Selon les autorités médicales chinoises, le "shuanghuanglian" permet de soigner le coronavirus. Il s'agit d'une préparation médicinale inventée dans les années 60 que les Chinois rangent dans la médecine traditionnelle chinoise, reconnue par l'OMS. Pour l'instant, les Occidentaux ont écarté cette voie thérapeutique.
Le “Shuanghuanglian”, médicament traditionnel chinois, permet-il de soigner le coronavirus ? C’est ce que les autorités chinoises affirment depuis plusieurs semaines de façon répétée, malgré les critiques américaines. Cette préparation médicinale, inventée dans les années 60 mais qui participe de la pharmacopée traditionnelle est présentée comme un vrai remède par l’Académie chinoise de médecine.
Le Shuanghuanglian, utilisé avec 99% des patients hospitalisés
L’agence chinoise de presse vient de le répéter : les autorités médicales, particulièrement dans le Wuhan, ont largement utilisé la médecine traditionnelle chinoise pour traiter les patients hospitalisés pour cause de coronavirus.
Le traitement de MTC a été administré à 99% des patients dans les hôpitaux temporaires de la province et à 94% des personnes dans les lieux de quarantaine à titre de prévention, a indiqué Tu Yuanchao, chef adjoint de la commission provinciale de la santé.
Ce traitement s’appelle le “shuanghuanglian”. Il est critiqué par les scientifiques américains pour le manque de preuve sur son efficacité. Mais les autorités chinoises se targuent d’avoir montré sa supériorité sur la médecine occidentale.
Selon elles, le traitement est adapté pour les personnes attentes du virus, y compris lorsqu’elles sont hospitalisées, mais se montre impuissants dans les situations létales. Il doit être utilisé seul ou, de préférence, de façon complémentaire aux remèdes allopathiques.
Composition du médicament miracle
Pour fabriquer le shuanghuanglian, on se référera à la recette publiée par une revue scientifique européenne. Cette recette propose de réunir trois ingrédients essentiels : du chèvrefeuille, de la forsythia et de la scutellaire du lac Baïkal.
La médecine traditionnelle chinoise recommande de mélanger les extraits de ces trois plantes selon des proportions présentées comme scientifiques. Leur consommation permettrait de venir à bout du coronavirus.
Ricanements occidentaux face à la médecine traditionnelle chinoise
En Occident, l’évocation de solutions médicinales suscite toujours autant de moqueries et de scepticisme. Le rationalisme dogmatique peine à admettre que des remèdes purement naturels puissent être reconnus comme sérieux.
Le shuanghuanglian est donc totalement discrédité, ce qui ne manque pas d’exaspérer les autorités chinoises. En attendant, les patients occidentaux peuvent toujours réfléchir à la solution…
Merci
Cette recette ( teinture, ampoule, granules ou comprimés) propose de réunir trois ingrédients essentiels : du chèvrefeuille, de la forsythia et de la scutellaire du lac Baïkal. Rappelons que la pharmacopée n’est qu’une des 5 pratiques de la Médecine traditionnelle chinoise (MTC) pour entretenir ou restaurer la santé – les 4 autres étant l’acupuncture, la diététique chinoise, le massage Tui Na et les exercices énergétiques (Qi Gong et Tai-chi).
Répétons que la Médecine traditionnelle chinoise est complexe et que seules des personnes dûment formées, comme les acupuncteurs ou les docteurs en médecine chinoise, peuvent poser un diagnostic et prescrire un traitement d’herbes.
Oui exact
pouvez-vous nous dire ou on peut se procurer le Shuanghuanglian
merci
Y a t’il des recherches concernant la e «renouée du Japon» ?