Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous passons en revue l’accélération de l’Histoire dont nous sommes témoins. Il devient évident que l’arrivée prochaine de Donald Trump au pouvoir aux USA « distille » de puissants effets dont l’ordre final est encore incertain. De l’Ukraine à la Syrie, en passant par les conséquences du protectionnisme annoncé, nous posons les premiers éléments de décryptage de ce qui pourrait arriver dans les prochaines semaines et les prochains mois. Avec beaucoup d’humilité, car nous sommes loin de tout savoir, de tout comprendre, de tout deviner, de tout prévoir…
Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous rappelons plusieurs points :
- Donald Trump a répété son programme des premiers jours (très stable) qui comporte plusieurs points essentiels :
- des expulsions d’étrangers en situation irrégulière
- l’imposition de barrières douanières
- une diminution de l’aide à l’Ukraine
- un possible retrait américain de l’OTAN
- sur le front ukrainien, cette position pourrait se révéler redoutable pour Zelinsky, qui refuse par ailleurs de négocier un cessez-le-feu sans « garanties de sécurité »
En outre, en Syrie, nous avons à disposition moins de réponses que de questions. En particulier, l’extrême rapidité du renversement d’Assad soulève des questions sur les circonstances exactes de l’opération.
Sur le fond, il apparaît que le HTS qui mène l’insurrection n’est autre que la branche syrienne d’Al-Qaïda, manifestement aidée par les puissances occidentales, illustre parfaitement la connivence historique entre le terrorisme islamique et la CIA. Mais jusqu’où va cette connivence ?
Le Courrier des Stratèges
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Il est effectivement essentiel de conserver une certaine prudence sur les tenants et aboutissants de la situation en Syrie. A ceci près que c’est sans surprise que l’on note dans la presse subventionnée une éloge à peine dissimulée des » rebelles » qui viennent de mettre fin à la dictature sanglante de Bachar le Assad et par ricochet une conversion d’un ancien terroriste en libérateur du pays. Les victimes des attentats fomentés par. Daesh apprécieront …. Et puis autre certitude, la cause des palestiniens, majoritairement sunnites qui va rester comme un caillou dans la chaussure du monde arabe et continuera à le questionner sur les conditions de la présence d’Israël dans cette région. Les interrogations qui surgissent au détour de la chute du régime syrien devraient interpeller les historiens qui ont analysé la situation du proche et moyen-orient il y a 10 siècles. Ils y trouveront des similitudes qui peuvent éclairer nos lanternes.
Oui
Et j’ajoute une chose.
Avec les décisions de lever le pied sur le traitement des demandes d’asile concernant les syriens, nos dirigeants considèrent que les islamistes sont moins dangereux qu’El-Assad.
Quand « l’Occident » va au bout de ses mensonges…
Ce n’est peut-être qu’une impression, mais on dirait que la CIA a pour une fois réussi en Syrie, alors qu’elle n’en avait pas forcément l’intention. L’offensive de TAS me semble avoir été conçue par leurs mentors US et Ukrainiens comme une attaque secondaire contre la Russie, qui aurait logiquement dû divertir des forces pour sauver Assad, et donc dégarnir au moins un peu le front ukrainien.
Mais comme Poutine a choisi de ne pas bouger et de se concentrer sur l’Ukraine, patatras…