L’industriel PDG de X, de SpaceX et de Tesla, Elon Musk a été une pièce maîtresse du retour de Donald Trump au pouvoir. Le magnat de la tech aurait injecté plus de 270 millions de dollars pour faire élire le candidat républicain et d’autres candidats républicains, d’après les documents financiers de campagne publiés par la Commission électorale fédérale jeudi. Ces sommes astronomiques, versées via deux super PAC, font de Musk l’un des plus grands donateurs de l’histoire politique américaine. Le milliardaire Elon Musk, qui avait « tout misé sur Trump », devrait réorganiser profondément l’administration fédérale, ou il sera à la tête du ministère de l’Efficacité gouvernementale ou DOGE, avec l’ancien candidat républicain à la présidence, Vivek Ramaswamy.
Pour faire gagner le candidat républicain Donald Trump, Elon Musk, PDG de Tesla et X (anciennement Twitter) avait déclaré « dépenser sans compter ». Le milliardaire aurait dépensé plus de 270 millions de dollars pour soutenir la campagne de Donald Trump et d’autres républicains. Le principal bénéficiaire de ces fonds a été le super PAC America Pro-Trump, qui a reçu environ 240 millions de dollars. Ce PAC a joué un rôle crucial dans les dernières semaines de la campagne en finançant des publipostages, des appels téléphoniques et des efforts de mobilisation électorale.
270 millions de dollars pour soutenir Trump
Des documents publiés par la Commission électorale fédérale jeudi ont révélé qu’Elon Musk a dépensé plus de 270 millions de dollars de son propre argent pour faire revenir Donald Trump à la Maison Blanche. Ce financement a été réalisé via deux super PAC.
Une partie des fonds a été consacrée à des activités inhabituelles. Le super PAC a, par exemple, organisé une loterie promettant un million de dollars à des électeurs désignés comme « consultants ». Neuf paiements d’un million de dollars ont été aussi attribués à 9 personnes qualifiées de « consultants porte-parole ». Cette initiative a suscité des poursuites judiciaires en Pennsylvanie, où elle a été accusée de constituer une loterie illégale.
Par ailleurs, Musk a créé un second PAC, RBG PAC, auquel il a alloué 20 millions de dollars. Ce PAC, dont le nom faisait référence à la défunte juge libérale Ruth Bader Ginsburg, a diffusé des publicités controversées sur l’avortement. La famille Ginsburg a fermement dénoncé cette initiative, la qualifiant d’ »affront » à l’héritage de la juge.
Tout d’abord, le magnat de la technologie a dépensé près de 240 millions de dollars pour financer les actions de campagne menées par le super PAC pro-Trump América. La moitié de cet argent est arrivé dans les dernières semaines de l’élection et celles qui ont suivi l’élection. Au 25 novembre, il n’y avait plus que 2 millions de dollars dans le compte.
Selon le dossier du PAC, une grande partie de cet argent a été utilisée pour financer des démarchages, publipostages et appels téléphoniques. A priori, ce prix qui a fait l’objet d’une grande critique a été offert à des électeurs des Etats clés.
Enfin, Musk a aussi émis des chèques de 12,3 millions de dollars à deux PAC qui soutenaient les candidats républicains pour la Chambre du Sénat, et 1,3 million de dollars pour soutenir des candidats locaux. Au total, ses dépenses s’élèvent à 273 millions de dollars.
Musk et Ramaswamy : un duo pour la réforme
Dans la foulée des élections, Musk a été nommé co-chef d’un conseil consultatif baptisé le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), aux côtés de Vivek Ramaswamy, homme d’affaires et candidat républicain. Leur mission : réduire jusqu’à 2 000 milliards de dollars dans le budget fédéral. Parmi leurs propositions figurent l’élimination du télétravail pour les fonctionnaires et la réduction des dépenses jugées inutiles. Ils ont déjà rencontré les dirigeants républicains au Congrès jeudi pour discuter de leur plan de réforme anti-gaspillage.
Connu pour son tempérament enflammé et excentrique, des entreprises de la tech alertent sur un risque de « conflits d’intérêts », craignant que Musk n’utilise son influence pour favoriser xAI via des contrats gouvernementaux ou des régulations restrictives pour ses concurrents.
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
270 millions de dollars de « dépenses sans compter » est peu de chose pour un entrepreneur sans salaire, rémunéré par des stock options pour un montat annuel de 100 milliards.