La taxe GAFA inventée par la France (Bruno Le Maire en tête) ne plaît pas aux Américains qui cherchent à en obtenir l’abrogation. Le sujet a été évoqué au G7, où la France a redit qu’elle maintenait cette taxe. Dans le contexte des Gilets Jaunes, des représailles américaines ne sont pas à exclure, et pas forcément là où on les attend.
Nous avions déjà signalé que la taxe GAFA posait problème aux Etats-Unis. Assez curieusement, Bruno Le Maire avait à l’époque balayé d’un revers de la main les objections américaines à l’instauration de cette taxe. Visiblement, la détermination américaine à faire plier la France est bien plus forte et importante que le gouvernement français ne semble le présumer.
Ainsi, à l’occasion du G7, Mike Pompeo, secrétaire d’Etat américain, a dit à Jean-Yves Le Drian tout le mal qu’il pensait de cette taxe. Notre débonnaire ministre des Affaires Etrangères a donc dû expliquer la position française:
“L’impératif d’une fiscalité équitable impose de définir des dispositifs propres aux entreprises de ce secteur”, est-il précisé dans le communiqué du Quai d’Orsay.
Autrement dit, la France persiste et signe dans l’insouciance apparente des néophytes sur une pente dangereuse, qui est la taxation d’entreprises essentiellement américaines. On s’étonnerait que les Etats-Unis en restent là et se satisfassent des fins de non-recevoir françaises à leurs demandes d’aménagement. Reste à savoir quelle forme prendront les inévitables mesures de rétorsion.
bonjour,
certes c’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer, mais les USA pratiquent et abusent de l’extraterritorialité qui est l’application de lois votées aux États-Unis à des personnes physiques ou morales de pays tiers en raison de liens parfois ténus avec les États-Unis (utilisation de la monnaie américaine par exemple) .
Rien que dans le domaine bancaire, les banques européennes ont écopé d’amendes d’un montant total de 118 milliards de dollars,….