« L’extrême gauche et l’extrême droite se sont unies dans un front anti-républicain ». Tel est le message qu’Emmanuel Macron voulait inculquer aux Français ce soir 5 décembre, à l’occasion de l’allocution qu’il a prononcée après la démission de Michel Barnier. Le problème est que tout est inexact dans cette formule. Emmanuel macron est un bon sophiste, manipulateur des mots. Le problème est que les mots, parce qu’ils renvoient à des réalités, finissent toujours par se venger. Aini le mot « démission », qui circule de plus en plus à propos d’Emmanuel Macron, pourrait-il prendre de la consistance….
Comme un magicien fatigué, Emmanuel Macron joue avec les mots. Il rejette la responsabilité de la démission de Michel Barnier sur « l’extrême droite » et l’extrême gauche ». Il nous explique même qu’ils se sont unis!
Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
Au-delà des mots, et de l’inflation des commentaires et de la communication, qui marque l’intervention inutile, vide et inconséquente de KéKé-zident, il insulte et stigmatise la majorité des députés et donc des français en les désignant d’extrêmes, d’irresponsables et d’anti-républicains. Tirons-en les conséquences : Macron n’est plus garant des institutions et n’est plus président de tous les français : c’est l’homme d’un clan, d’une caste, il a désigné la majorité comme ennemie : il doit être destitué au plus vite..