La guerre hybride moderne n’est que partiellement menée avec des armes conventionnelles. La technostructure, interconnectée au niveau international et agissant à l’échelle mondiale, intervient dans le déroulement du conflit. L’exemple de l’entreprise ukrainienne de télécommunications Kyivstar montre que des acteurs non contrôlés par le droit international deviennent des combattants grâce aux nouvelles technologies, sans qu’il soit possible de leur demander des comptes selon les règles internationales en vigueur. Cette évolution est vraiment problématique – surtout lorsque la technostructure est soutenue par d’autres Etats avec de l’argent et de la bonne volonté.
110 accords d’une valeur de plus de 16 milliards d’euros auraient été signés dans le cadre de la conférence sur le rétablissement de l’Ukraine à Berlin. Outre le secteur de l’énergie et l’industrie de la défense, l’accent est mis sur le secteur des télécommunications, considéré comme une infrastructure critique. Une partie des nouveaux engagements financiers concerne la facilité de l’UE pour l’Ukraine.
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