Le général de Richoufftz, alias « général des banlieues », est venu nous présenter son livre consacré aux banlieues et aux quartiers, publié chez Book Editions : « France Sécessioniste, que faire ? ». Cette chronique a donné l’occasion d’un débat direct sur la question de la « lutte des castes » en France, par-delà les stéréotypes imposés par la propagande néo-conservatrices, diabolisant à foison l’Islam.
C’est avec grand plaisir que nous avons donné la parole au général de Richoufftz, alias le « général des banlieues », pour qu’il nous présente son livre sur les quartiers sécessionnistes en France. Nous encourageons bien entendu chacun à lire ce document important et sans langue de bois.
Ceux qui regarderont la vidéo noteront quelques points de divergence que je puis avoir avec le général (ce qui n’empêche ni de se parler, ni de diffuser ses idées !).
En particulier, j’ai deux convictions ancrées :
- d’une part, la création des « banlieues » est un choix politique qui découle de la préférence bourgeoise française pour la ségrégation sociale et l’entre-soi. Au fond, la caste qui tient le pays se satisfait d’autant mieux d’assigner les pauvres à leur statut d’origine, à leur ancrage territorial (leur quartier) qu’elle fait semblant de lutter contre cette assignation en déversant des subventions régulières sur les « gardiens du camp ». La banlieu, le quartier, sont des prisons à ciel ouvert gardées par les prisonniers eux-mêmes,
- d’autre part, la « récupération » de ces quartiers ne peut se faire par une action de l’Etat, car l’Etat n’est pas la solution des banlieues, mais bien leur problème. C’est au contraire en coupant les subventions, en déreglémentant, en permettant aux habitants d’acheter leur appartement, en les autonomisant, que leur capacité à « s’en sortir » se fera jour.
Enfin, je persiste à dire que la remise en ordre de l’Etat ne peut passer que par une loi de dégagement des cadres visant les corps de direction dans l’administration, police nationale comprise.
Le Courrier des Stratèges
Pensez par vous-même
Rejoindre la chaîne « Patrimoine »
le problème est que les politiques ont besoin des pauvres pour exister et justifier leurs émoluments… (« même les américains en ont, ce n’est pas par snobisme » Coluche).