sans réclamer l’indépendance, demande, comme naguère les Indiens des Indes anglaises, un statut égal pour tous les habitants de l’Algérie française[3].
Montée en puissance de Wilson et l’attrait pour l’Amérique
En avril 1919, Abdelaziz Thâalbi (1876-1944), porte-parole des Jeunes-Tunisiens, flatte habilement « l’arbitre désintéressé qui a proclamé, au nom de l’humanité civilisée, le droit imprescriptible des peuples à disposer d’eux-mêmes, les faibles au même titre que les puissants ». De petites nations, comme les différents Slaves de l’Autriche-Hongrie, qui ont combattu dans les armées ennemies, auraient le droit de disposer d’un Etat, alors que la Tunisie, qui est un Etat, qui dispose même de sa propre dynastie depuis 1705[4], n’aurait pas le même droit ?[5].
Les Britanniques ne sont pas mieux protégés contre le rayonnement moral acquis par Wilson auprès des populations des empires coloniaux. Le 24 mars, un mémorandum d’indépendantistes égyptiens est adressé au président américain : « Les couronnes tombent en Europe de tous côtés, et les têtes couronnées disparaissent, mais en Egypte on les compte par milliers : chaque Anglais se figure un souverain »[6].
On pourrait citer d’autres exemples, comme celui du prince Fayçal (1883-1933) qui, déçu de ne pouvoir régner sur la Syrie attribuée aux Français, cantonné à l’Irak sous protectorat anglais, tente lui aussi d’obtenir l’appui des Etats-Unis.
Certes, Wilson se gardera bien de satisfaire toutes ces requêtes, mais le seul fait qu’elles existent montre que les élites nationalistes des empires coloniaux ont compris que désormais, un coin était enfoncé entre l’Amérique et l’Europe. C’est ce qui explique que, depuis lors, la mémoire universelle n’ait toujours pas retenu que les Etats-Unis ont eu, eux aussi, une politique coloniale, fût-elle la plus tardive, souvent sous d’autres formes, et qu’ils possèdent aujourd’hui encore le plus vaste espace maritime mondial.
Mais cette logique du coin enfoncé entre l’Amérique et l’Europe a ses limites. On s’en rend compte quand l’ambassadeur du Japon, le baron Nobuaki Makino (1861-1949) propose, le 13 février, l’adoption d’une clause d’égalité entre les races :
« L’égalité des nations devenant un principe de base de la Ligue des nations, les grandes puissances contractantes accorderont aussitôt que possible à tous les ressortissants étrangers des Etats membres de la Ligue, un traitement égal et juste, ne faisant aucune distinction de race ou de nationalité, ni dans la loi ni dans les faits ».
La proposition est gênante, parce qu’elle entraînerait une obligation d’accorder la pleine citoyenneté à tous les habitants des empires coloniaux, comme aussi l’égalité raciale dans le sud des Etats-Unis où la ségrégation durera jusque vers 1967. La France, l’Italie, le Brésil, la Chine, la Grèce, la Serbie, la Tchécoslovaquie voteront pour, l’emportant sur les Etats-Unis, l’Empire britannique, la Roumanie, le Portugal et la Belgique. Mais la minorité, et Wilson lui-même, refuseront leur défaite diplomatique, arguant qu’une telle décision ne pourrait être adoptée qu’à l’unanimité. On notera au passage que Wilson, que l’historiographie alliée a dépeint pendant un siècle comme une sorte de saint messianique défendant la morale au milieu de politiciens avides et cyniques, fait partie de ceux qui ont refusé de voter en faveur de cette clause.
Des alliances aux motivations divergentes
Dans la guerre comme dans la paix, comme dans la politique, les acteurs ne cherchent pas à trouver des partenaires qui pensent comme eux, mais des partenaires qui agissent dans le même sens qu’eux. Ce ne sont guère que les États fortement teintés d’une idéologie totalitaire qui, parfois, se laissent aller à des considérations illusoires, cherchant des correspondances théoriques, là où l’action politique, diplomatique ou guerrière ne doit chercher que des correspondances pratiques. C’est ainsi qu’entre 1914 et 1918, des Etats ont fait la guerre ensemble contre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie et l’Empire ottoman, mais pour des raisons différentes. La France mobilisait ses citoyens de droite et de gauche pour l’Alsace-Lorraine, la Serbie rêvait d’un vaste royaume des Slaves du sud, l’Italie entendait arracher des provinces à l’Autriche ; la Grèce à la Turquie, la Roumanie à la Hongrie ; mais toutes les puissances en guerre n’ont pas eu de revendications territoriales : même si la Grande-Bretagne a pu faire main basse sur des colonies allemandes ou des provinces ottomanes, elle n’avait pas cela en tête en 1914. Et les États-Unis n’ont eu, pour intervenir, que des motifs purement économiques.
Toutes ces différences n’ont engendré aucun inconvénient tant que le but à atteindre était identique : vaincre le même ennemi. Le problème, c’est que, la guerre finie, on passe à autre chose, et la politique de chaque puissance n’a plus aucune raison de rester strictement la même. D’où les frictions entre des vainqueurs qui ont lutté ensemble et qui désormais se retrouvent à jouer chacun leur partie, fût-ce aux dépens des autres.
Devenue l’arbitre suprême d’un conflit auquel elle a si peu participé (perdant 116 000 hommes, loin derrière de petits pays s’étant, eux aussi, battus peu longtemps : 250 000 morts roumains, 275 000 serbes…), l’Amérique, d’accord avec l’Angleterre, estime qu’une Allemagne économiquement prospère et contrainte d’ouvrir ses marchés à la concurrence anglo-saxonne ne doit pas être livrée aux appétits de la France qui, au contraire, caresse l’espoir de démembrer purement et simplement l’empire allemand, s’appuyant sur le fait historique qu’après tout, cet empire était de facture très récente, à peine un demi-siècle. Dépité, le grand historien Jacques Bainville, célèbre inventeur de la formule qualifiant la paix de « trop douce pour ce qu’elle a de dur, trop dure pour ce qu’elle a de doux », présente en 1920
« une Allemagne diminuée d’environ 100 000 kilomètres carrés ; mais, sur ce territoire réduit, réunissant encore soixante millions d’habitants, un tiers de plus que la France, […] l’œuvre de Bismarck et des Hohenzollern respectée dans ce qu’elle avait d’essentiel. L’unité allemande pas seulement maintenue, mais renforcée. […] Toutes les mesures [que les Alliés] avaient prises avaient eu pour résultat de centraliser l’État fédéral allemand et de consolider les anciennes victoires de la Prusse »[7].
Son livre, Les Conséquences politiques de la paix, répond à celui de l’économiste anglais John Maynard Keynes (1883-1946) publié un an plus tôt, Les Conséquences économiques de la paix[8]. Ce conseiller économique de Lloyd George s’est montré opposé à l’instauration du service militaire en janvier 1916, arguant que si les Anglais ne produisent plus rien et se contentent de combattre, ce seront les Américains qui produiront à la place de l’Angleterre, deviendront l’usine du monde et s’enrichiront prodigieusement. Puis, dans la préparation du traité à imposer à l’Allemagne, il s’est vigoureusement opposé aux prétentions françaises sur le chapitre des réparations. Selon lui, l’Allemagne n’a pas les moyens de satisfaire de telles exigences, et, comme son propre pays n’a connu aucune destruction, il n’a aucune raison de partager le sentiment de la France. Au contraire, en France le thème des réparations que l’on obtiendrait de l’Allemagne devient un refrain démagogique à travers la formule du ministre français de l’économie, Louis Klotz (1868-1930) : « l’Allemagne paiera »… Mais c’est la thèse de Keynes qui prévaut. La question a été posée de savoir si Keynes avait raison : l’économiste Etienne Mantoux (1913-1945) fera observer dans La Paix calomniée[9]que l’Allemagne eût été capable de payer, que son propre réarmement entre les deux guerres a coûté sept fois plus cher que ce que demandait la France en 1919…
C’est dans le sens des intérêts commerciaux anglo-saxons que l’on commet l’erreur belligène de créer le « Couloir de Dantzig » : les vainqueurs veulent permettre à la Pologne d’échapper à la sphère économique mittel européenne, lui offrir un débouché maritime propre sur la Baltique avec la ville allemande de Dantzig, dessiner ainsi une bande territoriale en touche de piano qui coupe l’Allemagne en deux parties. Ce fut l’amputation territoriale la plus dramatique parce qu’elle rendait la vie impossible aux habitants riverains de cette expropriation, et se voyait comme une déchirure encore plus visible que celle de l’Alsace-Lorraine avant 1914.
Conséquences territoriales et politiques du traité de Versailles
La restitution de l’Alsace-Lorraine à la France n’a fait l’objet d’aucune consultation, compte tenu de l’intensité de cette querelle dont le principe même avait été à l’origine de la catastrophe générale ; mais l’attribution de plusieurs cantons à la Belgique pouvait poser problème : si Malmédy est majoritairement francophone, Eupen est majoritairement germanophone. En 1920, la Belgique y organisera un vote non secret qui empêchera les habitants de se prononcer librement.
Le 28 juin 1919, cinquième anniversaire de l’attentat de Sarajevo, deux délégués allemands, Hermann Müller (1876-1931) et Johannes Bell (1869-1949) sont invités à passer comme des coupables devant un cordon de « gueules cassées », à s’asseoir devant vingt-sept pays hostiles – dont certains n’ont même pas combattu – et à signer sans discussion les clauses de la paix, sans quoi la guerre reprendrait aussitôt. L’Allemagne doit reconnaître son entière responsabilité dans le déclenchement de la guerre : on affecte d’oublier l’attentat de Sarajevo, la querelle diplomatique à laquelle l’Allemagne n’a pas participé, la mobilisation russe, l’engrenage technocratique, les propositions pacifistes de Guillaume II, tant en juillet 1914 qu’en décembre 1916.
Les colonies allemandes sont partagées entre l’Empire britannique, la France, la Belgique et le Japon. La Pologne, si peu douée pour l’État, renaît miraculeusement, réunissant les trois parties de son corps partagé entre la Russie, la Prusse et l’Autriche à la fin du XVIIIe siècle[10]. En Haute-Silésie où les vainqueurs organiseront un referendum en 1921, 60 % des habitants se prononceront pour leur appartenance à l’Allemagne, mais en vain. Ce mépris du sentiment populaire, ajouté au Couloir de Dantzig, engendrera une haine allemande pour la Pologne : fait nouveau, car jusqu’alors, c’est entre Polonais et Russes qu’il y avait un contentieux historique. Le Schleswig du nord, annexé à la Prusse en 1864, est cédé au Danemark, mais en 1920, par referendum, le Schleswig du sud obtiendra de rester allemand.
Dans la perspective du démembrement de l’Empire austro-hongrois, malgré le principe wilsonien des nationalités, l’Allemagne se voit interdire d’intégrer les Allemands qui souhaiteraient la rejoindre : c’est pourquoi elle doit reconnaître l’intangibilité de ses frontières avec la nouvelle Autriche, pourtant réduite à sa population germanique, et avec l’artificielle « Tchécoslovaquie » où les montagnes des Sudètes sont habitées par des Allemands.
L’armée allemande n’aura pas de service militaire et ne pourra excéder 100 000 hommes, avec interdiction de posséder des avions et des chars. La frontière occidentale de l’Allemagne ne pourra pas être fortifiée. Conformément aux vœux de Wilson, une Société des nations est fondée qui doit rassembler tous les États souverains.
Des réparations de guerre sont fixées à 132 milliards de marks-or, soit 360 tonnes d’or, trois fois le PIB allemand de 1914. Dont plus de la moitié pour la France, qui a vu ses départements du nord, les plus riches en industries et en ressources minières, pillés puis détruits par l’occupant. On sait que l’Allemagne organisera son insolvabilité dans les années 1920 en laissant chuter vertigineusement sa monnaie ; et finalement, ce n’est que le dimanche 3 octobre 2010 qu’en déboursant une dernière somme de 56 millions d’euros, elle aura purgé toute sa dette avec ses intérêts et ses emprunts : un incroyable tribut qu’elle aura mis presque cent ans à payer…
Beaucoup d’observateurs du Traité de Versailles y ont vu « une incroyable paix de brigands », comme a dit Lénine, ou bien ont pressenti que les injustices subies par le grand vaincu engendreraient autant d’esprit de revanche que l’annexion de l’Alsace-Lorraine en 1870. Dans le Daily Herald du 13 mai 1919, sur l’illustration prémonitoire d’un dessinateur de presse australien, Will Dyson (1880-1938), intitulée « Paix et future chair à canon », on voit un enfant pleurer avec la mention : « Classe militaire de 1940 » ; et, passant à proximité, Clemenceau disant à ses trois partenaires, américain, britannique et italien :
« C’est curieux, j’ai l’impression d’entendre un enfant pleurer ? »
Yves-Marie Adeline est l’auteur d’un documentaire et de trois ouvrages sur la Grande guerre, dont Histoire mondiale de la Grande guerre, Ellipses, 2017.
[1] L’aviation non plus n’a pas été invitée à ce défilé, ce qui montre bien que les stratèges avaient encore du mal à l’accueillir pleinement dans l’armée, en dépit de son rôle croissant, devenu carrément offensif en 1918. En signe de protestation, l’adjudant-chef aviateurCharles Godefroy (1888-1956) passera spectaculairement en avion bi-plan sous l’Arc de Triomphe le 7 août suivant.
[2] Claude Paillat : 1919, les illusions de la gloire, Robert Laffont, Paris 1979.
[3] Gilbert Meynier : L’Algérie révélée, la guerre de 1914-1918 et le premier quart du XXe siècle, Droz, Paris 1981.
[4] Depuis 1906, le bey de Tunis est Naceur Bey (1855-1922).
[5] Pascal Le Pautremat : La Politique musulmane de la France au XXe siècle, Maisonneuve & Larose, Paris 2005.
[6] Claude Paillat : 1919, les illusions de la gloire, op. cité.
[7] Jacques Bainville, Les Conséquences politiques de la paix, Paris, Fayard, 1920.
[8] John Maynard Keynes, Les Conséquences économiques de la paix, Paris, NRF, 1920.
[9] Publié après sa mort en 1946, réédité chez L’Harmattan en 2002.
[10] Les trois partages successifs de la Pologne entre ces trois États ont eu lieu en 1772, 1793 et 1795.
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
Les Allemands ont surtout découvert au traité de Versailles un autre bénéficiaire de la guerre: le sionisme. Et qu’ils avaient été trahis par certains de leurs citoyens, comme l’a expliqué Benjamin Freedman dans un discours au Congrès en 1961…
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