Après l’OMS (Organisation mondiale de la santé), c’est au tour de l’Union européenne d’affoler l’opinion publique avec la variole du singe. Son objectif : faire peur aux citoyens et les amener à la vaccination. Selon l’OMS, les pays africains, fortement touchés par le mpox, peinent à obtenir les vaccins nécessaires en raison de leur coût élevé…Donc aucune panique en Europe. Mais en réponse , l’UE souhaite mettre l’accent sur la compréhension du virus, la protection des populations vulnérables et la préparation à de futures épidémies. Visiblement, le climat de peur propre à justifier les contraintes d’ordre sanitaires est de retour.
En juin 2022, au Brésil, Rio de Janeiro, Mayara Secco, médecin spécialiste en maladies infectieuses au Brésil, a diagnostiqué l’un des premiers cas de Mpox. Ce moment a ouvert la voie à une mobilisation internationale, avec notamment la création du programme MPX-RESPONSE financé par l’UE. Ce réseau de recherche clinique coordonne des essais internationaux pour évaluer un nouveau traitement destiné aux patients atteints de mpox. Cependant, la rareté des cas en Europe complique les essais cliniques, nécessitant l’importance d’une collaboration globale. « S’il y a une épidémie quelque part, nous devons la contrôler pour protéger la population mondiale », souligne le professeur Yazdan Yazdanpanah, coordinateur de MPX-RESPONSE.
Les recherches en cours
En 2022, Rio de Janerio, l’une des plus grandes villes du Brésil, était l’un des épicentres d’une épidémie de mpox (clade llb). Elle a touché 116 pays et a causé 99.000 cas et 208 décès. Actuellement, une nouvelle épidémie est en train de sévir l’Afrique. Elle est provoquée par une souche beaucoup plus virulente du virus, le clade lb. Cette variante est particulièrement dangereuse pour les enfants.
En août 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a tiré la sonnette d’alarme face à l’émergence d’une potentielle épidémie de la variole simienne(mpox) qui se propage en Afrique. L’Union européenne a financé différentes initiatives internationale visant à mettre en place des infrastructures réactives capables de répondre rapidement à une nouvelle épidémie, telles que VERDI et MPX-RESPONSE.
Le programme MPX-RESPONSE vise à optimiser la compréhension du virus et la préparation mondiale contre une éventuelle épidémie. Elle est aussi lancée pour trouver de nouveaux traitements contre la maladie.
« C’est parce que nous n’avions pas assez de cas pour faire des essais cliniques sur les humains » a indiqué le professeur Yazsan Yazdanpanah, coordinateur de MPX-RESPONSE et directeur de l’ARNS Maladies infectieuses émergentes à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Une collaboration internationale est nécessaire selon le professeur Carlo Giaquinto, directeur du Département de la santé de la femme et de l’enfant de l’Université de Padoue en Italie.
Trois essais cliniques sont en cours d’exécution dans différentes régions du monde.
Hormis le MPX-RESPONSE, il y a la recherche nommée VERDI, financée par l’UE. Elle est coordonnée par la Fondation Penta, l’Université de Padoue et l’University College London. Cette étude est lancée pour comprendre l’impact du mpox sur les populations vulnérables dans le monde entier. L’équipe de recherche VERDI réunit 30 centres de recherches. Ils sont basés en Europe, en Afrique, aux Etats-Unis, au Moyen-Orient, dans les Caraïbes, en Asie du Sud-Est et au Moyen-Orient.
Protection des enfants et des populations à risque
Le Mpox appartient à la famille du virus de la variole. Il provoque des symptômes légers incluant la fièvre, les douleurs corporelles et les frissons en général. Mais certaines personnes pourraient développer la forme grave de la maladie. Elle se manifeste par le développement de lésions sur le visage, la poitrine, les mains et les organes génitaux. La nouvelle variante détectée en Afrique , clade lb, cause des troubles graves chez les enfants et peut provoquer des décès.
Il faut souligner que le virus du Mpox se transmet par contact étroit de la peau à la peau, incluant les rapports sexuels. Santé Publique France dans son point de situation du 19 juillet 2022 rappelle que « en France, 96 % des cas pour lesquels l’orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) ».
Face aux « menaces » de la nouvelle souche du mpox, clade lb, notamment pour les enfants, il est nécessaire de trouve une solution efficace selon le pédiatre Giaquinto.
A noter que des membres de la communauté LGBTQIA+ participent à ces essais. Tous ces travaux de recherche sont financés par l’Horizon UE.
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