Le 19 novembre dernier, Patrick Hetzel s’est rendu au séminaire israélite de France, qu’on appelle aussi l’école centrale rabbinique de France. Un première question surgit concernant la laïcité: pourquoi diantre le Ministre se rend-il à un événement organisé par le judaïsme français? A-t-il l’intention de se rendre aussi au Collège des Bernardins ou à la Grande Mosquée de Paris pour prononcer une conférence? Une deuxième question suit, quand on regarde les propos tenus par le ministre, qui a parlé « d’identité française » et de lutte contre l’antisémitisme: le judaïsme n’est plus envisagé, visiblement, comme l’une des religions présentes en France mais aligné sur la guerre que mène Israël à Gaza. On sait que le Ministre affiche une politique très agressive vis-à-vis des étudiants qui dénoncent le génocide des Palestiniens à Gaza. Cela le conduit à remettre en cause l’autonomie des universités dont il a été l’un des organisateurs il y a une quinzaine d’année. Patrick Hetzel a beau être un universitaire brillant et avoir été un député courageux, aussi bien dans son combat contre des lois sociétales mortifères que contre l’arbitraire des mesures anti-COVID, il est emporté, en ce qui concerne Gaza, par la folie collective qui caractérise la plus grande partie de la classe politique française.
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