Des chercheurs ont récemment mis en lumière une facette méconnue du virus SARS-CoV-2, responsable du Covid-19. Son ARN serait capable d’activer un type spécifique de cellules immunitaires, baptisées monocytes non classiques inductibles (I-NCM). Ces I-NCM ont la capacité de combattre les cellules malignes et réduire la taille des tumeurs. Cette approche novatrice pourrait conduire à une nouvelle génération de traitements d’immunothérapie, offrant espoir et perspectives aux millions de personnes touchées par cette maladie dans le monde.
Si le Covid-19 a eu des conséquences tragiques, elle pourrait également offrir des enseignements inattendus. L’activation des I-NCM par l’ARN du SARS-CoV-2 illustre le potentiel insoupçonné du virus dans le traitement des cancers. Une étude révèle que l’ARN du virus favorise la formation de cellules immunitaires capables de réduire la taille des tumeurs. Connues sous le nom de « monocytes non classiques inductibles (I-NCM) », ces cellules peuvent circuler dans les vaisseaux sanguins et pénétrer les tumeurs pour les cibler directement. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans le Journal of Clinical Investigation . Cette avancée ouvre la voie à la création de nouvelles stratégies thérapeutiques contre le cancer.
Le rôle des I-NCM dans la lutte contre le cancer
Les I-NCM se distinguent par leur double capacité : elles patrouillent dans les vaisseaux sanguins tout en étant capables de s’infiltrer dans les tissus tumoraux grâce à un récepteur unique, appelé CCR2. Une fois sur place, elles agissent de manière ciblée :
- Elles libèrent des signaux chimiques pour recruter d’autres cellules immunitaires, comme les cellules tueuses naturelles.
- Ces cellules collaborent ensuite pour attaquer les cellules cancéreuses, réduisant ainsi la taille des tumeurs.
Cette découverte s’inscrit dans la continuité des avancées en immunothérapie, qui ont révolutionné le traitement du cancer, comme le souligne l’Institut de recherche sur le cancer:
« À partir de 2019, l’immunothérapie a changé de façon permanente le paysage du traitement du cancer ».
Une expérimentation prometteuse sur les souris
«L’étude s’est concentrée sur un type de globules blancs appelés monocytes», a expliqué Justin Stebbing – un professeur de sciences biomédicales à l’université Anglia Ruskin dans un article pour The Conversation. Pour évaluer le potentiel des I-NCM, les chercheurs ont mené des tests sur des souris atteintes de cancers de stade 4 (poumon, colon, sein et mélanome). Les résultats sont encourageants :
- L’injection d’un médicament simulant l’effet de l’ARN du SARS-CoV-2 a induit la production des I-NCM.
- Les tumeurs ont commencé à se rétrécir dans les quatre types de cancer étudiés.
Bien que ces résultats soient préliminaires, ils ouvrent la voie à des essais cliniques chez l’homme.
Cette découverte pourrait également transformer la prise en charge des cancers résistants aux traitements actuels. Selon les chercheurs, il serait possible de reproduire les effets bénéfiques de l’ARN viral grâce à des médicaments existants, évitant ainsi les risques liés à une infection par la Covid-19.
Étonnamment, après la chute des ventes des millions de vaccins COVID aux nombreux effets indésirables, Big Pharma se tourne désormais vers l’oncologie. Selon le directeur général de Pfizer, Albert Bourla, « l’oncologie reste le principal moteur de croissance de la médecine dans le monde ». Pfizer a déjà annoncé un investissement de 500 millions € en France pour nous faire profiter de sa recherche contre le cancer, ces médicaments nouveaux seront tous achetés ensuite par notre brillante sécurité sociale.
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« L’injection d’un médicament simulant l’effet de l’ARN du SARS-CoV-2… »
Autrement dit, ce que font les injections géniques Covid… hautement susceptibles de provoquer/réveiller des cancers?