Journal de l’Empire des Habsbourg : le fournisseur de gaz autrichien OMV demande 230 millions d’euros de dommages et intérêts au groupe Gazprom – et espère pouvoir résilier les contrats de manière anticipée en cas d’arrêt des livraisons. Gazprom continue de confirmer des livraisons de gaz pour l’Europe à hauteur de 42,4 millions de mètres cubes par jour à la station de pompage de gaz de Sudzha dans la région russe de Kursk. Celle-ci est apparemment toujours contrôlée par les forces armées ukrainiennes. L’Ukraine menace de ne plus transporter de gaz russe sur son territoire à partir de début 2025. Mais qu’adviendra-t-il de ce gaz ? Des nouvelles idées de projets des Ukrainiens en collaboration avec la Pologne et l’UE font dresser l’oreille.
Malgré toutes les sanctions et les menaces politiques, le gaz russe continue d’affluer en Europe. Jusqu’à présent, il n’y a pas d’arrêt général des importations, et la rupture de contrats conclus à long terme entraînerait de lourdes pénalités. C’est par exemple le cas de l’Autriche, qui achetait encore 98 % de ses importations de gaz à la Russie en décembre 2023, 90 % en mai 2024 et 83 % en juin. 5 % environ de la consommation de gaz naturel de l’UE passe par des gazoducs à travers l’Ukraine, à l’Autriche, à la Slovaquie, à la Hongrie. La Hongrie a récemment négocié avec Gazprom des livraisons supplémentaires pour l’année prochaine – au grand dam des partisans des sanctions. Mais Orbán sait qu’il a entre les mains une carte de veto contre un embargo généralisé.
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