Transférer légalement son patrimoine à l’étranger est le bon choix urgent pour tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour prendre des risques et amasser un petit pécule sur lequel les impôts ne vont pas tarder à lorgner. Car la promesse d’Emmanuel Macron de ne pas augmenter les impôts n’est pas tenable. Le Courrier des Stratèges vous propose un cycle de tutoriels pour savoir comment éviter cette ornière.
Transférer légalement son patrimoine à l’étranger avant la curée qui s’annonce, quoi que promette Emmanuel Macron, est une solution désormais salutaire pour tous ceux qui veulent éviter de perdre le fruit de leur travail et de leurs efforts, parfois de toute une vie. Pour vous aider, voici une série de tutoriels conçus pour vous.
Macron taxera les patrimoines
Bien sûr, le Président assure qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts en France pour financer les dettes qu’il creuse à une vitesse phénoménale. Nous n’en croyons pas un mot, bien entendu.
Tout son pari repose sur l’idée que l’Allemagne paiera, et sur le pari que les Conseils Européens qui vont venir règleront tous les problèmes de financement nationaux. Nous avons déjà dit combien cette stratégie était risquée, et combien le Président vendait la peau de l’ours avant de l’avoir tué.
Mais quand bien même l’Europe emprunterait 500 milliards sur les marchés financiers pour les réinjecter dans l’économie européenne, c’est un leurre de croire que la part qui reviendra à la France (au mieux 100 milliards) suffira à tout rembourser et à tout payer.
Rapidement, Macron sera sommé de remettre, dans nos finances publiques, l’ordre qu’il n’a pas mis depuis 2017, et qu’il a laissé se dégrader avant 2017, à l’époque où il était associé à la politique économique de Pierre Moscovici.
Le même Moscovici propose, de longue date, la taxation du patrimoine, et spécialement des héritages…
Avec l’épidémie, l’économie mondiale s’est quasi-arrêtée. Notre première priorité est donc d’abord de reconstruire une économie forte, écologique, souveraine et solidaire.
Emmanuel Macron Tweet
La crise sera plus violente que nous le croyons
Tellement des moules à notre rocher, nous nous accrochons au moindre espoir de relance. Il suffit qu’un mini-indicateur soit moins cataclysmique que prévu (même s’il est pipeauté comme les chiffres de l’emploi en avril aux États-Unis) pour que les espoirs les plus fous renaissent.
La vérité est que la richesse nationale diminuera de 250 milliards en 2020 et qu’il faudra bien faire cette cure d’amaigrissement que nous imposent les événements se traduise par des réalités désagréables pour chacun. Ce qui reste à négocier, c’est de savoir quelle sera la proportion de désagrément que chacun est prêt à endurer…). Mais il ne faut guère imaginer que la reprise sera rapide, et encore moins fulgurante.
Donc… il faudra, tôt ou tard, passer à la caisse.
Les entrepreneurs seront les premiers moutons à tondre
Dans ce grand mouvement collectif vers la percussion du mur qui se prépare, on sait qui seront les premiers dindons de la farce et les premiers moutons tondus : les entrepreneurs, qui n’ont pas de fibre syndicale, et que personne ne représente aujourd’hui clairement. Les entrepreneurs sont la proie idéale, et il est très simple de les plumer avant de les passer à la casserole. Il suffit de publier quelques rapports sur la prétendue fraude au chômage partiel, sur le travail dissimulé, sur des abus de biens sociaux concoctés pour l’occasion et hop ! l’opinion publique est prête à les passer sur le bûcher ces monstres vivants qui exploitent les salariés et vivent sur le dos de la bête.
Il nous faut d’abord tout faire pour éviter au maximum les licenciements. C’est pour cela qu’avec les syndicats et le patronat, nous avons lancé une négociation pour que, dans toutes les entreprises, nous arrivions à préserver le plus d’emplois possible malgré les baisses d’activité.
Emmanuel Macron Tweet
Pourquoi la France a besoin d’une réaction radicale des entrepreneurs
Certains auront peut-être des scrupules à envisager une expatriation de leur patrimoine. Il faut ici poser clairement le problème moral de l’optimisation fiscale légale à laquelle chaque chef d’entreprise est confronté.
Sur ce point, il faut dépasser ses pudeurs de jeune vierge effarouchée. La nomenklatura au pouvoir est incorrigible et indigne de confiance. Les mêmes ficelles fiscales reviendront toujours. Les entrepreneurs constitueront éternellement des proies faciles qu’il est facile de tirer quand l’argent manque.
Indécrottablement, Bercy fera des milliers de promesses sur la stabilité fiscale, et les violera dans la foulée pour traire de nouvelles vaches à lait. Face à cette incurie, il faut rendre service à la France en prenant des mesures radicales : placer le pot de miel loin du placard où leur addiction les pousse. Mettez votre patrimoine à l’étranger. C’est légal.
Un rendez-vous hebdomadaire pour vous aider
Pour vous accompagner dans cette démarche, je vous propose un rendez-vous vidéo hebdomadaire avec un spécialiste de cette question, qui vous éclairera sur les opérations à mener. Le premier tutoriel est ici. Il rejoint les explications que j’avais esquissées sur la transmission universelle de patrimoine.
Ne manquez pas de me dire ce que vous en pensez ! Le moment est venu de sauver votre pays en sauvant votre patrimoine.
Vos remarques sont globalement exactes. Il est vrai qu’être entrepreneur en France est particulièrement difficile et risqué. Le plus dur étant la gestion du personnel. Quand à la dette, la France mise sur le fait que la BCE qui émet la monnaie européenne ne diminuera pas son bilan et donc que les dettes des états ne seront jamais payées et donc pas besoin d’augmenter les impôts. Par contre l’inflation sera, elle, au rendez-vous avec outre une augmentation des prix, probablement un krach immobilier mais aussi une Allemagne qui se rebiffera et demandera de lourdes compensations dont son réarmement et un soutien politique. La France depuis 40 ans joue les cigales et l’Allemagne est la fourmi. Moralité plutôt qu’une augmentation des impôts, je pense qu’il y aura un ajustement des avantages sociaux liés au NON TRAVAIL….CHOMAGE, MALADIE,CONGES PAYES. ETC. En pratique les patrons seront les premiers a encore taper sur la table et partiront en Espagne en Italie etc…
Le pire est toujours sur
Bonjour,
Je dispose de plusieurs société.
Je souhaite sauver notre patrimoine en adoptant une stratégie propre à ma situation.
Pouvez vous me mettre en contact avec Mr Yves Laisné, je suis prêt à payer une prestation de service contre ses services bien entendu.
Bonjour Monsieur,
Moi-même entrepreneur en France, j’ai transmis votre article sur la TUP transfrontalière à un cabinet juridique en Belgique. Techniquement, la TUP est tout à fait réalisable. Cependant, la majorité des petits entrepreneurs français sont comme moi résidents en France avec leur centre d’intérêts économique exclusivement en France. De ce fait, le cabinet souligne que même avec une entreprise immatriculée à l’étranger, nous sommes obligés de déclarer un établissement en France qui paie donc l’impôt sur les société en France. En outre les revenus issus de l’entreprise étrangère (dividendes par exemple) seront fiscalisés en France à cause de notre résidence fiscale française. En conclusion, je ne vois pas l’intérêt d’une telle opération sauf à être résident fiscal dans le pays d’accueil de la société (ce qui n’est pas possible pour un grand nombre de cas).
Bien cordialement,
Voilà un bon sujet pour les numéros prochains ! la réponse existe !
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Vous pouvez voir ?
Bonjour rédaction :
Voilà un bon sujet pour les numéros prochains ! la réponse existe ! : alors vite pour cet article , le 14/07 arrive à grand pas.