Cinq ans après les terribles attentats du Bataclan et des terrasses, l’actualité défile si vite qu’il n’est pas toujours possible de mesurer l’ampleur du phénomène terroriste qui frappe la France (et l’Europe) depuis bientôt dix ans. Nous proposons ici un récapitulatif des drames survenus dans notre pays depuis le massacre de Toulouse, où Mohammed Merah a tué sept personnes, dont 3 enfants d’une balle à bout portant. Dans la pratique, le terrorisme en France, ce sont 438 morts et 1.730 blessés depuis cette date.
Base de définition : « entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troub ler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur »
(Articles 421-1 à 421-8 du Code Pénal).
(Source : Intérêt Général Prospective)
1: TOULOUSE 11, 15 et 19 mars 2012 :
Tueries de Toulouse et Montauban. Le terroriste islamiste franco-algérien Mohammed Merah tue 7 personnes, trois militaires et quatre civils (dont trois enfants d’une école juive Hozar Hatorah), et en blesse 6 autres à Toulouse et à Montauban, tout en se filmant avec une caméra type GoPro. Appartenant à la nébuleuse Al-Qaida, il est abattu par le RAID le 22 mars 2012.
7 morts, 0 blessé
2 : PARIS 15 novembre 2013 :
« Tireur fou » de Libération et BFM TV. Abdelhakim Dekhar, pénètre le 15 novembre, vers 7 heures du matin, armé d’un fusil à pompe, dans les locaux de BFM TV, dans le sud-ouest de Paris et lance à un rédacteur en chef : “La prochaine fois, je ne vous raterai pas” puis s’enfuit en courant. Trois jours plus tard, vers 10h15, il s’introduit dans les bureaux du journal Libération et passe à l’acte en ouvrant le feu par deux fois avant de s’échapper à pied. Un jeune assistant photographe de 23 ans est grièvement blessé au thorax et à l’abdomen. Le même jour, entre 11h30 et 11h45, le “tireur fou” réapparait à la Défense où il ouvre le feu en direction du siège de la Société générale. Pour s’enfuir, il prend un automobiliste en otage et lui demande de le déposer sur les Champs-Élysées. Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2013, le quadragénaire est finalement interpellé à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine), dénoncé par son logeur, après une intense chasse à l’homme en Ile-de-France.
0 morts, 1 blessé grave
3: PARIS LA DEFENSE 25 mai 2013 :
17 h 36. Un musulman radical attaque au couteau un soldat de l’opération Sentinelle à La Défense, le blessant grièvement. L’homme observe autour de lui, fait des allers-retours. Il croise trois militaires du 4e régiment de chasseurs de Gap en mission de surveillance qui avancent en triangle en observant la foule. Dans un recoin, l’inconnu s’agenouille et prie. Le trinôme de soldats poursuit sa patrouille. Une fois l’individu retrouvé derrière les soldats, il saute sur l’un d’eux par surprise et lui plante par derrière à deux reprises un couteau de table à manche noir dans la nuque. Mercredi 29 mai, 6 heures. Alexandre Dhaussy est interpellé par la BRI dans le quartier de la Verrière, près de Trappes. Dans les locaux de la brigade criminelle, au dernier étage du « 36 », placé en garde à vue, l’agresseur reconnaît les faits. « Sans aucun remords », selon Christian Flaesch, directeur de la police judiciaire parisienne. « Il voulait s’en prendre depuis longtemps à un symbole de l’Etat, à un uniforme, et il était prêt à recommencer. » (Paris Match, 7.6.2013) Alexandre Dhaussy, 22 ans, issu d’une famille catholique, converti à l’Islam 7 ans plus tôt, non fiché comme radical, mais identifié par les services de renseignement comme appartenant à la mouvance islamiste radicale. Il portait au quotidien une djellaba et une typique barbe salafiste. Il se serait radicalisé à l’âge de 17 ans. Son identité avait seulement été signalée lors d’une prière de rue en 2009. Alexandre Dhaussy, rebaptisé Abdellilah après sa conversion, a finalement été considéré comme fou et non responsable de ses actes.
0 morts, 1 blessé grave
4: BRUXELLES / MARSEILLE 24 Mai 2014 :
Un homme se rend au Musée juif de Belgique, dans le quartier du Sablon à Bruxelles. Cette personne, tire avec un revolver, depuis la rue vers le hall du musée et vise un couple de touristes, touchés au cou ou à la tête. Il s’avance dans l’entrée, puis, avec une Kalachnikov AKM sans crosse (pliable) qu’il a sortie d’un de ses deux sacs, ouvre de nouveau le feu depuis le hall vers l’intérieur du musée, sur deux autres personnes, employées à l’accueil. Peu de temps après le tueur sort du bâtiment, et disparaît.
Trois personnes sont tuées sur le coup. Il s’agit d’un couple de touristes israéliens, et d’une Française. La quatrième victime, un Belge de 25 ans préposé à l’accueil du musée. Transporté à l’hôpital Saint-Pierre, grièvement blessé, il restera dans le coma et mourra quelques jours plus tard, le 6 juin. Lors d’un contrôle de douane inopiné effectué le vendredi 30 mai 2014 au matin à la gare routière internationale de Marseille Saint-Charles à bord d’un autocar en provenance d’Amsterdam via Bruxelles, un suspect, Mehdi Nemmouche, est interpellé en possession d’armes ressemblant à celles visibles sur la vidéosurveillance de la fusillade, d’une casquette semblable à celle que portait le tueur et d’une caméra de type GoPro. Il est placé en garde à vue pour assassinat, tentative d’assassinat, détention et transport d’armes, en lien avec une entreprise terroriste. Dans une vidéo trouvée par les enquêteurs lors de son arrestation, une voix off qui ressemble à celle du suspect revendique l’attentat.
4 morts, 0 blessé
5: ALGERIE – FRANCE par répercussion. Le 22 – 24 septembre 2014 :
Hervé Gourdel et cinq randonneurs sont enlevés dans le massif du Djurdjura près du village d’Aït Ouabane, il est séquestré, alors que les cinq autres participants à la randonnée sont laissés libres après quatorze heures de séquestration, au motif qu’ils sont musulmans. Les
« Soldats du califat en Algérie » revendiquent l’enlèvement et font allégeance à l’État islamique. Ils menacent de le tuer dans les 24 heures si la France ne cesse pas l’opération Chammal contre l’« État islamique » en Irak/EI/ISIS. Les compagnons sont accusés de coup monté, Le gouvernement français refuse l’ultimatum et le 24 septembre 2014, les djihadistes de Jund al-Khalifa annoncent que l’otage a été décapité en diffusant son assassinat dans une vidéo intitulée Message de sang pour le gouvernement français. Sa captivité ne dura pas plus de trois jours.
1 mort, 0 blessé
Nota : dans la lignée de son exécution, les journalistes américains James Foley et Steven Sotloff ainsi que l’humanitaire britannique David Haines sont assassiné de la même manière par les hommes de Daesh/EI/ISIS.
6: JOUE LES TOURS 20 décembre 2014 :
Un individu armé d’un couteau, pénètre dans le commissariat de Joué-lès-Tours, faisant 3 blessés dont 2 graves. Il est abattu sur les lieux par la police. Bertrand Nzohabonayo s’était rendu seul à l’entrée du commissariat dont il a secoué la porte avant qu’un adjoint de sécurité ne vienne lui ouvrir et le fasse pénétrer dans le sas d’entrée. En criant « Allah Akbar», Bertrand Nzohabonayo était entré dans le commissariat et avait blessé à l’arme blanche trois policiers. Les fonctionnaires avaient riposté, le tuant en état de légitime défense, selon le procureur de Tours. Il ne faisait l’objet d’aucune procédure ou convocation au moment des faits, selon le procureur. Né au Burundi, il s’était converti à l’Islam, affichant sur son compte Facebook le drapeau du groupe djihadiste État islamique (EI/ISIS).
0 morts, 3 blessés
7: DIJON 21 décembre 2014 :
Un automobiliste à bord d’une Clio a foncé sur des passants en criant «Allah Akbar». Selon une source policière, il aurait également crié «au nom des enfants de la Palestine». Des témoins ont décrit un homme portant une djellaba. La scène a duré au total près d’une demi- heure. 13 blessés 2 Graves le suspect un Français âgé de 40 ans, de père marocain et de mère algérienne, avait fait 157 passages en hôpital psychiatrique.
0 morts, 13 blessés
8: ORLEANS 22 décembre 2014 :
Attaque visant le commissariat d’Orléans, la caserne et une brigade de gendarmerie voisine au fusil d’assaut déjouée par la DGSI. Deux Français de 24 et 25 ans, d’origine togolaise et marocaine, jusqu’alors connus pour des délits routiers, outrages et rébellion ont été interpellés dans le Loiret et déférés. Ils avaient déjà récupéré près de 4000 euros envoyés selon toute vraisemblance par mandat depuis la Syrie et cherchaient activement à se procurer des armes, a priori des fusils d’assaut de type Kalachnikov, pour passer à l’acte. Soupçonnés d’appartenir à une cellule djihadiste, les deux hommes, étaient en lien avec un djihadiste français, lui aussi originaire du Loiret, parti combattre en Syrie sous la bannière de l’État islamique. L’un d’eux, présenté comme le «principal instigateur» faisait l’apologie de l’EI/ISIS et s’était félicité des attentats de novembre dernier. « Il s’était aussi fait signaler à l’occasion de véhémentes prières de rue » a précisé une autre source. Ce projet était alors le dixième attentat déjoué en deux ans selon B. Cazeneuve.
0 morts, 0 blessés.
9: NANTES 22 décembre 2014 :
Sébastien S. a heurté avec son véhicule des piétons en plein cœur de la ville, faisant au moins 17 blessés. Le suspect se serait ensuite asséné neuf coups de couteau. La Procureure de la République évoque un «cas isolé», écartant tout «acte de terrorisme». Après l’attaque de Dijon où le conducteur a foncé sur des passants en criant « Allahou Akbar » (« Dieu est grand », en arabe), certains témoins de l’attaque du marché de Noël à Nantes ont déclaré avoir entendu quelqu’un s’exclamer ainsi après la collision entre la camionnette et les piétons. Une expression employée non pas par le conducteur du véhicule, mais par un passant présent à ses côtés.
0 morts, 17 blessés
10: PARIS 7 janvier 2015 :
Attentat contre Charlie Hebdo. Deux hommes cagoulés et armés, les frères Kouachi (Cherif & Saïd), pénètrent dans les locaux de la rédaction du magazine Charlie Hebdo à Paris, tuant 12 personnes (11 au sein de la rédaction et un policier abattu en pleine rue) et faisant 11 blessés. Les Frères seront abattus après s’être réfugiés en prenant en otage les employés d’une imprimerie de Dammartin-En-Goële (Supra).
12 morts, 11 blessés
11: PARIS 8 janvier 2015 :
L’islamiste radical Amedy Coulibaly proche de l’Etat Islamique/Daesch/ISIS mitraille en pleine rue une policière municipale et un agent municipal à Montrouge, faisant 1 mort et 1 blessé grave.
1 mort, 1 blessé grave
12: PARIS 9 janvier 2015 :
Amedy Coulibaly réalise la prise d’otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes (Paris) faisant 5 morts dont le malfaiteur et 4 blessés. Parallèlement, les frères Chérif et Saïd Kouachi, auteurs présumés de l’attentat à Charlie Hebdo, réalisent une prise d’otage dans une imprimerie de Dammartin-en-Goële. Ils sont abattus par les forces de l’ordre lors de cet assaut.
4 morts, 4 blessés
13: NICE 3 février 2015 :
Moussa Coulibaly agresse à l’arme blanche 3 militaires en mission dans le cadre du plan Vigipirate devant un centre communautaire juif à Nice. Quelques instants après l’agression, il est intercepté par les forces de l’ordre. Durant sa garde à vue, il évoque sa haine des juifs et des militaires et dénonce les persécutions dont les musulmans seraient victimes selon lui.
MAJ : Moussa Coulibaly écope de 30 ans de prison. Moussa Coulibaly, 35 ans, a été condamné ce jeudi à 30 ans de prison par la Cour d’assises spéciale de Paris, pour avoir attaqué trois militaires avec un couteau à Nice, le 3 février 2015. Le procès de ce délinquant radicalisé a duré 4 jours. L’homme de 35 ans avait échoué lorsqu’il avait voulu se rendre en Syrie et avait décidé, cinq jours après son expulsion de Turquie, d’attaquer trois militaires au couteau devant un centre communautaire juif de Nice (Alpes-Maritimes), dans le cadre de l’opération Sentinelle. Aucun regret exprimé : « Je me suis interdit de regretter par solidarité envers les pays musulmans qui subissent les bombardements », a répété l’accusé au cours de son procès. Le parquet national anti-terroriste (PNAT) avait réclamé à son encontre 30 ans de prison pour la « tentative d’assassinats », et l’acquittement pour l’« association de malfaiteurs terroristes ». Concernant l’attaque, l’accusé a indiqué qu’il n’avait pas voulu tuer les militaires. « J’ai pris soin de viser le visage car cela laisse une trace et marque la personne qui est agressée. Mais à aucun moment je n’ai voulu toucher les parties vitales », a-t-il déclaré lors du procès. « S’il avait pu tuer, il aurait tué », a rétorqué Hervé, l’un des trois militaires. « L’intention homicide ne fait aucun doute », a insisté l’un des enquêteurs.
0 morts, 2 blessés
14: CYBER ATTAQUE Entre le 9 et le 10 avril 2015 :
Cyberattaque de TV5 Monde qui entraîne l’arrêt de la diffusion des programmes de la chaîne de télévision francophone TV5 Monde. Cette attaque, sans précédent dans l’histoire de la télévision, est revendiquée par le groupe « Cybercaliphate », se réclamant de l’organisation État islamique/Daesch/ISIS.
- 0 morts, 0 blessés
15: VILLEJUIF 19 avril 2015 :
Sid Ahmed Ghlam, algérien islamiste radical de 24 ans, préparait à l’heure de la messe un attentat contre les deux principales églises de Villejuif : Saint-Cyr-Sainte-Julitte au centre- ville et Sainte-Thérèse au nord. Selon le curé de Saint-Cyr-Sainte-Julitte, il y avait 300 personnes et la cérémonie n’était pas protégée par la police. À 8 h 50, il appelle le SAMU, car il est blessé gravement à la hanche et à la rotule par deux balles. Selon les enquêteurs il se serait lui-même blessé au cours de la tentative de vol du véhicule de Aurélie Châtelain, celle-ci est tuée et il aurait ensuite brûlé la voiture, qui contenait le corps de la jeune femme, avant de regagner le XIIIe arrondissement. La police arrête alors Ghlam et évite ainsi le massacre.
- 0 mort, 0 blessés
16: SAINT-QUENTIN FALLAVIER 26 juin 2015 :
Attentat de Saint-Quentin-Fallavier. Au moins un homme, à l’aide d’une voiture-bélier, fait exploser des bonbonnes de gaz dans une usine industrielle classée Seveso. Le corps décapité du patron de la société avec des inscriptions en arabe, le drapeau de l’Etat Islamique /Daesh/ISIS et la profession de foi musulmane est retrouvé à proximité du site. Le suspect est algéro-marocain Yacine Sahli, ancien employé de la société et en lien avec la
mouvance salafiste. L’auteur, qui aurait agi sur l’ordre d’un homme l’ayant appelé depuis la Syrie) des faits nie la dimension terroriste.
1 mort, 2 blessés
17: PAS DE LIEU PRECIS 13 juillet 2015 :
Trois individus ont été interpellés pour un projet d’attentat contre une installation militaire. Un mineur de 17 ans, un jeune majeur de 19 ans et un ancien matelot réformé de la marine française de 23 ans. Interpellés dans les départements des Bouches-du-Rhône, du Rhône et des Yvelines, ils auraient reconnu leurs intentions durant leur garde à vue.
0 morts, 0 blessés
18: AMSTERDAM-PARIS 21 août 2015 :
Attentat du train Thalys. Un homme armé d’un fusil d’assaut AKM, le marocain Ayoub El Khazzani, est désarmé in extremis dans le Thalys n° 9364 reliant Amsterdam à Paris. Il blesse trois passagers avant d’être maîtrisé par un français et 3 GI’s américains. L’auteur des faits nie la dimension terroriste.
0 morts, 3 blessés
19: TOULON BASE NAVALE MILITAIRE 29 octobre 2015 :
Un jeune Toulonnais de 25 ans, Hakim Marnissi, est arrêté alors qu’il préparait un attentat contres des militaires de la base navale de Toulon. Il était en contact avec un djihadiste français en Syrie et aurait reçu deux colis contenants un couteau et deux cagoules.
0 morts, 0 blessés
20: PARIS / SAINT DENIS 13 novembre 2015 :
Attentats du 13 novembre 2015 en France, revendiqués par l’organisation terroriste État islamique (dite « Daech »/ISIS), sont une série de fusillades et d’attaques-suicides meurtrières perpétrées dans la soirée en Île-de-France par trois commandos distincts. Tout d’abord à Saint-Denis, aux abords du Stade de France, où se joue le match amical de football France-Allemagne auquel assiste François Hollande et où trois terroristes se font exploser (ce sont les tout premiers attentats-suicide en France) ; puis à Paris, dans plusieurs rues des 10e et 11e arrondissements, où trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants. Deux d’entre-eux prennent la fuite, le troisième se fait exploser ; enfin dans la salle de spectacle du Bataclan (également dans le 11e arrondissement), où 1 500 personnes assistent au concert du groupe de rock américain Eagles of Death Metal. Cette dernière attaque, perpétrée par trois autres djihadistes qui ouvrent le feu sur le public et qui se termine par un assaut des forces de l’ordre et la mort des terroristes, est la plus longue et la plus meurtrière. Néanmoins, un communiqué de Daech ainsi que l’enquête policière laissent supposer qu’un quatrième attentat aurait pu être perpétré dans le 18e arrondissement. 130 morts 414 blessés.
MAJ, 16 juin 2019 : Rescapé du Bataclan, Guillaume s’est suicidé : la justice estime qu’il est la 131e victime du 13 novembre
131 morts, 414 blessés
21: SAINT DENIS 18 novembre 2015 Suite aux attentats du 13 novembre 2015
En France, une opération antiterroriste d’envergure est menée à Saint-Denis. Au cours de cet assaut, les forces de la BRI et du RAID sont appelées pour déloger des terroristes retranchés dans un appartement. 5000 munitions sont tirées du côté des forces de l’ordre. Cet assaut aura blessé 5 policiers et tué un chien policier prénommé Diesel appartenant au RAID. Du côté des terroristes, il y a 3 morts dont Abdelhamid Abaaoud sa cousine Hasna Ait-Boulahcen ainsi qu’un autre individu répondant au nom de Chakib Akrouh, 8 personnes sont placées en garde à vue. D’après le Procureur de la république, ces terroristes constituaient une nouvelle équipe et auraient pu passer à l’acte.
0 morts, 5 blessés
22: PARIS LA DEFENSE 18 novembre 2015 :
Une enquête atteste qu’un attentat-suicide était programmé dans le quartier de La Défense par Abdelhamid Abaaoud et ses complices.
0 morts, 0 blessés
23 : ORLEANS 22 décembre 2015 :
Un projet d’attentat a été déjoué. Deux personnes ont été interpellées la semaine précédente et leur audition a confirmé qu’ils visaient des casernes militaires, des gendarmeries et des commissariats. Ces deux hommes âgés de 24 et 25 ans, l’un franco-togolais, l’autre Franco-marocain étaient en contact avec une ou plusieurs personne(s) basée(s) en Syrie cette même personne leur a fait parvenir un mandat cash de 4000 à 5000 euros pour acheter des fusils d’assaut de type Kalashnikov. Ils ont été mis en examen et placés en détention provisoire pour “association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste”. “Depuis 2 ans, 10 attentats terroristes ont été déjoués par les services de sécurité français” selon Bernard Cazeneuve.
0 morts, 0 blessé
24: MONTPELLIER 23 décembre 2015 :
Un couple a été arrêté, âgés de 23 ans pour la jeune femme (Famille française traditionnelle récemment convertie à l’Islam) et 35 ans pour l’homme d’origine Franco-tchadienne, les services de renseignement français ont confirmé que la femme radicalisée préparerait un attentat suicide. Elle avait un faux ventre imitant la femme enceinte chez elle entouré d’aluminium, certainement pour placer des explosifs à l’intérieur. Cette dernière a affirmé aux autorités que son “invention” lui aurait servi pour commettre des vols à l’étalage, version difficilement plausible puisque la femme en question est héritière de plusieurs centaines de milliers d’euros, de plus les enquêteurs ont aussi retrouvé dans son ordinateur de nombreuses recherches sur les femmes kamikazes et les explosifs.
0 morts, 0 blessés
25: VALENCE Vendredi 1er janvier 2016 :
Un homme de 29 ans a foncé en voiture sur quatre soldats en faction devant la grande mosquée de Valence, blessant un militaire au genou et au tibia. Un fidèle âgé de 72 ans a reçu une balle perdue au niveau du mollet. L’assaillant, grièvement blessé par les soldats, a été hospitalisé et opéré. Il a percuté les soldats à faible allure une première fois. C’est lorsque le conducteur a enclenché la marche arrière pour prendre du recul et charger les soldats une nouvelle fois que ceux-ci ont riposté par des tirs de défense après sommations. Pris en charge par les secouristes, l’homme “a évoqué le fait qu’il avait le souhait de tuer des militaires” car ils “tuaient des gens” a précisé le procureur de Valence. Lors de l’assaut, ce français, musulman pratiquant de 29 ans originaire de Bron près de Lyon et inconnu des services de renseignement “aurait notamment proféré ‘Allah Akbar’, ce qui montre un lien avec une certaine religiosité”, toujours selon le procureur. La “piste terroriste est actuellement écartée”, alors pourtant que le 2 janvier, les enquêteurs ont trouvé des images de propagande djihadiste dans son matériel informatique en perquisitionnant à son domicile.
0 morts, 2 blessés
26: PARIS XVIIIème – BARBES 7 janvier 2016 :
Un homme a tenté de pénétrer dans le commissariat du quartier de la Goutte d’Or armé d’un hachoir. Celui-ci a immédiatement fait l’objet de cinq tirs par la police, encore vivant, il est finalement mort de ses blessures. Il s’agit de Tarek Belgacem, un jeune homme de 25 ans né en Tunisie, inconnu des services de renseignement mais déjà connu des services de police pour une affaire de vol en réunion commis en 2013 dans le Var et pour vol avec violence la même année au Luxembourg. Selon une source policière, plusieurs témoins l’ont entendu crier « Allah Akbar » alors qu’il tentait d’agresser un policier à l’accueil. L’assaillant était armé d’une feuille de boucher et d’un dispositif pouvant être un gilet explosif qui s’est ensuite révélé factice. Il détenait sur lui en outre un papier sur lequel figurent le drapeau de Daesh/EI/ISIS et une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe évoquant « des actes pour venger les morts en Syrie » et mettant en évidence que l’individu avait prêté allégeance à Al-Baghdadi, leader de l’EI / ISIS. L’affaire a été transmise au parquet antiterroriste de Paris à la différence de l’attaque de Valence, laissée au parquet local.
0 morts, 0 blessés
27 : MARSEILLE IXème Arr. 11 janvier 2016 :
Un jeune professeur de 34 ans portant une kippa a reçu des coups de machette et a été poursuivi sur 50 mètres rue Paul Claudel à 9h10 devant l’école juive La Source, à Marseille. Son état n’a pas nécessité d’hospitalisation. L’auteur a porté des coups à la victime devant des témoins et a laissé l’arme sur place. Parti en courant, il a été interpellé dix minutes plus tard par la BAC au niveau du métro Dromel. « L’agresseur a clairement revendiqué son acte au nom de l’Islam et de sa haine des Juifs ». C’est un jeune turc d’origine kurde de 15 ans, inconnu des services de renseignement, bon à l’école, et radicalisé seul via internet. Il revendique avoir agi “au nom d’Allah et de l’État islamique” car “les musulmans de France déshonorent l’islam et l’armée française garde les juifs”. L’adolescent portait également un couteau avec une lame en céramique qu’il destinait “aux policiers qu’il comptait agresser”. Il a également indiqué « qu’il s’armera, dès qu’il sortira, d’armes à feu pour tuer les policiers ». Une enquête pour “tentative d’assassinat aggravée en raison de l’appartenance à une religion et en relation avec une entreprise terroriste” et «apologie du terrorisme» a été ouverte par le parquet de Marseille, transmise à la SDAT et DGSI de Levallois. L’intéressé a déclaré lors de sa mise en détention provisoire ne pas regretter son geste.
0 morts, 1 blessé
Précédents 2015 : Le 18 novembre, un professeur d’histoire d’une école juive de Marseille a été blessé à coups de couteau par trois individus en scooter qui ont proféré des propos antisémites. L’enseignant, qui portait une kippa, sortait du centre communautaire Yavné, dans le 13e arrondissement, lorsqu’il a été agressé par coups et tailladé sur les membres. Il comprend à la fois une école et une synagogue. Les agresseurs ont exhibé un tee- shirt à l’effigie de Daech et ont montré des photos de Mohamed Merah sur leur portable à la victime avant de la frapper.
0 morts, 1 blessé
Un mois auparavant, le 24 octobre, un déséquilibré a agressé deux fidèles et un rabbin près d’une synagogue de Marseille, sur la Canebière, blessant l’un des fidèles de deux coups de couteau et proférant des propos antisémites, réitérés à son arrestation. L’agresseur s’en est pris à deux personnes, dont le rabbin. Un troisième fidèle a tenté de s’interposer. Il l’a alors été frappé avec un couteau au ventre.
0 morts, 3 blessés
28: LYON 2 février 2016:
Six hommes sont arrêtés à Lyon, ils devaient se rendre en Syrie et prévoyaient d’attaquer des clubs échangistes en France.
0 morts, 0 blessés
29: MAROC (lien avec la France) 9 mars 2016:
Un individu radicalisé d’une trentaine d’années a embarqué à l’aéroport de Nantes en direction de Fès. Il a été arrêté au Maroc par les autorités marocaines. Il était en possession de plusieurs armes blanches et une bonbonne de gaz.
0 morts, 0 blessés
30: FIRMINY (Loire 42) 9 mars 2016:
Un franco-algérien a délibérément lancé sa voiture contre la façade d’un commissariat de police à Firminy. D’après la directrice départementale de la sécurité publique, il ne s’agit pas d’un accident.
0 morts, 0 blessés
31: DIVERS FRANCE 11 mars 2016:
Quatre adolescentes ont été interpellées alors qu’elles dialoguaient sur les réseaux sociaux pour monter un projet d’attaques contre une salle de concert parisienne. Deux d’entre elles ont, par la suite, été déférées devant la justice pour “association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste”. L’enquête a montré que les deux adolescentes avaient pour idées d’acheter des armes à Molenbeek et attaquer une salle de concert parisienne pour réitérer les attaques du 13 novembre. Fait étonnant 3 sont mineures et hormis 2 d’entre elles, elles ne se connaissaient pas avant leur conversations n’habitent pas dans des villes proches et ne se sont jamais vu.
0 morts, 0 blessés
32: Seine Saint Denis/Paris XVIIIème 16 mars 2016:
Quatre personnes (3 hommes et 1 femme) ont été interpellées par la DGSI dans le XVIIIe arrondissement de Paris ainsi qu’en Seine-Saint-Denis. Elles sont suspectées de s’être préparées à commettre des attentats dans la capitale. Les quatre suspects ont été placés en garde à vue dans les locaux de la DGSI. L’un des suspects est un citoyen français de 28 ans, fiché S et assigné à résidence depuis les attentats du 13 novembre.
0 morts, 0 blessés
33: BRUXELLES (Belgique) – Proximité territoire français, 22 mars 2016
Des attaques organisées par l’État islamique frappent la Belgique. Deux attentats-suicides ont lieu à l’aéroport de Bruxelles et une troisième bombe explose dans le métro au niveau de la station de Maelbeek. Un bilan définitif fait état de 32 morts et d’au moins 360 blessés.(8 avril : arrestation de Mohamed Abrini, recherché depuis les attentats du 13 novembre, à Anderlecht. Il révèle que le commando des attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles devait à nouveau frapper la France.) Ces attentats, revendiqués par l’organisation terroriste État islamique, sont les plus meurtriers commis jusqu’alors en Belgique. Les frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui, originaires de la commune de Schaerbeek, proches de Salah Abdeslam, sont deux des auteurs de ces attentats, le premier s’étant fait exploser à l’aéroport de Bruxelles et le second dans la station de métro de Maelbeek. Najim Laachraoui, également de Schaerbeek qui apparaît avoir tenu un rôle notable dans l’organisation des attentats de Paris le 13 novembre 2015, sous le faux nom de Soufiane Kayal, est identifié comme l’autre terroriste kamikaze qui s’est fait exploser dans le hall d’enregistrement de l’aéroport bruxellois. Mohamed Abrini, lui aussi impliqué dans les attentats de Paris, est identifié comme l’« homme au chapeau », le troisième terroriste de l’aéroport de Zaventem qui s’est enfui et qui a finalement été arrêté le 8 avril à Anderlecht. L’enquête démontre que la même cellule terroriste islamiste franco-belge, constituée au départ autour d’ Abdelhamid Abaaoud, a préparé, coordonné et commis les attentats de
Paris le 13 novembre 2015 et ceux de Bruxelles le 22 mars 2016.
32 morts, 360 blessés
34: ARGENTEUIL (94) 24 mars 2016:
Un homme est arrêté à Argenteuil il s’agit de Reda Kriket (il est âgé de 34 ans. Originaire des Hauts-de-Seine, cet homme de nationalité française était un des piliers, avec Abdelhamid Abaaoud, d’une vaste filière de recrutement de djihadistes en Belgique pour la Syrie. Ce réseau dirigé par un Bruxellois de 41 ans, Khalid Zerkani, a permis d’envoyer une trentaine de jeunes vers l’organisation État islamique. Le procès en appel du réseau Zerkani s’est tenu en Belgique le mois dernier. En son absence, Kriket a été condamné à 10 ans de prison, en même temps qu’Abaaoud, lui aussi absent, et condamné à 20 ans.), il préparait un attentat à un stade avancé sur le sol français, de l’explosif de type TATP, des armes de poing et au moins une kalachnikov mais aussi deux bidons de 10 et 15 litres contenant de l’acide, de l’eau oxygénée et de l’acétone ont été saisis en perquisition. Un deuxième homme en relation avec la préparation de l’attentat d’Argenteuil sous le nom d’Abderahmane Ameuroud a été arrêté le lendemain à Bruxelles en Belgique. Un autre homme, Anis B. est arrêté à Rotterdam, son numéro de téléphone avait été retrouvé dans l’appartement d’Argenteuil. Dans sa planque de Rotterdam ont été saisis 45 kilos de munitions, notamment deux types de balles, toutes deux utilisées dans des kalachnikovs.
0 morts, 0 blessés
35: STRASBOURG 24 avril 2016 :
Un militaire de l’opération Sentinelle a été agressé au cutter par un individu tenant des propos en arabe à Strasbourg. L’agresseur a pris la fuite et a été interpellé le 4 mai 2016.
0 morts, 1 blessé
36 : PARIS – même date :
Après l’attaque et l’incendie volontaire d’une voiture de police, à l’intérieur de laquelle circulaient deux agents en service, par des militants du « Groupe Action Antifasciste Paris- Banlieue » et des activistes Anarchos-Autonomes dans le cadre des manifestations contre la loi El Khomri, et ayant amené à l’inculpation de deux frères de 21 et 32 ans, une note blanche, datée du 28 avril 2016, des services de la Direction du Renseignement de la préfecture de Police (DRPP) relève que l’activiste présumé, le jeune Antonin Bernanos, 21 ans, avait participé à deux rassemblements interdits et était « soupçonné d’avoir participé à l’agression d’un militaire, hors service, engagé dans l’opération Sentinelle dans la capitale. » Antonin Bernanos, fils de bonne famille, domicilié dans le quartier de Montparnasse et travaillant à Issy-les-Moulineaux, s’était alors contenté de démentir.
0 morts, 1 blessé
37: PARIS-LE CAIRE 19 Mai 2016:
Le vol MS 804 de la compagnie EgyptAir reliant l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle en France à l’aéroport international du Caire en Égypte s’est abimé en mer Méditerranée le 19 mai 2016 avec 66 personnes à son bord. L’Airbus A320 a d’abord été porté disparu alors qu’il volait à 37 000 pieds (11 300 m) d’altitude, Selon le ministre égyptien de l’aviation civile, Chérif Fathi, « la possibilité d’un attentat est plus grande que celle d’un problème technique». Cependant, aucune revendication terroriste n’a été faite à ce jour, contrairement à celle émise lors du vol 9268 de la compagnie MetroJet. L’appareil ayant effectué plusieurs vols et escales juste auparavant ce trajet, des problèmes liés à la sécurité ont été évoqués. Plusieurs hypothèses sont formulées pour expliquer cet accident, sans en écarter aucune, notamment celle de la sécurité concernant le personnel sur le tarmac de l’aéroport de Paris Charles De Gaulle. Le décryptage du Cockpit Voice Recorder (boite noire audio) laisse penser que l’on a tenté d’éteindre un feu à bord (Reuters, 9/7/2016) et des parties à l’avant de l’avion montrent des signes de détérioration dus à de hautes températures et de la suie (commission d’enquête) ; le Flight Data Recorder (enregistreur des données du vol), qui avait révélé la présence de fumée à bord, dans les toilettes et à l’avant de l’appareil dans la soute sous le cockpit (7 alertes ACARS), a cessé de fonctionner (encore à 37 000 pieds) trois à quatre minutes avant le crash. Si, d’une part, L’analyse des deux boites noires laisse croire à une défaillance matérielle, il demeure néanmoins qu’une information judiciaire pour “homicides involontaires” a été ouverte le lundi 27 juin par le parquet de Paris.
MàJ, 12 Décembre 2016: Des traces d’explosifs ont été détectées, affirme l’Egypte. En France, les familles doutent de la piste terroriste.
66 morts, 0 blessés
38: PARIS – Boulevard Périphérique 24 mai 2016:
Le périphérique parisien a été coupé une bonne partie de la matinée du 24 Mai après l’interpellation d’une femme qui a refusé d’obtempérer lors d’un contrôle routier. Elle porte un Niqab, un voile intégral en infraction à la disposition de la loi du 11 octobre 2010 selon laquelle “la dissimulation du visage dans l’espace public est interdite”, rappelle la circulaire de mise en œuvre de la. Un véhicule personnel n’entre pas dans la définition de l’espace public mais la dissimulation du visage peut tomber sous le coup du code de la route. Après vérification, la conductrice, âgée de 29 ans, fait l’objet de deux fiches S, pour “sûreté de l’Etat”, et attribuées aux individus menaçant potentiellement la sécurité nationale. Outre cette surveillance renforcée, la jeune femme, habitante de l’Yonne, est assignée à résidence depuis novembre, dans le cadre de l’état d’urgence. Une équipe de déminage a été appelée en renfort, aucun explosif n’a été découvert par les équipes du laboratoire central de la préfecture de police. La jeune femme a elle été placée en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
39: CASTRES 27 mai 2016:
Un militaire du 8e régiment de parachutiste d’infanterie de marine de Castres, dans le Tarn, a été attaqué jeudi 26 mai au soir à l’arme blanche. Il a été agressé au cutter par deux hommes alors qu’il effectuait, seul et en uniforme, une marche d’entraînement à quelques kilomètres de sa caserne, à Saint-Julien-du-Puy. Les agresseurs auraient reproché au soldat « les bombardements en Syrie, avant de le frapper à coups de poing et de lui asséner deux coups de cutter ».
0 morts, 1 blessé
40: ILE MAURICE – France par destination (ambassade) 30 Mai 2016:
Une attaque signée de l’Etat islamique prend pour cible l’ambassade de France de l’île Maurice, deux hommes encagoulés auraient été aperçus à proximité de ces deux lieux et auraient ouvert le feu sur le bâtiment de représentation diplomatique français et un hôtel à Port Louis, Avant de quitter les lieux, les assaillants ont pris le temps de dessiner un graffiti faisant explicitement référence à l’Etat islamique.
0 morts, 0 blessés
41: FRESNES (Val de Marne 94) 8 Juin 2016:
Une agression a eu lieu à la station Etienne-Marcel, un homme a été frappé d’un coup de couteau au flanc gauche provoquant une plaie saignante, son agresseur a pris la fuite. Les policiers de la sûreté régionale des transports sont parvenus à identifier l’agresseur et l’interpeller à La Courneuve; ce dernier a reconnu avoir porté le coup de couteau et proféré des insultes racistes, les justifiant par une « haine de la France et des Français ». Au terme de sa garde à vue, il a été déféré au parquet de Paris et placé en détention provisoire dans l’attente de son jugement.
0 morts, 1 blessé grave
42: MARSEILLE (Bouches-du-Rhône) 11 Juin 2016:
Selon les informations obtenues par le journal britannique The Sun, les forces de l’ordre du Royaume-Uni et de la France ont découvert que les terroristes de Daech/EI/ISIS envisageaient d’effectuer une attaque terroriste à Marseille en utilisant des drones avec des agents de guerre chimiques, des kamikazes et des terroristes armés de kalachnikovs. D’après le quotidien, l’attentat était prévu le 11 juin, jour où les équipes nationales russe et anglaise s’étaient affrontées dans le cadre du premier tour de l’Euro 2016. Les fans de ces deux pays auraient été désignés comme cibles d’attaques du fait que la Russie et le Royaume-Uni ont participé au bombardement des terroristes en Syrie et en Irak.
0 morts, 0 blessés
43: MAGNANVILLE (Yvelines) 13 juin 2016 :
Un attentat meurtrier à Magnanville, dans les Yvelines, est perpétré par un homme nommé Larossi Abballa. Ce dernier tue un commandant de police et sa compagne fonctionnaire de police, à l’arme blanche à leur domicile. Le RAID est intervenu et a abattu le terroriste présumé, tandis que le fils du couple est retrouvé vivant dans la maison. Le soir, le parquet antiterroriste de Paris se saisit de l’enquête et dans la nuit, Daech/EI/ISIS revendique l’action par la voie de son agence. Le bilan est de 3 morts, dont le terroriste présumé. Le meurtrier, déjà condamné pour divers délits, et pour « association de malfaiteurs avec une entreprise terroriste » dans le cadre d’une filière djihadiste au Pakistan, avait suivi et surveillé ses victimes au préalable.
MAJ, 25 juin 2019 : Policiers assassinés à Magnanville : 3 interpellations Il s’agit de proches du djihadiste Larossi Abballa et du complice présumé Mohamed Lamine Aberouz.
MAJ, 2 Décembre 2019: Un nouveau suspect a été interpellé et placé en garde à vue dans l’enquête sur l’attentat de Magnanville (Yvelines) dans lequel deux fonctionnaires de police ont été tués. Un homme a été interpellé aux Mureaux par les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT). Ce dernier qui fait partie de l’entourage du terroriste, Larossi Abballa, a été placé en garde à vue. Les enquêteurs souhaitent vérifier si cet individu a eu un rôle dans l’attaque terroriste. Le 13 juin 2016, le terroriste de 25 ans avait assassiné Jean-Baptiste Salvaing, policier, et sa conjointe Jessica Schneider, adjointe administrative, à l’arme blanche, avant de se retrancher dans la maison du couple où se trouvait leur enfant âgé de 3 ans. Il avait ensuite été abattu par les policiers du RAID lors de l’assaut. Trois hommes déjà mis en examen et écroués. Dans cette enquête, trois personnes ont déjà été mises en examen et placées en détention provisoire : Charaf-Din Aberouz, Saad Rajraji et Mohamed Lamine Aberouz, tous trois proches du tueur. Ce dernier a été condamné lors du procès de l’attentat raté de Notre-Dame en octobre dernier, à trois ans de prison pour « non- dénonciation de crime ». Il a fait appel de cette décision. L’attaque terroriste de Magnanville avait rapidement été revendiquée par le groupe État islamique (EI) alors que le tueur avait, peu avant sa mort, diffusé un message de revendication en direct sur Facebook à partir de l’ordinateur des victimes. Jusqu’ici, les enquêteurs ne sont pas parvenus à déterminer comment Larossi Aballa s’est procuré l’adresse du couple de fonctionnaires et pourquoi il s’est attaqué à eux.
2 morts, 0 blessés
44: CARCASSONNE (Aude, Languedoc-Roussillon) 13 juin 2016:
Un homme de 22 ans, originaire de L’Isle-Jourdain (Gers) a été arrêté en gare de Carcassonne par les enquêteurs du renseignement intérieur, qui ont perquisitionné son domicile. Ces policiers qui le surveillaient depuis pas mal de temps le soupçonnent de préparer un projet d’attaque contre les policiers ou les militaires. Cet homme, converti à la religion musulmane et proche des milieux islamistes a été placé en garde à vue. Les enquêteurs s’interrogeaient dans un premier temps sur son état psychologique. Les premières informations dont nous avions disposées affirmaient qu’il était en possession d’un marteau et d’un couteau lors de son interpellation, en réalité il s’agissait d’un couteau et d’une machette, de plus les suites de l’enquête révèle que une fiche « S » aurait été établie à son encontre et qu’il aurait reconnu vouloir s’attaquer à des touristes américains et anglais avant de projeter un attentat contre les forces de l’ordre, policiers et militaires. L’individu interpellé, aurait programmé une attaque pendant le ramadan suite aux recommandations des leaders de Daesh/EI/ISIS. La thèse du « déséquilibré » s’est effondré avec les révélations de son avocat : « Lors des multiples auditions du gardé à vue, j’ai rencontré un homme déterminé qui a manifesté une réelle volonté de s’expliquer à la fois sur son parcours qui l’a conduit à se radicaliser en 2014 et sur les faits eux-mêmes. (…) En accomplissant les actes pour lesquels il a été interpellé, il a la sensation de venger les souffrances de ses frères continuellement bombardés en Irak et en Syrie par la coalition internationale. (…) À défaut de pouvoir se rendre en Syrie, faute de moyens financiers, pour combattre aux côtés de ses «frères» et mourir en martyr, il a décidé de poursuivre son combat sur le territoire national ».
0 morts, 0 blessés
45: RENNES (Ille-et-Vilaine) 14 juin 2016 :
A Rennes, une lycéenne âgée de 19 ans est agressée à coups de couteau par un déséquilibré de 32 ans à l’arrêt de bus de la rue Mirabeau, dénommé Nicolas Jacquet, et connu des services de police l’individu voulait procéder à un « sacrifice » au cours du ramadan, selon ses propres termes, d’où son hospitalisation sous contrainte dans un service psychiatrique. L’homme était notamment traité pour schizophrénie. On ne sait à ce jour si l’homme, interpellé, a commis cet acte avec une intention terroriste en réponse à l’appel de Daesh/EI/ISIS à frapper les infidèles par tous les moyens possible pendant le mois du ramadan, ou si celui-ci relève d’un accès de folie.
0 morts, 1 blessé
46: BORDEAUX (Gironde, Aquitaine 33) 14 juin 2016:
Un Bordelais de 40 ans a été interpellé vers 17 h 15, dans le hall du commissariat de Bordeaux-Mériadeck. Plus exactement dans le sas menant à ce hall, où, dans le cadre du plan Vigipirate renforcé, les usagers sont questionnés sur leur venue, fouillés et passés au détecteur de métaux. Le quadragénaire était en fait armé. Il a en effet été retrouvé porteur d’une machette qui avait une lame de 50 centimètres et il cachait également un scalpel sous des bracelets entourant son poignet. Il a été placé en garde à vue. Mais rapidement, son état s’est révélé incompatible avec une telle mesure. Il a fait l’objet d’une admission en soins psychiatriques sur décision du représentant de l’État, autrement dit d’une hospitalisation sous contrainte.
0 morts, 0 blessés
47: BEZIERS (Hérault, Languedoc-Roussillon 34) 17 juin 2016:
Un détenu converti à l’islam et radicalisé de la maison d’arrêt de Béziers, voulait commettre un attentat contre un club naturiste au Cap d‘Agde car il n’aimait pas les « culs-nus ». L’individu s’est fait allonger sa peine de 6 mois supplémentaires, le jour même de sa sortie. Nota cet individu avait déjà été condamné en octobre à un an de prison pour apologie du terrorisme : gérant d’un restaurant à Béziers, l’homme avait fait parler de lui en proposant des menus aux noms douteux tels que Menu Kalach, Menu Grenade ou Menu AK-47.
0 morts, 0 blessés
48: NICE (Alpes Maritimes PACA 06) 14 juillet 2016:
Un poids lourd fonce délibérément sur la promenade des Anglais à Nice sur une distance de deux kilomètres sur une foule de personnes à l’issue du feu d’artifice donné pour la fête nationale française.
Le conducteur du camion, nommé Mohamed Lahouaiej Bouhlel d’origine Tunisienne, est abattu par les policiers. L’État islamique revendique l’attaque le 16 juillet 2016.
Le bilan est de 84 morts dont 16 d’enfants et 330 blessés, dont 52 en urgence absolue. Dans un premier temps la thèse de la radicalisation express est soutenue par les rapporteurs, mais à la suite de la conférence de presse de Francois Molins le 21 juillet au soir, le procureur confirme le “caractère prémédité” de l’attaque et l’existence de “soutiens” et “complicités” de complicité ayant gravité, pendant plusieurs mois, autour de Mohamed Lahouaiej Bouhlel. 5 individus, 4 hommes et 1 femme, sont suspectés d’avoir apporté un soutien à Mohamed Lahouaiej Bouhlel, auteur de l’attaque à Nice, dont la préméditation ne fait désormais plus de doute. “Il apparaît que Mohamed Lahouaiej Bouhlel a envisagé son projet criminel plusieurs mois avant son passage à l’acte”, a ainsi déclaré le procureur de la République François Molins dans une conférence de presse sur les avancées de l’enquête. Depuis la dernière conférence de presse du procureur de la République, lundi 18 juillet, la poursuite des exploitations téléphoniques et informatiques a permis de mettre au jour plusieurs clichés informateurs (notamment un cliché de la foule sur la promenade des anglais datant de juillet 2015) et des articles de presse qui auraient inspiré l’auteur des faits au moins un an avant l’attentat, ce qui permet de confirmer le caractère prémédité de longue date, et de fait discrédite la thèse de la radicalisation express de l’individu. L’étude des appels et SMS envoyés depuis les mobiles de Mohamed Lahouaiej Bouhlel démontre que ce dernier était en lien régulier avec certains des individus arrêtés dans le cadre de l’enquête.
MAJ, 28 aout 2019: Mohamed Oualid G., 43 ans, mis en examen dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Nice le 14 juillet 2016, a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. Il s’agit du quatrième suspect en cause dans l’attentat de Nice a être remis en liberté, après celles en novembre 2017 de la Franco-Albanaise Enkeledja Z., puis en août 2018 de Hamdi Z., un membre de l’entourage de l’auteur de la tuerie et en janvier 2019, de Brahim T. Mohamed Oualid G. était en détention provisoire depuis le 21 juillet 2016. Franco-Tunisien, il était réceptionniste dans un hôtel de Nice (Alpes-Maritimes) et s’était présenté spontanément à la police dès le lendemain de l’attentat commis le 14 juillet 2016. Un juge d’instruction du tribunal de Paris a rendu une ordonnance de mise en liberté assortie d’une assignation à résidence sous surveillance électronique, le 6 août dernier. Cette mesure a été confirmée dix jours plus tard par la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris, alors que le parquet général avait fait appel. L’auteur de l’attentat de Nice, Lahouaiej Bouhlel, et Mohamed Oualid G. avaient fait connaissance en Tunisie en 2003 avant de se retrouver sur la Côte d’Azur en 2009. Les soupçons des enquêteurs s’étaient rapidement tournés vers Mohamed Oualid G. en raison notamment d’une photographie le montrant, la veille de l’attentat, dans la cabine du camion qui avait foncé sur la foule 14 juillet. Avant d’être abattu par la police au volant du camion, Lahouaiej Bouhlel a tué 86 personnes et en a blessé 400 autres. La veille, Mohamed Oualid G. avait aussi racheté au terroriste sa voiture. L’exploitation de la téléphonie par les enquêteurs a mis en lumière 1 278 appels entre les deux hommes entre juillet 2015 et juillet 2016. Le suspect a toujours clamé son innocence. Huit personnes sont mises en examen dans ce dossier. Un neuvième individu s’est suicidé en prison au mois de juin 2018, peu après le renouvellement de sa détention provisoire. Les enquêteurs n’ont à ce jour pas retrouvé de profession de foi ou une marque d’allégeance du tueur au groupe EI, qui avait rapidement revendiqué l’attentat. Cependant, Mohamed Lahouaiej Bouhlel avait agi selon un mode opératoire préconisé par l’organisation terroriste.
84 morts, 330 blessés
49: JULLOUVILLE (Manche, Normandie 50) 18 juillet 2016:
Un homme en djellaba et portant une barbe légère a été placé en garde à vue après avoir crié « Allah Akbar » et « Je vais tous vous tuer! » sur une plage normande, dans la Manche. Déjà connu des services de police pour des infractions de droit commun mais pas pour radicalisation, cet homme un SDF français, d’origine algérienne, a été mis en examen et écroué, selon le parquet. Une équipe de déminage est intervenue pour vérifier le contenu de son sac à dos, laissé sur place. Dans un communiqué, la préfecture de la Manche a aussi tenu à souligner que l’individu n’était porteur « d’aucune arme », par la suite ils découvriront un cutter dans une sacoche.
0 morts, 0 blessés
50: BOISSY-SAINT-LEGER (Val de Marne, 94) 19 juillet 2016:
Un homme de 23 ans fiché S pour terrorisme a été interpellé à Paris. Cet homme, chauffeur de VTC, a été placé en garde à vue. Lors de la perquisition de son appartement, les preuves de radicalisation sont accablantes. Les forces de l’ordre ont retrouvé quatre bâtons de dynamite prêts à l’emploi, des fils et des détonateurs dans son appartement. Selon les démineurs, l’explosif était parfaitement opérationnel, et même stocké dans des conditions dangereuses compte tenu de la chaleur ambiante. Mais ce n’est pas tout : une image du drapeau de l’Etat islamique/EI/Daesch/ISIS a aussi été découverte dans son téléphone, ainsi que de faux papiers dans sa voiture, volés lors d’un cambriolage et peut-être destinés à un trafic de papiers.
0 morts, 0 blessés
51: GARDE-COLOMBE (Hautes-Alpes, PACA 05) 19 juillet 2016:
Une mère de famille et ses trois filles ont été violemment attaquées à coups de couteau dans un centre de vacances VVF situé à Garde-Colombe, dans les Hautes-Alpes. La mère et sa fille de 14 ans ont été grièvement blessées et transportées par hélicoptère à Gap pour y être hospitalisées. Le pronostic vital de la fillette de 8 ans elle souffrirait d’un poumon perforée, son état de santé étant jugé très inquiétant par les médecins. Selon les informations recueillies par iTÉLÉ, l’agresseur Mohamed Boufarkouch a d’abord poignardé les trois filles devant leur bungalow, avant de pénétrer dans l’habitation et de s’en prendre à la mère. L’homme de 37 ans, musulman pratiquant, connaissait la famille. Il logeait dans le bungalow voisin avec sa femme. Né au Maroc, et connu de la justice pour des faits de délinquance remontant à plus de dix ans. Le préfet dément, le témoin s’obstine, le procureur évoque des rumeurs, mais plusieurs témoins affirment qu’il les a bel et bien agressées en raison de leur tenue légère. La meilleure amie de la femme poignardée raconte. Elle était présente au moment de l’agression. Selon elle, l’homme est arrivé, a ordonné immédiatement aux filles de se vêtir. C’est l’heure du petit déjeuner et il fait alors 26 degrés. Face à leur incompréhension, les insultes sont arrivées et les coups de couteau ont commencé à pleuvoir.
Nota: selon France Info 20/7/2016 – « L’homme suspecté d’être l’agresseur d’une mère et de ses trois filles dans un village vacances des Hautes-Alpes s’est emporté lors de sa garde à vue prolongé ce mercredi matin, rapporte, Raphaël Balland, le procureur de la République. « Il a refusé qu’on lui prenne ses empreintes et a alors crié à trois reprises « Allah Akbar ».
- morts, 3 blessés
52: Saint-Etienne-du-Rouvray (76) 26 Juillet 2016 :
Deux hommes ont pris d’assaut l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, à l’heure de la messe matinale vers 9 h 25. Six personnes se trouvaient à l’intérieur : le prêtre auxiliaire Jacques Hamel, qui a été égorgé en pleine messe; un paroissien grièvement blessé, trois religieuses, dont l’une a réussi à s’échapper et à donner l’alerte, ainsi qu’une fidèle de l’église. Selon le procureur de la République de Paris. Trois otages sont ensuite sortis, suivis par les deux attaquants, qui, munis d’armes de poing, ont crié « Allah Akbar ». Ils se sont retrouvés face à face avec les policiers de la BRI, qui les ont abattus. L’un disposait d’un faux engin explosif et de trois couteaux, l’autre d’un minuteur de cuisine entouré d’aluminium et d’un sac à dos avec un faux engin explosif ainsi qu’un faux pistolet. Les deux assaillants Adel Kermiche alias « Abu Ader » et Abdel Malik Petitjean étaient tout deux fichés « S » et avaient 19 ans. Le premier Adel Kermiche était sous contrôle judiciaire et équipé d’un bracelet électronique. Il était autorisé à quitter le domicile familial entre 8h30 et 12h30. Quand il pénètre dans le lieu de culte mardi, il est 9h25…
Il a essayé à plusieurs reprise de ce rendre en Syrie ce qui a donné lieux à l’ouverture d’une fiche « S » de la part des services de la DGSI. La première, c’était le 23 mars 2015. Il est interpellé le jour même à Munich après qu’un “membre de sa famille a signalé sa disparition”. Il sera placé en garde à vue lors de son retour en France, mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Pourtant, un mois et demi plus tard, le 11 mai 2015, le jeune homme récidive. Cette fois, Adel Kermiche réussit à aller jusqu’à Genève, puis Istanbul avec un ami âgé de 16 ans. Mais le jeune duo en partance pour le djihad est arrêté deux jours plus tard par les autorités turques. Remis à la France le 22 mai 2015, en exécution du mandat d’arrêt, Adel Kermiche est à nouveau mis en examen pour cette seconde tentative de départ et placé en détention provisoire. Dix mois plus tard, le 18 mars 2016, le jeune Normand obtient pourtant une remise en liberté “dans le cadre d’une assignation à résidence sous surveillance électronique”. Un bracelet au pied lui est alors posé: il a pour obligation de résider au domicile de ses parents, à Saint-Étienne-du-Rouvray, en dehors de ses permissions de sortie, entre 8h30 et 12h30 du lundi au vendredi, et de 14h à 18h le week- end. Il devait également pointer une fois par semaine au commissariat et avait interdiction de quitter le département.
Le Deuxième Abdel Malik Petitjean originaire d’Aix-les-Bains fiché, lui aussi, pour radicalisation une pièce d’identité à son nom a été retrouvée lors d’une perquisition menée mardi au domicile familial d’ Adel Kermiche. Vendredi 22 juillet, 4 jours avant l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, les services de renseignement français reçoivent une information très sérieuse. Un renseignement qui émane d’un service étranger, selon lequel un homme “serait prêt a participer à un attentat sur le territoire national”. D’après eux, “il serait déjà en France et pourrait agir seul ou avec d’autres individus”. Le problème c’est que les enquêteurs n’ont qu’une photo pour identifier cet homme. Ils ne disposent ni d’un nom, ni d’une adresse. L’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT) diffuse alors largement cette photo à différents services de police. Il n’avait pas fait l’objet de condamnations.
Nota: Son frère est en Syrie et a prêter allégeance à EI/Daesh/Isis.
En Janvier 2018 le Canard Enchaîné a affirmé que trois services de renseignements avaient alerté par l’intermédiaire de notes, de l’imminence du passage à l’acte d’Adel Kermiche.
- mort, 1 blessé grave
53: Persan-Beaumont (95) 27 Juillet 2016:
Dix policiers et gendarmes ont été légèrement blessés par les plombs, Un policier et un gendarme ont été blessé au visage par ce qui semblerait être des plombs provenant d’armes de chasse. Des tireurs entourés par une dizaine d’émeutiers et ouvre le feu, tirent sur les véhicules de gendarmerie ou de police qui passent devant eux à une dizaine de mètres. Ce sont huit véhicules (police, CRS et gendarmerie) ont été ainsi ciblés au cours des émeutes qui ont marqué Persan et Beaumont-sur-Oise depuis la mort d’Adama Traoré le mardi 17 juillet. Un fusil a été découvert par les gendarmes dans une planque à Boyenval, avec ses cartouches. Les enquêteurs ont également trouvé toute une série de caches où étaient rassemblés des engins incendiaires ou des cailloux, traduisant une action coordonnée des émeutiers.
0 morts, 10 blessés légers
54: Centre Pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (61) 21 Juillet 2016/ info parue le 28 juillet:
Plusieurs détenus radicalisés étaient soupçonnés de détenir de l’explosif et de vouloir se faire exploser dans l’établissement en faisant le maximum de victimes chez les surveillants. Un fouille très importante a été menée au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne), près d’Alençon. Ce centre a toujours été présenté comme le plus sécurisé de France. Il n’accueille presque exclusivement que des détenus très difficiles. Un fouille très importante a été menée au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne), près d’Alençon. Ce centre a toujours été présenté comme le plus sécurisé de France. Il n’accueille presque exclusivement que des détenus très difficiles.
0 morts, 0 blessés
55: Calais (62) 30 Juillet 2016:
Aux Abords de la jungle de Calais vers 5h du matin, un assaut clairement organisé a eu lieu contre un convois de camion routier, à l’issue de cet assaut comprenant une cinquantaine d’individus un camion a été incendié à l’aide de cocktails molotov aux cris de « Allah Akbar » les forces de l’ordres, habituées aux multiples assauts et aux scènes de guérira urbaine dans cette région suite a la crise migratoire, ont été prise pour cible à la suite de ces violences lors de leurs intervention par des groupes très organisés de type miliciens d’après un capitaine d’escadrille de CRS.
0 morts, 3 blessés légers
56: Grasse, (06) 1er Aout 2016
Un jeune homme détenu à la maison d’arrêt de Grasse pour apologie du terrorisme, a ébouillanté le 1er août son codétenu « au nom d’Allah » avant d’asséner trois jours plus tard un coup de poing à un surveillant. Trouvé en possession d’un couteau en céramique après l’attentat de Nice le 14 juillet, il avait déclaré à des policiers: « Vous êtes tous des mécréants, mon frère de Nice est ridicule, ce qu’il a fait n’est rien à côté de ce que je vais vous faire au nom d’Allah ».
0 morts, 2 blessés
57: Paris, 3 août 2016:
Une « fiche d’attention » a été diffusée ce mercredi 3 août à destination des services de police de l’agglomération parisienne faisant mention d’un individu qui serait susceptible de commettre un « attentat imminent » dans la capitale. Des menaces viseraient précisément « Paris Plage ». Une information nuancée par une source policière à Metronews : « Il n’y a pas de menaces particulières contre Paris-Plage. Le dispositif de sécurité reste le même, au plus haut niveau. Dans le contexte actuel, c’est l’ensemble de la capitale et de la France qui sont menacés ». Sur cette fiche pas de prénom, ni de nom, mais une photo, celle d’un homme de nationalité afghane qui serait entré en France il y a deux mois et qui aurait transité par un camp de réfugiés.
Le réfugié afghan qui était recherché depuis quatre jours pour une menace imminente d’attentat a été arrêté à Paris dans les locaux de « France Terre d’Asile » une association de défense des droits des migrants.
0 morts, 0 blessés
58: Melun, (77) 8 Août 2016:
Une mineure de 16 ans, « Très radicalisée » se disait prête à commettre un attentat en France. L’adolescente avait été interpellée dans le cadre d’une opération antiterroriste à Melun, elle était administratrice d’un groupe sur la messagerie chiffrée Telegram, où « elle a relayé des appels à la commission d’un attentat et a également exprimé son intention de passer à l’acte ».
0 morts, 0 blessés
59: Sisco (Haute-corse, 2A) 13 août 2016:
Une rixe a éclaté aux alentours de 18h30 dans une crique au niveau de la sortie Nord de Sisco, vendredi 13 août. Deux groupes de jeunes sont impliqués dans l’altercation : Des Corses résidant dans la commune de Sisco et des jeunes issus de la communauté musulmane. Trois frères, Jamal, Abdelillah et Mustafa Benhaddou, de nationalité marocaine, sont poursuivis pour violences en réunion avec armes. Ils ont fait usage d’armes blanches -couteau et fusil-harpons- à l’encontre de villageois de Sisco, blessant grièvement un père et son fils, qui se sont constitués parties civiles aux côtés de deux autres victimes. Un quatrième frère recherché, Houcine Benhaddou, soupçonné lui aussi d’être impliqué dans la rixe, n’a pas comparu cette après-midi. En situation irrégulière, il avait donné une fausse identité aux forces de l’ordre lors de son audition lundi. « J’ai demandé aux gendarmes de la section de recherche de le retrouver », a déclaré le Procureur de la République.
Apprenant la nouvelle de cette rixe, une centaine d’habitants de Sisco se sont attroupés sur les lieux, provoquant d’importants mouvements de foule. Un témoin de la scène a indiqué que la rixe avait éclaté alors que plusieurs femmes qui se baignaient en burkini étaient prises en photo par des touristes. Des insultes ont été proférées par un groupe de jeunes gens d’origine maghrébine, selon la jeune témoin. Plusieurs hommes plus âgés, d’origine maghrébine, sont alors arrivés, munis de hachettes, s’en prenant à un groupe de jeunes gens corses, âgés de 15 à 18 ans qui étaient sur la plage, selon ce témoignage. « Mon frère a été tabassé, il est choqué pour toujours », a déclaré l’une des manifestantes. Des parents des jeunes gens sont à leur tour intervenus et deux d’entre eux ont été blessés avec des harpons, a indiqué la jeune fille. […]
0 morts, 2 blessés
60: Bure (55) 14 août 2016:
Un hélicoptère de la gendarmerie qui survolait dimanche une manifestation contre le projet controversé pour la gestion des déchets radioactifs a été la cible d’une demi-douzaine de tirs de fusées d’artifice. Les projectiles n’ont pas atteint l’appareil, mais ont obligé son pilote à effectuer une manœuvre délicate pour éviter tout accident. Le parquet a ouvert une enquête. Le rassemblement, essentiellement composé de militants Zadistes, s’était amassé dans le bois Lejuc Jusqu’ici protégée par des gendarmes mobiles, la zone a été désertée par les militaires samedi 13 aout, laissant le champ libre à environ 250 activistes qui ont détruit le mur protégeant le chantier préparatoire. Parmi eux, des individus virulents et cagoulés munis de barres de fer ou de pioches.
0 morts, 0 blessés
61: Strasbourg (67) 19 août 2016:
Un individu de confession juive a été attaqué et blessé au couteau sur la voie publique à Strasbourg, et l’auteur de l’agression a été interpellé. La victime est un homme de 62 ans qui porte une kippa est « reconnaissable comme juif pratiquant » a précisé le grand rabbin de Strasbourg René Gutman. L’agresseur aurait crié « Allahou Akbar » (« Dieu est grand », en arabe), en se jetant sur le retraité avec un couteau. Poignardé à deux reprises, il a été touché au thorax avant de parvenir à se réfugier dans un bar. Ses jours ne sont pas en danger. L’agresseur présumé est le même homme qui avait attaqué dans des circonstances similaires un juif pratiquant place de l’Homme de Fer à Strasbourg en 2010. A l’époque, l’homme avait été déclaré irresponsable par la justice et placé en hôpital psychiatrique. Franco-algérien, il est aujourd’hui âgé de 44 ans.
0 morts, 1 bless
62: Gentilly (94) 21 août 2016:
Des policiers de la BAC de nuit du Kremlin-Bicêtre ont essuyé des coups de feu provenant d’un homme armé visage dissimulé criant « Allah Akbar » au cours d’un contrôle d’identité sur un autre individu. D’importants moyens de police ont été déployés pour retrouver l’auteur de ces coups de feu. En vain. Une enquête pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique a été ouverte et confiée au SDPJ 94. Une chose est sûre : il ne s’agissait pas de balles à blanc. L’entité judiciaire du 36 quai des Orfèvres examine les multiples impacts de balles. L’homme aurait vidé 1 chargeur d’après les dires d’un des 3 fonctionnaires de police resté dans le véhicule au cours de la fusillade.
0 morts, 0 blessés
63: Lyon (69) 23 août 2016:
Un homme interpellé, soupçonné d’avoir voulu commettre un attentat à la gare Part-Dieu. Agé de 25 ans, il est suspecté d’avoir établi des contacts avec des individus aux profils jugés inquiétants, notamment avec une personne qui aurait été arrêtée à Montpellier. Le suspect de la région lyonnaise aurait tenu des propos dans lesquels il aurait émis l’idée de commettre une attaque dans le quartier de la Part Dieu à Lyon, où est situé la gare ainsi qu’un important centre commercial.
0 morts, 0 blessés
64: Cannes (06) 23 août 2016:
Un sans domicile fixe âgé de 42 ans a violemment agressé onze personnes sur le Vieux Port de Cannes, L’homme a suivi un groupe de vacanciers âgés d’une soixantaine d’années sur un bateau. Le quadragénaire a d’abord effrayé les passagers en criant Allah Akbar, avant de les frapper à coup de poing et de pied, et de les jeter à l’eau. […] Déjà interpellé la semaine dernière après avoir agressé sa mère et un voisin à Antibes, il avait été brièvement hospitalisé en psychiatrie. Il doit comparaître ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Grasse
- morts, 11 blessés
65: Queensland, (Australie) 24 août 2016:
Smail Ayad, 29 ans, un Français originaire de Marseille et résidant actuellement à Chiang Mai, en Thaïlande a tué une jeune Britannique de 21 ans à coups de couteau en criant « Allahou Akbar » et a blessé deux autres personnes dans un hôtel du Queensland, en Australie, L’auteur de l’agression, qui a eu lieu à Townsville, dispose d’un visa de touriste en bonne et due forme et n’était pas connu pour être radicalisé, selon une source policière, ajoutant qu’aucune piste n’a pour le moment été écartée. L’une des victimes, une autre Britannique âgée de 30 ans, se trouve dans un état grave. « Les premiers éléments de l’enquête montrent que des propos susceptibles d’être de nature extrémiste ont été tenus par l’agresseur présumé », a déclaré le commissaire adjoint Steve Gollschewski, de la police du Queensland. « Cette personne semble avoir agi seule. Il s’agit d’un visiteur et il n’a pas de lien local connu, mais l’enquête se poursuit ».
- mort, 2 blessés
66: Divers France/Maroc 2 Septembre 2016: 26 août 2016
Deux Marocains, radicalisés ont été expulsés de France leurs pays, ils voulaient commettre des « attentats d’envergure » au nom du groupe État islamique en France ainsi qu’au Maroc, une déclaration du ministère marocain de l’Intérieur.« L’un des deux suspects a été recruté par un dirigeant de Daech actif sur la scène syro-irakienne dans le but de coordonner des opérations terroristes d’envergure en France au nom de l’EI ».
« En parallèle, l’intéressé a adhéré à une large campagne d’incitation auprès des partisans de Daech pour exécuter des opérations terroristes d’envergure au Maroc prenant pour cible des secteurs vitaux et les différents services de sécurité« , selon le ministère. « Ils préparaient des attaques à l’arme à feu, sur le mode opératoire des attentats de Paris (130 morts en novembre 2015), mais également avec des véhicules bélier qui auraient foncé dans la foule, comme mi-juillet à Nice (86 morts), « avec pour objectif de faire le plus grand nombre de victimes », explique le journal. Les deux hommes, Redouane Dahbi et Ayyoub Sadki, voulaient mettre leur plan à exécution « la dernière semaine des vacances d’été » et ont été expulsés à « la demande des autorités marocaines », selon Assabah, qui assure que les services de sécurité du royaume ont « sauvé la France d’un coup fatal ».
« L’EI avait promis de leur fournir les moyens nécessaires pour commettre ces attentats. Les armes en particulier devaient servir à attaquer des lieux fermés et boîtes de nuit fréquentés par la jeunesse, ajoute Assabah. Redouane Dahbi avait prévu de frapper un grand restaurant du centre-ville, ainsi qu’une boîte de nuit fréquentée par des homosexuels, L’Endroit, là aussi sur le modèle de l’attentat contre une boite gay d’Orlando (sud-est des Etats-Unis), qui avait fait 50 morts mi-juin.
0 morts, 0 blessés
67: Cambrai (59) 30 août 2016:
Un homme a été interpellé dans le centre-ville de Cambrai alors qu’il tirait avec une arme à feu de la fenêtre de son appartement, les forces de police sont intervenues rue Vanderburch à la suite d’une série de coups de feu provenant d’un appartement situé au deuxième étage. Un homme encagoulé, armé de ce qui pourrait être un pistolet, venait de tirer de sa fenêtre en criant « allah akbar ». Un périmètre de sécurité a immédiatement a été établi dans la rue et les habitants ont eu ordre de rester confinés chez eux. Équipés de gilets pare-balles, les policiers ont entouré les lieux. Au bout de quelques minutes de négociations, l’homme est descendu de lui-même et s’est rendu à la police sans résistance. L’individu d’une trentaine d’années est connu des services pour des faits de petite délinquance. Il souffrirait de troubles du comportement et vivait seul à son domicile. Son acte serait lié à un différend de voisinage.
0 morts, 0 blessés
68: Toulouse, (31) 30 août 2016:
Prétextant un dépôt de plainte, un individu Abderrahmane Amara s’est introduit dans le commissariat du Rempart Saint-Etienne à Toulouse (Haute-Garonne), où il a tenté de s’emparer de l’arme de service d’un fonctionnaire de police, adjoint de sécurité. Faute d’y être parvenu, il a alors sorti un couteau et frappé le policier à la gorge. L’agresseur a été maîtrisé et transféré au commissariat central. L’individu âgé de 31 ans présenterait des troubles psychiatriques. Il aurait attaqué l’adjoint de sécurité « parce qu’il représente la France ».
0 morts, 1 blessé
69: Maison d’arrêt d’Osny (95) 4 Septembre 2016:
Deux surveillants pénitentiaires ont été blessés dimanche après-midi par un détenu de l’unité de prévention de radicalisation à la maison d’arrêt d’Osny, dans le Val d’Oise.
Pas un acte isolé mais concerté entre plusieurs détenus, dans un quartier dédié supposé accueillir les candidats à la déradicalisation, Le détenu auteur des faits, Bilal T., a frappé sa victime à l’aide d’«une lame de 25 cm très fine et très aiguisée qui a transpercé de part en part la gorge du surveillant à 2 mm de la carotide puis est passée à quelques millimètres du poumon», affirme-t-on de sources pénitentiaires. Selon ces dernières, l’individu bénéficiait de fortes complicités parmi les autres détenus avec lesquels cette agression aurait été programmée. Les enquêteurs auraient trouvé sur un autre détenu des liens qui font penser que l’idée était de procéder à une « exécution » telle que Daech a l’habitude de les pratiquer. Selon des personnels pénitentiaires, l’auteur de l’agression «aurait badigeonné l’une des portes de cellules du sang du surveillant et aurait levé les mains afin de prier». Un téléphone portable a été retrouvé dans l’une des cellules de cette unité dédiée. Tous ces éléments ont conduit le parquet antiterroriste de Paris à ouvrir une information judiciaire pour terrorisme. Bilal T. aurait été arrêté en Turquie, il y a plusieurs mois, en route pour la Syrie et serait un prosélyte violent. Les enquêteurs s’interrogent sur des liens éventuels entre l’auteur de l’agression et Larossi Abballa, le tueur du couple de policiers de Magnanville le 16 juin 2016.
0 morts, 2 blessés
70: Paris, (75) 4 Septembre 2016:
Ornella Gilligmann (29 ans) et Inès Madani (19 ans) essayent de faire exploser une voiture, contenant six bonbonnes de gaz et trois bouteilles de gazole, en déclenchant un départ de feu à l’aide d’une cigarette et d’un textile imbibé d’hydrocarbure. La tentative d’attentat à la voiture piégée échoue car la cigarette s’éteint après le départ des complices. Ornella Gilligmann est arrêtée le 6 septembre avec son compagnon, près d’Orange, en voulant quitter la France. Inès Madani est arrêtée le 8 septembre à Boussy-Saint-Antoine en compagnie d’Amel Sakaou (39 ans) et de Sarah Hervouët (23 ans), au cours d’une opération anti-terroriste où cette dernière blesse un agent à l’aide d’un couteau de cuisine et est blessée par balle en retour. Toutes les quatre étaient fichées « S » avant les faits. Leur audition révèle des projets d’attentats dirigés depuis la Syrie (peut-être par Rachid Kassim), visant entre autres à venger la mort du chef djihadiste syrien Abou Mohammed al-Adnani, quelques jours plus tôt. Sarah Hervouët est de plus l’ancienne « promise » des terroristes français Larossi Aballa et Adel Kermiche. Le commando des trois femmes aurait envisagé de s’attaquer à la gare de Lyon à Paris et à celle de Boussy Saint-Antoine avec un projet « d’attentat kamikaze » ainsi qu’à des policiers.
0 morts, 1 blessé
MAJ 12 Décembre 2016: Une jeune femme de 23 ans a été interpellée à Mantes-la-Jolie, par la sous-direction antiterroriste, dans le cadre de l’enquête sur les bonbonnes de gaz retrouvées près de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le 3 septembre dernier. Elle est soupçonnée d’avoir été en contact avec l’une des 4 protagonistes de l’affaire, Inès Madani. Elle a été présentée cet après-midi aux juges. La femme n’est pas fichée, mais connue des services de renseignement.
MAJ 14 Décembre 2019:
La cour d’assises spéciale a condamné les principales accusées du procès dit «des bonbonnes» à de lourdes peines.
Rachid Kassim, présumé mort, a été condamné à la perpétuité, Inès Madani à 30 années de prison, Ornella Gilligmann à 25 ans de prison, Sarah Hervouët à 20 ans de prison, Amel Sakaou à 20 ans de prison, Samia Chalel à 5 ans de prison dont un avec sursis, Mohamed Lamine Aberouz à trois ans d’emprisonnement et Selima Aboudi à trois ans de prison avec sursis.
A l’issue d’un procès qui aura duré 16 jours, les avocats généraux avaient réclamé dans leurs réquisitions jeudi, 20 à 30 ans de réclusion criminelle pour quatre des cinq accusées, en insistant sur leur « détermination sans faille ».
Dirigées par le djihadiste Rachid Kassim, elles ont été le « bras armé » en France du groupe État islamique (EI) a rappelé le parquet, précisant que les cinq accusées avaient envoyé des vidéos de revendications d’attentats à venir. Ces dernières qui sont aujourd’hui âgées de 22 à 42 ans, étaient accusées d’avoir voulu commettre plusieurs attaques terroristes en septembre 2016, tout en recevant des consignes du djihadiste français Rachid Kassim, qui se trouvait alors en zone irako-syrienne. Ce dernier aurait un rôle dans l’organisation de l’attentat visant deux policiers à Magnanville (Yvelines) en juin de la même année.
Deux des coupables, Inès Madani et Ornella Gilligmann, avaient tenté de faire exploser une voiture remplie de bonbonnes de gaz, dans une rue à proximité de Notre-Dame, en plein cœur de Paris, dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016. Mais l’explosion ne s’était pas produite.
Un policier de la DGSI poignardé
Inès Madani s’était alors retranchée dans l’appartement d’Amel Sakaou, à Boussy-Saint- Antoine (Essonne). Elles avaient été rejointes par Sarah Hervouët, le 6 septembre. Les trois coupables avaient alors quitté précipitamment leur appartement, alors que de nombreux policiers se trouvaient à proximité. Sarah Hervouët avait poignardé un policier de la DGSI se trouvant dans une camionnette. Les trois femmes avaient ensuite été arrêtées.
De son côté, Samia Chalel était accusée d’avoir aidé Inès Madani à trouver un point de chute après l’attentat raté de Notre-Dame.
Selima Aboudi et Mohamed Lamine Aberouz étaient quant à eux poursuivis pour non dénonciation de crime terroriste. Ce dernier était actuellement en détention provisoire dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Magnanville.
70: Melun (77) 6 Septembre 2016:
Une opération antiterroriste a eu lieu en région parisienne contre un réseau et notamment une femme présentée par les enquêteurs comme la veuve d’un djihadiste français mort dans une opération en Syrie, une dizaine de jours auparavant. Cinq hommes originaires de Roubaix avaient alors été tués. La jeune femme faisait l’objet d’une surveillance resserrée depuis la mort de son « mari » en Syrie. Les services de renseignements lui prêtaient l’intention de le venger. Originaire de Roubaix, elle vivait en région parisienne, d’abord à Champigny-sur-Marne (94), d’où plusieurs jeunes ont rejoint les zones de combat en Syrie et en Irak puis ont trouvé la mort. Elle a été interpellée lors de cette opération menée conjointement par la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) et le Service central du renseignement territorial (SCRT).
Cette jeune femme, qui habite désormais Melun en Seine-et-Marne, a reçu un SMS de Belgique : « Omar a dit c le moment de s’occuper des mécréants. » Selon des sources policières, Omar est l’alias de Fabien Clain.
0 morts, 0 blessés
71: Roubaix (60) 6 Septembre 2016:
Un homme âgé d’une trentaine d’années, un ancien militaire fiché S selon iTélé, menaçait de se faire exploser avec une bouteille de gaz. Le forcené retranché depuis 18 h dans un immeuble, qu’il menaçait de faire sauter, avenue de Verdun à Roubaix, s’est rendu vers 19 h 30.
Le comportement de cet homme souffrant apparemment de troubles psychiatriques a nécessité la mobilisation des hommes du RAID et de la BRI.
0 morts, 0 blessés
72: Aiton (73) 7 Septembre 2016:
Une émeute a démarré ce mercredi 7 août, vers 15h30 dans le centre pénitentiaire d’Aiton, en Savoie. des départs de feu ont été signalés dans la cour, et les pompiers ainsi que les gendarmes de la compagnie d’Aiguebelle ont été dépêchés sur place. Les détenus ont décidé de tout casser dès leur sortie en promenade : « Ils ont détruit les WC, les douches et les téléphones publics de la cour. Ils se sont fait des projectiles gros comme le poing et les ont balancés partout » Deux hommes fichés « S » et condamnés à des peines de 6 et 8 ans de prison pour leur implication dans un projet d’acte terroriste. « et ils sont détenus au milieu des autres prisonniers, en accès libre, y compris aux ateliers. Ils n’hésitent pas à faire du prosélytisme » d’après Pascal Gaudot, le délégué permanent UNSA.
0 morts, 0 blessés
73: Villeneuve-lès-Maguelone (34) 8 Septembre 2016:
Deux détenus à tendance islamiste de la maison d’arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) ont été mis en examen et placés sous mandat de dépôt ce mercredi 7 septembre pour « instigation à commettre un assassinat non suivi d’effet ». Ils sont soupçonnés d’avoir proposé à un autre prisonnier de l’établissement d’attaquer à l’arme blanche un surveillant contre 5.000 euros et de la résine de cannabis.
0 morts, 0 blessés
74: Istanbul, (Turquie) (ressortissante française) :
Une jeune française de 25 ans a été arrêtée à l’aéroport d’Istanbul, les autorités turques l’accuse de vouloir commettre un attentat suicide au nom du PKK kurde. La jeune étudiante en médecine toulousaine a effectivement combattu dans les rangs du YPG, bras syrien du PKK, en Syrie.
0 morts, 0 blessés
75: Lodève (34) 9 Septembre 2016:
Les gendarmes de l’Hérault sont intervenus en urgence au nord de Montpellier, dans le secteur de Lodève. Quelques minutes auparavant, l’alerte avait été donnée après la découverte d’un véhicule rempli de bonbonnes de gaz sous l’autoroute A75, Une voiture abandonnée depuis plusieurs semaines sous la pile du « Pont de Fozières », au nord de la commune, avait été repérée par les riverains et les forces de l’ordre. Le 1er septembre 2016, un procès verbal a été émis pour stationnement abusif.
0 morts, 0 blessés
76: La Plaine Saint Denis, (93) 9 Septembre 2016:
Une bonbonne de gaz allongée et ouverte a été découverte devant la porte du commissariat de la Plaine Saint Denis, une inscription en arabe a été retrouvée dessus écrite au marqueur.
0 morts, 0 blessés
77: Rueil Malmaison (92) 10 septembre 2016:
Trois mineur de 15 ans ont été interpellés en moins d’une semaine. Le dernier a été repéré sur les réseaux sociaux alors qu’il est soupçonné de vouloir mener une attaque jihadiste. Il a été mis en examen et écroué samedi 10 septembre, l’adolescent a été arrêté à Rueil- Malmaison (Hauts-de-Seine). Il avait été repéré sur la messagerie privée Telegram pour ses liens avec Rachid Kassim, un jihadiste français soupçonné de téléguider des attentats en France depuis la zone irako-syrienne.
0 morts, 0 blessés
78: Paris (75) 11 Septembre 2016:
Un mineur de quinze ans, soupçonné de pouvoir « passer à l’acte », a été arrêté samedi à Paris dans un contexte de menace terroriste « maximale », peu après le démantèlement d’un commando de femmes jihadistes soupçonné de préparer une attaque imminente.
0 morts, 0 blessés
79: Vivonne (86) 12 Septembre 2016:
Un incendie a été allumé à la prison de Vivonne, près de Poitiers (Vienne), par des détenus qui ont réussi à dérober un trousseau de clefs à un surveillant pour ouvrir leurs cellules, une soixantaine de détenus ont refusé de regagner leurs cellules, et ont pris le contrôle d’un étage complet d’un bâtiment pendant près de six heures.
0 morts, 0 blessés
80: Saint-Laurent du Maroni (973) Nuit du 13 au 14 Septembre 2016:
La commune de Saint-Laurent en Guyane s’est embrasée. Des affrontements entre les forces de l’ordre et des habitants ont eu lieu. Tout est parti de l’arrestation d’un jeune homme vers 18 heures, il avait refusé de signer un procès verbal. Il est à noter que les dégâts sont très importants, plusieurs incendies ont été observés dont un qui a concerné la sous préfecture. Selon des témoins des « allah akbar » auraient été scandé par les assaillants.
0 morts, 0 blessés
81: Saint-Maximin (06) 14 septembre 2016:
Une gendarme radicalisée « a pu, durant plusieurs mois, renseigner de l’intérieur ses amis islamistes » Ahlam H. était en poste, depuis 2012, au peloton autoroutier de Saint- Maximin/La-Sainte-Baume, se servait de ses fonctions pour consulter des fichiers administratifs et judiciaires en toute illégalité. Le pot aux roses a été découvert en novembre 2013. La jeune femme âgée d’une vingtaine d’années a alors été poussée vers la sortie.
0 morts, 0 blessés
82: Paris (75) 15 Septembre 2016:
Un manifestant et cinq policiers ont été blessés, dont un CRS brûlé sérieusement à une jambe, lors de la manifestation contre la loi travail à Paris, selon un décompte provisoire de la préfecture de police (PP). Treize personnes ont été arrêtées – dont deux pour violences sur agent de la force publique – avant et pendant la manifestation qui s’est déroulée sous la surveillance de 1200 policiers. Des échauffourées ont éclaté entre CRS et jeunes, avec des jets de cocktails Molotov, des tirs de gaz lacrymogène et des dégradations. Le CRS a accusé les casseurs, qu’il a qualifié de « gens déterminés et armés ». Pour lui, « c’est criminel, on lance ça pour tuer ou pour blesser grièvement ».
0 morts, 6 blessés
83: Gradignan (33) 15 Septembre 2016:
Un détenu a agressé un psychiatre au centre pénitentiaire de Gradignan en Gironde. Alors que le psychiatre rendait visite au détenu pour l’examiner, ce dernier l’a agressé avec une fourchette dans le but de le tuer. Il aurait aussi « fracassé du mobilier » sur sa tête. L’individu aurait expliqué avoir agi après avoir été poussé par « la voix d’Allah ». C’est une surveillante qui s’est interposée pour protéger le médecin. Elle a aussi reçu des coups. Quant au médecin, choqué, il a immédiatement été emmené à l’hôpital.
0 morts, 1 blessé
84: Besançon (25) 17 Septembre 2016:
Un jeune fiché S de 20 ans, qui aurait prêté allégeance au groupe Etat islamique, a été arrêté à Besançon (Doubs). Selon l’Est Républicain, il aurait projeté de frapper Paris. Raïme A., jeune converti d’origine polynésienne, aurait récemment prêté allégeance à Daech avant d’entreprendre de mettre un projet d’attentat à exécution. Fiché S, il aurait voulu « mourir en martyr » et aurait eu pour cible la capitale. Pour ce faire, il aurait commencé à rassembler des éléments pour confectionner une bombe. L’Est Républicain précise qu’il était également à la recherche de matériel et d’armes.
0 morts, 0 blessés
85: Milliau (12) 19 Septembre 2016:
Un jeune homme qui a tenté de mettre le feu dans trois églises, Le jeune homme de 22 ans, de nationalité marocaine, était déjà connu de la justice pour des départs de feux volontaires commis à Paris et à Millau.
0 morts, 0 blessés
86: Osny (95) 20 Septembre 2016:
Quatre détenus de l’unité de déradicalisation de la prison du Val-d’Oise ont été transférés après «des menaces». C’est en faisant leur inspection que deux gardiens ont entendu quatre détenus évoquer leur plan d’attaque. Ces quatre mandats de dépôts terroristes – des retours de Syrie et des individus en lien avec l’État islamique – «discutaient entre eux de la manière de dévisser les tiges d’aluminium entourant les bouches d’aération de leurs cellules», apprend-on parmi les personnels de l’établissement pénitentiaire.
0 morts, 0 blessés
87: Montauban (82) 22 Septembre 2016:
Un homme armé d’un couteau s’est introduit, en fin de matinée, dans les locaux de l’école primaire Lalande située dans le quartier du même nom à Montauban (82), le suspect, défavorablement connu des services judiciaires et de police, n’a pas agi pour des motifs religieux ou terroristes d’après la déclaration officielle. Il était à l’évidence à la recherche d’argent ou d’objet de valeurs dans l’établissement scolaire.
0 morts, 0 blessés
88: Nice (06) 25 Septembre 2016:
Deux jeunes Niçoises radicalisées de 17 et 19 ans ont été interpellées, par la DGSI et placées en détention provisoire, soupçonnées d’avoir voulu commettre une action jihadiste. Une enquête ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris le 9 septembre a permis d’établir qu’elles étaient en contact avec Rachid Kassim, propagandiste actif du groupe Etat islamique, qui lance des appels aux meurtres via la messagerie cryptée Telegram depuis la zone irako-syrienne. Les investigations n’ont pas permis de retrouver d’armes à leur domicile, dans le secteur de Nice, où Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans radicalisé a foncé dans la foule avec un camion, faisant 86 morts et 434 blessés le 14 juillet.
La mineure de 17 ans, inconnue des services de renseignement, a admis en garde à vue « en vouloir beaucoup aux militaires », une cible récurrente du groupe Etat islamique. Elle a été mise en examen le 17 septembre à Paris pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et écrouée.
La jeune majeure de 19 ans était en revanche connue dans le cadre de l’enquête sur la filière djihadiste niçoise organisée par Omar Diaby, considéré comme l’un des premiers recruteurs de combattants français. Agée à l’époque de 17 ans, elle projetait de rejoindre les terres du djihad. Mise en examen le 21 novembre 2014, elle était depuis sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer. Cette mesure a été révoquée dans le cadre de la nouvelle enquête, entraînant son placement en détention provisoire. Elle devait être convoquée par un magistrat antiterroriste en vue d’une nouvelle mise en examen dans le cadre du dossier sur le projet d’attentat, selon la source judiciaire.
0 morts, 0 blessés
89: Valence (26) 25 Septembre 2016:
Une mutinerie a eu lieu dans la maison centrale du centre pénitentiaire de Valence, «des détenus ont agressé des personnels de l’administration pénitentiaire et leur ont dérobé leurs clés. Deux surveillants ont été blessés et conduits à l’hôpital. Aucun agent n’a été pris en otage». Les détenus ont ensuite ouvert des portes de cellules dans ce quartier et provoqué des départs d’incendie, qui ne se sont pas propagés.
0 morts, 2 blessés
90: Bagnols-sur-Cèze (30) 28 Septembre 2016:
Une jeune mère de famille demeurant à Bagnols-sur-Cèze a été mise en examen, du chef
« d’association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste ». Ancrée dans le monde de l’islam radical, la jeune femme est accusée d’avoir des contacts avec des combattants djihadistes en Syrie. Les forces de l’ordre pensent qu’elle pouvait préparer un départ pour le Moyen-Orient, sans son époux… Condamné l’an dernier pour” association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte terroriste”, ce dernier purge une peine de cinq années de prison.
0 morts, 0 blessés
91: Condé-sur-Sarthe (61) 28 Septembre 2016:
Un détenu a violemment agressé cinq surveillants au centre pénitentiaire de Condé-sur- Sarthe, près d’Alençon, selon la direction de l’établissement spécialisé dans les détenus difficiles. « Cinq surveillants ont dû faire face à la rage d’un homme lourdement armé d’une équerre métallique pesant 2 kg mesurant 72 cm de long par 27 de large », estime le syndicat dans un communiqué titré « Tentative d’homicide ». Le détenu, à l’isolement, s’en est pris aux surveillants équipés de tenues pare-coups et de casques, alors qu’ils ouvraient la porte de sa cellule.
0 morts, 5 blessés
92: Clichy (Hauts de Seine, Ile-de-France, 92) 1 Octobre 2016:
Un suspect de 18 ans a été interpellé lors d’une opération de police menée à Clichy, dans les Hauts-de-Seine. « Radicalisé », il est soupçonné d’avoir préparé ou envisagé « un acte à caractère terroriste« . Cette interpellation a eu lieu dans le cadre d’une enquête ouverte pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Le jeune homme est soupçonné d’être « radicalisé » et de préparer ou envisager « un acte à caractère terroriste », selon la source policière qui n’a pas fourni davantage de précisions.
0 morts, 0 blessés
93: Viry Chatillon (Essonne, Ile-de-France, 91) 8 Octobre 2016:
Deux policiers ont été « grièvement blessés » par une dizaine de personnes qui ont lancé sur leur véhicule des cocktails Molotov à Viry-Châtillon, l’un d’eux est plongé dans un coma artificiel entre la vie et la mort Il s’agit d’un adjoint de sécurité de 28 ans dont le corps a été brûlé à 30%. Il va certainement devoir subir une greffe de peau au visage. Il risque de perdre l’usage de l’une de ces mains. Les poumons du policier qui se trouve dans un état très préoccupant ont également été endommagés par les vapeurs. Sa coéquipière, gardienne de la paix de 39 ans, a également été grièvement brûlée à 15%. Selon « des témoignages, juste après l’attaque, les premiers mots de la policière ont été pour ses enfants ». L’équipage qui se trouvait dans un véhicule de police était chargé de la surveillance d’une caméra vidéo près d’un feu rouge à Viry-Châtillon. Une dizaine d’individus s’en sont pris à eux avec des jets de cocktails Molotov. Selon le porte parole du syndicat de police Alliance, « Ce sont des individus cagoulés qui ont d’abord brisé les vitres des voitures avant d’y jeter les cocktails. Les policiers étaient venus surveiller une caméra de vidéosurveillance victime de plusieurs attaques. Cette caméra avait été installée au carrefour dit du Fournil en raison de nombreuses agressions d’automobilistes et de vols à la portière qui y sont commis depuis plusieurs années.»
0 morts, 2 blessés
94: Cogolin (Var, Paca, 83) 11 Octobre 2016:
Le Parisien révèle des éléments de l’enquête dans l’affaire des bonbonnes de gaz à Paris. L’une des femmes, Sarah Hervouët, originaire de Var, avait une mission : s’en prendre au maire de Cogolin dans le Var où elle vit. Le maire Front national, Marc-Étienne Lansade, était visé pour le «symbole», explique le quotidien, et pour «toucher en plein cœur le gouvernement français». L’un des meneurs du groupe, Rachid Kassim, lui aurait recommandé d’acheter «un pistolet en plastique et des pétards» pour attaquer «un lieu public ou une banque» et créer la panique. «Il m’a dit que si j’agitais le pistolet devant les policiers, j’allais me faire tirer dessus», explique Sarah Hervouët aux enquêteurs.
Finalement, elle laisse tomber le plan. «Je ne le sentais pas du tout, je ne voulais pas casser la vie sociale de ma mère et le faire là où j’habite», confesse-t-elle en garde en vue. Mais signale tout de même son avis de «mourir en martyre». […]
0 morts, 0 blessé
95: Dieppe (Seine Maritime, Haute Normandie, 76) 11 Octobre 2016:
Une jeune femme se présente devant la grille de l’hôtel de police, boulevard Clemenceau. Elle semble vaciller. Le policier en faction lui demande si elle a besoin d’aide. Elle ne répond pas, mais exhibe alors un couteau et crie « Allah Akbar ». Des policiers arrivent au même moment et neutralisent au sol la jeune femme qui est désarmée et menottée. Personne n’a été blessé. Sur elle, lors de la palpation de sécurité, les policiers découvrent une autre arme, un couteau à steak. En état d’ivresse manifeste, la femme, née au Brésil, refuse de se soumettre à un dépistage d’alcoolémie. Elle a été placée en dégrisement.
0 morts, 0 blessés
96: Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis, Ile-de-France, 93) 11 Octobre 2016:
Un jeune homme de 21 ans et sa compagne mineure enceinte de 17 ans (radicalisée à l’âge de 15 ans, sous l’influence de son petit ami) ont été arrêtés et placés en garde à vue, soupçonnés de vouloir commettre une attaque Djihadiste en France. Les investigations ont montré qu’ils étaient en lien avec Rachid Kassim, un propagandiste du groupe État islamique soupçonné de téléguider des attentats en France depuis la zone irako-syrienne, via la messagerie cryptée Telegram. La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) avait des renseignements évoquant des suspicions de passage à l’acte, selon une source proche de l’enquête. La section antiterroriste du parquet de Paris avait alors ouvert une enquête sur ce couple, au début du mois.
0 morts, 0 blessés
97: Bastia (Haute-Corse, 2B) 15 Octobre 2016:
De violents incidents ont éclaté à Bastia, près de la préfecture de Haute-Corse, entre des manifestants nationalistes et les forces de l’ordre. Trois syndicats étudiants de l’Université corse (Ghjuventù Indipendentista, Ghjuventù Paolina, Cunsulta di a Ghjuventù Corsa) avaient appelé à la mobilisation devant le Palais de justice de Bastia à 14 heures pour apporter un soutien aux condamnations de trois jeunes nationalistes à des peines de prison ferme, tout comme les partis nationalistes, majoritaires à l’assemblée de Corse, et la Ligue des droits de l’homme. Peu après la dispersion d’une manifestation de quelque 1500 personnes selon la police, 4000 selon les organisateurs, plusieurs dizaines de jeunes cagoulés ont lancé des cocktails Molotov sur les CRS et les gendarmes mobiles assurant la protection de la préfecture. Ces personnes ont aussi commencé à incendier la poste centrale, située à environ 200 mètres de la préfecture, mais le sinistre a été rapidement circonscrit par les pompiers, de même que le début d’incendie de plusieurs véhicules de particuliers et des forces de l’ordre, atteints par des cocktails Molotov. Quatre véhicules ont été détruits selon France 3 Corse mais aucune interpellation n’a été effectuée dans l’immédiat.
0 morts, 0 blessés
98: Aiton (Savoie, Rhône Alpes, 73) 16 Octobre 2016:
Une mutinerie a eu lieu au centre pénitentiaire d’Aiton, en Savoie, composé d’un centre de détention (peines de durée moyenne en cours d’exécution) et d’une maison d’arrêt (détentions provisoires et courtes peines). Le centre de détention où sont emprisonnés 200 détenus n’était plus sous contrôle des services pénitentiaires. Les mutins ont caillassés des surveillants qui ont tous été évacués de cette partie de l’établissement où les prisonniers sont livrés à eux-mêmes. Des feux ont été allumés et ont provoqué la fumée à l’intérieur des bâtiments, La situation a été maîtrisée en 4 heures. » a indiqué le ministère, dans un communiqué, diffusé à 21 h. « L’autorité judiciaire se prononcera sur les suites envisagées. »
0 morts, 0 blessés
99: Mantes La Jolie (Yvelines, Ile-de-France, 78) 16 Octobre 2016:
Dans la nuit du 15 au 16 Octobre, les policiers et les pompiers sont tombés dans un guet- apens. Vers 21 heures, square du Mantois, les pompiers interviennent pour éteindre un feu de poubelles. En arrivant sur les lieux, quatre hommes leur lancent des bouteilles de verre et des pierres en criant « Allah Akbar ». La police arrive en renfort et essuie aussi des tirs de projectiles lancés dans leur direction et disperse les trublions. Les forces de l’ordre ont constaté que l’appel téléphonique passé aux pompiers était un leurre et qu’il n’y avait pas d’incendie. une centaine d’émeutiers s’en sont pris aux forces de l’ordre et ont tenté de détruire la mairie annexe dans le quartier du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie. Vers 22 h 20 dans le secteur des rues Marie-Laurencin et Paul-Gaugin, une voiture de la brigade anti-criminalité a essuyé un jet de cocktail Molotov. «L’engin incendiaire a atteint le véhicule mais ce dernier ne s’est pas embrasé», précise une source proche de l’affaire. Une trentaine de trublions ont jeté différents projectiles sur les forces de l’ordre. Les policiers se sont repliés et ont appelé du renfort. Au total, une cinquantaine de fonctionnaires ont dû faire face à une centaine d’assaillants.
0 morts, 0 blessés
100: La Seyne-sur-Mer (Var, PACA, 83) 17 Octobre 2016:
Une voiture sérigraphiée de police a été prise pour cible, par une vingtaine d’individus encagoulés dans la cité Berthe, située en zone de sécurité prioritaire (ZSP), à La Seyne-sur- Mer. La voiture a essuyé de jets de pierres aux cris de « Allah Akbar » avant de parvenir à se dégager en faisant demi-tour. Aucun policier n’a été blessé. La lunette arrière, le pare- brise avant, le capot et une fenêtre latérale du véhicule ont été impactés.
0 morts, 0 blessés
101: Vénissieux (Rhône, Rhône Alpes, 69) 19 Octobre 2016:
Un véritable guet-apens. Selon les informations de LCI, des effectifs de la Brigade anti- criminalité (BAC) départementale ont été pris à partie, le 19 Octobre vers 20 h 20 par une quarantaine d’individus à la cité des Minguettes, à Vénissieux (Rhône). Pris au piège dans ce quartier de la banlieue lyonnaise, les policiers ont répliqué en faisant usage de leurs flash- ball. Des poubelles ont été incendiées sur les voies du tramway, dont le trafic a été aussitôt interrompu. Une source syndicale évoque le jet de « cocktails Molotov » et de « slogan pro palestiniens ». Les forces de l’ordre ont finalement pu s’exfiltrer sans qu’il n’y ait de blessé dans leur rang.
0 morts, 0 blessés
102: Roanne (Loire, Auvergne-Rhône-Alpes, 42) 20 Octobre 2016:
Le père du djihadiste français Rachid Kassim, soupçonné d’avoir envoyé une lettre de menaces à un quotidien lyonnais « Le Progrès », a été interpellé à Roanne (Loire), selon une source proche de l’enquête. Mohamed Kassim a été interpellé dans la matinée par la police « à proximité de son domicile » et a été placé en garde à vue dans un lieu non précisé, a ajouté cette source, confirmant une information de la radio France Inter. Son appartement a également été perquisitionné. La justice le soupçonne d’avoir adressé une lettre de « menaces visant plusieurs personnes » au quotidien Le Progrès, dans laquelle il se rallierait à l’idéologie de son fils, un cadre du groupe État Islamique (EI).
0 morts, 0 blessés
103: La Courneuve (Seine Saint Denis, Ile-de-France, 93) 22 Octobre 2016:
Trois individus munis de bidons d’essence seraient montés dans le bus de la ligne 302 avant d’y mettre le feu rue Saint-Just, tout près de la cité des 4 000, à La Courneuve. Le trio a ensuite menacé la conductrice qui a réussi à descendre avec les deux seuls passagers présents à ce moment. La conductrice et les deux passagers ont pu sortir à temps. Une voiture a également été brûlée. Selon, l’AFP, les malfaiteurs étaient cagoulés. Des renforts de police ont été envoyés sur place.
0 morts, 0 blessés
104: Nice (Alpes Maritimes, PACA, 06) 23 Octobre 2016:
Un gardien de la maison d’arrêt de Nice a été blessé au poignet. Rocco M., 32 ans, lui a sauté dessus alors que le surveillant venait d’ouvrir la cellule pour extraire l’un des deux autres détenus. […] Ce fiché «S», au lourd passé psychiatrique, doit être jugé le 28 novembre, une demande d’expertise psychiatrique ayant été demandée par le tribunal correctionnel de Nice. Cet homme de 32 ans connu des services de renseignement a été placé en garde à vue à Nice, le dimanche 16 octobre, dans les locaux de la police aux frontières (PAF). Il a été interpellé à l’aéroport Nice-Côte-d’Azur dans des conditions houleuses, blessant deux fonctionnaires et proférant des menaces de mort à connotations terroristes.
0 morts, 1 blessé
105: Saint-Pol-sur-Mer (Nord, Nord Pas De Calais, 59) 23 Octobre 2016:
Depuis janvier 2015, Charef Benadji fait l’objet d’une surveillance discrète. Il s’était fait remarquer à la mosquée En-Nour de Saint-Pol-sur-Mer lorsque l’imam avait condamné dans son prêche l’attentat contre Charlie Hebdo. Lui, s’était réjoui publiquement des atrocités commises, félicitant les frères Kouachi. Des propos qui avaient suscité une vive altercation avec l’imam. En novembre 2015, il a encore fait parler de lui en défendant les attentats de Paris. De même après les attentats de Bruxelles et de Nice. La direction zonale de la sécurité intérieure (DGSI) s’est alors intéressée à ce Saint-Polois de 33 ans d’origine algérienne, divorcé d’une femme qui s’est déjà rendue en Syrie. À la barre du tribunal, il défend la charia, prône l’usage des armes pour la faire respecter. L’enquête montre qu’à une époque, Charef Benadji aurait songé à rejoindre la Syrie. Le 13 septembre, une perquisition administrative est ordonnée à son domicile. L’historique des sites consultés depuis son ordinateur et sa clé USB révèlent un intérêt certain pour les vidéos de propagande de Daech. On y voit des scènes d’exécution en masse, des égorgements, des décapitations. Les enquêteurs ont aussi trouvé des messages envoyés à Maxime Sapelier. Il sera condamné à dix-huit mois de prison dont six ferme pour le délit de consultation habituelle de sites faisant l’apologie du terrorisme à Dunkerque. Il a été laissé en liberté.
0 morts, 0 blessés
106: Divers Yvelines (Yvelines, Ile-de-France, 78) 23 Octobre 2016:
Quatre incidents ont eu lieu dans les transports en deux jours. A Andrésy, une passagère a jeté un projectile après être descendue. Plus grave, la veille, vers 14 heures, un train a été la cible de tirs de chevrotine, entre les gares des Mureaux et d’Epône. Des impacts ont été repérés sur une vitre et sur la carrosserie, sans que les plombs ne fassent de blessé. Quelques heures plus tard, un RER A a été caillassé à Sartrouville. Enfin, à 21 heures, c’était au tour d’un bus de la ligne 417 à Trappes. Une vitre a été brisée.
0 morts, 0 blessés
107: Calais (Pas-de-Calais, Hauts-de-France, 62) 26 Octobre 2016:
Incendie de la jungle à Calais, Alors que les deux premiers jours de démantèlement s’étaient déroulés sans heurts, le camp de migrants a commencé à être ravagé par des incendies intentionnels dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 octobre. En quelques heures, le feu a pris partout, ravageant tentes, cabanes et caravanes. Des scènes d’apocalypse qui se sont déroulées tout au long de la journée de mercredi.
A l’origine de ces incendies, les derniers migrants afghans présents dans le camp selon les journalistes de l’AFP sur place. Une “tradition” pour cette communauté “qui met le feu à leur habitation au moment de la quitter”, a expliqué Fabienne Buccio, la préfète du Pas-de- Calais. La préfecture a confirmé cette interprétation, en précisant que les réfugiés se regroupent derrière le mot d’ordre “Jungle is finish” pour mettre feu à leur bidonville, un phénomène déjà constaté en mars 2016 lors du démantèlement de la zone sud (Huffpost).
0 morts, 0 blessés
108: Orléans (Loiret, Centre-Val de Loire 45) 29 Octobre 2016:
Un homme voyageait dans une rame du tramway, lorsque son comportement a attiré l’attention d’une passagère. Mounir avait dissimulé un marteau dans une manche de sa veste et tenait à un tiers un discours alarmant. « Nous aussi on a des armes. Chacun doit tuer vingt personnes au lieu de 300 personnes dans un attentat. Au nom d’Allah, il faut faire quelque chose », préconisait le jeune homme. Identifié quelques jours plus tard, l’intéressé a été placé en garde à vue. Depuis sa geôle, il a exprimé le souhait de rejoindre la Syrie, avant d’adopter un ton plus menaçant : « La prochaine fois, je me ferai serrer avec une bombe, pas avec un marteau. Je vais pas tarder à mettre une bombe dans le tram ! » […] Mounir – impliqué dans un tout autre dossier, actuellement en cours d’instruction – a récemment commenté devant son contrôleur judiciaire, l’attentat du Bataclan, dans ces termes peu ambigus : « C’est un acte justifié au regard de la justice rendue en France ».
0 morts, 0 blessés
109: Beaumont-le-Roger (Eure, Normandie, 27) 30 Octobre 2016:
Un train Paris-Bernay a été touché par une plaque posée sur la voie, l’incident qui s’est produit sur l’Intercités 3343 parti jeudi de la gare Saint-Lazare à Paris à 13 h 45. Alors qu’il passait devant la gare de Beaumont-le-Roger, il a heurté vers 14 h 55 une plaque de métal posée sur la voie. « Une grosse frayeur, on a senti une secousse, on a sursauté, ça a été assez violent », a précisé un Bernayen présent dans la rame. Selon ce dernier, le train est resté à l’arrêt en pleine voie pendant un quart d’heure entre Beaumont et Serquigny. « Le constat a été effectué par le conducteur et aucune conséquence sur la voie et le matériel n’a été à déplorer », souligne le service communication de la SNCF Mobilités Normandie. Cet accident n’a pas fait de blessés mais a entraîné un retard important pour le Paris-Bernay arrivé à son terminus avec 20 minutes de retard. « Pour nous il s’agit d’un acte de malveillance », a déclaré une responsable de la communication de la SNCF Normandie qui précise que l’entreprise « s’apprête à porter plainte ». Une enquête est en cours. Ce n’est pas la première fois que l’Eure est confrontée à ce genre d’épisode. Le 12 octobre, un train Intercités assurant la liaison Granville (50) – Paris avait percuté un bloc de béton posé sur la voie, du côté de Nonancourt, sans faire de blessés. Trois ou quatre jeunes avaient été vus à proximité de l’accident. Le 15 septembre, dans le même secteur, de grosses pierres (il s’agirait de plaques d’égout, selon la SNCF) avaient été disposées sur la même ligne près d’un pont. Enfin, sur la ligne Paris-Deauville, un train a été caillassé le 5 septembre lors de son passage en gare de La Bonneville-sur-Iton, près d’Évreux. Deux vitres avaient alors volé en éclats mais aucun blessé n’avait été à déplorer.
0 morts, 0 blessés
110: Oullins (Rhône, Auvergne-Rhône-Alpes, 69) 30 Octobre 2016:
Un cocktail Molotov lancé sur un commissariat. Le bâtiment de la rue Diderot n’a pas été touché et le cocktail n’a pas explosé. La voiture d’un habitant garée à proximité a toutefois été endommagée par l’impact de la bouteille. Cet épisode intervient alors que la défiance envers les policiers explose à Oullins, tout comme à Villeurbanne ou dans le 7e arrondissement de Lyon. Il pourrait s’agir d’une vengeance car jeudi, les policiers avaient mené une opération de sécurisation du quartier de la Saulaie, entraînant l’interpellation de plusieurs individus pour jets de pierres sur une voiture de police. Ils avaient été condamnés en comparution immédiate à de la prison ferme suite à des propos anti flics soutenant les attaques de Viry Chatillon ainsi que les attentats de l’année passée.
0 morts, 0 blessés
111: Dijon (Cotes D’Or, Bourgogne, 21) 04 Novembre 2016:
Un radicalisé a pris en otage un surveillant à la maison d’arrêt de Dijon, Tout a débuté vers 18h30 quand un détenu suivi pour suspicion de radicalisation a pris en otage un surveillant de la maison d’arrêt de Dijon. Le prisonnier, qui est âgé d’une vingtaine d’années, demande son transfert vers un autre lieu. Le détenu était armé d’un couteau.
0 morts, 0 blessés
112: Brétigny-sur-Orge (Essonne, Ile-de-France, 91) 14 Novembre 2016:
Un véhicule de la police municipale de Brétigny-sur-Orge a été incendié. Des dégradations ont aussi été commises sur les locaux des forces de l’ordre. « Des inscriptions Allah Akbar en arabe recouvrent le bâtiment. Un an jour pour jour après l’attentat du Bataclan, c’est là une provocation insensée et inacceptable », réagit le maire de Brétigny-sur-Orge Nicolas Méary (UDI) qui explique avoir échangé ce dimanche matin sur ces faits avec la communauté musulmane de la commune. « Ils condamnent absolument ces actes et assurent notre police de toute leur amitié », déclare l’édile. L’enquête a été confiée à la sûreté départementale.
0 morts, 0 blessés
113: Rouen (Seine-Maritime, Normandie, 76) 15 Novembre 2016:
Un jeune homme monte à la station Théâtre des Arts, en direction d’Elbeuf, et prend place à côté de deux jeunes femmes à la station Église Saint-Sever. Le ton monte entre l’une d’elles et le passager. Ce dernier sort alors un foulard noir, le met sur sa tête et hurle : « Je suis un terroriste, Allah Akbar, je vais faire exploser le bus ! » La jeune femme hurle alors pour donner l’alerte. Les voyageurs sont pris de panique. La vidéosurveillance doit encore être exploitée et la conductrice auditionnée afin de pouvoir retrouver le suspect.
0 morts, 0 blessés
114: Divers Ile-de-France (Yvelines 78, Val D’Oise 95) 15 Novembre 2016:
Attentat déjoué à Villejuif MàJ : 4 complices présumés de Sid Ahmed Ghlam arrêtés en région parisienne, selon des sources proches de l’enquête, confirmant une information de LCI. L’islamiste âgée de 25 ans est soupçonné d’avoir préparé l’an dernier un attentat contre une église à Villejuif dans le Val-de-Marne et d’avoir assassiné une mère de famille. Ces quatre hommes arrêtés par la DGSI à Eragny et Osny (Val-d’Oise), Les Mureaux et Sartrouville (Yvelines) Ils sont soupçonnés d’avoir apporté à des degrés divers un soutien logistique à Sid Ahmed Ghlam.
0 morts, 0 blessés
115: Valentigney (Doubs, Bourgogne-Franche-Comté, 25) 16 Novembre 2016:
Un homme a prévenu la LICRA qu’il voulait faire sauter « les racistes du commissariat ». Une bénévole de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) a alerté les agents du service central du renseignement territorial de la cité des Princes. L’homme avait appelé la Ligue, Il se plaignait de racisme au commissariat de Montbéliard. « Il avait décidé de faire sauter le bâtiment et de s’en prendre à des policiers dont il connaissait les adresses », relate le commissaire-adjoint Christophe Denis. Heureusement, l’homme a laissé son identité et son adresse à son interlocutrice. Dans le contexte actuel, la personne de la Licra a pris ces menaces très au sérieux. Les fonctionnaires remontent facilement à l’auteur. Il s’agit effectivement d’un Boroillot de 47 ans, déjà condamné à de nombreuses reprises, notamment pour des violences, des menaces. Le substitut du procureur Marie- Charlotte Fiorio diligente aussitôt en enquête en flagrant délit pour menace de commettre un délit ou un crime sur personnes dépositaires de l’autorité publique et menace de destruction d’un bien par moyen dangereux. L’interpellation est compliquée. À la vue des policiers, l’homme se barricade dans sa maison et place des meubles devant la porte d’entrée pour en empêcher l’accès. « Il a tenté de prendre la fuite en sautant depuis sa terrasse », souligne le commandant Denis. Une perquisition est menée. Dans le coffre de sa voiture, on retrouve un poignard. Placé dans un premier temps en garde à vue, le quadragénaire est rapidement conduit à l’hôpital pour un examen médical. L’expert-psychiatre relève chez lui des troubles psychotiques. « Il est dangereux pour lui-même et pour les autres », conclut le spécialiste qui a ordonné une hospitalisation d’office.
0 morts, 0 blessés
116: Strasbourg / Marseille (Bas Rhin, Alsace, 67, Bouches-du-Rhône, PACA, 13) 20 Novembre 2016:
Un commando de 7 terroristes islamistes a été arrêté. Les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont mené une opération antiterroriste dans la nuit de samedi à dimanche, dans le cadre d’une enquête ouverte quelques jours auparavant. Des éléments sérieux d’attaques imminentes rendaient nécessaires ces interpellations. Le commando, était dispersé entre Strasbourg et Marseille. En garde à vue, l’un des suspects, interpellés avec six autres hommes, a commencé à parler aux enquêteurs. Il a confirmé que des projets d’attaque étaient bien en cours. Au total, les terroristes présumés avaient effectué des recherches sur une vingtaine de cibles potentielles. Dans le contenu des ordinateurs des suspects retrouvés à leur domicile, les enquêteurs ont notamment découvert des recherches internet portant sur plusieurs sites policiers et notamment le 36 quai des Orfèvres ou le siège de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret. Sur Google Maps, ils avaient cherché des images de l’emblématique siège de la police judiciaire parisienne. Des instructions ont été données pour renforcer la sécurité de ces lieux où les gardes ont été multipliées. Deux hommes ont été libérés, ils étaient soupçonnés d’avoir hébergé Hicham E. (Marocain de 46 ans), qui pourrait avoir mené des collectes de fonds pour monter une opération terroriste. Parmi les quatre autres suspects, âgés de 35 à 37 ans, et résident dans la région de Strasbourg, deux hommes sont soupçonnés de s’être rendus en Syrie en 2015 avant de revenir en France. Chez l’un d’entre eux, Yassine Bousseria, un animateur périscolaire dans une école strasbourgeoise depuis 11 ans, les policiers ont découvert une lettre d’allégeance à Daesh. Chez un autre, ce sont un pistolet automatique et un fusil mitrailleur qui ont été retrouvés. François Molins a annoncé le déferrement devant la justice antiterroriste « d’opérationnels de Daech » et l’ouverture d’une information judiciaire « des chefs de participation à une association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation de crimes d’atteinte aux personnes, d’acquisition, détention, transport, offre et cession illégale d’armes et de munitions de catégories A et B, le tout en réunion et en relation avec une entreprise terroriste ». Le parquet a requis leur placement en détention provisoire.
Par ailleurs un homme, qui servait d’agent de liaison entre le commandement des opérations extérieures de l’EI, basé dans la zone irako-syrienne et la cellule terroriste de Marseille et Strasbourg accusée d’avoir voulu commettre un attentat au 1er décembre en France, a été arrêté au Maroc selon les autorités marocaines. Il aurait rencontré des émissaires de l’EI « à la frontière entre la Turquie et la Syrie qui lui auraient communiqué des instructions du commandement de Daesh pour les transmettre à l’un des éléments arrêtés sur le territoire français qui préparaient des attaques terroristes (ministère de l’Intérieur).
Selon une enquête du journal Le Monde, Yassine Bousseria et son ami Hicham Makran ont été recrutés par le djihadiste Schilikois Oumar Diaw, qui aurait péri en Syrie. En 2015, les deux Strasbourgeois seraient allés jusqu’à la frontière syrienne en passant par Chypre, sans toutefois entrer en territoire syrien. A leur retour en Alsace, ils auraient monté une cellule dormante et auraient entretenu des contacts directs avec Lakhdar Sebouai, alias Abou Ali, un autre Strasbourgeois qui a rejoint les rangs de Daech. Ce dernier est suspecté de les avoir guidés tout au long de leur projet d’attentat. Peu de temps avant leur interpellation, Yassine Bousseria et Hicham Makran avaient reçu, via une application cryptée, les coordonnées GPS d’une planque d’armes, notamment de kalachnikovs, dans le Val-d’Oise.
0 morts, 0 blessés
117: Brest (Finistère, Bretagne, 29) 23 Novembre 2016:
Un jeune Finistérien se servait du réseau social Twitter pour appeler à commettre un attentat. Le tribunal correctionnel de Brest le condamne à un an de prison ferme. « Ce soir ça va lâcher des bombes dans la foule. » Nous sommes le 14-Juillet, quelques heures après les attentats de Nice, quand ce message apparaît sur Twitter, accompagné d’une image de bombes. Un mois plus tard, le 15 août, le même compte Twitter publie « Salut, je cherche trois partenaires pour faire un attentat en France. Merci de RT (partager, ndlr) pour diffuser ». Les policiers parviennent à identifier l’auteur de ces messages. Il s’agit d’un jeune homme de 19 ans habitant la région de Brest. Son ordinateur et son téléphone portable saisis laissent apparaître de flagrants signes de radicalisation. Il s’est converti à l’islam en décembre 2015, pour dériver rapidement vers le radicalisme. « J’ai toujours cru en Dieu, tout ce que je cherchais je l’ai trouvé », explique-t-il à la barre du tribunal correctionnel de Brest. Il dit apprécier Daesh pour son application de la charia et du califat, ainsi que pour sa lutte contre l’armée française « qui tue des civils en Syrie ». Il désirait s’engager auprès de l’État Islamique. C’est ainsi qu’il rencontre via les réseaux sociaux, Facebook, Télégram, voire directement sur dark web (l’internet caché, non référencé par les moteurs de recherche, ndlr), des personnes liées à cette organisation terroriste. « Vive Daesh, j’attends des flingues pour m’entraîner », leur envoie-t-il notamment. Le prévenu tente de convaincre le tribunal qu’il n’est pas radicalisé, qu’il pratique sa religion normalement. Mais les policiers ont trouvé des traces de recherche internet suspectes : « Comment se procurer une kalachnikov ? Comment faire un attentat ? Comment devenir un tueur à gage ? »
0 morts, 0 blessés
118: Mise en garde nationale, 27 Novembre 2016:
Une alerte au drone piégé émane d’une note confidentielle, rédigée début novembre, du préfet de la zone de défense du sud-est. Le haut fonctionnaire sensibilise les services d’intervention et de secours, et notamment la police, sur l’utilisation possible de drones piégés au cours d’actions terroristes sur le sol français. Dans cette note, il est fait référence à une attaque de ce type perpétrée, le 2 octobre, à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, au cours de laquelle un drone piégé a été envoyé par un groupe terroriste lié à Daech en direction de combattants peshmergas et des forces spéciales françaises. Intercepté, ce drone a fini par exploser au sol entraînant la mort de deux combattants kurdes et occasionnant de graves blessures à deux soldats français. Les survols et intrusion sur des sites nucléaires sont aussi abordés.
- morts, 0 blessés
119: Tarascon-sur-Ariège (Ariège, Occitanie, 09) 27 Novembre 2016:
Un gendarme tué par un automobiliste lors d’un contrôle routier la thèse privilégiée des enquêteurs est celle d’un « acte délibéré ». Le chauffard a été immédiatement interpellé par le collègue de la victime. Celui-ci l’a mis en joue avec son arme sans en faire usage malgré le contexte. Le suspect est très défavorablement connu de la justice pour viol sur mineur, incendies, cambriolages, rébellions…Cet homme de 31 ans, qui n’a pas de permis de conduire, a été placé en garde à vue à la brigade de Pamiers où il est entendu avec sa compagne, passagère du véhicule, a précisé la magistrate. « C’est le début de l’enquête. Nous étudions toutes les possibilités. Mais l’hypothèse privilégiée n’est pas celle de l’accident », précisant que, « les raisons de son geste restaient inconnues » (police).
- mort, 0 blessés
120: Valence (Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 26) 27 Novembre 2016:
Nouvelle mutinerie à la prison de Valence. Des détenus sont retranchés dans le quartier maison centrale et ont mis le feu à des matelas. Aucun surveillant n’est retenu en otage. C’est vers 11h45, au retour de promenade que deux détenus ont menacé un surveillant avec une arme artisanale. Ils lui ont placé une sorte de lame sous la gorge pour qu’il leur remette ses clés avant de le laisser s’en aller. Les prisonniers sont ensuite remontés dans les étages du quartier maison centrale. Au troisième étage, ils ont incendié des matelas dans trois cellules. Ils ont aussi ouvert l’ensemble des portes du bâtiment. A priori, une cinquantaine de détenus étaient donc seuls à l’intérieur sans gardien, mais tous ne sont pas sortis de leur cellule, certains ne voulaient pas se mêler à ces violences. Les mutins auraient également coupé les filets métalliques entre chaque étage. Il n’y avait aucune visibilité sur ce que faisaient les détenus dans l’enceinte du bâtiment puisqu’ils ont cassé toutes les caméras de vidéosurveillance à l’intérieur. On ignore pour l’instant les motifs de cette nouvelle flambée de violence au quartier maison centrale. Depuis l’extérieur on entendait les cris des détenus.
0 morts, 0 blessés
121: Hôtel (pas d’information supplémentaires) (Val-d’Oise, Ile-de-France, 95) 30 Novembre 2016:
Un présumé terroriste relâché malgré un risque d’attentat imminent. Le 19 novembre dernier, un Belge de 27 ans originaire de Molenbeek et proche du djihadiste Mohamed Abrini, a été interpellé dans un hôtel du Val-d’Oise. Placé en garde à vue, il a été relâché quelques heures plus tard malgré un risque d’attentat imminent, rapporte Le Canard enchaîné le 30 Novembre 2016. (…) D’après des informations du Canard, les gendarmes décident d’alerter la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour en savoir plus sur cet homme et, le cas échéant, prolonger sa garde à vue. Toutefois, toujours selon l’hebdomadaire, le service de contre-espionnage français ne répond pas aux appels des militaires. Le suspect est finalement relâché aux alentours de 18 heures. «Une fois entendu sur la possession de cannabis, nous n’avions pas de base juridique pour le garder davantage», confirme cette source.
Cette histoire est d’autant plus rocambolesque que, selon le Canard, l’ensemble des forces de police aurait été en alerte pour un risque imminent d’attentat en région parisienne au même moment. Et, bien entendu, la DGSI devait jouer un rôle majeur dans la surveillance. Face à de telles accusations, cette source s’est refusée à tout commentaire.
0 morts, 0 blessés
122: Lyon (Auvergne, Rhône-Alpes, 69) 30 Novembre 2016:
Un chauffeur-livreur âgé de 35 ans a été relaxé des faits d’apologie du terrorisme qui lui étaient reprochés. L’individu, fiché S, avait menacé les salariés d’une entreprise en septembre dernier, leur promettant de prendre son camion et de « faire pire qu’à Nice ». Une référence à l’attentat du 14 juillet qu’il a justifié par la volonté de faire taire le dirigeant de l’entreprise qu’il jugeait trop autoritaire. A son domicile, une photo de Ben Laden avait été retrouvée, ainsi que des articles relatifs au djihadisme. Grâce à son avocate, le trentenaire n’a été condamné que pour outrage, il avait insulté les gendarmes lors de sa garde à vue. Il a donc écopé de 70 heures de TIG.
0 morts, 0 blessés
123: Rennes (Ille-et-Vilaine, Bretagne, 35) 1er Décembre 2016:
Un homme a crié « Allahou akbar » en pleine rue et menacé de se faire exploser. L’individu a été maîtrisé par les policiers de la BAC et devrait être placé en hôpital psychiatrique… A l’arrivée des policiers de la brigade anticriminalité, l’homme, âgé de 23 ans, était en train de prier en plein milieu de la route et de crier « Allahou akbar ».
Un périmètre de sécurité a aussitôt été mis en place dans le quartier. Après quelques pourparlers, l’individu a finalement été interpellé et menotté par les policiers. Aucun explosif n’a été découvert sur lui. Placé en garde à vue, il devrait être transféré dans une unité psychiatrique.
0 morts, 0 blessés
124: Choisy-le-Roi (Val de Marne, Ile-de-France, 94) 1er Décembre 2016:
Un homme armé interpellé devant une école primaire de Choisy-le-Roi, L’homme de 37 ans était porteur d’un pistolet automatique chargé et dont le marteau indiquait qu’il était prêt à être utilisé, ainsi que d’un gilet pare-balles. C’est le comportement suspect de cet homme deux jours plus tôt devant cette même école qui a alerté les parents d’élèves. L’un d’eux est allé rapporter aux policiers ses craintes. Les forces de l’ordre ont décidé d’intervenir 11h30 alors que l’homme était de retour devant l’école. À la vue des policiers l’homme a pris la fuite, il a été rattrapé quelques mètres plus loin. C’est lui même qui a déclaré aux forces de l’ordre être porteur d’un pistolet automatique et d’un gilet pare-balles. Il a été placé en garde à vue et n’a pour le moment donné aucune indication sur la raison pour laquelle il était revenu devant l’école avec une arme et un gilet. En garde à vue l’homme a déclaré qu’il appartenait au grand banditisme et qu’il se sentait menacé ces derniers temps, c’est pourquoi il venait chercher son fils armé à l’école. Des vérifications des enquêteurs sont en cours.
0 morts, 0 blessés
125: Monterblanc (Morbihan, Bretagne, 56) 2 Décembre 2016:
Un homme armé d’une hache a attaqué la mairie à la hache et, causé une grosse frayeur aux habitants de Monterblanc. L’homme, âgé de 52 ans et qui habite la commune, s’en est d’abord pris à une voiture stationnée devant la mairie. Il a ensuite attaqué la porte d’entrée du bâtiment public et a brisé plusieurs vitres. L’homme a été rapidement maîtrisé puis hospitalisé d’office dans un hôpital psychiatrique. «Il était dans un état psychologique très instable», a indiqué la gendarmerie de Vannes au quotidien régional.
- morts, 0 blessés
126: Drancy (Seine Saint Denis, Ile-de-France, 93) 4 Décembre 2016:
Un homme a foncé dans les étals du marché de Drancy, rapporte Le Parisien. Une commerçante a été tuée et trois autres personnes blessées. Visiblement alcoolisé, l’homme a été interpellé. L’enquête a mis a jour des fréquentations d’une mosquée salafiste.
- mort, 3 blessés
127: Villemomble (Seine Saint Denis, Ile-de-France, 93) 9 Décembre 2016:
Un drapeau de l’État islamique en guise de rideau, Le rideau noir avec les inscriptions blanches n’est pas passé inaperçu dans cette cité de Villemomble. Pour la police, rapidement avertie, il s’agit du « drapeau de Daech », et pénalement, d’une « apologie du terrorisme ». Le couple vivant dans l’appartement a été interpellé et placé en garde à vue au commissariat de la ville. L’homme et la femme y étaient toujours ce jeudi. Ils sont par ailleurs visés par une assignation à résidence.
0 morts, 0 blessés
128: Metz (Moselle, Lorraine, 57) 9 Décembre 2016:
La crèche de l’église Notre-Dame incendiée par plusieurs individus. Un ou plusieurs individus sont entrés dans l’édifice et ont mis le feu à la crèche. L’Eglise Notre-Dame à Metz laisse toujours la porte ouverte sur la rue de la Chèvre à ceux qui veulent entrer pour se recueillir. C’était le cas ce jeudi matin. De la fumée s’est soudainement répandue dans l’Eglise pendant le temps de prière dans la salle adjacente. En sortant de la salle, les paroissiens ont eu la mauvaise surprise de se retrouver face à une crèche en feu. Une personne présente sur les lieux témoigne, « Il y a eu beaucoup de fumée. Après le choc on a réagi vite et on a fait une chaîne d’eau assez rapidement. Puis les pompiers et la police sont arrivés. Ça aurait pu être pire, les flammes attaquaient déjà la tenture accrochée au plafond ». Le ou les individus responsables de l’incendie n’ont pas été identifiés.
0 morts, 0 blessés
129: Pamiers (Ariège, Occitanie, 09) 10 Décembre 2016:
le RAID a interpellé à Pamiers, un islamiste présumé qui voulait « donner son âme à Allah », au profil radicalisé il aurait proféré des menaces de mort sur Facebook et voulait « donner son âme à Allah. » […] « Sans énoncer de cible particulière, l’intéressé indiquait parallèlement vouloir frapper le 12 décembre 2016″, Rappelons que ce lundi, 12 décembre, correspond à la visite en Ariège du Premier ministre Bernard Cazeneuve et du garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas, attendus pour inaugurer la déviation d’Ax-les-Thermes et le nouveau tribunal de Foix. Chargé de l’enquête, le service régional de police judiciaire (SRPJ) a identifié l’homme qui n’est pas inconnu de la justice. « Il a été dernièrement condamné en janvier 2016 à 8 mois d’emprisonnement en comparution immédiate pour outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique, menaces de mort sous condition, intrusion dans un établissement scolaire, détention de stupéfiants ». L’individu a été placé en garde à vue « pour apologie du terrorisme et menaces de mort en raison de la religion. »
0 morts, 0 blessés
130: Attentat de Nice MàJ, Nice / Nantes (Alpes-Maritimes, Paca, 06, Loire-Atlantique, Pays de la Loire) 12 Décembre 2016:
11 personnes interpellées dont 10 à Nice et une à Nantes, Cette vaste opération antiterroriste porte sur le « volet arme » de l’enquête par la sous-direction anti-terroriste (Sdat) de la police judiciaire, précise LCI qui sort l’information. La chaîne précise que plusieurs individus sont issus de la communauté albanaise. Ce qui est également le cas d’un couple déjà mis en examen dans cette affaire, soupçonné d’avoir fourni une arme au terroriste Mohamed Lahouaiej-Bouhlel.
0 morts, 0 blessés
131: Toulouse (Midi Pyrénées, Occitanie, 31) 15 Décembre 2016:
Une bombe artisanale découverte devant une église, Un dispositif incendiaire déposé devant la paroisse Saint-André chemin Michoun dans le quartier de la Roseraie à Toulouse. La découverte a été faite dans la matinée. Un carton, contenant plusieurs bouteilles ainsi qu’un dispositif possiblement dangereux, a été découvert sur les lieux. Les policiers se sont rendus sur place et ont pris en charge le «paquet». Une fois ramené au commissariat central, l’ensemble a fait l’objet de toutes les attentions dans la cour d’honneur de l’hôtel de police. Les bâtiments ont été évacués et les sapeurs-pompiers ainsi que les démineurs ont été appelés sur place. Un périmètre de sécurité a été établi, le temps, pour les professionnels du déminage d’examiner l’engin qui s’est révélé être un véritable dispositif incendiaire. Il a été neutralisé. Cette découverte inquiétante a donné lieu à l’ouverture d’une enquête confiée au service régional de la police judiciaire de Toulouse (SRPJ). Que faisait ce dispositif devant la paroisse Saint-André ? Quelqu’un en veut-il aux paroissiens ? Dans le contexte de l’état d’urgence et de la sécurité renforcée autour des lieux de culte et dans une ville à jamais marquée par les assassinats commis par le terroriste Mohammed Merah, notamment à l’école juive Ozar Hatorah, cette découverte effraie.
0 morts, 0 blessés
132: Halluin (Nord, Nord-Pas-de-Calais, 59) 17 Décembre 2016:
Un Halluinois de 19 ans a été incarcéré, condamné à deux ans de prison dont un avec sursis pour menaces de mort, apologie du terrorisme et usurpation d’identité. Sa cible : Hamza El Kostiti, un ancien élu Vert d’Halluin, ex-référent contre la radicalisation. Les menaces mêlent haine antisémite et références à Daech. L’enquête a identifié Hamza Atouf qui a toujours nié. […] L’affaire avait fait suffisamment de bruit à l’automne pour que Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, intervienne, proposant une protection policière à Hamza El Kostiti. Ce dernier a porté plainte le 8 août après avoir trouvé sur le pare-brise de sa voiture un message nauséabond où il était question de « le brûler », de « le liquider » et de « faire pire que Merah et Coulibaly » en visant la communautéjuive et la police.
0 morts, 0 blessés
133: Valence (Drôme, Auvergne-Rhône-Alpes, 26) 17 Décembre 2016:
Un multirécidiviste tunisien voulait « aller à Nice égorger des Français et finir le travail »«Je veux me battre aux côtés de Daesh et faire un massacre […] Je veux aller à Nice et finir le travail […] Je veux faire le djihad ». Ces propos ont coûté six mois de prison ferme et l’interdiction du territoire français pendant trois ans à Fathi Akremi, jugé à Valence pour “apologie du terrorisme” devant le tribunal correctionnel. Des propos qu’il a tenus, aux urgences de l’hôpital de Valence où il avait été conduit après avoir été débarqué d’un TGV dans lequel, complètement ivre, il importunait des passagers. Seulement voilà, ce ressortissant tunisien d’une cinquantaine d’années n’en était pas à ses premières menaces. Encore moins à son premier rendez-vous avec les juges qui, à vingt-cinq reprises par le passé, l’ont sanctionné pour des faits de vol, de violences, d’agression sexuelle, de menaces de mort… Ses déclarations aux urgences de l’hôpital de Valence faisaient en effet écho à d’autres propos tenus par lui, le 19 juillet dernier, dans des circonstances glaçantes puisque prononcés à Nice, cinq jours seulement après le terrible attentat de la promenade des Anglais. Il fut condamné par la justice des Alpes-Maritimes. […] Ce sans-abri de 52 ans était sorti de prison depuis seulement dix jours. Il venait de purger une peine de trois mois de prison, déjà pour apologie du terrorisme. Il est retourné derrière les barreaux […]
0 morts, 0 blessés
134: Fleury-Mérogis (Essonne, Ile-de-France, 91) 17 Décembre 2016:
Deux frères détenus à la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis comparaissaient devant devant la 16e chambre du tribunal correctionnel, déjà incarcérés, ils étaient convoqués devant le juge suite à des menaces de représailles faites en prison. A Raqqa, Nicolas Moreau n’était connu que sous sa « kounia » (son nom islamique) : « Abou Sayef le Coréen ». Un peu comme son frère cadet, Flavien, lui aussi parti faire le djihad. Flavien avait aussi pas mal de surnoms. Le plus fréquent : « Abou Souleyman le Chinois », pour ses yeux bridés. […] Joues rondes, air bravache, quasi imberbe malgré une espèce de mini-barbichette sur le menton : il fait moins que ses 32 ans. Il se plaint beaucoup. Et d’adopter une étrange stratégie de défense : « Bon, je sais pas que ce vous allez faire, mais franchement, si vous me relâchez pas, moi, je vous promets, je vais pas me laisser faire. Je reprends les armes ! » […] 14 condamnations pour Nicolas, qui de 2009 à 2013 est incarcéré. […] A Fleury, en effet, Nicolas Moreau est ce qu’on appelle un détenu difficile. La dernière fois, il a menacé le surveillant : « Je vais te balancer de l’huile chaude ! Je peux t’égorger, hein ! Je nique la France et les sales Français ! »[…] « En Syrie, il y avait aussi du racisme à cause de mes origines asiatiques. Mais aussi du racisme contre les Français. » […] Le procureur a requis dix ans de prison.
0 morts, 0 blessés
135: Berlin (Allemagne) 19 Décembre 2016:
Attentat au camion bélier sur le marché de Noël de Berlin fait 12 douze morts et 56 blessés, le suspect Anis Amri avait prêté allégeance à Daesh dans une vidéo. Il a été abattu à Milan en Italie par 2 policiers le 24 Décembre 2016, d’après les éléments de l’enquêtes il aurait transité par la France durant sa fuite Anis Amri serait passé par la gare de Lyon-Part-Dieu, d’où il aurait pris le train pour Chambéry le 22 décembre. Il y aurait ensuite acheté en espèces un billet de train pour Milan via Turin, avec un départ de Chambéry à 17 h 44 et une arrivé à 21h50. Sa présence aux gares de Lyon et Chambéry est confirmée par l’exploitation de la vidéosurveillance. A Milan une patrouille de routine de la police italienne lui demande ses papiers vers trois heures du matin en raison de son comportement suspect. Il se met à tirer sur les policiers avec un pistolet de calibre 22lr en hurlant « Allahu akbar », blessant à l’épaule l’un d’eux. Amri est alors abattu par le deuxième agent de la patrouille.
Nota: lors de son passage par la gare de Lyon Part-Dieu se trouvait le même jour pour inaugurer un hôpital président de la République française François Hollande, sachant que le pays est toujours sous le couvert de l’Etat d’urgence…
12 morts, 57 blessés
136: Caluire (Auvergne – Rhône-Alpes 69) 13 Décembre 2016:
Un chauffeur-livreur a foncé avec sa camionnette sur un père et ses trois enfants âgés de 6, 11 et 13 ans. Les enfants avaient réussi à se protéger entre deux voitures. le jeune homme âgé de 21 ans a nié les faits, le modus operandi du chauffeur-livreur rappelle l’attentat de Berlin. Il a été condamné à 12 mois de prison dont 6 avec sursis, ainsi qu’à une interdiction de paraître dans le quartier caluirard.
0 morts, 2 blessés
137: Marseille (PACA – Bouche du Rhône 13) 28 Décembre 2016:
Amine L., 29 ans, un interne en médecine marseillais, qui se faisait surnommé « Albistouri » soupçonné de djihadisme, a été arrêté un peu avant Noël en Turquie pour apologie du terrorisme, consultation de sites djihadistes et d’avoir voulu se rendre dans la zone irako- syrienne. L’homme, est interne en chirurgie orthopédique au sein de l’hôpital de la Timone, à Marseille, où il exerce depuis trois ans. Il était pisté depuis plusieurs mois pas la SDAT de Paris (sous-direction antiterroriste).
0 morts, 0 blessés
138: Paris (Ile-de-France 75) 31 Décembre 2016:
La France a expulsé vers la Tunisie deux ressortissants tunisiens jugés dangereux, L’un avait purgé une « lourde peine d’emprisonnement pour des faits de délinquance de droit commun », l’autre pour des faits de terrorisme « Ils ont fait l’objet d’arrêtés ministériels d’expulsion, compte tenu de la menace grave que faisait peser sur l’ordre public leur maintien sur le sol français », d’après Bruno Le Roux.
0 morts, 0 blessés
139: Albertville (Auvergne-Rhône-Alpes Savoie 73) 04 Janvier 2017:
Quatre hommes, membres présumés d’une importante filière Djihadistes, ont été condamnés à des peines de six à huit ans de prison pour avoir passé quelques semaines en Syrie, en partie dans les rangs de l’EI. Christian Bouvier (29 ans) et Mohamed Benseghir (28 ans) ont été condamnés à six ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Oualid Jebali (31 ans) à six ans d’emprisonnement, sans période de sûreté. À sa décharge, le procureur avait relevé qu’il fumait du cannabis en détention, ce qui serait révélateur d’une rupture avec l’islam radical. Majoub Ettabaai (26 ans), qui présente le plus fort risque de « réitération », est condamné à huit années d’emprisonnement, avec une période de sûreté des deux tiers. Il préparait, selon les enquêteurs, un nouveau voyage en Syrie pour rejoindre son frère resté sur place. Trois des quatre individus ont été interceptés dans un bus par les services secrets turcs en mars 2014. Les quatre ont été interpellés en France en novembre 2014. Le tribunal a relevé que ce voyage, avec des aéroports et des dates de départ différents, avec femmes et enfants, avait été « parfaitement organisé ».
0 morts, 0 blessés
140: Laeken (Belgique) 11 Janvier 2017:
Arrestation d’un couple en lien avec les attentats de Paris et de Bruxelles
L’opération aurait été menée par une équipe franco-belge. Les deux personnes interpellées, Mohammed Bakkali et Farik Kharkhach, auraient servis de boîte aux lettres à plusieurs terroristes, dont les frères Ibrahim et Khalid El Bakraoui, morts le 22 mars dernier dans les attentats suicides de Bruxelles et Zaventem. Mohammed Bakkali et Farik Kharkhach auraient servi de soutien logistique tant dans les attentats du Paris que les attaques du 22 mars
MAJ 29 nov. 2019 : Les 20 suspects du 13 novembre :
Salah ABDESLAM : Parmi les dix membres du commando djihadiste, il est le seul encore en vie. Né à Molenbeek (Belgique), ce Franco-belge de 30 ans est accusé d’avoir déposé les trois kamikazes du Stade de France avant d’abandonner une ceinture explosive, laissant penser qu’il devait lui aussi mener une attaque- suicide.Arrêté à Molenbeek le 18 mars 2016, il a été condamné en avril 2018 à 20 ans de prison en Belgique pour une fusillade à Bruxelles trois jours avant son interpellation. Quasi mutique depuis son incarcération en France, il a justifié les attaques djihadistes en juin 2018 dans une brève déclaration aux juges.La cellule djihadiste franco- belge
Mohamed ABRINI : Cet ami d’enfance des frères Abdeslam est soupçonné d’avoir accompagné en région parisienne les commandos qui ont commis les attentats, mais aussi d’avoir joué un rôle dans le financement des attaques et la fourniture des armes. Incarcéré en Belgique, cet homme de 34 ans a par ailleurs reconnu être « l’homme au chapeau » qui accompagnait deux kamikazes à l’aéroport de Bruxelles lors de l’attentat du 22 mars 2016.
Mohamed BAKKALI : Considéré comme un logisticien clé, Mohamed Bakkali est accusé d’avoir loué des voitures en vue des attentats. Détenu en France depuis 2018, ce Belge de 32 ans est également mis en cause pour la location de plusieurs planques pour la cellule djihadiste sous une fausse identité.
Osama KRAYEM et Sofien AYARI : Osama Krayem, 27 ans, a rejoint la Syrie en 2014 puis regagné l’Europe en profitant des routes ouvertes pour les migrants. Détenu en Belgique, ce Suédois a été identifié comme l’un des bourreaux du pilote jordanien assassiné par le groupe État islamique début 2015 en Syrie. Son rôle dans les attentats du 13-Novembre reste flou. Sofian Ayari, compagnon de cavale d’Abdeslam, est revenu en Europe depuis la Syrie avec Osama Krayem et Ahmad Alkhad, considéré comme le principal artificier de la cellule djihadiste. Ayari, un Tunisien de 26 ans, détenu lui aussi en Belgique, a fait un aller-retour mystérieux avec Krayem à Amsterdam le 13 novembre. Les enquêteurs soupçonnent la cellule d’avoir projeté un attentat à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol.
Adel HADDADI et Muhammed USMAN : Interpellés un mois après les attentats dans un foyer de migrants en Autriche, Haddadi, un Algérien de 32 ans, et Usman, un Pakistanais de 26 ans ancien artificier de groupes djihadistes pakistanais réputés proches d’Al-Qaïda, sont soupçonnés d’avoir suivi la route des migrants avec deux kamikazes du Stade de France. Ils sont détenus en France.
Mohamed AMRI et Hamza ATTOU : Le Franco-belge de 31 ans et le Belge de 25 ans sont allés chercher Salah Abdeslam en voiture le soir des attentats pour le ramener en Belgique. L’enquête a aussi démontré les liens étroits d’Amri avec les frères Abdeslam dans les semaines précédant l’attaque, laissant soupçonner au minimum une connaissance du projet. Mohamed Amri est incarcéré en France. Hamza Attou, moins impliqué, a été libéré sous contrôle judiciaire en mai 2018.
Ali OULKADI : Proche de Brahim Abdeslam – l’un des kamikazes du 13-Novembre -, ce Français de 35 ans est soupçonné d’avoir aidé Salah Abdeslam à se cacher à son arrivée à Bruxelles le 14 novembre, mais a toujours nié avoir été au courant du projet terroriste. Il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire en juin 2018.
Farid KHARKHACH : Né au Maroc, Farid Kharkhach, 37 ans, est accusé d’avoir fourni des faux papiers à l’ensemble de la cellule à la demande de Khalid El Bakraoui, l’un des auteurs des attentats de Bruxelles. Ce Belge est actuellement détenu en France
Yassine ATAR : Cet homme de 33 ans, détenu en France, est le frère d’Oussama Atar, vétéran du djihad soupçonné d’avoir coordonné les attentats depuis la Syrie. Ce Belge était en lien étroit avec ses cousins, les frères El Bakraoui, kamikazes des attentats de Bruxelles. La clé d’une planque où ont été confectionnées les ceintures explosives utilisées à Paris a été retrouvée chez lui.
Ali EL HADDAD ASUFI : Ce Belge de 35 ans, lui aussi détenu en France, était en contact récurrent avec les membres de la cellule djihadiste franco-belge. Il aurait notamment participé à la fourniture d’armes.
Abdellah CHOUAA : Dernier mis en examen de l’enquête, ce Belge de 38 ans est soupçonné d’avoir apporté un soutien logistique à la cellule. Fils d’un imam de Molenbeek, il a été laissé libre sous contrôle judiciaire.
Oussama ATAR : Membre important du groupe État islamique (EI), ce Belge né en 1984 est considéré comme le « cerveau » des attentats du 13-Novembre, qu’il aurait planifiés depuis Raqa, en Syrie. Vétéran du djihad, il avait été incarcéré en Irak dans les années 2000, où il était parti rejoindre Al-Qaïda. Identifié sous le nom de guerre d’« Abou Ahmed », il serait mort en Syrie lors d’une frappe aérienne en novembre 2017.
Fabien et Jean-Michel CLAIN : Visés eux aussi par un mandat d’arrêt, ces deux Toulousains auraient été tués en février dans une frappe aérienne en Syrie. Fabien Clain a été identifié comme l’homme qui a enregistré le message audio revendiquant les attentats du 13-Novembre et dans lequel son frère Jean-Michel psalmodiait des chants religieux.
Ahmad ALKHAD : Sous ce nom d’emprunt se cache Omar Darif, principal artificier présumé du groupe. L’ADN de ce Syrien de 29 ans a été retrouvé sur des ceintures explosives des djihadistes. Arrivé en Europe en septembre 2015, il est parvenu à reprendre la route de la Syrie deux semaines avant les attentats. Il est considéré comme le seul acteur majeur des commandos encore en fuite.
Ahmed DAHMANI : Ce Belgo-Marocain de 30 ans, originaire de Molenbeek comme son ami Salah Abdeslam, est soupçonné d’être un logisticien de la cellule djihadiste. Ce petit délinquant radicalisé s’était enfui en Turquie le 14 novembre 2015 où il a été condamné en 2016 à dix ans de prison et écroué.
Obeida AREF DIBO : Ce Syrien serait un cadre de l’EI, proche d’Ahmad Akhad. Cousin d’hommes impliqués dans la fuite de Dahmani, il serait mort dans un bombardement en 2016.
0 morts, 0 blessés
141: Nîmes (Occitanie Gard 30) 13 Janvier 2017:
Un jeune homme, âgé de 19 ans, a écopé de 3 ans de prison pour apologie du terrorisme. Wissem, s’épanchait via les réseaux sociaux (Facebook, Telegram, WhatsApp…) sur les succès de Daech. Le lycéen s’est aussi félicité de l’attentat visant Charlie Hebdo. Enfin, les policiers ont découvert des photos de djihadistes posant derrière des victimes à genoux ou encore ce message : « Prêts à couper la tête des kouffars ». Wissem était en contact avec un élève du même lycée décédé en Syrie. Ou encore avec un Parisien qui fait aujourd’hui l’objet de poursuites quasi identiques.
0 morts, 0 blessés
142: Paris (Ile-de-France 75) 16 Janvier 2017:
Mehdi, déserteur de l’armée parti en Syrie, condamné avec ses 2 complices : un ancien militaire parti faire le djihad en Syrie a été condamné à 8 ans de prison assortis d’une peine de sûreté des deux tiers par le tribunal correctionnel de Paris, qui a aussi infligé des peines de 4 et 6 ans à ses deux coprévenus. S’adressant à Mehdi Kamallah, 31 ans, déserteur de l’armée française, le président de la 16e chambre correctionnelle lui a expliqué que sa condamnation tenait compte de « la longueur de (sa) présence sur zone », « du fait qu’il avait) de toute évidence porté des armes » et de son « retour clandestin » après avoir été blessé.
0 morts, 0 blessés
143: Tignieu-Jameyzieu (Rhône-Alpes, Isère 38) 17 janvier 2017:
Six personnes ont été attaquées par un homme armé d’un couteau à proximité de l’aéroport Saint-Exupéry. Cet individu fait irruption dans un hôtel blessant au hasard une personne. Il a poursuivi son attaque dans le restaurant Mc Donald’s situé en face, blessant à nouveau trois autres personnes. Un dispositif de gendarmerie et de secours a été déployé. Peu de temps après, l’agresseur a été appréhendé dans un bus. Une enquête a été ouverte par le parquet de Bourgoin-Jallieu. L’hypothèse terroriste est évacuée, les enquêteurs privilégiant l’acte d’un « déséquilibré ».
0 morts, 4 blessés
144: Strasbourg, Schiltigheim et Wissembourg (Bas-Rhin, Alsace 67) 17 janvier 2017:
Trois hommes, dont un proche d’un kamikaze du Bataclan et un ancien policier ADS renvoyé, ont été interpellés, ils sont soupçonnés d’avoir voulu se rendre en zone irako- syrienne, mais auraient renoncé à ce projet après un contrôle de police sur une aire d’autoroute en Allemagne, près de la frontière autrichienne. Le principal suspect Mustafa S., 24 ans, d’origine turque est bien connu des services pour radicalisation.
0 morts, 0 blessés
145: Trappes (Yvelines, Ile-de-France, 78) 19.01.2017:
Opération antiterroriste de la DGSI et le RAID, Plusieurs interpellés en lien avec des combattants en Syrie. Certains des individus interpellés seraient en lien avec des « Trappistes » combattants en Syrie. Des sources font état de l’achat de matériel « sensible » nécessaire à la préparation d’attentats.
0 morts, 0 blessés
146: Paris (Ile-de-France, 75) 21 janvier 2017:
Un homme a poignardé des Voyageurs qu’il ne connaissait pas «gratuitement» dans plusieurs stations de métro entre les Xe et XIXe arrondissements. L’assaillant identifié par la police.
0 morts, 4 blessés
147: Gravelines (Nord, Nord-Pas-de-Calais, 59) 23 janvier 2017:
2 individus ont ouvert le feu une quinzaine de fois sur des policiers de la BAC, plusieurs impacts de calibre 11,43mm (45 ACP) ont été relevés sur la voiture de police.
0 morts, 0 blessés
148: Corbeil Essonnes (Essonnes, Ile-de-France 91) 25 janvier 2017:
Un policier blessé à la tête par un pavé aux Tarterêts, après une attaque.
0 morts, 1 blessé
149: Bruxelles (Belgique) 26.01.2017:
Le commando des attentats belges de mars 2016 comptait sur des “frères” basés en France pour frapper l’Hexagone avec d’autres attentats. Des documents versés récemment au dossier d’instruction, démontrent la présence d’une cellule terroriste en France.
0 morts, 0 blessés
150: Saint Etienne (Loire, Rhône Alpes, 42) 27.01.2017:
Sonia Belayati, une Française de 23 ans, est soupçonnée d’être repartie en Syrie en novembre dernier alors qu’elle était placée sous contrôle judiciaire. La jeune femme avait déjà effectué un voyage en zone irako- syrienne il y a près de deux ans.
0 morts, 0 blessés
151: Montauban (Tarn-et-Garonne, Midi Pyrénées 82) 29 janvier 2017:
Des policiers ouvrent le feu à 10 reprises sur une voiture qui leur fonce dessus délibérément.
0 morts, 0 blessés
152: Grasse (Alpes-Maritimes, PACA, 06) 01 février 2017:
Un détenu a attiré des surveillants dans sa cellule avec un mannequin pour tenter de les assassiner il aurait crié
« Par Allah vous allez tous mourir ».
0 morts, 2 blessés
153: Marseille (Bouches-du-Rhône, PACA, 13) 1er février 2017:
Un policier a été renversé volontairement. Touché à l’épaule et au genou, ses collègues ont ouvert le feu sur le véhicule. Une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité.
0 morts, 1 blessé
154: Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis, Île-de-France, 93) 02 février 2017:
Une Forte explosion a eu lieu dans une habitation. 1 blessé grave. Deux bonbonnes de gaz auraient explosé dans une maison à quelques minutes d’intervalle. D’après les enquêteurs il s’agirait d’une fabrication artisanale d’un engin explosif qui aurait mal tourné.
- morts, 1 blessé
155: Paris (Ile-de-France, 75) 03 février 2017:
Un homme a attaqué des militaires au Carrousel du Louvre avec une machette dans chaque main, en criant « Allah Akbar » Ces derniers ont fait feu. Le terroriste présumé de l’attaque est arrivé en France le 26 janvier depuis Dubaï, où il avait formulé une demande de visa de tourisme, pour entrer dans la zone Schengen. il s’agirait d’Abdallah E-H. un ressortissant égyptien âgé de 29 ans.
- mort, 1 bless
156: Chamonix, (Haute-Savoie, Rhône-Alpes, 74) 03.02.2017:
Une voiture a foncé délibérément sur les piétons qui se situaient sur la promenade du Paradis des Praz, Deux personnes ont été blessées. L’un est un touriste de nationalité britannique âgé de 25 ans, transporté en urgence absolue au Centre Hospitalier Annecy Genevois, L’autre est un homme de 28 ans, de l’École militaire de haute montagne. L’auteur des faits a pris la fuite. La gendarmerie de la Haute-Savoie a ouvert une enquête.
0 morts, 2 blessés
157: Aulnay Sous Bois (Seine-Saint-Denis, Île-de-France, 93) 7 février 2017:
Des policiers, Encerclés par 200 individus, ont du « tiré en l’air » pour se dégager. Des émeutiers ont essayé d’incendier la voiture de la BAC avec les agents à l’intérieur.
0 morts, 4 blessés
158: Montpellier (Hérault, Languedoc Roussillon, 34) 10 février 2017:
Un jeune couple, Thomas Sauret et Sarah tous deux convertis à l’islam et radicalisés, ainsi que leur mentor Malik Hammami on été interpellé par la SDAT, ils avaient pour projet de faire exploser la Tour Eiffel, le couple sollicite la présence de dix djihadistes pour être mené à exécution. Il avoue aux enquêteurs qu’ils recherchaient l’équipement et les armes pour mener leur attaque, mais ils se sont vite rendus compte que ce projet était trop grand pour eux et projetaient donc de s’attaquer à des lieux emblématiques de Montpellier. Dans l’appartement de Clapiers, près de Montpellier, où avait été arrêté le jeune homme originaire des Ardennes, les enquêteurs avaient retrouvé 71 grammes de TATP, un explosif artisanal puissant mais très instable, et du matériel pour en fabriquer.
0 morts, 0 blessés
159: Wattignies (Nord, Nord-Pas-de-Calais 59) 16 février 2017:
Un jeune homme soupçonné de préparer activement un attentat dans la métropole lilloise a été interpellé. Agé de 18 ans, Ismaël Z., étudiant à Villeneuve d’Ascq, était soupçonné de préparer un attentat sans doute dans le métro ou dans un centre commercial. Le jeune homme, musulman pratiquant (à la mosquée de la rue de l’Arbrisseau à Lille-Sud), voulait notamment se procurer des armes et explosifs. Des éléments probants de ses projets terroristes ont été trouvés sur son ordinateur. « Il aurait eu des projets d’attentat sans pouvoir les concrétiser pour des raisons logistiques », selon une source policière…
0 morts, 0 blessés
160: Clermont-Ferrand (63) et Marseille(13) 21 février 2017: Deux hommes soupçonnés de projeter un attentat et arrêtés, les deux suspects, âgés de 19 et 27 ans connus des services spécialisés pour leur appartenance à la sphère salafiste djihadiste.
0 morts, 0 blessés
161: Chasse-sur-Rhône (Isère, Rhône-Alpes 38) 4 mars 2017: 14 impacts de balles sur un site classé SEVESO. La Police scientifique est chargée de l’enquête.
0 morts, 0 blessés
162: Montpellier (Hérault, Languedoc Roussillon, 34), 7-8 mars 2017: Trois hommes, âgés de 26, 30 et 48 ans, ont été arrêtés pour des projets d’attentat
0 morts, 0 blessés
163: Grasse (Alpes-Maritimes, PACA, 06) 11 mars2017: Fiché S, Un ressortissant Afghan âgé de 30 ans avait menacé publiquement de se rendre à ce même tribunal et « de tuer tout le monde avec une kalachnikov ». Sa femme avait été incarcérée à son retour de Syrie. Nice- Matin qui révèle l’affaire explique également que le couple a nommé leur fils, «Djihad».
0 morts, 0 blessés
164: Avigon (Vaucluse, PACA, 84) 14.03.2017: Un homme hurle sur la voie publique «Allahou Akbar, je suis armé et je vais tous vous tuer !». Il a été placé en garde à vue et écroué pour apologie du terrorisme, chez lui des documents concernant l’état islamique ont été retrouvés au cours d’une perquisition.
0 morts, 0 blessés
165: Paris (Ile-de-France, 75) 16.03.2017: Explosion d’un colis piégé au siège du FMI. Un blessé. «Un attentat» selon F. Hollande. Revendiquez par des Anarchistes grecs.
0 morts, 1 blessé
166: Paris (Ile-de-France, 75) 17 mars.2017: Un individu fiché « S » de 31 ans qui a égorgé son frère de 29 ans puis son père de 63 ans rue de Montreuil dans le 11e arrondissement. Les premiers témoins avaient déclaré avoir entendu « Allahou Akbar ».
2 morts, 0 blessés
167: Paris, Orly (Val de Marne, Ile-de-France, 94) 18 mars 2017: Orly un homme a tenté de s’emparer de l’arme d’un militaire, un second militaire a ouvert le feu pour riposter et a abattu l’individu, le Raid a été dépêché sur place ainsi qu’un équipe de déminage. L’aéroport a été mis à l’arrêt durant plusieurs heures, et tous les avions a destination de Orly ont été détourné vers l’aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle. Plus tard dans la semaine deux hommes soupçonnés d’avoir fourni le pistolet à grenaille à l’assaillant ont été mis en examen.
1 mort (L’assaillant), 0 blessés
168: Apt (Vaucluse, PACA, 84) 20 mars 2017: 6 kg d’explosifs saisis. L’interpellé connu pour avoir fabriqué une fausse ceinture d’explosif était en possession d’un sac à dos avec à l’intérieur divers produits chimiques. Une perquisition a eu lieu à son domicile, où les forces de l’ordre ont trouvé pas moins de 6 kg d’explosifs.
0 morts, 0 blessés
169: Londres (Angleterre) 22 mars 2017: Un chauffeur Khalid Masood, 52 ans, fonce dans la foule. Un peu plus tard l’individu attaque un policier devant le parlement. 40 blessés 4 morts dont le policier et l’assaillant, dont certains graves. Parmi les victimes ont dénombre 3 Lycéens français en sortie scolaire en Angleterre. A la suite de l’attentat 8 interpellations ont eu lieu en Burigham. Nota: l’attaque a eu lieu le jour du premier anniversaire des attentats à Bruxelles, et l’état Islamique a revendiqué l’attentat.
6 morts, 40 blessés
170: Paris (Ile-de-France, 75) 22 mars 2017: le Grand-Maître du Grand Orient de France Christophe Habas de retour d’un voyage de 3 jours en Israël, qui a été très médiatisé. Violemment agressé à coups de marteau et aspergé d’essence par une femme d’origine maghrébine, aux cris de « JUIF, JUIF, JUIF ! »
0 morts, 1 blessé
171: Tchad (Centre Afrique) 23 mars 2017: Un ressortissant français enlevé dans la région d’Abéché. Il travaillait dans une exploitation minière. De source militaire française, on précise que la victime, un ancien militaire reconverti dans le civil, est âgée d’une soixantaine d’années et travaille pour une société minière. Il venait d’aller chercher les salaires des employés de son entreprise et qu’il pourrait donc s’agir d’un acte crapuleux, a-t-on aussi précisé de source proche du dossier. Madeleine Alingué, porte-parole du gouvernement tchadien, a précisé que l’homme “employé d’une société privée” avait été enlevé dans la matinée “par des inconnus dans la région de Sila, à environ une cinquantaine de kilomètres de Goz Beida, dans le village de Dorothe.“
0 morts, 0 blessés
172: Anvers (Belgique) 23 mars 2017: Un français «d’origine nord-africaine» Mohamed R. qui portait une « tenue de camouflage », on parle aussi d’un ressortissant tunisien, détenteur d’une carte de résident français, a été arrêté à l’issue d’une course-poursuite dans le centre de la ville. Interpellé à bord d’une voiture alors qu’il allait foncer dans la foule, le suspect roulait à grande vitesse, des armes blanches, un fusil et une matière potentiellement explosive ont été retrouvés à bord, une équipe de déminage a été dépêchée sur place. L’homme a été inculpé de tentative d’assassinat à caractère terroriste.
0 morts, 0 blessés
173: Dijon (Côte-d’Or, Bourgogne, 21) 24 mars 2017:
Une jeune femme Voilée de la tête aux pieds, connue de la DGSI pour être radicalisée, semait la terreur, brandissant une lame de vingt centimètres au nez des passants. Après
avoir tenté de rentrer dans une église, elle a été interpellée et placée en garde à vue par les services de police dijonnais. Elle avait été contrôlée et verbalisée pour avoir dissimulé son visage dans l’espace public par une patrouille de police environ une heure avant de brandir son couteau.
- morts, 0 blessés
174: Paris, 19ème (Ile-de-France, 75) 26 mars 2017:
Un policier a été blessé à l’arme blanche lors d’une intervention pour un «différend familial»,
«Dès l’ouverture de la porte», un homme s’est précipité pour agresser à l’arme blanche l’un des fonctionnaires, un de ses collègues a ouvert le feu sur son agresseur, qui est décédé.
MAJ 27.03.2017, suite à cet événement le commissariat du 19ème arrondissement de Paris, a été la cible d’attaques durant la soirée du 27 un véhicule de police a été incendié et les fonctionnaires de police pris pour cible à l’aide de jets de pierres et de cocktail molotov. Il s’agirait de personnes issues de la communauté asiatique.
- mort (L’assaillant), 0 blessés
175: Prison de Bois-d’Arcy, (Yvelines, Ile-de-France, 78) 26 mars 2017:
Un détenu radicalisé s’est donné la mort samedi en fin de journée, après avoir tenté de s’en prendre à des surveillants pénitentiaires à 2 reprises dans la journée avec un morceau de miroir, en criant « Allah Akbar ».
1 mort (L’assaillant), 0 blessés
176: Roubaix (Nord, Hauts-de-France, 59) 28 mars 2017:
Le RAID a interpellé un homme en lien avec une cellule djihadiste qui était en contact avec Reda Kriket. Dans son appartement ont été retrouvés de faux papiers en préparation et une somme importante d’argent liquide. Pour rappel Reda Kriket est un ancien braqueur arrêté en mars 2016, soupçonné de faire partie d’une filière de recrutement de djihadistes en Belgique. Lors de son arrestation, plusieurs fusils d’assaut dont des kalachnikov, des explosifs et du TATP avaient été retrouvés chez lui, laissant penser qu’il avait un projet d’attentat proche. Il était en lien avec Abdelhamid Abaaoud, l’un des organisateurs présumés des attentats parisiens.
0 morts, 0 blessés
177: Divers France: Asnières, Bobigny et Agen (92, 93, 47) 29 mars 2017:
Trois individus avec un «projet commun», un jeune homme de 20 ans à Agen (Lot-et- Garonne) et deux autres de 20 et 21 ans, à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) et Bobigny (Seine-Saint-Denis) ont été interpellé par la DGSI. Les trois suspects étaient toujours en garde à vue mercredi soir. Le suspect d’Asnières a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire.
0 morts, 0 blessés
178: Cap-d’Ail (Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 06) 30 mars 2017:
Trois armes, dont une Kalachnikov et deux armes longues, un gilet pare-balles, un masque à gaz, des grenades et des munitions. Ont été découverts à la suite d’une perquisition chez un individu très défavorablement connu des services de police, et signalé comme radicalisé. L’individu, âgé d’une trentaine d’années, a été interpellé et placé en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
179: Nice (Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 06) 1er avril 2017:
Deux adolescentes de 14 et 17 ans interpellées par la DGSI dans les Alpes-Maritimes. Elles projetaient de commettre un attentat. Plusieurs téléphones ont notamment été saisis et certains échanges, via la messagerie cryptée Telegram, « mettaient en lumière une éventuelle volonté de passage à l’acte ce qui a justifié leurs interpellations ». Elles ont été mises en examens le 4 avril 2017.
0 morts, 0 blessés
180: Arras (Pas-de-Calais, Nord Pas de Calais, 62) 1er avril 2017:
Un chauffeur-routier a essuyé des coups de feu dans la zone industrielle d’Actiparc lors d’une livraison. Il aurait vu un homme sortir de son véhicule stationné sur le côté et tirer dans sa direction. Information confirmée par le commissariat de police d’Arras. Les forces de l’ordre ont constaté la présence d’impacts de plombs sur le réservoir du véhicule ciblé, sans que l’on sache pourquoi un homme a fait feu dessus. La police exclut que ce soit en rapport avec la marchandise transportée. Dans le contexte des attentats aux poids lourds béliers et compte tenu de la similitude du procédé entre l’attentat de Berlin et l’étrangeté de cette affaire le parquet a ouvert une enquête.
0 morts, 0 blessés
181: Mantes-la-Jolie (Yvelines, Ile-de-France, 78) 3 avril 2017:
Suite de l’affaire du couple de policiers tués de Magnan ville par Larossi Abballa. La sous- direction antiterroriste (SDAT) a mené une opération au domicile de la famille Abballa, Un proche Mohamed Lamine Aberouz et la sœur du djihadiste ont été placés en garde à vue. Ces arrestations font suite à celles des deux Français mis en examen dans cette affaire, Saad Rajraji et Charaf-Din Aberouz, 27 et 29 ans, arrêtés au lendemain du double assassinat et soupçonnés d’avoir pu jouer un rôle de soutien logistique. A noter que Rachid Kassim était en contact avec Abballa via la messagerie cryptée Telegram et est suspecté
de l’avoir inspiré depuis la zone irako-syrienne où il s’était réfugié.
MAJ: 4 avril 2017: Une troisième personne, Sarah Hervouët, a également été placée en garde à vue. Elle est proche de Mohamed Lamine Aberouz avec qui elle devait se marier. Cette jeune femme de 23 ans n’est pas une inconnue de la galaxie terroriste. Elle se trouve en prison depuis son interpellation dans le cadre d’une autre affaire : la tentative d’attentat à la voiture piégée aux bonbonnes de gaz, en septembre dernier à Paris.
0 morts, 0 blessés
182: Londres (Angleterre, UK) 5 avril 2017:
Un jeune homme de 18 ans, soupçonné « de préparer des actions terroristes », a été arrêté alors qu’il «tentait de quitter le Royaume-Uni» à bord d’un Eurostar pour Paris. «Il a été
arrêté parce qu’il est soupçonné de préparation d’actes de terrorisme, de dissémination de publications terroristes et d’incitation au soutien d’une organisation interdite», précise la police.
- morts, 0 blessés
183: Paris (XIe arrondissement, Ile-de-France, 75) 05 avril 2017:
Sarah Halimi, une femme d’origine juive âgée de 67 ans, a été défenestrée par un individu d’origine musulmane, dans le XIème arrondissement de Paris, rue de Vaucouleurs. La presse d’état a largement occulté l’origine de la victime comme celle de l’agresseur. Elle a aussi évoqué des « propos incohérents » lors de l’interpellation de l’auteur.
Sur son site, Ouest-France reprend les termes généraux de la presse d’état hexagonale, au point de faire passer les faits pour un drame de voisinage : « Un homme âgé de 27 ans et connu des services de police a été interpellé ce mardi matin dans le 11e arrondissement de Paris. Il est soupçonné d’avoir défenestré sa voisine le matin même, vers 5 h. Celui qui tenait
« des propos incohérents » a été d’emblée transféré à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. » France Soir évoque ensuite des « troubles psychiatiques » parmi les raisons du drame : « L’homme âgé de 27 ans a été interpellé. Selon Le Parisien, il est connu de la justice pour des faits de délinquance variés. Il pourrait également souffrir de troubles mentaux. En effet, sa garde à vue a été levée seulement quelques heures après son arrestation pour être transféré à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police. Les psychiatres devront si sa garde à vue peut se poursuivre. » Les médias communautaires juifs ou israéliens ont apporté des éléments permettant de contextualiser les faits, à commencer par l’origine juive de la victime, strictement tue dans les médias français. « Le service de protection de la communauté juive (SPCJ) a annoncé mercredi matin qu’une femme de confession juive est décédée dans la nuit du 3 ou 4 avril, sans que les circonstances de sa mort soient totalement élucidées. » Des membres de la communauté juive parisienne ont ajouté des éléments cruciaux. Bernard Abouaf, actif au sein de cette dernière, indique sur son compte Facebook : Une femme juive orthodoxe, Sarah Halimi a été assassinée par un voisin rue Vaucouleurs, à Paris. Son voisin est monté après avoir poursuivi sa victime verbalement depuis des jours, d’autres voisins ont alors appelé la police. Selon l’entourage, 3 policiers armés auraient refusé d’intervenir prétextant qu’ils devaient appeler un service plus compétent. Le voisin a jeté cette femme par la fenêtre aux cris de Allah Akbar (toujours selon l’entourage). Des membres de la communauté orthodoxe se sont démenés pour éviter l’autopsie mais n’ont pas réussi. Cette Tsadeket a dirigé l’une des toutes premières crêches orthodoxes de France, rue vieille du Temple.
- mort, 0 blessés
184: Saint-Herblain (Pays de la Loire, Loire-Atlantique, 44) 05 avril 2017:
Un homme de 27 ans soupçonné d’avoir fait feu en l’air avec un fusil de chasse, devant une des entrées de la galerie commerciale du Sillon de Bretagne, à Saint-Herblain. Déjà connu pour des antécédents psychiatriques, l’homme a dans un premier temps importuné l’employée d’un salon de coiffure. Invité à se calmer et à quitter les lieux par un agent de sécurité du centre commercial, l’homme s’est énervé. « Il s’est montré agressif et menaçant et a crié à plusieurs reprises « Allah akbar », raconte le procureur. Il est revenu 15 minutes plus tard avec un fusil de chasse qui, selon ses déclarations, était enterré dans un terrain derrière chez lui ». Des investigations sont en cours sur sa personnalité et sur une éventuelle radicalisation islamiste.
0 morts, 0 blessés
185: Strasbourg (Alsace, Bas-Rhin, 67) 06 avril 2017:
Un homme qui a enfariné François Fillon en meeting à Strasbourg, cet individu a été «fiché S» en 2012 par la DGSI, pour des déplacements en Afghanistan et un Islam Radical. Il en aurait fait au moins deux, pendant lesquels il aurait participé à des combats. Il a été inscrit au fichier des personnes recherchées (FPR) à la demande de la DGSI.
0 morts, 0 blessés
186: Torcy (Seine-et-Marne) 11.04.2017:
Fermeture d’une mosquée à Torcy pour une «menace grave pour la sécurité et l’ordre public». Selon l’arrêté «la mosquée constitue un lieu de référence influent de la mouvance salafiste, prônant un islam rigoriste, et représente, par les propos qui y sont tenus et par son influence, une menace grave pour la sécurité et l’ordre publics»
MAJ: l’arrêté préfectoral met en cause l’imam de la mosquée de Torcy, Abdelali Bouhnik, professeur de mathématiques au lycée public Jean-Moulin de Torcy. Il avait été «signalé» pour son comportement pendant la minute de silence dédiée aux attentats en 2015.
0 morts, 0 blessés
187: Toulon, (Var, PACA, 83) 14 avril 2017:
Trois individus menacent des prêtres et des religieuses : «Vive Daech ! Vous allez tous sauter !» Selon des témoignages recueillis par la police, trois individus ont menacé, vers 18 heures, un groupe de prêtres et de religieuses, sur la place de la Cathédrale, en jetant un sac-à-dos dans leur direction. Et en criant « Allah Akbar », « Vous allez tous sauter » et « Vive Daech ».
0 morts, 0 blessés
188: Montpellier (Hérault, Languedoc-Roussillon, 34) 14 avril 2017:
Alerte terroriste au meeting de François Fillon. Le RAID a fait le déplacement. Selon les informations de Midi Libre, une menace terroriste visant le candidat de droite aurait été prise au sérieux ces dernières heures, en cette fin de campagne présidentielle de premier tour.
0 morts, 0 blessés
189: Honfleur (Calvados, Basse-Normandie, 14) 15 avril 2017:
Un homme connu des autorités est arrivé à l’accueil du commissariat de police d’Honfleur (Calvados) avec un cocktail molotov. Un briquet à la main, il a tenté d’allumer sa fabrication. Aussitôt, le policier face à lui a alors sorti son arme en la pointant vers ce visiteur agressif. Le malfaiteur a été écroué.
190: Divers France fin de période électorale, 16 avril 2017:
La DGSI a alerté des candidats à la présidentielle d’une menace précise sur leur sécurité. Les services spécialisés redoutent une action contre des candidats. Des notes ont été
adressées cette semaine à certains directeurs de campagne. Les services de police affectés à leur protection ont même reçu ces jours-ci des notes d’information détaillées.
« Une menace visant François Fillon » : ces alertes, faisant état d’une menace « sérieuse et imminente », ont été prises très au sérieux au parquet de Paris, chargé de la lutte antiterroriste, qui a ouvert une enquête préliminaire et pilote des opérations en cours. Se refusant à tout commentaire sur cette information, le ministre de l’Intérieur, Mathias Fekl, nous a déclaré : « Le risque terroriste est maximum et nos services sont mobilisés. »
0 morts, 0 blessés
191: Nice (Alpes-Maritimes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, 06) 16 avril 2017:
Selon les informations de Nice-Matin, un homme vêtu d’un treillis et de gants de ski a pénétré dans l’église vers 11h30 en proférant des menaces. « Il a dit qu’on allait tous y passer. Il transpirait beaucoup et avait l’air excité », raconte un témoin.
Le père Gil Florini, qui célébrait l’office évoque « un terroriste » : « Ceux qui essaient de faire peur aux chrétiens n’ont pas gagné », commence-t-il avant d’appeler ses fidèles à faire preuve de courage. « Vous avez été courageux, sans le savoir aux premiers rangs, et au fond, vous avez été courageux en le sachant. Pendant la messe, la BAC est venu intercepter un terroriste au fond de l’église. Tout s’est bien passé. »
0 morts, 0 blessés
192: Divers France, 17 avril 2017:
Un Avis de Recherches a été lancé pour menace d’attentat sur le territoire français par la DGSI:
- Basseme Louati, 24 ans, venant de
- Mouhcine Mbarki, 28 ans, venant du
Il semblerait qu’un troisième homme ait été arrêté à l’aéroport d’Aix-en-Provence le 16 avril 2017.
0 morts, 0 blessés
193: Marseille (Bouches-du-Rhône, PACA, 13) 18 avril 2017:
Deux hommes, Mahiedine Merabet, le plus âgé, et Clément Baur, de 29 et 23 ans manifestement sur le point de commettre un attentat à cinq jours seulement du premier tour de scrutin ont étés arrêtés par la DGSI, un «projet d’action imminente» a été déjoué selon François Molins. Des armes et des explosifs ont été découverts dans un appartement d’étudiant loué en liquide depuis le début du mois d’avril, les perquisitions ont débouchées sur la découverte d’un pistolet-mitrailleur Uzi, de deux pistolets automatiques, puis de 3,250 kg de TATP (un explosif artisanal utilisé notamment lors des attentats du 13 novembre 2015) rangé dans un placard sur des étagères, le 12 avril la DGSI, appuyée par un service de renseignement britannique, intercepte une vidéo dans laquelle deux hommes font allégeance à Daech. On aperçoit des armes, dont selon toute vraisemblance le fameux Uzi, mais aussi la une du «Monde» daté du 16 mars consacrée à la campagne de François Fillon. Ils ont été mis en examen et écroués pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes.
0 morts, 0 blessés
194: Maisons-Alfort (Val de Marne, Ile-de-France, 94) 20 avril 2017:
Près de 35 litres de produits chimiques potentiellement très dangereux ont été volés. Du trichloréthylène, de l’acide chlorhydrique, du chlorure de zinc, de l’acétone… Près de 35 litres de produits chimiques potentiellement très dangereux ont été dérobés à l’École nationale vétérinaire d’Alfort (ENVA), située à Maisons-Alfort. Au vu du caractère des produits chimiques et de la menace qui règne sur le pays une enquête prise au sérieux a été ouverte.
- morts, 0 blessés
195: Paris, (Champs-Elysées, 8ème Arr.) 20 avril 2017:
Karim Cheurfi, a ouvert le feu avec un fusil d’assaut sur un bus de la police stationné sur les champs Elysées dans le cadre du plan Vigipirate, tuant 1 policier et en blessant 2 autres, il a été abattu par les forces de l’ordres. Dans son véhicule: un fusil à pompe et plusieurs armes blanches saisis. Il faisait l’objet depuis mars d’une enquête préliminaire ouverte par la section antiterroriste du parquet de Paris pour avoir manifesté son intention de tuer des policiers et avait été placé en garde à vue le 23 février, avant d’être remis en liberté par la justice faute de preuves suffisantes. L’enquête avait été confiée aux policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Le suspect n’était cependant pas «Fiché S». Le tueur ne se rendait plus aux rendez-vous de la justice dans le cadre de son contrôle judiciaire. Un mot manuscrit qui défendait «Daech» a été retrouvé près du corps de l’assaillant. D’autres part l’adresse du siège de la DGSI ainsi que celle du commissariat de Lagny (Seine-et-Marne) ont étés retrouvés dans la voiture du terroriste. Nota: Le père du terroriste Karim Cheurfi soutenait le bien fondé de l’acte de son fils. Le 5 janvier 2018, a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis, sans mandat de dépôt, Salah Cheurfi, âgé de 66 ans qui avait vanté l’acte terroriste de son fils lors d’un contrôle de police. Il était poursuivi pour « apologie du terrorisme ».
- mort, 2 blessés
196: Paris, (Métro Etienne Marcel, 1er Arr.) 20 avril 2017:
Arrestation d’un individu ayant tenté de s’emparer de l’arme d’un militaire de l’opération ‘Sentinelle’”. Les militaires descendaient l’escalier d’accès à la station de métro lorsqu’un individu passait à côté d’eux et tentait de voler l’arme d’un des soldats. L’individu, connu au traitement d’antécédents judiciaires “pour 21 rôles, (violences, vol, stupéfiant…)”, en état d’ivresse, était maîtrisé par ceux-ci puis conduit au STJN où il était placé en garde à vue. Il était assigné à résidence et devait être reconduit à la frontière, une mesure qui lui “avait été notifiée”
0 morts, 0 blessés
197: Paris – Gare Du Nord, (10ème Arr., Ile-de-France, 75) 22 avril 2017:
Interpellation d’un individu ayant exhibé un couteau devant des gendarmes à la Gare du nord. Les gendarmes ont mis en joue le suspect et l’ont interpellé. L’individu a expliqué qu’il marchait couteau à la main parce qu’il « avait peur pour sa vie ».
0 morts, 0 blessés
198: Paris, Notre-Dame 6 juin 2017:
Sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame, un étudiant algérien Farid I. âgé d’une quarantaine d’années attaque trois fonctionnaires de la Préfecture de police, au marteau. En garde à vue, l’homme, jamais condamné, reconnaît les faits, motivés vraisemblablement
«par un esprit de vengeance» à l’adresse du peuple syrien, sans pour autant expliquer précisément son geste. Il avait également prêté allégeance à l’État islamique.
- morts, 2 blessés
199: Paris, Champs-Elysées, 19 juin 2017:
Des gendarmes sont la cible d’une tentative d’attentat sur l’avenue des Champs-Élysées, à Paris. Un homme, Adam D. percute un fourgon des forces mobiles au volant d’une voiture contenant des explosifs, sans faire de blessés. Le conducteur décède finalement d’une
«défaillance cardio-respiratoire par probable lésion de blast» et «inhalation de fumées». Il
avait prêté allégeance à l’émir de Daech al-Baghdadi.
- mort (l’assaillant), 0 blessés
200: Montalivet, Gironde, 18 juillet 2017:
Une voiture a foncé sur la foule d’un marché à Montalivet-les-Bains. Le suspect habiterait Lesparre et aurait été aperçu sur le marché ces derniers jours par les commerçants. L’automobiliste, âgé d’une cinquantaine d’années, serait un « déséquilibré » dont les propos évoquent une déception amoureuse. Il a été hospitalisé d’office. Le suspect âgé de 32 ans, sans enfants, était agent de sécurité en arrêt de travail suite à une blessure.
0 morts, 0 blessés
201: Levallois-Perret, Ile-de-France, 9 août 2017:
Des militaires de l’opération Sentinelle sont attaqués à Levallois-Perret. Hamou Benlatrèche, Algérien de 36 ans disposant d’un titre de séjour en date du 6 mars 2017, le 9 août vers 8H00, avec un véhicule BMW de location, fonce sur des militaires du 35ème régiment d’infanterie, en mission pour l’opération Sentinelle. Dans une voie en cul-de- sac devant le casernement des militaires, le véhicule est arrivé doucement, puis à 5 mètres, il a accéléré en percutant intentionnellement les militaires piétons présents faisant six blessés dont trois graves. Un policier de la Brigade d’intervention de Lille a également été légèrement blessé. Le suspect est ensuite mis en examen par un juge antiterroriste. Il avait des velléités de départ en Syrie. Les investigations ont « étayées le caractère terroriste » et
« prémédité » de l’attaque. Il avait effectué des repérages 3 jours avant l’attaque, avec son véhicule. Il est également proche du mouvement Tabligh, et a participé à des mouvements de propagande de ce même mouvement, en 2013 et 2014. Dans un téléphone saisi au domicile de Hamou Benlatrèche se trouvaient des images et drapeaux de l’EI.
- morts, 7 blessés 3 Grave
202: Meaux, (Seine et Marne, Ile-de-France) 14 Aout 2017:
Un conducteur a foncé délibérément dans une pizzeria. 1 mort une fillette de 12 ans et 12 blessés. Le mobile terroriste « totalement écarté » indique le procureur. Cependant Aucune trace de freinage devant la pizzeria. L’assaillant a tenté une marche arrière pour prendre la fuite et il a été retenu par les clients du restaurant. Il aurait choisi la pizzeria car facilement
accessible et « sans protection » selon ses dires. Il a été confronté à un expert psychiatrique avant la fin de sa garde à vue.
- mort, 12 blessés
203: Montargis, (Loiret), 19 Aout 2017:
Un conducteur muni d’un couteau abattu par la police après avoir refusé d’obtempérer. Le suspect a menacé de tuer les policiers et «de placer des bombes dans la ville». L’individu avait exhibé un couteau devant un passant, c’est le motif pour lequel les policiers ont été appelés.
1 mort (l’agresseur), 0 blessés
204: Barcelone/ PARIS, 20 Aout 2017:
A la suite de l’attentat de Barcelone, l’enquête a démontrée que les terroriste ont été flashés avec leur Audi A3 en région parisienne une semaine avant les attentats en Catalogne dont le bilan est d’au moins 14 morts et plus de 130 blessés. De plus ils auraient passés la nuit du
11 au 12 Aout dans un hôtel de Malakoff (92). Une autre information intéresse les enquêteurs : des numéros de téléphones français se trouvaient dans les portables de certains terroristes.
16 morts, 130 blessés
205: Paris 18ème Arr, (Ile-de-France), 21 Aout 2017:
Un conducteur a foncé à « vive allure » en plein phare sur un véhicule de police. Détourné par un véhicule qui quittait son stationnement, le suspect a alors percuté un autre véhicule au feu rouge. Le suspect est alors sorti de sa voiture et a hurlé « Allah Akbar » sur les occupants du véhicule qu’il venait de percuter. L’homme âgé de 51 ans, déjà connu des services de police pour des faits de violences, a été rapidement interpellé. À l’intérieur du véhicule, l’autoradio diffusait en boucle des sourates du Coran.
- morts, 3 blessés
206: Marseille, (Bouches-du-Rhône), 21 Aout 2017:
Un conducteur a foncé volontairement dans 2 abris-bus, le suspect a d’abord foncé dans un premier abribus vers 09h15, dans le 11ème arrondissement, puis dans un second, dans le 13ème arrondissement à plusieurs kilomètres l’un de l’autre. 1 mort et 12 blessés. Le suspect Idriss H. 34 ans est sorti de prison au printemps dernier pour divers délits : Des faits de vols, usage de stupéfiants, et infractions routières. Un courrier en lien avec une clinique psychiatrique retrouvé sur l’assaillant. Il a utilisé une fourgonnette volée pour foncer sur les deux abribus. « Aucun élément » ne permet de qualifier les faits les faits « d’acte terroriste ». L’enquête s’oriente vers la piste « psychiatrique » (Procureur).
- mort, 12 blessés
207: Saint Denis, (Seine saint Denis, Ile-de-France,93) 22 Aout 2017:
Un individu radicalisé, interpellé, connu pour radicalisation, soupçonné de préparer un attentat sur le sol Français a été interpellé par la DGSI. Ce dernier a affirmé avoir pensé à plusieurs cibles, dont des boîtes de nuit, sans en dire plus. L’homme a également admis aux policiers qu’il cherchait à se procurer une arme.
Nota: Le Ministre d’intérieur Gérard Collomb a annoncé le mardi 12 septembre dans son audition à l’assemblée nationale, qu’un nouveau projet d’attentat a été déjoué le 22 août dernier à Paris Ce projet d’action violente visait particulièrement des boites de nuit parisiennes, « en particulier des établissements gays ».
0 morts, 0 blessés
208: Lyon, (Auvergne, Rhône-Alpes, 69) 23 Aout 2017:
Un «déséquilibré» a tenté d’étrangler une femme militaire de l’opération Sentinelle. Le suspect aurait de nombreux antécédents psychiatriques. Il a été interné d’office.
0 morts, 0 blessés
209: Conflans-Sainte-Honorine (Ile-de-France, Yvelines78) 24 Aout 2017:
Un «déséquilibré» déambule en ville armé d’une hache. Des passants ont alerté le commissariat de police signalant qu’ils avaient aperçu un individu porteur d’une hache déambulant dans les rues de la commune. Par moment, il aurait frappé des murs avec son outil. A l’arrivée des policiers, l’homme s’est retranché à son domicile. Après de vaines négociations, la police a enfoncé la porte et interpellé l’individu. A l’intérieur de son domicile, ont été découverts outre la hache, un fusil de chasse, deux Airsofts représentant un Uzi et un M4, des armes blanches. L’homme de 42 ans connu pour avoir un lourd passé psychiatrique avait arrêté de prendre son traitement. Il a été placé en hôpital spécialisé
0 morts, 0 blessés
210: Créteil (Val d’Oise, Ile-de-France, 94) 25 Aout 2017:
Un afghan «déséquilibré» s’est jetté sur une policière et tente de s’emparer de son pistolet- mitrailleur. Un Afghan de 32 ans, sans motif apparent, alors qu’il quittait le commissariat de Créteil où il avait été placé en garde à vue.
0 morts, 2 blessés
211: Paris (Barbes, 18em, 75) 25 Aout 2017:
Un homme a lancé des cocktails molotov sur la foule, à Barbés aux cris de Allah Akbar. Il a été interpellé.
0 morts, 0 blessés
212: Marseille (Bouches-du-Rhône, PACA,13) 26 Aout 2017:
Un «déséquilibré» attaque et blesse 3 passants à coups de couteau. Le suspect a été transporté à l’hôpital de la Timone, en service de psychiatrie selon La Provence.
0 morts, 3 blessés
213: Issoire (Puy-De-Dôme) 28 Aout 2017:
Un «déséquilibré» défonce volontairement le portail d’une caserne militaire avec une camionnette. Dans la camionnette, une carabine de chasse chargée et des munitions ont été découvertes. Néanmoins, la piste de l’acte terroriste a été écartée. Face à ses propos incohérents, l’auteur des faits a été hospitalisé d’office.
0 morts, 0 blessés
214: Cahors (Lot) 29 Aout 2017:
Le RAID interpelle à Cahors un individu radicalisé qui reviendrait de Syrie. Il s’agit d’une enquête de la DGSI. Le suspect serait rentré de Syrie il y a peu. Une perquisition avait eu lieu dans le même pavillon en novembre 2005.
0 morts, 0 blessés
215: Guyancourt, (Yvelines, Ile-de-France, 78) 30 Aout 2017:
Les agents de police ont été confrontés à un homme âgé de 24 ans, en sous-vêtements dans la rue et hurlant « Allah Akbar ». Refusant de se soumettre aux injonctions des policiers, l’homme virulent a frappé du poing un fonctionnaire au niveau de sa mâchoire, lui occasionnant des blessures. Finalement interpellé, l’individu a été hospitalisé d’office. Il s’agirait d’un « déséquilibré ».
0 morts, 1 blessé
216: Paris, (station Magenta 10ème Arr, Ile-de-France, 75) 1er Septembre 2017:
Une « déséquilibrée » a ceinturée une femme et tentée de la jeter sur les voies du RER à l’arrivée du train. La scène s’est déroulée sur le quai du RER E, station Magenta à Paris (Xe). Une femme a ceinturé une voyageuse pour la jeter sur les voies à l’arrivée du train en gare. Cet acte fou a été mis en échec grâce à l’intervention de plusieurs témoins, qui ont ainsi sauvé la vie de la victime. La femme a été interpellée et placée en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
217: Paris, (Ile-de-France, 75) 1er Septembre 2017:
Un individu suspect hurlant «Allah Akbar» interpellé. La Tour Eiffel évacuée pour vérifications. Un large périmètre de sécurité a été mis en place afin que des vérifications soient menées dans le secteur. La Tour Eiffel a fait l’objet d’une évacuation dans ce cadre. La thèse du déséquilibré a été retenue.
0 morts, 0 blessés
218: Paris, (Ile-de-France, 75) 1er Septembre 2017:
Un homme armé d’un couteau a attaqué des militaires de l’opération Sentinelle à Châtelet. L’assaillant était armé d’un couteau de 30 cm le suspect interpellé est connu des services de renseignements pour ses « idées radicales »
0 morts, 0 blessés
219: Saint Ouen, (Seine Saint Denis, Ile-de-France, 93) 4 Septembre 2017:
Gérard Collomb a expliqué qu’un attentat avait été déjoué, le 4 septembre. Ce projet d’attaque à la kalachnikov devait viser les forces de l’ordre. Cette annonce pourrait être en lien avec le suspect interpellé à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) au début du mois. Le Ministre de l’intérieur ne l’a pas précisé.
0 morts, 0 blessés
220: Villejuif (Val De Marne, Ile-de-France, 94) 6 Septembre 2017:
De l’explosif de type TATP découvert dans un appartement, Des écrits en arabe, à la gloire d’Allah ont également été découvert. l’un des interpellés est le propriétaire de l’appartement où a été découvert le TATP. Agé de 36 ans, il est originaire d’Amiens. Le second interpellé est un Tunisien âgé de 47 ans. Un troisième suspect a été interpellé par la suite c’est un homme âgé de 37 ans il est «radicalisé», et suivi par la DGSI. Du matériel pour « conditionner un colis piégé » a également été découvert, tout comme de nombreux produits chimiques. D’après Gérard Collomb: « on a pu voir qu’il y avait des appels téléphoniques qui avaient été échangés » avec la Syrie, ne laissant donc que peu de doute sur les intentions des suspects interpellés. Par la suite des box ont été visités par les enquêteurs. D’importantes quantités de produits pouvant servir à la fabrication d’explosifs ont été découverts ainsi que des bonbonnes de gaz, une dizaine de litres d’acétone, des lots de piles, plusieurs bouteilles d’acide sulfurique et d’eaux oxygénées et pas loin d’une centaine de litre de liquide déboucheur. Il s’agit de produits servant à la conception d’explosifs TATP.
0 morts, 0 blessés
221: Lille, (Picardie, 60) 14 février 2017:
Le Mardi 12 Septembre dans le cadre de son audition à l’assemblée nationale Gérard Collomb a expliqué qu’un attentat a été déjoué le 14 février dernier, en préparation une « attaque violente à l’encontre des forces de sécurité ou de civils dans le métro de Lille » sans toutefois en dire plus.
0 morts, 0 blessés
222: Toulouse, (Haute Garonne, Occitanie 31) 13 Septembre 2017:
Un homme a attaqué et blessé des passants puis des policiers, en hurlant «Allah Akbar».
0 morts, 7 blessés
223: Châlons-sur-Saône 15 Septembre 2017:
Un homme a attaqué 2 personnes avec un marteau en hurlant «Allah Akbar». L’auteur est toujours en fuite et recherché. Il s’agirait d’un «déséquilibré». La piste terroriste n’est pas
écartée mais que « l’individu doit être entendu avant de pouvoir tirer des conclusions »
(Procureur).
0 morts, 2 blessés
224: Marseille (Bouches-du-Rhône, PACA, 13) 17 Septembre 2017:
Une femme a aspergé 4 touristes américaines avec de l’acide. 2 en ont reçu en plein visage. Les faits se sont déroulés à la gare Saint-Charles de Marseille. Une inconnue s’est approchée de quatre touristes américaines en transite entre Marseille et Paris, avant de les asperger d’acide chlorhydrique. Il s’agirait de l’acte d’une « déséquilibrée ». L’auteure de 41 ans a été interpellée, alors qu’elle était restée sur place.
0 morts, 4 blessés
225: Bruxelles/ Paris 20 Septembre 2017:
Suite de l’affaire du Thalys et des attentats du 13 Novembre 2015, Un suspect en lien avec ces deux affaires vient d’être identifié et écroué. L’homme, surnommé « Abou Walid », aurait fourni des moyens en armes et en transports à deux terroristes. Cet homme était décrit par le terroriste du Thalys Ayoub El Khazzani lors de ses auditions comme étant âgé de « 24-25
ans », « d’origine turque », possiblement « belge selon [lui] ». Il était toujours recherché par les enquêteurs. « Abou Walid » désormais identifié par les policiers était détenu dans une prison belge. Les circonstances et la date de son interpellation ne sont pas connues pour l’heure. Il lui est reproché par la justice française d’avoir apporté des armes à l’assaillant du Thalys, Ayoub El Khazzani et de l’avoir amené à la gare de Bruxelles-Midi pour emprunter le train pour Paris. Mais également d’avoir conduit Abdelhamid Abaaoud, coordonnateur
des attentats du 13-Novembre, à Bruxelles à son retour de Syrie. 0 morts, 0 blessés
226: Bourgoin-Jallieu, (Isère) 22 Septembre 2017:
2 hommes armés d’une hache et d’un tournevis hurlant «Allah Akbar» interpellés avec l’appui du RAID. Une perquisition a également été réalisée. A cette occasion, cinq autres personnes ont été interpellées, dont plusieurs femmes
0 morts, 0 blessés
227: Marseille (Bouches-du-Rhône, PACA, 13) 27 Septembre 2017:
La caserne militaire Rendu a été visée par des tirs d’arme à feu, autour de 23h, boulevard Schlœsing dans le IXe arrondissement de Marseille. Il n’y a aucun blessé. Le ou les auteurs ont pris la fuite.
0 morts, 0 blessés
228: Marseille (Bouches-du-Rhône, PACA, 13) 1er Octobre 2017:
Sur le parvis de la gare Saint-Charles, un homme Ahmed Hanachi a attaqué une première femme avec un couteau de cuisine d’environ 20cm et l’a égorgée. Le suspect s’est alors mis à courir et s’est attaqué à une seconde femme, la poignardant au thorax et à l’abdomen. Il
aurait hurlé « Allah Akbar ». Des militaires ont abattu l’assaillant qui courait vers eux. Les deux femmes attaquées, de 17 et 20 ans, sont décédées. L’homme était en situation irrégulière en France. Le parquet antiterroriste a été saisi de l’affaire. L’EI a revendiqué l’attaque. Les enquêteurs ont découvert des vidéos de propagande de l’EI dans son téléphone portable. Des vidéos islamistes ou plus exactement des chants interprétés le plus souvent a cappella. D’autre part le frère de Ahmed Hanachi, Anis Hanachi a été arrêté en Italie. Il est soupçonné de complicité dans cette attaque terroriste, revendiquée par l’EI.
L’enquête a révélée qu’il aurait un passé de combattant sur la zone Syrienne.
Les autorités italiennes ont également indiqué qu’ils avaient retrouvé la trace de Anis Hanachi, en 2014, lorsque ce dernier est arrivé sur une embarcation de migrants, en provenance de Tunisie. L’homme avait été renvoyé en Tunisie.
2 morts, 0 blessés
229: Paris (Ile-de-France 75, 16ème Arr.) 2 octobre 2017 :
Un engin explosif avec bonbonnes de gaz et système de mise à feu découvert devant un immeuble. Une équipe de démineur s’est rendu sur place et est parvenue à neutraliser le système de mise à feu « en plein état de marche ». La DGSI et la SAT ont été saisies. Plusieurs individus ont été interpellés notamment à Arpajon et à Draveil.
Le suspect principal « fiché » par les services de renseignements pour ses liens avec la mouvance islamiste radicale
0 morts, 0 blessés
230: Roissy (Ile-de-France) 3 Octobre 2017:
Un homme muni de 2 couteaux, habillé en djellaba et menaçant 2 touristes, interpellé à l’aéroport. Âgé de 33 ans, l’interpellé est originaire de Seine-Saint-Denis, converti à l’islam, ce dernier serait un « déséquilibré ».
0 morts, 0 blessés
231: Montauban 3 Octobre 2017:
Un homme de 36 ans a proféré des menaces à destination d’enfants qui s’amusaient dans la cour de l’école Fernand Balès de Montauban. Des témoins, inquiets de l’entendre hurler « Allah akbar » et « Je suis Daech » devant l’établissement scolaire ont alerté la police, À l’arrivée des fonctionnaires de police sur place, l’homme avait déjà pris la fuite. Identifié, le suspect a finalement été interpellé à son domicile. Les agents ont dû enfoncer sa porte pour pouvoir lui passer les menottes. L’homme continuait à tenir des propos incohérents.
0 morts, 0 blessés
232: Villeurbanne 3 Octobre 2017:
Opération antiterroriste : un homme au «comportement radicalisé» interpellé. L’interpellé fait l’objet d’une fiché S.
0 morts, 0 blessés
233: Corbeil-Essonne, Ile-de-France 91, 9 octobre 2017:
Un individu armé d’un couteau a attaqué 2 personnes une a été touchée à la carotide, la seconde personne a été touchée au niveau du thorax. Les policiers arrivés rapidement sur les lieux ont été contraints d’ouvrir le feu sur le suspect qui criait « Allah Akbar ».Interpellé, l’assaillant a été conduit à l’hôpital également. Ce dernier aurait des antécédents « psychiatriques ».
0 morts, 2 blessés
234: Fresnes, Ile-de-France, 9 octobre 2017:
La DGSI a déjoué un attentat que 2 détenus radicalisés avaient préparé depuis leur cellule à Fresnes. Charles-Henri M., un Camerounais de 28 ans, présenté comme un « leader » au sein de la mouvance islamiste à Fresnes, mais également comme un sympathisant de l’EI. Maxime O., un Français de 22 ans lui aussi islamiste radical. Les deux hommes avaient choisi de cibler des surveillants pénitentiaires en premier lieu, mais également des policiers dans un commissariat une fois sortie de prison. Une « action violente » imminente.
0 morts, 0 blessés
235: Marseille 13 / Seine Saint Denis: 16 octobre 2017:
10 membres de l’ultra-droite interpellés, soupçonnés d’avoir participé à des projets d’attentats. Jean-Luc Mélenchon, ainsi que le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner étaient ciblés par les suspects. Agées de 17 à 25 ans, ils sont soupçonnés d’avoir pris part à des projets d’attentats ciblant des hommes politiques et des lieux de culte musulmans. C’est leur leader, un homme fiché S, très actif sur les réseaux sociaux Logan Alexandre Nisin, qui aurait imaginé ces attentats.
0 morts, 0 blessés
236: Ile-de-France, Nice, regions suisses, 7 Novembre 2017:
10 individus interpellés dans une Opérations anti-terroriste, les suspects souhaitaient tuer des policiers et des civils, potentiellement à Nice. Pour les profils des individus interpellés il s’agit de jeunes gens, âgés entre 18 et 28 ans, sauf l’un d’eux, Frédéric Renet désormais
« Yacin », âgé de 65 ans, ancien légionnaire converti à l’Islam radical. Parmi les suspects figure également un imam autoproclamé, connu de la justice. Il s’agit d’un homme qui se faisait appeler Abu al Muhaymin al-Bosnie sur la messagerie chiffrée Telegram. L’homme réside à Lausanne en Suisse et a été interpellé à la frontière, dans une commune en France. Ce dernier aurait eu un rôle central dans ce projet terroriste, c’est lui qui « endoctrinait » des jeunes, se faisant passer pour un prétendu Imam. Milutin J. était aussi très actif sur les réseaux sociaux selon l’hebdomadaire, où il avait déjà fait l’apologie de l’EI, prônant « la charia en Suisse ». Le suspect est suivi par la justice Suisse depuis un an et demi. Le 19 juillet dernier, c’est une information judiciaire en France qui était ouverte à son encontre.
0 morts, 0 blessés
237: Blagnac (Haute Garonne, 31) 10 Novembre 2017:
Un conducteur a foncé délibérément sur un groupe de personnes, 3 blessés dont 1 grave. Le suspect, identifié comme étant Abdellah B. aurait déclaré aux policiers lors de son
interpellation « Je suis en mission ». Le suspect préparait cette attaque « depuis un mois » annonce le parquet de Toulouse. L’acte intentionnel ne fait aucun doute. Il faisait l’objet d’une fiche de recherche émise par la police.
Nota: son frère a été interpellé quelques jours plus tard le procureur a annoncé qu’il était adepte d’un « islam rigoriste ». Il aurait menacé avec une arme son colocataire, le suspect lui reprochait d’avoir contacté la police pour le dénoncer, suite aux agissements de son frère à Blagnac.
0 morts, 3 blessés
238: Reims, (Champagne-Ardenne) 22 novembre 2017:
6 individus interpellés, soupçonnés de préparer un attentat sur le marché de Noël de Reims. Une ou plusieurs armes auraient également été saisies.
0 morts, 0 blessés
239: Paris, Lyon 28 Décembre 2017:
2 islamistes radicaux projetant des attentats en France interpellés par la DGSI. Les suspects
« sans liens avérés » étaient actifs sur les réseaux sociaux et en contact avec des membres du groupe EI en zone irako-syrienne. Qualifiés de « déterminés » par le procureur les deux suspects avaient chacun de leur côté effectué des repérages pour leur projet d’attentat respectif.
0 morts, 0 blessés
240: Vendin-le-Veil, (Pas de Calais, 11 janvier 2018:
Un détenu radicalisé a attaqué 3 surveillants en hurlant «Allah Akbar». Le détenu se nomme Christian Ganczarski, un Allemand condamné à 18 ans de prison pour complicité dans l’attentat de Djerba (Tunisie), en 2002. 21 personnes avaient été tuées. Les trois surveillants ont été blessés par l’assaillant, l’un d’entre eux plus sérieusement. Ce dernier a été conduit à l’hôpital en urgence. L’homme qui est radicalisé était armé de ciseaux. Il a été mis en examen ce lundi pour «tentatives d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste». Les États-Unis demandent l’extradition du détenu qui a agressé les surveillants. Il aurait rencontré plusieurs fois Oussama Ben Laden ainsi que des membres d’Al Qaïda en l’an 2000, soit avant les attentats du 11 septembre 2001.
0 morts, 3 blessés
241: Mont de Marsan, (Landes, 40) 15 Janvier 2018:
Un détenu radicalisé Christian Ganczarski transféré récemment a attaqué plusieurs surveillants. Sept d’entre eux ont été blessés et hospitalisés. Ce détenu est un ancien cadre d’Al-Qaïda et est incarcéré depuis 2009 pour avoir été le cerveau de l’attentat de Djerba en 2002, ayant fait 21 morts.
0 morts, 7 blessés
242: Rennes, 17 janvier 2018:
Un mineur radicalisé de 17 ans a été interpellé par le Groupe d’Appui Opérationnel (GAO) de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) pour avoir voulu se rendre en Syrie. Ce sont des proches qui auraient signalé aux autorités le changement de comportement du mineur qui aurait établi des contacts pour se rendre en Syrie.
0 morts, 0 blessés
243: Borgo (Corse, 2A), 19 janvier 2018:
Quatre détenus dont un radicalisé qui aurait crié « Allah Akbar » ont attaqué 2 surveillants pénitentiaires avec un couteau. L’un est gravement blessé.
0 morts, 2 blessés
244: Nîmes, (Gard, ) 20 janvier 2018:
Un homme âgé de 33 ans a été interpellé, Ce dernier a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placé en détention provisoire. L’enquête a débuté par une veille de la DGSI sur les réseaux sociaux où les policiers ont détecté la volonté d’acquisition d’une arme par un homme habitant la région de Nîmes et qui tenait des propos islamistes ». L’homme « nourrissait le projet d’un passage à l’acte violent ». Le suspect était inconnu des services de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) et n’aurait pas non plus d’antécédents judiciaires. Durant les perquisitions effectuées à son domicile, des « produits pouvant servir à la confection d’explosifs, un engin potentiellement explosif (un tube rempli de poudre) et un système de mise à feu ont été saisis ». Plusieurs vidéos tournées durant l’été ont également été saisies. Dans l’une d’entre-elles, l’homme prête allégeance au groupe EI, avec le drapeau noir de l’organisation en second plan. Il s’agirait d’un des attentats déjoué annoncés par le ministre Gérard Colomb.
0 morts, 0 blessés
245: Mantes-la-Jolie (Yvelines, 78) 4 février 2018:
Un homme connu des services de renseignements pour sa radicalisation est entré dans un salon de coiffure à plusieurs reprises, avant de menacer les employés et les clients de les égorger, tout en criant « Allah Akbar ». Les employés ont alors fait appel à la police, décrivant le suspect, barbu habillé d’une tenue traditionnelle musulmane. Les policiers de la BAC sont arrivés sur place et ont repéré le suspect puis l’ont interpellé. Les fonctionnaires ont constaté que l’homme était porteur d’un cutter. Une perquisition à son domicile ont permis de découvrir des documents et des livres, confirmant sa radicalisation. Ce dernier a été placé en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
246: Alençon-Condé-sur-Sarthe (Orne) 8 février 2018:
Un surveillant de la maison centrale d’Alençon-Condé-sur-Sarthe a été blessé à la gorge par un détenu « en voie de radicalisation ». Fracture de la mâchoire, plusieurs hématomes, contusions au niveau de la trachée et de la gorge, le gardien de prison s’est vu délivrer 45 jours d’incapacité totale de travail (ITT) après une réévaluation de la gravité de ses
blessures, C’est avec un stylo que l’auteur a porté plusieurs coups à la gorge du gardien de prison qui ne doit son salut qu’à l’intervention très rapide de ses collègues.
0 morts, 1 blessé
247: Sud de la France (Gard, Tarn, ) 20 février 2018:
Trois individus ont été interpellés dans le Tarn et le Gard par les policiers de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Ces interpellations interviennent dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Barcelone et Cambrils, le 17 et 18 août 2017, ayant fait 21 morts. Les suspects ont été contrôlés alors qu’ils se trouvaient avec l’un des terroristes, Driss Oukabir, en juillet 2017. Ce dernier a reconnu avoir loué la camionnette qui a servi à l’attaque de la Rambla.
0 morts, 0 blessés
248: Sud de la France/ Ouest du Pays, 25 Février 2018:
Deux attentats terroristes ont été déjoués depuis le mois de janvier a annoncé Gérard Collomb sur l’antenne d’Europe 1/CNews/Les Échos, durant le « Grand Rendez-Vous ». Des projets « qui n’étaient pas totalement finalisés » a précisé le Ministre de l’intérieur. L’un visait un « grand équipement sportif », le second « les personnels de l’armée ». Gérard Collomb a ajouté que l’une des attaques avait été déjouée dans le sud de la France, l’autre dans l’ouest du pays.
0 morts, 0 blessés
249: Non précisé, Isère, 13 Mars 2018:
Cinq personnes ont été interpellées par les policiers de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la police judiciaire. Les policiers ont procédé à l’interpellation de quatre hommes et une femme. Les cinq suspects sont soupçonnés d’appartenir à une filière djihadiste ayant aidé à des départs vers la zone irako-syrienne en 2014 et 2015. Certains des suspects sont également soupçonnés d’avoir collecté de l’argent pour favoriser les départs et les séjours.
0 morts, 0 blessés
250: Gare de Lyon, Paris, 23 Mars 2018:
Un légionnaire a été attaqué par un individu alors qu’il patrouillait en Gare de Lyon à Paris dans le cadre de l’opération Sentinelle.
L’individu a soudainement attaqué la patrouille composée de quatre militaires en frappant à de nombreuses reprises l’un d’eux et en criant « Allah Akbar ! Enculés de militaires ! ».
Le légionnaire n’a pas été blessé et l’agresseur a été maîtrisé et amené au sol par les militaires. L’assaillant, remis aux policiers de la Brigade des Réseaux Franciliens (BRF), a été placé en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
251: Carcassonne et Trèbes, Aude, 23 Mars 2018:
Attaque Terroriste L’auteur des attaques, Radouane Lakdim, est un Marocain naturalisé français en 2004, âgé de 25 ans et demeurant avec sa famille à la cité Ozanam de Carcassonne. Il avait reçu une convocation de la DGSI en mars. Le terroriste de 25 ans était fiché S depuis 2014 et inscrit au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) depuis novembre 2015. Lors de la perquisition à son domicile de Carcassonne, 3 longs couteaux, un sabre et 13 téléphones différents ont été découverts. François Molins a indiqué, que Radouane Lakdim était toujours sous surveillance au moment de la triple attaque. D’autre part sa compagne faisait également l’objet d’une fiche « S » depuis début 2017.
Dans la matinée du 23 mars 2018, à 10 h 13 au parking des Aigles de la Cité à Carcassonne, il vole une voiture Opel Corsa, tuant le passager, Jean Mazières, 60 ans, un vigneron à la retraite, et blessant très grièvement par un tir dans la tête le conducteur, Renato Silva, un jeune portugais de 25 ans, qu’il jette hors du véhicule. Il patiente à proximité de la caserne de Laperrine du 3e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (3e RPIMa), dans le but de s’en prendre à des militaires, mais n’en voyant pas, il se rabat sur un groupe de quatre CRS de la compagnie 53 qui terminent leur footing, avenue du Général-Leclerc, et rentrent à la caserne, tirant à six reprises et blessant grièvement l’un d’entre eux, originaire de Marseille et âgé de 43 ans. À 10 h 40, à 8 km du premier lieu, il prend en otage une cinquantaine de clients et les employés du supermarché Super U, situé rond-point de l’Europe à Trèbes, aux cris d’« Allah Akbar », et tue deux personnes : Christian Medves, le chef boucher âgé de 50 ans, et un client âgé de 65 ans, Hervé Sosna.
Une vingtaine de personnes parviennent à s’échapper, d’autres à se cacher dans la chambre froide du supermarché.
Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, officier de gendarmerie de 44 ans arrivé sur les lieux avec ses hommes du groupement de gendarmerie de l’Aude vers 11 heures, engage une négociation avec l’assaillant, entre à 11 h 28 dans la salle des coffres où le terroriste s’est replié. Alors que Julie V., caissière, est retenue en otage depuis 45 minutes, Arnaud Beltrame se propose pour prendre la place de l’otage, ce qu’il fait au péril de sa vie. Le RAID, l’antenne du GIGN installée à Toulouse et la BRI arrivent en fin de matinée ainsi que trois hélicoptères. Mobilisés sur place, ils bouclent la ville de Trèbes. L’officier qui tente de négocier avec le terroriste est seul avec lui depuis près de trois heures quand plusieurs coups de feu simultanés retentissent, ce qui déclenche l’assaut du GIGN à 14 h 25, les gendarmes d’élite abattant l’auteur de l’attaque.
Cinq personnes sont grièvement blessées, dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, égorgé. Deux gendarmes du GIGN ont été blessés par le terroriste lors de l’assaut. Arnaud Beltrame succombe à ses blessures à l’hôpital dans la nuit du 23 au 24 mars. L’autopsie révèle que les lésions par balles étaient non létales. La mort est due à « une plaie gravissime de la trachée et du larynx par arme blanche » de type égorgement.
L’auteur de l’attentat réclamait la libération de Salah Abdeslam. Outre son pistolet, un couteau de chasse et des engins explosifs artisanaux sont retrouvés dans le supermarché. Il est annoncé plus tard que le nombre de blessés s’élève à seize. Quelques minutes après l’assaut, l’État islamique revendique, via son organe de propagande Amaq, les trois attaques du « soldat » et visait à travers cet acte les pays membres de la coalition internationale.
4 morts, 16 blessés
252: Paris 11ème Arr., 23 Mars 2018:
Meurtre antisémite de Mireille Knoll : le vendredi 23 mars 2018, vers 18 h 30, les pompiers entrent chez Mireille Knoll après qu’un voisin Yacine Mihoub, 28 ans, a signalé un incendie dans son appartement. Le corps sans vie de Mireille Knoll, en partie brûlé, est allongé dans son lit. Elle a reçu onze coups de couteau.
Le caractère antisémite du meurtre est retenu par la justice le 26 mars. Le voisin de la vieille dame, Yacine Mihoub, 28 ans, est rapidement soupçonné, arrêté et mis en garde à vue. Il avait été condamné pour avoir agressé sexuellement, en février 2017, la fille de l’aide- soignante de Mireille Knoll, âgée de douze ans, et poursuivi pour des faits de violences et de menaces de mort. Un deuxième suspect est arrêté près de l’opéra Bastille. Les deux hommes s’accusent alors mutuellement d’avoir porté les coups. Tous deux sortaient de prison. Le second suspect, Alex Carrimbacus, 21 ans, qui a rencontré son complice en prison, a un long casier judiciaire. Il affirme que « Yacine a reproché aux Juifs d’avoir des moyens financiers et une bonne situation avant de poignarder l’octogénaire sur son lit médicalisé en criant “Allahou akbar” »
Début avril, la mère de Yacine est soupçonnée d’avoir nettoyé le couteau et fait disparaître les verres dans lesquels Mireille Knoll avait offert du porto à ses assassins. Elle est mise en examen pour « destruction ou modification des preuves d’un crime ».
1 mort, 0 blessés
253: Castres, 26 Mars 2018:
Peu avant 8 heures du matin, au lendemain de l’attentat de Trèbes, un individu a foncé avec sa voiture à deux reprises sur les militaires du 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMA) basé à Castres.
Le conducteur, âgé de 18 ans, a foncé une première fois sur une colonne d’une trentaine de militaire qui se rendaient à leur caserne. Les soldats se sont protégés. Le véhicule a fait demi-tour à un rond-point et a foncé de nouveau sur eux avant de prendre la fuite. Aucun militaire n’a été blessé a indiqué le Procureur de la République de Castres.
il a déclaré aux enquêteurs qu’il l’avait fait « pour rigoler ». Il a été condamné à 10 mois de prison dont 4 ferme et écroué.
0 morts, 0 blessés
254: Villeurbanne, Rhône, 31 Mars 2018:
Un homme au volant de sa voiture a tenté de foncer dans la foule de spectateurs d’un festival de musique à Villeurbanne près de Lyon.
L’assaillant a réussi à passer une première barrière de sécurité, ce qui a causé un mouvement de foule du public venu assister au concert de musique électronique. Des fonctionnaires de police de la brigade anticriminalité (BAC) sont parvenus à le stopper in extremis. Dans l’intervention, un policier a été blessé.
Le suspect a crié des menaces ne laissant guerre de doute sur le caractère terroriste de son acte. L’homme a été interpellé et placé en garde à vue.
Le mis en cause est inconnu des services de renseignement. Selon la chaîne d’informations, l’homme a crié notamment « Je suis un terroriste ! » juste avant d’être interpellé.
0 morts, 1 blessé
255: Rennes, 6 Avril 2018:
Un adolescent de 17 ans interpellé et écroué. Il projetait un attentat visant le Roazhon Park, le stade du club de football du Stade Rennais. C’était plus au stade de l’intention, c’est une
affaire pas très aboutie » selon une source policière citée par Le Télégramme. Le suspect n’avait pas d’arme au moment de son interpellation en janvier dernier et une attaque à la voiture bélier n’est pas possible vu l’installation de plots en béton aux abords du stade explique cette même source. Un « vague croquis » du stade a été découvert chez l’adolescent. Une enquête a été ouverte afin de déterminer si le suspect avait des complices ou des contacts pour l’aider à mettre en œuvre son projet d’attentat. L’apprenti terroriste a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et placé en détention provisoire.
0 morts, 0 blessés
256: Lavaur, Tarn, 8 Avril 2018:
2 détenus mineurs attaquent armés de morceaux de verre un surveillant en hurlant «Allah Akbar». Les ERIS ont été appelés et sont arrivés sur place afin de neutraliser les deux assaillants
0 morts, 0 blessés
257: Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis, Ile-de-France 1er Mai 2018:
Deux détenues connues pour leur radicalisation, au comportement violent et répertoriées comme terroristes islamistes ont refusé de réintégrer leur cellule. Après quelques minutes, les détenues se sont décidées à avancer et, arrivant devant les surveillantes, les ont agressées. L’une des surveillantes a reçu des coups de poing et de pied et sa collègue a été projetée au sol puis étranglée.
0 morts, 2 blessés
258: Paris 18ème, Ile-de-France, 7 Mai 2018:
Un homme s’est présenté aux policiers à l’entrée du commissariat, tout en récitant des versets du Coran. Au vu de l’attitude étrange du suspect, les policiers lui ont demandé de reculer.
L’homme a alors jeté vers eux, sans les toucher, un journal dans lequel était dissimulé un couteau de cuisine avec une lame de 15 cm. Le suspect a alors été interpellé.
Les policiers ont découvert dans la sacoche du vélo de cet homme, deux photos de policiers en tenue, affectés sur ce même arrondissement.
Le suspect qui est né en 1958 au Maroc et qui a été naturalisé Français a été placé en garde à vue. Ce dernier ne jouirait pas de toutes ses facultés mentales
0 morts, 0 blessés
259: Arles, Gard, 11 Mai 2018:
Un dispositif s’apparentant à une bombe, découvert dans les arènes d’Alès.
Le dispositif était dissimulé contre la porte du toril. Selon les premiers éléments révélés par Midi-Libre, il s’agirait de deux pochons contenant de la poudre noire, reliés à du fil électrique.
Le service de déminage de Montpellier s’est rendu sur place. Les policiers de la brigade de sûreté urbaine du commissariat d’Alès sont chargés de l’enquête.
- morts, 0 blessés
260: Paris 2ème Arr., Ile-de-France, 12 Mai 2018:
Le samedi 12 mai 2018, vers 20 h 45, un individu Khamzat Azimov, est un franco-russe originaire de Tchétchénie, âgé de 20 ans, naturalisé en 2010 en même temps que sa mère, attaque au couteau des passants rue Monsigny (dans le 2ème arrondissement de Paris) en criant « Allahu akbar », il tue une personne et en blesse quatre autres, dont deux gravement. Il se dirige ensuite vers une patrouille de police, dépêchée sur les lieux, « couteau à la main en étant très menaçant et criant “Tire, tire, je vais te planter” ».
L’un des policiers tente de maîtriser l’individu avec son pistolet à impulsion électrique à deux reprises, mais sans succès. Un second policier fait alors usage à deux reprises de son arme administrative, blessant mortellement l’individu dans la région du cœur.
Le groupe État islamique revendique rapidement l’attentat dans un communiqué diffusé sur son organe de propagande Amaq.
Le terroriste avait été entendu par les services anti-terroristes en avril 2017 et était fiché S depuis l’été 2016. Il est aussi inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation islamiste (FSPRT), mais « plutôt » en raison de « ses relations » que de « son propre comportement, ses agissements et prises de position.
Une Nébuleuse Salafiste est mise à jour dans l’entourage du terroriste:
Abdoul Hakim Anaïev, né à Grozny en 1997, fiché S, est mis en garde à vue le 14 mai dans le cadre de l’enquête sur l’attentat. Il était ami avec Khamzat Azimov. Face aux enquêteurs, il s’est dit musulman pratiquant, mais modéré. Il avait 7 téléphones portables chez lui lors de son arrestation. Plusieurs documents sont saisis au domicile du suspect alors qu’une heure avant l’attentat, à 19 h 16, il adresse à sa sœur sur la messagerie WhatsApp un chant jihadiste souvent repris par Daesh. Il est aussi d’origine tchétchène. Avec son ancienne épouse, Inès Hamza, il avait essayé de partir vivre en Syrie ou en Irak, sans y parvenir. Inès
Hamza était fichée S à l’âge de 16 ans quand elle tenta de se rendre en Syrie en 2015.
Sans casier judiciaire, il travaillait depuis janvier 2018 en CDD à l’accueil de l’OFII, dans un poste qui n’était pas à responsabilités, et son contrat avait été renouvelé jusqu’à décembre. Immédiatement mis à pied, il était suivi par les services de renseignement depuis son mariage religieux avec une Francilienne radicalisée de 19 ans qui avait tenté de partir en Syrie.
Ines Hamza , ainsi qu’une autre femme sont arrêtées le 17 mai 2018. Ines Hamza a été mise en examen pour « association de malfaiteurs à visée terroriste », et libérée sous contrôle judiciaire, en janvier 2017. Une affaire où trois autres femmes sont impliquées.
Abdoul Hakim Anaïev lui a été déféré en vue d’une mise en examen ce jeudi pour association de malfaiteurs terroristes. Son placement en détention provisoire a été requis.
Le procureur de Paris a donné des détails concernant les victimes de cet attentat. L’homme de 29 ans qui a été tué, a été poignardé 10 fois et présentait une plaie correspondante « à un égorgement ».
- mort, 4 blessés
261: Bas-Rhin/ Gironde/ Haute Garonne, 15 Mai 2018:
La DGSI assisté des policiers du RAID a interpellé au moins six personnes de la communauté tchétchène, dans le Bas-Rhin, la Gironde et la Haute-Garonne. Des interpellations qui seraient en lien avec les attentats de Barcelone et de Cambrils (Espagne) les 17 et 18 août 2017.
0 morts, 0 blessés
262: Brest, (Finistère), 16 Mai 2018:
Le détenu était transféré à l’hôpital Morvan pour raisons médicales. Arrivé sur place sous escorte pénitentiaire vers 08h40, l’homme s’est mis à courir et est parvenu à prendre la fuite. Le détenu s’est engouffré dans une Peugeot 306 où au moins deux individus l’attendaient.
Le conducteur a ensuite foncé sur la barrière de l’hôpital qu’il a explosé pour prendre la fuite. Le plan épervier a été déclenché pour retrouver le détenu.
Le détenu en fuite, Anthony Pondavenest, 21 ans, est fiché S pour radicalisation, il est considéré comme « dangereux » par la police.
Deux téléphones portables ont été retrouvés dans sa cellule.
Anthony Pondaven a été arrêté dans la nuit du lundi 28 au mardi 29 Mai en Espagne, à San Sebastian, non loin de la frontière avec la France. C’est lors d’un simple contrôle d’identité que les policiers espagnols sont tombés sur l’homme en cavale.
L’homme était avec un autre individu au moment de son interpellation. L’homme pourrait être le second complice qui l’a aidé à s’évader.
L’un des complices s’était rendu à la police le lendemain de l’évasion.
0 morts, 0 blessés
263: Paris 19ème, Ile-de-France, 18 Mai 2018:
Gérard Collomb a annoncé que deux suspects ont été arrêtés, ils programmaient un nouvel attentat ce dernier avait été déjoué par les services de renseignements en France. Un attentat où des explosifs et du poison très puissant de type Ricine, auraient été utilisés selon le Ministre de l’intérieur.
Un des deux suspects a été relâchés le second mis en examen Mohamed M., est un étudiant égyptien de 20 ans en situation régulière en France. Il était « particulièrement actif sur Telegram.
« L’exploitation de son téléphone a mis en évidence la présence de tutoriels de fabrication d’explosifs et de poisons » explique une source proche de l’enquête qui évoque un homme déterminé à passer à l’action.
0 morts, 0 blessés
264: Mont de Marsan, Landes, 27 Mai 2018:
Christian Ganczarski, un détenu radicalisé déjà connu pour avoir agressé trois agents pénitentiaires en janvier dernier à la maison d’arrêt de Vendin-le-Veil dans le Pas de Calais ainsi que 7 autres dans une autre agression quelques jours plus tard juste après son transfert à la maison d’arrêt de Mont de Marsan, a tenté d’ébouillanter des surveillants.
Selon un communiqué du syndicat CGT pénitentiaire qui rapporte cette information, «Ce détenu a continuellement une casserole d’eau chaude ou d’huile sur le feu et attend la moindre petite faille du personnel afin de pouvoir l’utiliser».
Ce détenu est un ancien cadre d’Al-Qaïda et est incarcéré depuis 2009 pour avoir été le cerveau de l’attentat de Djerba en 2002, ayant fait 21 morts.
0 morts, 0 blessés
265: L’Espignan, Hérault, 31 MAI 2018:
Des vidéos à caractère terroriste dans le téléphone portable d’un trafiquant de drogue.
Ce sont les douaniers qui ont détecté la présence de drogue dans un camion. Dans un smartphone du principal suspect : des scènes de décapitations et des vidéos d’attentats terroristes.
Dimanche dernier, des douaniers ont procédé au contrôle d’un camion en provenance d’Espagne, sur une aire de l’autoroute A9 près de L’Espignan dans l’Hérault. Le transporteur avait également traversé le Maroc. Les douaniers y ont découvert des produits stupéfiants.
Le chargement comptait 33 palettes de poivrons jaunes et un total de 5 tonnes de denrées alimentaires. Mais les douaniers ont eu le nez fin et ont découvert de la drogue cachée dans le pneu d’une roue de secours. Ainsi, 60 kg de résine de cannabis ont été saisis. Le chauffeur qui se trouvait au volant a été interpellé ainsi que son coéquipier qui dormait. Les mis en cause ont été jugés en comparution immédiate et ont écopés de trois ans et demi de prison ainsi que d’une amende douanière de 120 000 euros correspondant à l’estimation de la drogue transportée.
Une procédure anti-terroriste incidente :
Lors des investigations, les enquêteurs ont découvert dans l’un des trois téléphones du principal suspect des vidéos de décapitations de femmes, d’immolations, et des vidéos de l’attentat de Barcelone. Une enquête incidente a été ouverte et confiée à la brigade anti- terroriste, rapporte France Info.
0 morts, 0 blessés
266: Val D’Europe, Seine-et-Marne 1 juin 2018:
Opération de déminage à Val d’Europe, sur un véhicule suspect où est écrit «Allahu Akbar».
Une opération de déminage a été effectuée sur le véhicule alors que près de 600 personnes étaient enfermées dans le centre commercial Val d’Europe à Serris (Seine-et-Marne), durant le travail des policiers.
L’alerte a été donnée vers 12h30. Un véhicule suspect, une Alfa Roméo blanche stationné au niveau -2 présentait une inscription « Allahu Akbar » écrite en bleu sur l’aile droite de la voiture explique Le Parisien.
Du liquide s’écoulait de la voiture.
«Une opération de déminage sur un véhicule très suspect en sous sol est en cours», a indiqué peu après 15 heures le maire de Serris, Philippe Descrouet, présent sur les lieux.
«Les services de police ont fait exploser deux fois le véhicule par mesure de sécurité», a-t-il précisé. Le travail des démineurs a été minutieux et n’a pas révélé la présence d’objet
dangereux ou d’explosifs. Selon un responsable d’une grande ancienne, une batterie reliée à du chatterton aurait découverte.
À 16 heures, le périmètre de sécurité n’avait pas encore été levé. Une enquête a été ouverte. Le procureur de Paris doit se rendre sur place.
0 morts, 0 blessés
267: Paris, (Ile-de-France) 2 juin 2018:
Des individus soupçonnés d’espionner les sapeurs-pompiers inquiètent les services de renseignement.
Plusieurs suspects ont été repérés par les sapeurs-pompiers au cours de l’année passée. Ces derniers sont soupçonnés de chronométrer leur parcours notamment.
La situation s’est produite à plusieurs reprises. Plusieurs individus ont été signalés alors qu’ils se trouvaient à proximité de casernes de sapeurs-pompiers, notamment dans le XVIIe explique L’Express dans son édition du 30 mai dernier.
À chaque fois, une équipe de pompiers se rend sur une intervention qui s’avère être une fausse alerte. Pendant ce temps, un ou plusieurs suspects notent et chronomètrent leur parcours.
Surattentat
S’agit-il de repérages afin d’entraver le départ des pompiers lors d’un attentat ou pire, de commettre un « surattentat » ? C’est ce que redoutent les services de renseignement explique l’hebdomadaire.
Il s’agit d’un mode opératoire bien connu et utilisé au Liban, en Syrie et en Irak ou encore en Afghanistan comme le 30 avril dernier a Kaboul où de nombreux journalistes ont été tués.
À chaque fois qu’ils ont constaté la présence de suspects a proximité de leurs casernes, les sapeurs-pompiers ont déposé une main courante.
0 morts, 0 blessés
268: Toulouse, (Haute-Garonne) 5 juin 2018 : Le RAID interpelle 3 femmes soupçonnées de terrorisme. Opération de police peu avant 9 heures, à Toulouse, avenue Crampel. Les trois femmes ont été placées en garde à vue pour association de malfaiteurs à visée terroriste et financement de terrorisme. Les policiers du RAID ont agi dans le cadre d’une enquête préliminaire menée par la SDAT (sous-direction antiterroriste) à la demande du parquet de Paris. Les trois mis en cause ont entre 43 et 53 ans selon La Dépêche. Deux habitent à Toulouse, tandis que la troisième réside dans la banlieue ouest de la ville.
0 morts, 0 blessés
269: Lisieux, (Calvados) 8 juin 2018:
Soupçonné d’avoir été un haut cadre de l’EI, un irakien réfugié en France mis en examen.
Ahmed A. un irakien réfugié en France âgé de 33 ans, avait obtenu un statut de réfugié politique. Il a été mis en examen et écroué en mars dernier.
L’homme aurait été un haut cadre de l’EI. Il tentait de refaire sa vie dans le Calvados.
En juin 2017, il avait obtenu le statut de réfugié politique auprès de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), et avait acquis une carte de résident de 10 ans.
Ahmed A. était suivi par la DGSI depuis l’été 2017 explique TF1 qui révèle ce dossier. Ce sont les autorités irakiennes qui avaient alerté la coalition internationale et la France de la potentielle présence de cet individu sur le sol européen.
Le suspect a finalement été interpellé le 6 mars dernier à Lisieux (Calvados). En garde à vue, l’homme a nié les faits.
Il aurait participé à un large massacre
Ahmed A. avait quitté l’Irak fin 2014 et avait été annoncé mort, à tord. Il aurait participé au massacre de 1700 personnes près de Tikrit (Irak) en juin 2014, et aurait même administré la région de Samarra, pour l’EI.
Le mise en cause aurait traversé le nombreux pays au milieu de nombreux migrants entre 2015 et 2016, avant d’arriver en France à l’été 2016.
Le suspect a été mis en examen pour plusieurs chefs : « assassinats en relation avec une entreprise terroriste », « association malfaiteur terroriste en vue de commettre des crimes d’atteintes aux personnes », « crimes de guerre par atteinte à la vie », « crimes de guerre par traitements inhumains et dégradants », « crimes de guerre par l’usage de moyens et de méthodes de combats prohibés et participation à un groupement formé en vue de préparer des crimes de guerre ».
L’Irak réclamait son extradition
Ahmed A. a été placé en détention provisoire. L’Etat a par ailleurs décidé de lui retirer son statut de réfugié politique, une mesure rare.
Les autorités irakiennes réclamaient l’extradition du suspect mais elle n’aura pas lieu puisque l’Irak pratique la peine de mort.
0 morts, 0 blessés
270: Clermont Ferrand, (Puy-de-Dôme) 10 juin 2018:
Terrorisme : Un Tchétchène mis en examen et écroué. Il aurait combattu en Syrie pour l’EI. Un couple Tchétchène avait été interpellé ce mardi. Après 96 heures de garde à vue,
Zelimkhan O., a été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placé en détention provisoire.
L’homme de 39 ans avait été interpellé à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), tandis que son épouse du même âge, avait été arrêtée à Sarreguemines (Moselle). Deux interpellations menées par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Les enquêteurs sont arrivés à la conclusion que le mis en cause s’était rendu en Syrie entre fin 2013 et début 2014 et avait combattu pour l’EI sur place. L’homme a ensuite regagné la France en 2014, où il était suivi dans le cadre de sa radicalisation révèle Le Parisien.
La compagne du suspect, Zelikan Turkoevna S., a quant à elle été remise en liberté, les enquêteurs n’ayant pas été en capacité de démontrer sa présence en Syrie.
0 morts, 0 blessés
271: Paris, (Xème Arr.) 12 JUIN 2018:
Un homme prend plusieurs personnes en otage. La BRI donne l’assaut et l’interpelle.
- Un homme armé de plusieurs couteaux et d’un fusil d’assaut de type HKG36 en plastique a fait irruption dans l’agence publicitaire Mixicom située rue des petites écuries (Xe) à Paris, vers
- Un large périmètre de sécurité a été mis en place, jusqu’à l’assaut de la BRI vers
- Le forcené a été interpellé. Deux otages ont été libérés et sont sains et L’un avait été aspergé d’essence.
Le preneur d’otages serait connu de la police, son nom apparaît au TAJ (Traitement des antécédents judiciaires) Youssef O. preneur d’otages est un marocain âgé de 27 ans. Il est inconnu des services de renseignement et n’est ni fiché S, ni fiché au FSPRT (le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste) .Le preneur d’otages aurait évoqué de nombreux sujets, notamment l’Islam, l’Iran, le 11 septembre, l’affaire Théo et l’affaire Maëlys selon les informations de BFMTV.
Il a été conduit à l’infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police durant la nuit. Sa garde à vue a été levée.
0 morts, 0 blessés
272: Seine et Marne, 14 juin 2018:
Un projet d’attentat a été déjoué : 2 hommes ont été interpellés en Seine-et-Marne. Un nouveau projet d’attentat a été déjoué en France.
Deux hommes de 21 et 22 ans ont été interpellés ce samedi 9 juin en Seine-et-Marne. Ces derniers sont soupçonnés de préparer un attentant au nom de l’EI.
Selon des sources proches de l’enquête citées par plusieurs médias français « Des couteaux, un dispositif de mise à feu et de la propagande du groupe djihadiste ont été retrouvés en perquisitions » lors de leur interpellation en Seine-et-Marne, par la DGSI.
L’un des suspects interpellé est un tchétchène de nationalité russe selon RTL. Les deux suspects ont été mis en examen et placés en détention provisoire.
Des homosexuels ciblés ?
« Leur projet reste mal défini à ce stade, mais des éléments laissent penser qu’ils envisageaient de s’en prendre à des homosexuels » ont indiqué ces mêmes sources.
0 morts, 0 blessés
273: Les Abymes Guadeloupe 16 JUIN 2018 :
Un homme fiché S, soupçonné de radicalisation et de terrorisme, interpellé par le GIPN.
Le suspect était recherché par les autorités depuis plusieurs semaines. Il a été arrêté aux Abymes ce vendredi matin par le GIPN.
Opération de police à Grand Camp, aux Abymes (Guadeloupe). Un homme soupçonné d’être radicalisé a été interpellé. Le suspect se cachait dans un squat, dans un bâtiment en cours de désamiantage indique franceinfo, lorsqu’il a été interpellé au saut du lit par les policiers du GIPN.
L’homme était recherché dans le cadre de plusieurs affaires de droit commun, notamment des vols de véhicules et des recels. Ce dernier a été condamné en son absence il y a quelques semaines, par un tribunal du sud de la France.
Venu se réfugier en Guadeloupe, il serait radicalisé. En plus d’être fiché S, l’homme est soupçonné d’être en lien avec « certains milieux » de Trinidad et Tobago, où les autorités luttent désormais contre des djihadistes en lien direct avec l’EI.
Interpellé, le suspect a été placé en détention provisoire au centre pénitentiaire de Baie- Mahault.
0 morts, 0 blessés
274: La-Seyne-sur-Mer, (Var) 17 JUIN 2018:
Une femme a agressé plusieurs personnes avec un cutter en criant «Allah Akbar», à La- Seyne-sur-Mer.
14h30. « C’est apparemment le fait isolé d’une personne avec des troubles psychiatriques avérés » a déclaré le procureur de Toulon Bernard Marchal, « pour autant ça n’exclut pas qu’elle soit radicalisée ».
L’agresseuse n’est pas connue des services de police et a été placée en garde à vue a indiqué le magistrat.
« Il y a présomption de tentative d’assassinat, et d’apologie du crime à connotation terroriste
» a détaillé Bernard Marchal, ajoutant qu’une perquisition était en cours au domicile de la mise en cause afin de déterminer si « si elle entretient ou non les liens avec Daech ».
13h30. La jeune femme auteur des faits a été interpellée par la police. Deux personnes ont été blessées.
Cette dernière habillée en noir et portant un voile se trouvait dans un supermarché Leclerc de La Seyne-sur-Mer (Var) ce dimanche matin vers 10h30 lorsqu’elle a porté plusieurs coups de cutter à un client et une employée de l’établissement, situé dans le quartier des Sablettes.
Cités par Var-Matin qui rapporte cette affaire, plusieurs témoins qui ont assisté à cette scène expliquent que l’agresseuse a hurlé « Allah Akbar » au moment des faits. Une précision confirmée par le Procureur de Toulon.
Un homme conduit à l’hôpital
Le client qui a reçu des coups de cutter au thorax a été hospitalisé, tandis que l’employée a été blessée, plus légèrement, près d’un œil.
La PJ de Toulon a été saisie de cette enquête et devra déterminer les circonstances exactes de cette agression.
0 morts, 2 blessés
275: Nice, (Paca) 18 juin 2018:
Nice : Un homme muni d’un cutter a tenté d’attaquer des policiers, les traitant de
«mécréants».
« Vous êtes tous des mécréants, je vais vous tuer » a déclaré le suspect aux policiers. Il a été interpellé.
Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi, vers 01h50 à Nice. Un homme a été surpris par des policiers municipaux, alors qu’il filmait les locaux de la mairie et des véhicules de police, avec son téléphone portable.
Les policiers ont ensuite entendu que le suspect de 29 ans diffusait en même temps des versets du Coran avec le son de son téléphone explique RTL.
Alors qu’ils s’approchaient de l’individu, ce dernier leur a déclaré : « Vous êtes tous des mécréants, je vais vous tuer ».
Le suspect maîtrisé
L’homme a alors tenté de saisir un cutter qu’il avait rangé dans ses affaires, avant d’être rapidement maîtrisé par les policiers.
Connu des services de police mais pas des services de renseignement, le mis en cause a été placé en garde à vue.
Ce dernier était alcoolisé au moment des faits et avait un taux de 0,64 mg d’alcool par litre d’air expiré détaille ce même média.
0 morts, 0 blessés
276: Salon-de-Provence, (Paca) 19 juin 2018 :
Des armes dont 2 fusils d’assaut et des ouvrages sur «l’Islam dur» découverts dans un appartement.
Outre les armes, 4 000 euros en liquide, des ouvrages qui relatent « l’histoire de l’Islam dur » et de l’herbe de cannabis ont été découverts.
Lundi après-midi, les policiers ont découvert un arsenal lors d’une perquisition dans un appartement situé dans le quartier des Canourgues à Salon-de-Provence.
Kalachnikov, M16…
Plusieurs armes ont été saisies : une Kalachnikov, un fusil M16, un pistolet mitrailleur Sten et un pistolet semi-automatique. Les armes étaient cachées sous un matelas. Des sachets d’herbe de cannabis et 4 000 euros en espèces ont également été découverts. Selon un enquêteur, des ouvrages « qui relatent l’histoire de l’Islam dur » étaient présents dans le logement.
Plusieurs gardes à vue
Quatre personnes habitant l’appartement ont été interpellées et placées en garde à vue. Il s’agit d’une mère de famille, ses deux fils et sa fille. Ils sont actuellement entendus par la Police Judiciaire de Marseille, rapporte La Provence.
0 morts, 0 blessés
277: Tours, (Indre-et-Loire) 20 juin 2018:
Un homme muni d’un couteau a tenté d’attaquer des passants et a hurlé «Allah Akbar». L’homme torse nu et armé d’un couteau a été interpellé par la police.
Ce dernier âgé de 30 ans, a cherché à s’en prendre à des passants, avec son arme blanche en main. Un mouvement de panique s’est produit, et des témoins ont fait appel aux secours raconte France Bleu.
L’agresseur a ensuite ceinturé un homme d’une soixantaine d’années, et a tenté de le jeter par dessus la rambarde d’un pont.
Un équipage de la BAC est arrivé à temps. Lorsque le suspect a aperçu les fonctionnaires, il a hurlé « Allah Akbar » et leur a demandé de lui tirer dessus, rapporte ce même média.
Pas fiché S
L’homme a été interpellé vers 14 heures. Il réside à Tours et n’est pas fiché S. Il est connu des services de police pour des faits de violence.
Le mis en cause doit faire l’objet d’une consultation médicale afin que son état mental soit évalué.
Le parquet antiterroriste a été avisé mais ne s’est pas saisi de l’affaire. La police judiciaire est chargée de l’enquête et a lancé un appel à témoins afin de recenser des témoignages ou d’éventuelles victimes.
0 morts, 0 blessés
278: La Buisse, (Isère) 20 JUIN 2018:
3 personnes soupçonnées de financer l’EI placées en garde à vue.
Deux sœurs ont été interpellées dans l’Isère, tandis qu’un homme a été interpellé en Seine- Saint-Denis. Les trois suspects auraient contribué au financement de l’EI.
Les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) et ceux de la police judiciaire de Grenoble poursuivent leur enquête sur la filière djihadiste dite de « Seyssinet-Pariset ». Deux sœurs de 30 et 32 ans ont été interpellées ce mercredi matin à La Buisse (Isère), puis placées en garde à vue à Grenoble.
Ces dernières sont soupçonnées d’avoir contribué au financement de l’EI en faisant parvenir de l’argent à des « collecteurs installés aux frontières de la zone irako-syrienne », indique Le Dauphiné Libéré qui révèle cette affaire.
Une troisième sœur aurait quant à elle quitté la France en 2014, pour rejoindre son mari dans la zone irako-syrienne.
7 autres individus déjà interpellés
Dans le cadre de cette même enquête, quatre homme avaient été condamnés pour « association de malfaiteurs en vue de préparer des actes de terroristes ».
Trois autres suspects avaient été interpellés peu après et mis en examen pour « financement d’une entreprise terroriste ».
Un homme arrêté en Île-de-France
Dans un temps concomitant de l’interpellation des deux sœurs ce mercredi, un homme de 23 ans a été interpellé en Seine-Saint-Denis précise BFMTV.
0 morts, 0 blessés
279: Avignon, (Vaucluse) 22 juin 2018:
Avignon : 6 mois de prison ferme pour avoir stocké des images et des vidéos de décapitations.
L’Avignonnais souhaitait « parfaire ses connaissances de l’EI ».
Mercredi, le tribunal correctionnel d’Avignon a condamné un Avignonnais de 34, Salim Rahbi, à un an de prison dont six mois avec sursis.
« Paris a payé le prix pour des crimes de guerre »
Le prévenu avait reconnu à la barre avoir enregistré sur deux disques durs et des clés USB, des centaines de vidéos et d’images de décapitation pour « parfaire ses connaissances que ce qui se passe sur les terres de l’EI ». L’intéressé avait également publié sur sa page Facebook, au lendemain des attentats de 2015 : « Paris a payé le prix pour des crimes de guerre », relate Le Dauphiné.
0 morts, 0 blessés
280: Ajaccio, (Corse-du-Sud) 24 juin 2018 :
Le RAID interpelle un homme lors d’une opération antiterroriste.
Le suspect n’est pas connu du voisinage. Il serait proche de l’extrême-droite.
Dans la soirée de samedi, les habitants d’une résidence de la route des Sanguinaires à Ajaccio (Corse) ont vu une vingtaine de policiers cagoulés investir les lieux.
Le RAID a en effet effectué une opération antiterroriste avec les policiers de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Une vingtaine de fonctionnaires ont procédé à l’interpellation d’un homme, proche de l’extrême droite selon 20 minutes.
L’opération a été menée dans le cadre d’une commission rogatoire d’un juge parisien.
A la suite de cette interpellation Un vaste coup de filet a eu lieu dans toute la France. 10 hommes d’ultra-droite interpellés pour avoir planifié un attentat contre des musulmans.
Dix hommes faisant partie du groupuscule « AFO » (Action Forces Opérationnelles) ont été interpellés pour avoir projeté de commettre un attentat contre des musulmans, en représailles des actes terroristes islamistes.
Ils s’entraînaient au combat
Les dix suspects sont domiciliés en région parisienne, en Corse, en Gironde, en Charente ou encore dans la Vienne. Les membres de l’AFO s’entraînaient au maniement des armes dans des clubs de tir sportif, mais avaient également préparé des caches d’armes et des stocks de nourriture en prévision d’une éventuelle crise majeure.
Des cibles définies
Lors de réunions entre membres du groupuscule, les objectifs avaient été cités : imams radicaux, détenus islamistes après leur sortie de prison ou encore des femmes voilées, choisies au hasard dans la rue.
Un juge d’instruction anti-terroriste est en charge de l’enquête qui met en cause, pour la plupart, des quinquagénaires pères de famille, inconnus des services de police. Ils ont été placés en garde à vue. Ces mesures pourraient durer jusqu’à 96 heures, rapporte LCI.
0 morts, 0 blessés
281: France (pas de lieu précis), 26 Juin 2018:
L’EI aurait formé des enfants pour commettre des attentats en France.
C’est un ancien djihadiste français, Jonathan Geffroy qui a expliqué que l’EI aurait pour projet d’utiliser des enfants pour commettre des attentats en Europe, notamment en France.
L’homme avait été capturé en Syrie avec son épouse et ses deux fils alors qu’il tentait de fuir le pays, en 2017. Il a depuis été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Jonathan Geffroy a affirmé vouloir collaborer avec les autorités françaises et se présente aujourd’hui comme un repenti ayant été proche des frères Clain, des cadres français de l’EI. Fabien Clain est notamment connu pour avoir revendiqué les attentats du 13 novembre.
C’est lors de l’une de ses auditions face à un juge d’instruction et aux enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qu’il a fait ces révélations selon les informations du journal Le Monde. L’EI aurait projeté de recruter des enfants ayant grandi en Syrie pour les entrainer et les préparer à commettre des attentats en Europe. Une stratégie déjà connue et redoutée par les services de renseignements.
« Ils seront méconnaissables »
« Je sais que les futures opérations extérieures seront commises par des enfants qui auront grandi sur zone et qui, passé l’adolescence, seront envoyés en Occident, en Europe et en France, pour y mener des opérations suicides » a expliqué Jonathan Geffroy aux enquêteurs. « Mais surtout, ils seront méconnaissables du fait qu’on ne pourra pas les identifier au faciès (…). Mais c’est un projet au long cours, car ils veulent qu’ils grandissent pour pas qu’il y ait de reconnaissance faciale ».
Un projet déjà activé ?
Les frères Clain seraient derrière cette idée et l’auraient suggérée aux dirigeants de l’EI selon Jonathan Geffroy. Ces informations viennent du fils de Jean-Michel Clain, Othman selon le djihadiste mis en examen. Othman Clain, âgé de 16 ans, serait à la tête des « opérations extérieures enfants » pour la France.
L’homme a également expliqué que la phase opératoire de ce plan avait été enclenchée au moment de son départ de Syrie en 2017. Une information que des enquêteurs cités par ce même quotidien n’ont pas été en mesure de confirmer.
0 morts, 0 blessés
282: Belgique/France, 2 Juillet 2018:
La police belge a déjoué un projet d’attentat visant la France. 3 personnes arrêtées.
L’attentat devait être commis en France près de Paris. Les policiers belges sont intervenus à temps.
Un couple d’Iranien a été arrêté à Woluwe-Saint-Pierre dans le quartier de Stockel ce samedi. Dans leur voiture de marque Mercedes, les policiers ont découvert du matériel pour fabriquer une bombe, avec 500 grammes de TATP, ce très puissant explosif, ainsi qu’un détonateur révèle la RTBF.
La cible visée par le couple était un rassemblement des Moudjahidines du Peuple Iranien (MEK), un parti d’opposition iranien, au Parc des expositions de Villepinte (Seine-Saint- Denis), qui s’est déroulé ce 30 juin.
Les deux suspects, Amir S., né le 26 avril 1980, et son épouse Nasimeh N., née le 20 septembre 1984 ont été placés sous mandat d’arrêt par un juge d’instruction d’Anvers pour tentative d’assassinat terroriste et de préparation d’une infraction terroriste, a annoncé le parquet fédéral belge dans un communiqué.
Collaboration des services
Le parquet belge a indiqué que l’attentat avait pu être déjoué grâce à la coopération entre les différents services de police et de justice belges, ainsi que les autorités judiciaires françaises (DGSI) et allemandes.
Selon France 2, les enquêteurs français soupçonnent les services secrets iraniens d’être derrière la préparation de cet attentat.
Par ailleurs, un complice présumé du couple, Merhad A., né le 31 juillet 1963, a été interpellé en France selon franceinfo.
0 morts, 0 blessés
283:Cayenne, (Guyane) 3 Juillet 2018:
Guyane : Un policier tire sur un homme armé d’une hache et criant «Allah Akbar». L’assaillant a été blessé.
L’agression s’est produite ce lundi vers 9 heures à Cayenne, lors d’une opération d’expulsion de logements illégaux. Policiers nationaux et municipaux étaient déployés sur les lieux lorsqu’un homme les a attaqués.
Il crie « Allah akbar »
Un habitant a « surgi avec une hache en se montrant menaçant » a indiqué le Procureur de la République. Les policiers nationaux sont intervenus et ont fait « usage à deux reprises du flashball pour désarmer l’individu qui continuait à avancer en criant ‘Allah Akbar’ » a poursuivi le magistrat, rapporte France Info. L’assaillant a été blessé et pris en charge par les secours.
0 morts, 0 blessés
284: Lyon, (Rhône-Alpes) 4 Juillet 2018:
Sans raison, un réfugié irakien donne un coup de cutter à un homme en pleine rue. Le suspect a été incarcéré suite à sa condamnation de 10 mois de prison.
Le couple marchait rue Duvivier à Lyon (VIIe), dans la nuit de vendredi à samedi à 04h30, lorsqu’ils ont croisé la route d’un individu âgé de 20 ans, arrivé en France un mois auparavant.
Le suspect qui est un demandeur d’asile irakien a subitement sorti un cutter avant d’entailler le bras d’un homme explique Le Progrès.
Les agents de sécurité d’un établissement de nuit alertés par les victimes, sont intervenus et ont interpellé l’agresseur, avant que la police n’arrive.
Pas d’obligation de quitter le territoire
Déféré et jugé en comparution immédiate, le mis en cause a été condamné à 10 mois de prison avant d’être écroué.
L’homme n’a toutefois pas reçu d’obligation de quitter le territoire, puisque sa demande d’asile est toujours à l’étude.
- morts, 1 blessé
285: Vic-sur-Aisne (Aisne) 9 Juillet 2018:
Aisne : Muni d’une arme blanche et hurlant «Allah Akbar», l’agresseur meurt après avoir été neutralisé par les gendarmes.
Les gendarmes arrivés rapidement sur les lieux ont neutralisé l’agresseur à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique (taser), le suspect est décédé d’un arrêt cardiaque.
Les faits se sont produits ce lundi matin à 9h30 dans la petite ville de Vic-sur-Aisne (Aisne). Un homme muni d’une arme blanche a crié « Allah Akbar » dans la rue, avant de frapper sur des voitures et de pénétrer dans une habitation où il aurait « tout retourné » selon les informations du Courrier-Picard.
Les gendarmes sont arrivés rapidement sur place et ont neutralisé le suspect virulent à l’aide de leur pistolet à impulsion électrique.
« Une bête en furie »
L’homme âgé entre 35 et 40 ans selon des témoins, est décédé sur place d’un arrêt cardiaque relate le journal local.
La scène a duré une dizaine de minutes au total. « C’était une bête en furie » décrit un témoin. Deux habitants ont aidé les militaires à menotter l’assaillant.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les motivations de l’auteur. Le Procureur de Soissons est attendu sur place.
- mort (assaillant), 0 blessés
286: Prunelli-di-Fiumorbu (Haute-Corse) 9 Juillet 2018:
Un homme soupçonné d’avoir été en lien avec l’un des 2 terroristes de Saint-Etienne-du- Rouvray interpellé.
Le suspect a été interpellé ce lundi matin à Migliacciaru sur la commune de Prunelli-di- Fiumorbu (Haute-Corse), vers 11h30.
L’homme âgé de 30 ans a été interpellé en pleine rue par une dizaine de policiers de la sous- direction anti-terroriste (SDAT), et n’a pas opposé de résistance. Les policiers ont agi dans le cadre d’une commission rogatoire d’un juge antiterroriste.
Le suspect a été placé en garde à vue au commissariat de Bastia, il est déjà connu des services de police mais ne serait pas fiché S. Ce dernier est toutefois connu pour sa pratique d’un « islam rigoriste » selon une source proche du dossier citée par Le Parisien.
Le mis en cause est soupçonné d’avoir été en contact avec l’un des deux terroristes de Saint-Etienne-du-Rouvray. Ce dernier serait en fait un membre de l’entourage, du « deuxième cercle », de l’entourage d’Abdel-Malik Petitjean, écrit le journal francilien. Les enquêteurs se demandent s’il a pu jouer un rôle dans le passage à l’acte ou dans la radicalisation des deux tueurs du père Hamel.
Le 26 juillet 2016, Adel Kermiche et Abdel Malik Petitjean, tous deux âgés de 19 ans, avaient pénétré dans l’église de la ville et avait égorgé le Père Hamel au nom de l’EI, avant d’être abattus par les policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) et la Brigade anti- criminalité (BAC).
Le suspect interpellé ce lundi pourrait par ailleurs être transféré au siège de la sous-direction anti-terroriste à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
En matière de terrorisme, une garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures.
0 morts, 0 blessés
287: Paris, (Ile-de-France) 14 Juillet 2018:
Un homme exhibe un couteau dans le métro et hurle «je suis musulman et je bute tous les cathos».
Personne n’a été blessé mais le suspect a donné lieu à une scène de panique ce samedi dans le métro parisien.
Un métro était arrêté dans la station Anvers (ligne 2), dans le nord de Paris vers 13 heures, lorsqu’un homme a exhibé un couteau. Ce dernier s’est mis a hurlé « je suis musulman et je bute tous les cathos » dans le wagon, semant un mouvement de panique.
Le suspect a lui-même rangé son arme blanche détaille Le Parisien, avant qu’il soit maitrisé
« sans grande violence » par les usagers du métro. Les policiers ont ensuite interpellé l’individu qui a été placé en garde à vue.
Le mis en cause n’est pas fiché S
L’auteur des faits, Emad F., est un égyptien de 23 ans. Selon le journal francilien, ce dernier n’est pas fiché S et n’est pas présent dans la documentation de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP). Il a cependant été déjà condamné à deux reprises par la justice pour des faits de droit commun.
Les enquêteurs devront déterminer les motivations de cet individu.
0 morts, 0 blessés
288: Albi, (Tarn) 23 Juillet 2018:
Un homme de 28 ans soupçonné de préparer un attentat mis en examen et écroué.
Un couple converti faisait l’objet d’une surveillance étroite des services de renseignement depuis plusieurs semaines.
Ce sont les policiers de la DGSI qui sont intervenus mardi à Albi (Tarn) où ils ont interpellé un homme et une femme. Ces derniers étaient surveillés de près, soupçonnés de préparer un attentat terroriste.
Les deux suspects ont été placés en garde à vue à Toulouse, puis à Levallois-Perret (Hauts- de-Seine), au siège de la DGSI raconte La Dépêche.
Julien T., 28 ans, a été déféré ce samedi puis mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », « fabrication non autorisée d’engins explosifs en relation avec une entreprise terroriste » et « apologie d’acte terroriste ».
Sur réquisition du parquet, le juge des libertés et de la détention l’a placé sous mandat de dépôt. L’homme a été incarcéré dans une maison d’arrêt de la région parisienne détaille le quotidien.
Un islam radical
Sa compagne, une femme de 26 ans, a quant à elle était remise en liberté après 72 heures de garde à vue.
Les deux suspects sont soupçonnés de pratiquer un islam radical et d’avoir entretenu des relations dans la mouvance extrémiste. Julien T. est également soupçonné d’avoir échangé avec un islamiste radical présumé, actuellement incarcéré.
Une volonté assumée et revendiquée
Durant la garde à vue du suspect, les enquêteurs ont pu obtenir plusieurs confirmations. D’abord, que l’homme évoquait régulièrement sa volonté de « passer à l’action », même si son projet n’était pas encore concrétisé. Les policiers ont aussi pu constater que Julien T. avait fait plusieurs recherches avec son ordinateur, sur la constitution d’explosif. L’homme aurait notamment consulté des « tutos ».
Un projet d’attentat qui reste pour l’heure flou, contrairement à la volonté du suspect de passer à l’acte, assumée et revendiquée par le mis en cause.
0 morts, 0 blessés
289: Orléans, (Loiret) 26 Juillet 2018:
Le presbytère d’une église incendié et taggé «Allah ou akbar».
Le ou les malfrats ont pénétré dans l’église sans effraction et ont commis des dégradations par tags et incendie.
Ce jeudi vers 20h30, les policiers d’Orléans ont été requis par des sapeurs-pompiers qui intervenaient pour éteindre l’incendie du presbytère de l’église Saint-Pierre-du-Martroi.
Un début d’incendie et des tags
Sur place, les policiers ont constaté que le début d’incendie avait rapidement été maîtrisé par les pompiers. Au sein du presbytère, le sol était jonché de partitions de musique religieuse brûlées. De nombreux tags étaient également présents sur les murs et le plafond d’un bâtiment mitoyen, appartenant à la paroisse. Un mur supportait la mention « Allah ou akbar » (sic), d’autres étaient couverts d’insultes et de dessins obscènes.
Une enquête ouverte
Aucune trace d’effraction n’a été relevée sur les bâtiments visés, dont l’ouverture se fait par digicode. Le responsable de l’église a déposé plainte sans pouvoir dater précisément les faits. Les enquêteurs du commissariat local ont été chargés des investigations.
0 morts, 0 blessés
290: Calais, (Pas-de-Calais) 31 Juillet 2018:
Un véhicule suspecté de contenir un engin explosif a été neutralisé.
Le service de déminage a passé le véhicule suspect au peigne fin en début d’après-midi ce mardi.
Une importante intervention de police s’est déroulée vers 13 heures, près du port de Calais. Un véhicule a fait l’objet d’un contrôle et les forces de l’ordre ont suspecté la présence d’un engin explosif à l’intérieur.
Le conducteur du véhicule tenait des propos « véhéments et incohérents » explique La Voix du Nord et n’avait pas de documents pouvant justifier de son identité. Le déminage a alors été dépêché sur place afin de neutraliser le véhicule, tandis qu’un vaste périmètre de sécurité a été mis en place.
Une source citée par France 3 indique que le suspect a déclaré vouloir se faire exploser avec son véhicule.
Le conducteur interpellé
Une détonation liée à l’intervention du service de déminage a été entendue vers 14h30, avant que le périmètre ne soit levé à 15 heures. Une intervention qui a provoqué de vastes embouteillages sur la rocade portuaire.
Le conducteur a quant à lui été interpellé.
0 morts, 0 blessés
291: Condrieu (Rhône) 3 Août 2018:
Le conducteur fait du rodéo en hurlant «Vous les mécréants allez tous mourir Allah Akbar» puis menace des passants avec un tournevis.
Le suspect n’avait toujours pas été retrouvé ce vendredi matin.
Il était 20 heures ce jeudi soir lorsqu’un individu au volant d’une Renault Clio effectuait du rodéo dans le quartier du port à Condrieu (Rhône). L’homme hurlait « Allah Akbar » dans le même temps et a fini par perdre le contrôle de son véhicule raconte Le Dauphiné.
Le suspect aurait alors menacé plusieurs passants avec un tournevis. Le temps que les gendarmes arrivent sur place, l’homme avait pris la fuite, toujours à bord de sa Clio.
Un dispositif de gendarmerie a alors été déployé sur les département de l’Isère, du Rhône, de la Loire et de la Drôme pour tenter de retrouver le suspect en fuite, en vain. L’homme est toujours recherché.
0 morts, 0 blessés
292: Agde, (Hérault) 7 Août 2018:
Ils comptaient rejoindre la Syrie en voilier, 2 hommes mis en examen et écroués.
Un homme et son complice ont été interpellés puis placés en détention provisoire. Leur projet de départ vers la Syrie en voilier était déjà très avancé.
Ils avaient décidé de rejoindre la Syrie en voilier, au départ de l’Hérault. L’auteur principal de 45 ans prévoyait d’emmener sa petite fille de 2 ans. C’est d’ailleurs la mère de l’enfant qui a donné l’alerte.
Le suspect a été interpellé par la DGSI le 18 mai dernier dans l’Hérault révèle BFMTV. Son complice âgé de 21 ans devait également embarquer sur le voilier. Il a quant à lui été interpellé le 26 mai dernier dans l’Isère
Les deux individus ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle et placés en détention provisoire.
Le suspect principal avait déjà préparé et stocké des vivres pour plusieurs semaines sur son voilier mais avait également calculé les différents itinéraires possibles, reliant l’Herault à la Syrie.
« Les principaux recruteurs de djihadistes Français »
Devant les enquêteurs de la DGSI, le suspect principal a reconnu vouloir rejoindre les troupes d’Omar Omsen, terroriste islamiste lié à Al-Qaïda, installé dans la région d’Idlib à la frontière turco-syrienne.
« Omar Omsen et sa brigade sont depuis longtemps les principaux recruteurs de djihadistes français. Omar Omsen a contribué à faire venir une centaine de djihadistes de toutes les régions de France, pas seulement de Nice dont il est originaire. » explique Jean-Claude Brisard, président du Centre d’analyse du terrorisme, à cette même chaîne d’information.
Selon cet expert, même si les tentatives de départ vers la Syrie sont en chute depuis 2017, certains volontaires pour le djihad tentent d’utiliser des moyens de transport ou itinéraires plus inattendus
0 morts, 0 blessés
293: Nancy, (Meurthe-et-Moselle) 7 Août 2018:
Prison ferme pour avoir menacé de commettre un attentat dans un McDonald’s. L’auteur des menaces était déjà fiché S.
Ce lundi, le Tribunal Correctionnel de Nancy a condamné un individu fiché S pour
radicalisation à un an de prison ferme. Il menace de commettre un attentat
Le 14 juillet dernier, l’homme radicalisé avait menacé de commettre un attentat dans un
restaurant McDonald’s situé près de Nancy, devant les clients et les employés.
« Je vais fumer la France, je vais tirer sur le McDo »
L’homme ivre, âgé de 35 ans et déjà connu des services de police, avait alors lancé : « Je vais fumer la France, je vais tirer sur le McDo », regrettant qu’il n’y ait « pas eu d’attentat durant la fête nationale » de 2018 comme à Nice en 2016, rapporte L’Est Républicain.
0 morts, 0 blessés
294: Agen, (Lot et Garonne) 10 Août 2018:
Un couteau à la main, il menace les clients d’un restaurant en criant «Allahou Akbar».
Un client a poursuivi l’agresseur jusque dans la rue.
Mercredi vers 23 heures, les clients d’un restaurant d’Agen dans le Lot-et-Garonne ont eu une grosse frayeur. Un homme armé d’un couteau et menaçant a crié « Allahou Akbar » sur la terrasse de l’établissement.
La BAC interpelle l’agresseur
Un membre du personnel du restaurant a repoussé l’assaillant qui a pris la fuite. Un client a coursé l’individu dans la rue, mais c’est une patrouille de la brigade anticriminalité (BAC) qui est parvenue à l’interpeller quelques minutes plus tard.
L’assaillant, âgé de 50 ans, a été placé en garde à vue. Déjà connu pour des violences volontaires par le passé, il doit subir un examen psychiatrique, rapporte 20minutes.
0 morts, 0 blessés
295: Mons-en-Barœul, (Nord) 12 Août 2018:
Le conducteur d’une voiture a foncé délibérément sur la mosquée de Mons-en-Barœul. Les faits se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche.
Un automobiliste a enfoncé délibérément la porte de la mosquée Al-Wifaq de Mons-en-
Barœul (Nord), vers 23h45 selon un communiqué de la préfecture.
L’acte volontaire n’a fait aucun blessé. L’auteur des faits a quant à lui, pris la fuite.
« Les services de la police nationale ont immédiatement déclenché d’importants moyens » a indiqué par ailleurs la préfecture, qui a précise que l’enquête « ne fait apparaître aucune motivation raciste ».
Le parquet de Lille a été saisi. Un suspect identifié
Selon les informations de France 3, l’auteur des faits a déjà été identifié par la police. Ce dernier serait un homme de confession musulmane, déjà connu de la justice après qu’il ait été condamné dans des affaires de droit commun.
Une information qui écarte pour l’heure la piste de l’acte raciste. Ses motivations restent pour l’heure inconnues.
0 morts, 0 blessés
296: Périgueux, (Dordogne) 14 Août 2018:
Un homme demandeur d’asile afghan a attaqué 4 personnes en pleine rue avec un couteau.
Quatre personnes ont été blessées par un agresseur armé un couteau de cuisine ce lundi vers 18 heures à Périgueux (Dordogne).
De nouveaux éléments ont été révélés quant à cette multiple agression en pleine rue hier soir. Les faits se sont déroulés dans l’une des artères de la ville, rue Victor Hugo. Un homme torse nu et très agité s’en prenait a des passants et à des jeunes filles écrit France 3.
Deux ambulanciers qui passaient par là se sont arrêtés pour tenter de calmer cet individu. Ce dernier les a alors frappé et s’est saisi d’un couteau de cuisine avant de blesser les deux agents au dos et à la tête. Les deux victimes de 52 et 33 ans se sont rendus aux urgences.
L’une des victimes gravement blessée
L’agresseur qui est un demandeur d’asile afghan âgé de 19 ans a poursuivi son acte en s’en prenant ensuite à deux frères âgés de 66 et 68 ans. Les deux hommes ont reçu plusieurs coups de couteau. L’une des victimes a été gravement blessée : son poumon a été perforé par l’un des coups.
La seconde victime est parvenue à maîtriser l’agresseur, jusqu’à ce que les forces de l’ordre arrivent sur place et l’interpellent. Les deux nouvelles victimes ont été transportées à l’hôpital.
Des troubles psychologiques ?
Le suspect réside a proximité du lieu des faits. Selon le maire de Périgueux, Antoine Audi, l’agresseur est connu pour pour ses troubles psychologiques. M. Audi a également évoqué « un drame sur fond d’alcoolisme » à France Bleu.
L’enquête devra déterminer la nature exacte de cette attaque, si l’agresseur souffre réellement de problèmes psychologiques et si par conséquent il peut être tenu responsable de ses actes pénalement.
Le suspect avait attaqué plusieurs personnes en pleine rue à Périgueux. Il a été condamné à 4 ans de prison dans un an avec sursis.
L’auteur des faits, un demandeur d’asile Afghan âgé de 19 ans avait été interpellé en flagrant délit. Il s’en était d’abord pris à un groupe de jeunes filles dans la rue. C’est alors que deux ambulanciers qui passaient par là s’étaient arrêtés pour tenter de calmer le suspect.
Mais la situation avait très vite dégénérée. Le jeune homme, hébergé chez un cousin lui aussi demandeur d’asile, était retourné chez lui pour se saisir d’un couteau de cuisine pour attaquer les deux ambulanciers. Ces derniers avait été blessés à la nuque et à la tête. « C’est un loup que j’avais en face de moi, pas un être humain » a décrit l’un d’entre-eux face aux juges, raconte par France Bleu.
L’une des victimes a eu un poumon perforé
Puis l’agresseur s’en était pris ensuite à deux de ses voisins, deux hommes de 64 et 68 ans. Eux aussi avaient reçu des coups de couteau, l’un au poumon, l’autre dans le dos. Ce dernier était alors parvenu à faire chuter au sol l’assaillant avant de le maîtriser avec l’aide d’un passant.
Interpellé par la police, le jeune demandeur d’asile avait été placé en cellule de dégrisement. L’homme était très alcoolisé et a reconnu devant le tribunal avoir bu une bouteille de whisky avec son cousin.
Déféré mardi soir devant un magistrat, il avait été mis en examen pour «violence aggravée avec ITT (incapacité totale de travail de travail) supérieure à huit jours», avec circonstances aggravantes de préméditation, d’utilisation d’une arme, et d’état d’ivresse détaille 20 minutes.
« Et si une famille était passée par là ? »
L’auteur n’avait pas d’antécédent judiciaire. Il a d’abord expliqué devant les juges ne pas se souvenir des faits, avant que l’un des juges insiste. « Je pense que c’est moi qui ai fait ça oui. » déclarera finalement le demandeur d’asile Afghan de 19 ans.
« On peut se poser des questions : et s’il avait trouvé une arme plus dangereuse qu’un petit couteau ? Et si une famille était passée par là ? » s’est interrogée l’avocate des deux frères poignardés, devant la juridiction.
L’auteur a finalement été condamné à 4 ans de prison dont un an avec sursis, il est également interdit de séjour en Dordogne pour une période de cinq ans. Ce dernier qui avait été placé en détention provisoire, devrait être prochainement transféré dans un autre établissement pour effectuer sa peine en France, a précisé samedi le parquet de Périgueux.
0 morts, 4 blessés
297: Arnouville, (Val-d’Oise) 16 Août 2018:
3 bidons d’essence reliés à un système de mise à feu découverts dans une voiture à Arnouville.
Ce sont les pompiers qui ont fait cette étrange découverte.
Les sapeurs-pompiers ont été appelés ce mercredi vers 5 heures du matin, suite à l’incendie de deux voitures à Arnouville (Val-d’Oise), non loin de la gare RER.
L’incendie a été maîtrisé. Mais à côté des deux véhicules incendiées se trouvait une voiture contenant trois bidons d’essence.
Une voiture signalée volée
Les enquêteurs ont ensuite découvert que les bidons d’essence étaient reliés à la batterie de cette même voiture écrit BFMTV.
Cette voiture avait par ailleurs été déclarée volée il y a deux mois. Une enquête a été ouverte et confiée à la police judiciaire de Versailles.
0 morts, 0 blessés
298: Paris, (Ile-de-France) 20 Août 2018:
Un policier ouvre le feu sur un homme qui l’attaque avec un couteau durant un contrôle.
L’agresseur est un homme en situation irrégulière en France. Il a été mis en examen pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique ».
La scène s’est déroulée ce dimanche matin dans le parc de Belleville (XXe). Peu après 8 heures, un équipage de policiers du XXe arrondissement a décidé de procéder au contrôle d’identité de trois individus, dont l’un était « très agité » écrit Le Parisien.
C’est ce même individu qui a subitement exhibé un couteau avant de tenter de frapper l’un des policiers avec. Le fonctionnaire a alors répliqué par un tir qui a atteint l’agresseur au niveau du bras. Les deux autres hommes qui faisaient l’objet du contrôle en ont profité pour prendre la fuite.
L’agresseur qui ne possède aucun document d’identité lui permettant de rester en France a été conduit à l’hôpital. Son pronostic vital n’est pas engagé. Ce dernier a été placé en garde à vue à l’issue de son transport médical précise le journal francilien, avant d’être mis en examen.
L’IGPN (Inspection générale de la police nationale) a également été saisie de cette affaire afin de déterminer les conditions exactes dans lesquelles le policier a ouvert le feu.
0 morts, 0 blessés
299: PARIS, (Ile-de-France) 22 Août 2018:
Un djihadiste présumé remis en liberté après une erreur de la justice.
Soupçonné d’être impliqué dans un projet d’attentat en 2014, Oualid B. a été remis en liberté après l’erreur d’un juge d’instruction.
Son procès est prévu en novembre prochain et le djihadiste présumé était censé rester en prison jusque-là. Mais ce dernier a été libéré en avril dernier après l’erreur d’un juge d’instruction qui a oublié de renouveler sa détention provisoire. Une information révélée par le Canard Enchaîné et confirmée ce mercredi par le ministère de la Justice.
Oualid B. est accusé d’être impliqué dans un projet d’attentat en 2014 dans la métropole lyonnaise, en compagnie de Reda Bekhaled et de ses frères.
Écroué depuis août 2016, Oualid B. a en effet été remis en liberté le 3 avril dernier révèle ce même journal. Il a été placé sous « contrôle judiciaire très stricte » selon le ministère de la justice cité par Europe 1.
Le magistrat n’a pas été sanctionné
Une affaire qui a été prise très au sérieux par la Chancellerie. La ministre de la Justice Nicole Belloubet a demandé une inspection qui est « en cours » pour « comprendre comment un acte ayant potentiellement des conséquences graves, eu égard au profil lourd de l’intéressé, a pu se produire ».
Le juge d’instruction qui a commis l’erreur a été convoqué par sa hiérarchie qui lui a demandé de quitter ses fonctions indique le Canard Enchaîné. Selon une source proche du dossier citée par Europe 1, le magistrat n’a pour l’heure pas été sanctionné.
Interpellé avec des images djihadistes et remis en liberté
Oualid B. a depuis refait parler de lui. Le djihadiste présumé a de nouveau été interpellé en mai alors qu’il se trouvait en dehors de la zone autorisée par son contrôle judiciaire. Toujours selon le journal satirique, le suspect conduisait sans permis de conduire. Par ailleurs, son téléphone portable contenait des images de djihadistes armés mais également une vidéo de propagande de l’EI.
Déféré et jugé en comparution immédiate à Meaux (Seine-et-Marne), Oualid B. est malgré cela ressorti libre du tribunal. Le parquet avait réclamé une peine de 10 mois de détention.
Une mesure dont le parquet a fait appel et qui sera examinée le 13 septembre à Paris. Un attentat dont la cible reste inconnue
L’affaire initiale de projet d’attentat sera jugée du 12 au 30 novembre prochain. 15 personnes
figurent dans ce dossier dont un mineur au moment des faits. Huit des accusés sont partis en zone irako-syrienne et font l’objet d’un mandat d’arrêt.
La cible exacte de ce projet d’attentat n’a jamais pu être déterminée à ce jour.
0 morts, 0 blessés
300: Trappes, (Yvelines) 23 Août 2018:
Un homme armé d’un couteau a attaqué plusieurs personnes. 2 morts et un blessé grave.
13h35. Aucun des services antiterroristes n’a été saisi de cette affaire pour l’heure. C’est le parquet de Versailles qui mène les investigations. Les enquêteurs étudient en premier lieu la piste d’un drame familial.
L’enquête peut cependant être requalifiée dans les prochaines heures ou prochains jours, selon les éléments que recueilleront les policiers au cours de leur enquête.
A noter que les faits interviennent au lendemain du premier message d’Abou Bakr al- Baghdadi, le chef de l’EI, depuis près d’un an. L’EI a par ailleurs revendiqué très rapidement cette attaque au couteau.
13h25. Le pronostic vital de la passante qui a été attaquée par Kamel S., est engagé.
12h40. L’assaillant Kamel S. « avait des problèmes psychiatriques importants » explique Gérard Collomb face aux journalistes, à proximité du lieu des faits. « Les forces de l’ordre ont été appelés au départ pour un différend sur la voie publique » a ajouté le ministre de l’Intérieur.
Kamel S. était fiché S mais également présent dans le FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste).
C’est dans le pavillon appartenant à sa mère que l’assaillant s’est retranché, a précisé le ministre de l’Intérieur. Le parquet de Versailles est chargé de l’enquête.
11h50. Sur le déroulement des faits, l’assaillant a d’abord tué sa mère et sa sœur avant de s’en prendre à une passante dans la rue, qui est la victime gravement blessée, nous indique une source policière.
L’auteur s’est ensuite retranché dans un pavillon, durant une vingtaine de minutes, hurlant des menaces de mort ainsi que « Allah Akbar ». Puis vers 10h15, il s’est jeté sur les policiers couteau à la main. Ces derniers l’ont neutralisé par balle.
Kamel S. est décédé des suites de ses blessures. 11h45. Le groupe EI revendique l’attaque au couteau.
11h25. Les deux victimes décédées sont la mère et la sœur de l’assaillant selon nos
informations.
11h00. L’assaillant Kamel S., âgé de 36 ans était fiché S et connu pour apologie du terrorisme, une affaire datant de 2016 selon nos informations.
10h50. L’auteur de l’attaque est décédé. En plus des deux morts, une femme est gravement blessée selon nos informations.
10h25. Un homme a attaqué plusieurs personnes dans la rue à Trappes (Yvelines) vers 9h30 ce jeudi, avec un couteau. L’assaillant a hurlé « Allah Akbar ».
Au moins deux personnes ont été tuées selon nos informations. Une troisième personne a été blessée. L’assaillant s’est ensuite retranché dans un pavillon.
Les policiers sont arrivés sur place et ont établi un périmètre de sécurité. L’homme qui était retranché a menacé de mort les fonctionnaires et a hurlé « Allah Akbar » a plusieurs reprises.
3 morts (dont assailant), 1 blessé grave
301: VOL MUNICH-PARIS 26 Août 2019:
L’ancien boxeur professionnel Tarik Sahibeddine était dans un vol Munich – Paris ce vendredi soir quand il est intervenu pour maîtriser un passager virulent qui avait l’intention de pénétrer dans le cockpit.
L’avion de la Lufthansa était déjà en vol, lorsque Tarik Sahibeddine a remarqué qu’il y avait un problème entre des membres de l’équipage et un passager. Ce dernier venait de se voir refuser un nouveau verre d’alcool.
Un problème repéré rapidement par l’ex-boxeur
La situation a duré au total environ une demi-heure. Le passager refuse alors de s’asseoir et se place à la hauteur du chef de cabine qui venait de décrocher le combiné, pour aviser le commandant de bord du comportement de cet individu. « Là, je dis à ma femme : il y a un problème » raconte Tarik Sahibeddine au journal Le Parisien. Le passager récalcitrant mime alors des coups de tête.
Tarik Sahibeddine va au même moment aux toilettes pour écouter la conversation en cours entre le membre de l’équipage et le suspect. Il comprend qu’il y a bien un problème avec ce passager qui est agressif et menaçant. L’ancien boxeur propose son assistance au chef de cabine qui accepte. « Il me répond : oui. Je vois qu’il tremble et qu’il est tétanisé. »
Tarik Sahibeddine essaie d’abord de communiquer avec le passager récalcitrant et de le raisonner, en vain. Le suspect insiste en disant qu’il veut voir le commandant de bord, s’assoie par terre et profère des insultes. Sentant que la situation pouvait déraper à tout moment, l’ancien boxeur a tiré le rideau afin que les autres passagers n’assistent pas à la scène et ne créent pas un mouvement de panique.
« On va le menotter »
« Après avoir parlé avec le commandant, le chef de cabine me demande de venir à l’arrière de l’appareil. Il me dit : On va attendre l’ordre du commandant, on va le menotter, la police est au courant. Ils vont le récupérer là-bas. » raconte Tarik Sahibeddine.
Le suspect s’assoit alors subitement au premier rang côté hublot et déclare qu’il a « des amis à Munich » et que « le commandant va faire demi-tour ». « Il va aller les chercher. Je veux qu’on les récupère » poursuit-il. Le suspect ajoute qu’il n’a « peur de rien » et qu’il peut « actionner la poignée rouge de la porte sans problème ». « Et là je me dis : merde, s’il ouvre la porte, on est aspiré en deux secondes » détaille l’ancien boxeur.
C’est lorsque l’homme s’est levé en allant en direction du cockpit et en disant qu’il allait « prendre les commandes de l’avion » que Tarik Sahibeddine est intervenu. « Sans attendre l’ordre du commandant, je le projette au sol, je me jette sur lui pour l’immobiliser » raconte-t-il au journal francilien.
« Il cherchait à terroriser »
Le suspect a été remis à la police une fois l’avion posé à Paris. Tarik Sahibeddine a alors pu prendre une photo dans le cockpit avec son épouse, avant d’être auditionné par les policiers.
« Il changeait d’humeur. Il rigolait puis devenait agressif. Je ne vais pas parler de terroriste, mais il cherchait à terroriser, à impressionner. Il regardait les passagers méchamment, insultait. » explique-t-il au Parisien.
0 morts, 0 blessés
302: La Madeleine, (Nord) 26 Août 2018:
Un conducteur fonce sur des militaires de l’opération Sentinelle, ils ouvrent le feu.
L’automobiliste est parvenu à prendre la fuite. Le suspect a percuté le véhicule des militaires avant de tenter de renverser l’un des soldats.
Les faits se sont produits ce samedi soir vers 21h30 à hauteur du carrefour Pasteur à La Madeleine (Nord) selon nos informations, confirmant celles d’Europe 1. Un grand carrefour limitrophe avec la commune de Lille. Le conducteur d’une Renault Megane a percuté le véhicule des militaires après avoir fait une queue de poisson.
L’automobiliste s’est ensuite arrêté à un feu rouge. Les militaires se sont alors placés autour du véhicule afin de stopper le suspect. Mais le conducteur a redémarré en fonçant sur
l’un des soldats. Les militaires ont ouvert le feu à quatre reprises, ce qui n’a pas empêché le suspect de prendre la fuite sans que l’on sache si ce dernier a été blessé.
Le conducteur est recherché. Aucun élément ne permet de privilégier la piste terroriste selon le ministère de l’Intérieur cité par cette même radio.
Les enquêteurs ont retrouvé la voiture de l’assaillant, dimanche à Wavrin. L’agresseur est toujours en fuite.
0 morts, 0 blessés
303: Morlaix, (Finistère) 27 Août 2018:
Une femme sauvagement rouée de coups en pleine rue par un homme disant agir «sur ordre de Dieu».
a victime a reçu une pluie de coups et s’est vu prescrire 28 jours d’ITT (Incapacité totale de travail) à l’hôpital.
Tout s’est passé en plein centre-ville de Morlaix (Finistère), dans la nuit de mardi à mercredi, vers 00h30. Une femme a été attaquée par un individu âgé de 17 ans, place René-Cassin. L’agresseur s’est mis à frapper la victime sans raison en lui portant de nombreux coups de poing.
L’homme l’a alors fait chuter au sol et l’a roué de coups de pied, notamment au visage précise Le Télégramme. Entendant les hurlements de la victime, un groupe d’amis s’est rapproché du lieu des faits pour porter secours à la femme au sol, après avoir fait appel à la police.
Trois d’entre-eux se sont interposés et sont parvenus difficilement à maitriser l’agresseur qui ne faisait que répéter « je vais la tuer ». Les policiers ont ensuite menotté l’auteur de cette sauvage agression qui a été conduit au commissariat, puis à l’hôpital psychiatrique.
L’agresseur explique avoir agi sur ordre de Dieu
La victime quant à elle, a été retrouvée le visage ensanglanté mais consciente. Elle a été conduite à l’hôpital.
L’agresseur aurait expliqué aux policiers que c’est Dieu qui lui avait demandé de frapper sauvagement cette femme selon le journal local. Il devra faire l’objet d’une expertise psychiatrique afin de déterminer si il peut être tenu responsable de ses actes devant la justice.
0 morts, 1 blessé
304: Grenoble, (Isère) 30 août 2018:
Un ex-professeur de maths condamné à 2 ans de prison pour apologie du terrorisme.
L’homme avait été interpellé en possession de plus de 1000 fichiers de propagande de l’EI.
Ce mercredi, un ancien professeur de mathématiques a été condamné par le tribunal correctionnel de Grenoble à deux ans de prison. L’homme, né au Maroc et âgé de 53 ans, avait exercé son activité professionnelle dans des collèges et lycées publics.
Photos, vidéos et livres
Dans son ordinateur, les enquêteurs avaient découvert plus de 1000 fichiers relatifs à la propagande djihadiste. Parmi eux : une vidéo expliquant une méthode pour commettre un attentat en Europe. Des livres d’apprentissage des mathématiques, publiés par l’EI, avaient également été découverts. Les jeunes lecteurs étaient invités à apprendre à compter… des bombes.
L’ex-professeur – qui avait cessé son activité professionnelle après avoir contracté une poliomyélite – publiait sur son compte Facebook des vidéos propagandistes de l’EI.
Pour « assouvir sa curiosité »
L’intéressé s’était défendu en arguant que les téléchargements avaient été effectués « à titre informatif ». Il avait précisé : « Quand j’ai une armada occidentale […] qui converge vers un seul point pour déloger un petit groupe d’hommes, il y a de quoi s’interroger », ajoutant « J’ai fait le tour des médias classiques […]. On en a ras-le-bol ; on va chercher l’info ailleurs », rapporte RTL.
Des arguments qui n’ont pas convaincu la justice.
0 morts, 0 blessés
305: Villeneuve-Saint-Georges, (Val De Marne) 4 Septembre 2018:
2 pompiers attaqués au couteau sont grièvement blessés. L’un a son pronostic vital engagé.
Les pompiers intervenaient dans une maison pour un homme en « crise de démence » à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), lorsque celui-ci les a attaqués avec deux couteaux.
L’intervention a eu lieu vers 18h20 ce mardi, dans une maison située rue René-Cassin. Les sapeurs-pompiers ont été appelés par une femme dont le fils faisait une « crise de démence
».
Sur place, deux pompiers ont été attaqués au couteau par un individu qui souffrirait de schizophrénie.
L’un des pompiers est entre la vie et la mort
Selon les premiers éléments de l’enquête, l’homme serait d’abord sorti du pavillon avec les pompiers, avant de leur expliquer qu’il avait oublié quelque chose. Il serait ensuite rentré dans la maison, puis ressorti avec deux couteaux, attaquant les deux pompiers.
Ces derniers ont été grièvement blessés. L’un d’entre-eux a son pronostic vital engagé selon une source policière. Les deux victimes ont été héliportées à l’hôpital en état d’urgence absolue.
L’un des pompiers grièvement blessés lors d’une attaque au couteau, est décédé. Un second sapeurs-pompiers a été quant à lui, grièvement blessé.
Un sapeurs-pompiers âgé de 27 ans est décédé ce mardi. Il a succombé à ses blessures, causées par un homme armé de plusieurs couteaux.
Tout s’est passé vers 18h20 lors d’une de leur intervention. Les pompiers ont été appelés par une mère de famille à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne) car son fils âgé de 31 ans faisait une « crise de démence ». Ce dernier était en rupture de traitement.
L’intervention s’est au départ déroulée normalement. L’homme qui serait connu pour des antécédents psychiatriques, serait d’abord sorti du pavillon, avant d’y rentrer expliquant qu’il avait oublié quelque chose. C’est alors qu’il en est ressorti avec deux couteaux en main, et non d’une hache comme mentionné initialement, et qu’il a poignardé les deux pompiers.
Le pronostic vital du second pompier n’est pas engagé
Les deux victimes grièvement blessées ont été transportées en état d’urgence absolue at l’hôpital Percy de Clamart (Hauts-de-Seine). Le pronostic vital du second pompier, un sergent de 34 ans, n’était plus engagé ce mardi soir.
L’agresseur a été interpellé et souffrirait de schizophrénie.
Le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb et la ministre des Armées Florence Parly ont fait part de leur « plus profonde émotion et leur grande tristesse » dans un communiqué.
Le meurtrier qui a poignardé à mort le sapeur-pompier Geoffroy Henry mardi, a été hospitalisé d’office pour troubles mentaux ce mercredi. Sa mesure de garde à vue a été levée, rapporte RTL.
L’auteur du coup de couteau mortel, âgé de 31 ans, serait atteint de schizophrénie. Le jour du drame, c’est sa mère qui avait sollicité les secours pour une crise de démence.
1 mort, 1 blessé
306: Paris, (Ile-de-France) 9 Septembre 2018:
Un migrant de 15 ans interpellé pour apologie du terrorisme à sa sortie du commissariat.
Un jeune marocain de 15 ans a été placé en garde à vue. Les policiers venaient de lui trouver une place en foyer lorsqu’il a souhaité leur mort à « tous » et s’est réjouit du décès du policier Ahmed Merabet.
Le mis en cause s’est rendu ce samedi au commissariat du XIe arrondissement alors qu’il est demandeur d’asile et vit seul à la rue. Au vu de sa situation, les policiers ont fait en sorte de lui trouver une place en foyer d’accueil, dans leur arrondissement. Ce fut chose faite.
Mais en quittant le commissariat, l’adolescent a craché son chewing-gum sur la stèle érigée en mémoire d’Ahmed Merabet, ce policier du XIe arrondissement tué par les frères Kouachi lors de l’attentat de Charlie Hebdo en 2015. Il a ensuite déclaré devant plusieurs témoins : « C’est bien fait qu’il soit mort ! Qu’ils crèvent tous ces policiers » relate Le Parisien.
L’adolescent a été interpellé et placé en garde à vue pour apologie du terrorisme et outrage. Il devait être déféré devant la justice ce dimanche.
0 morts, 0 blessés
307: Paris, (Ile-de-France) 10 Septembre 2018:
Un homme muni d’un couteau a attaqué plusieurs passants. Au moins 7 blessés dont un grave.
L’agresseur armé d’un couteau a été interpellé par les policiers de la BAC.
Les faits se sont produits ce dimanche soir à Paris, peu avant 23 heures. Un homme muni d’un couteau a attaqué plusieurs passants pour des raisons qui restent pour l’heure inconnues.
Le suspect a d’abord poignardé trois personnes près du cinéma MK2 près du quai de la Loire (XIXe) puis deux touristes anglais notamment, rue Henri Nogueres.
L’une des victimes a été gravement blessée par un coup de couteau à la tête selon Le Parisien. Des passants qui jouaient à la pétanque ont lancé des boules sur l’assaillant, sans parvenir à l’arrêter.
5 victimes en état d’urgence absolue
Au moins 7 personnes ont été blessées au total. Cinq seraient en état d’urgence absolue selon France Bleu. Les pompiers et le SAMU sont toujours sur place, tout comme la police.
L’auteur présumé des faits serait majeur et d’origine afghane selon le journal francilien.
De nombreuses zones d’ombre existent encore dans cette affaire, mais certains éléments sont déjà établis. Il était environ 22h45 ce dimanche soir lorsqu’un individu a attaqué plusieurs passants avec un couteau et une barre de fer sur les bords du canal de l’Ourcq à Paris (XIXe). L’agresseur s’en est d’abord pris à plusieurs personnes, non loin du cinéma MK2 situé quai de la Loire.
Plusieurs personnes qui jouaient à la pétanque ont aperçu la scène et ont fait fuir l’assaillant, notamment en lui jetant des boules. L’une l’aurait atteinte à la tête, sans pour autant l’arrêter.
L’assaillant a ensuite attaqué deux touristes anglais dans la rue. C’est à ce moment là que les policiers de la BAC du XIXe arrondissement l’ont interpellé. L’homme venait d’être maîtrisé par des passants selon BFMTV.
« Un couteau de 40 cm »
Au total ce sont 7 personnes qui ont été blessées. L’une a toujours son pronostic vital engagé ce lundi matin selon cette même chaîne d’informations. 4 des victimes ont été conduites à l’hôpital en état d’urgence absolue.
« On a vu des gens par terre, le sang, un mec qui courait avec un couteau de 40 centimètres. » raconte un témoin cité par BFMTV.
Pour l’heure, ce sont les policiers du 2ème district de la police judiciaire de Paris qui ont été chargés de mener l’enquête. La piste terroriste n’a donc pas été retenue à ce stade des investigations. Chose sûre, l’agresseur s’en est pris à des personnes au hasard dans la rue.
L’assaillant serait un Afghan, inconnu de la police
Ce dernier était porteur de plusieurs documents afghans lorsqu’il a été interpellé. Sous cette identité, qui n’a pas été dévoilée par les autorités pour le moment, l’agresseur est inconnu des services de police et n’est pas fiché pour radicalisation.
Les enquêteurs devront toutefois s’assurer qu’il s’agit bien de l’identité exacte du mis en cause, qui a été placé en garde à vue.
L’auteur présumé de l’attaque au couteau qui s’est produite à Paris XIXe a vu sa mesure de privation de libertés prolongée.
Il serait âgé de 31 ans et serait afghan. L’homme a poignardé sept personnes au total dans la rue, à hauteur du quai de la Loire, blessant quatre de ses victimes grièvement. L’une des personnes blessées reste ce soir dans un état jugé critique.
Parmi les victimes figurent deux touristes anglais quinquagénaires et un touriste égyptien d’une quarantaine d’années indique Le Parisien. Ce sont des passants qui ont maîtrisé l’agresseur armé d’une barre de fer et d’un couteau d’environ 30 centimètres selon des témoignages.
Plusieurs passants ont tenté de l’arrêter en lui jetant des boules de pétanque à la tête mais également en lui portant des coups de planche. L’assaillant a finalement chuté au sol et les policiers de la BAC du XIXe sont arrivés peu après, puis l’ont interpellé.
Sans domicile fixe et consommateur de crack
Le mis en cause souffrirait de troubles psychiatriques, serait également un consommateur de drogues et sans domicile fixe indique le journal francilien. Sur lui, les enquêteurs ont découvert une pièce d’identité afghane au nom de Shafiullah Mir Zaman Noorzada, né à
Sarachali-Khan, en Afghanistan.
Un document qui mentionne qu’il avait 18 ans en 2015, selon le journal francilien. Cette identité est inconnue des services de police et de renseignements.
Des témoins affirment que l’homme est connu comme étant un sans domicile fixe, mais également un consommateur de crack. Des analyses toxicologiques sont en cours et montreront si oui ou non, l’homme en avait consommé au moment des faits.
A ce stade de l’enquête, la piste de l’acte terroriste n’est pas du tout privilégiée par les enquêteurs selon des sources policières concordantes.« Il avait le regard vide »
L’un des passants Hamani Bouadjema cité par Le Point, qui raconte avoir couru derrière l’assaillant avant de lui jeter des boules de pétanque avec ses amis, explique que l’agresseur
« avait l’air sous l’effet de quelque chose. En tous cas, il n’était pas normal, il avait le regard vide (…) Rien (n’)est sorti de sa bouche ! Même quand on le tapait il n’a même pas fait
+Aïe+ ! ».
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a salué dans un communiqué « la grande réactivité et le courage dont ont fait preuve plusieurs citoyens ».
Les analyses toxicologiques de l’auteur présumé de l’attaque au couteau à Paris dimanche soir sont négatives selon une source judiciaire. L’homme qui serait d’origine afghane n’a donc pas agi sous l’effet de la drogue lorsqu’il a poignardé sept personnes au hasard dans la rue.
C’est un nouvel élément d’enquête qui démontre que l’agresseur n’avait pas consommé de produits stupéfiants avant de passer à l’acte ce dimanche soir vers 22h30, dans le secteur du quai de la Loire à Paris (XIXe).
Les premiers témoignages indiquaient pourtant que l’assaillant avait « le regard vide » et n’était pas dans son état normal.
L’une des sept victimes poignardées était toujours dans un état critique ce lundi.
La piste terroriste pas privilégiée
La garde a vue du suspect qui était en possession d’un document d’identité afghan lors de son interpellation, a été prolongée.
C’est le 2nd District de Police Judiciaire (2ème DPJ) qui a été chargé de mener les investigations, alors que la piste terroriste n’est pas privilégiée à ce stade de l’enquête.
Le mis en cause qui serait âgé de 31 ans, devrait également faire l’objet d’un examen psychiatrique. Plusieurs témoins ont affirmé qu’il était sans domicile fixe, et consommateur de crack.
L’assaillant de nationalité afghane, âgé de 30 ans, a été mis en examen pour tentatives de meurtres et placé en détention provisoire ce mercredi soir. Le mis en cause n’était pas sous l’emprise de stupéfiants lors des faits et l’examen psychiatrique n’a révélé aucune « atténuation » ou « abolition de sa responsabilité pénale ».
L’auteur de l’attaque sanglante ce dimanche soir à Paris dans le secteur du quai de la Loire (XIXe) a été déféré ce mercredi à un magistrat instructeur, dans le cadre d’une information judiciaire ouverte par le parque de Paris pour « tentatives d’homicides volontaires ».
Le parquet avait réclamé son placement en détention provisoire, le juge des libertés et de la détention a suivi ces réquisitions.
L’acte terroriste écarté pour l’heure
A ce stade, la qualification terroriste n’a pas été retenue, les enquêteurs n’ayant pas découvert d’éléments allant dans ce sens indique BFMTV, citant une source proche de l’enquête.
Les motivations de l’auteur restent donc pour l’heure indéterminées et aucune revendication n’a été faite jusqu’à maintenant.
Ni de drogue, ni d’abolition du discernement
La volonté de l’assaillant de tuer des passants au hasard dans la rue avec son couteau d’une trentaine de centimètres selon les différents témoignages, ainsi que sa barre de fer, est en tout cas clair. Les analyses toxicologiques ont en effet démontrées que le suspect n’était pas sous l’emprise de drogue au moment des faits.
L’examen psychiatrique durant sa garde à vue n’a par ailleurs pas révélé « de cause d’atténuation ou une abolition de sa responsabilité pénale » selon cette même source.
De nombreux témoignages affirment que l’auteur de l’attaque n’était pas dans son « état normal » lors de son interpellation, et qu’il avait le « regard vide ». Un état qui serait en fait dû aux boules de pétanque lancées par des passants qui jouaient à la pétanque à proximité du lieu des faits, et qui ont touché l’homme à la tête. Ce dernier aurait été « sonné », même si il est parvenu à poursuivre son chemin nous indique une source policière.
D’autre part, l’identité de l’assaillant n’a pas encore été formellement déterminée par les enquêteurs. Des investigations sont toujours en cours sur ce point. Chose sûre, le suspect est arrivé en France en juin dernier.
Trois victimes toujours dans un état grave
Trois des sept victimes blessées par le mis en cause étaient toujours dans un état d’urgence absolue à l’hôpital ce mercredi.
0 morts, 7 blessés (5 Grave)
308: Lyon, (Rhône Alpes) 10 SEPTEMBRE 2018:
Un individu a pénétré en force au volant de sa voiture sur les pistes de l’aéroport. De lourds moyens ont été déployés pour l’arrêter.
Ce lundi vers midi, un intrus a pénétré en force sur les pistes de l’aéroport de Lyon Saint- Exupéry. Une course-poursuite s’en est suivie. Les forces de l’ordre ont fait stopper le trafic sur le tarmac en urgence. L’assaillant aurait fait de nombreux dégâts matériels sur les pistes.
Un suspect interpellé
Une vingtaine de véhicules de police, gendarmerie et de la douane ont pris en chasse le suspect. Un hélicoptère de la Gendarmerie a aussi survolé la zone, selon Lyon Capitale.
L’intrus a été interpellé après s’être encastré dans un talus avec sa voiture, une Mercedes grise. Le trafic aérien a été interrompu sur l’aéroport. Les raisons de cette intrusion ne sont pas connues pour le moment.
Course-poursuite à l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon : le suspect aurait crié «Je suis l’envoyé d’Allah».
Le conducteur d’une voiture s’est introduit sur les pistes de l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon ce lundi matin. L’homme qui est inconnu des services de police aurait hurlé « Allah Akbar » et « Je suis l’envoyé d’Allah » durant les faits. La voiture qu’il a utilisée a été volée dans la matinée à Dijon, avec violences.
La course-poursuite a débuté sur l’autoroute A43 vers 10h30 alors que le conducteur circulait à contre-sens depuis plusieurs dizaines de kilomètres, entre Lyon et Chambéry.
Des policiers de la CRS autoroutière ainsi qu’un hélicoptère de la gendarmerie l’ont pris en chasse, et ont tenté de stopper le véhicule.
Le suspect au volant de sa voiture Mercedes a alors défoncé les barrières de sécurité de l’aéroport Lyon-Bron, un aéroport d’aviation d’affaires, avant de faire demi-tour et de prendre la direction de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry.
Pour y parvenir, le conducteur a enfoncé une barrière puis deux portes vitrées donnant accès à l’enceinte du Terminal 1 de l’aéroport, avant d’accéder aux pistes explique franceinfo.
Un ouvrier blessé
Un homme qui travaillait sur une nacelle à l’intérieur du Terminal 1 a été percuté par la voiture du suspect. Il a été légèrement blessé.
Le conducteur a poursuivi sa course sur les pistes de l’aéroport. Une scène filmée par un voyageur. Quatre policiers ont ouvert le feu, sans parvenir à stopper la voiture.
Plusieurs témoignages affirment également que le conducteur a tenté à plusieurs reprises de percuter des passants dans l’aéroport Lyon-Bron ainsi qu’à celui de Saint-Exupéry.
Bloqué par un véhicule de police, le suspect a finalement pris la fuite en courant, mais a été rattrapé et interpellé par les policiers. Contrairement à ce qui a été indiqué initialement, les fonctionnaires n’ont pas utilisé un pistolet à impulsion électrique (taser) pour le maîtriser.
Durant les faits, le mis en cause aurait crié « Je suis l’envoyé d’Allah » selon le procureur de la République Marc Cimamonti. Une information qui reste à confirmer a précisé le magistrat.
Une source policière indique pour sa part que le mis en cause a hurlé « Allah Akbar » au moment de son interpellation.
La voiture volée à Dijon le matin même
Par ailleurs, la voiture du suspect a été dérobée à Dijon, ce lundi matin, à la station service du Leclerc Cap Nord, dans une scène de violences.
Alors que le conducteur de la Mercedes AMG Classe S faisait le plein de son véhicule, un homme s’est jeté sur lui et l’a roué de coups. Il a ensuite tenté de démarrer la voiture en vain, tout en continuant à frapper le propriétaire. N’y arrivant pas, l’agresseur a pris projeté sa voiture de location contre l’une des pompes à essence.
Il est finalement parvenu à démarrer la Mercedes et à prendre la fuite. L’auteur de ce vol avec violences est celui qui a foncé dans l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon après avoir emprunté l’autoroute en sens inverse, selon France Bleu.
L’homme est inconnu de la police
Le suspect a été placé en garde à vue. Ce dernier serait inconnu des services de police et ne serait pas connu non plus pour radicalisation selon France 3, qui précise qu’il aurait des antécédents psychiatriques. Autre information : l’homme aurait été récemment licencié.
Les enquêteurs ne privilégient aucune piste à ce stade. Le parquet antiterroriste de Paris a toutefois été informé de cette affaire mais ne s’est est pas saisi pour l’heure.
Course-poursuite à l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon : le suspect interné d’office en psychiatrie.
L’homme n’était pas connu pour radicalisation.
La garde à vue du dijonnais de 31 ans qui s’était introduit de force en voiture sur les pistes de l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry, a été levée.
Hospitalisation d’office
L’homme a été interné d’office après expertise d’un médecin psychiatre. L’enquête devra déterminer s’il était responsable de ses actes au moment de la commission des faits.
La voiture volée à Dijon le matin même
La voiture du suspect avait été dérobée à Dijon, lundi matin, à la station service du Leclerc Cap Nord, dans une scène de violences.
Le suspect aurait hurlé « Allah Akbar » et « Je suis l’envoyé d’Allah »
Durant les faits, le mis en cause aurait crié « Je suis l’envoyé d’Allah » selon le procureur de la République Marc Cimamonti. Une information qui reste à confirmer a précisé le magistrat.
Une source policière indique pour sa part que le mis en cause a hurlé « Allah Akbar » au moment de son interpellation.
0 morts, 1 blessé
309: PARIS, (Ile-de-France) 10 Septembre 2018:
2 personnes attaquées à l’arme blanche par un assaillant. Un homme armé de ciseaux a blessé deux passants.
Ce lundi matin sur la rue de la Roquette dans le 11ème arrondissement de Paris, un homme a été interpellé après avoir agressé deux passants avec une paire de ciseaux.
Un coup à la gorge
L’une des deux victimes, un postier, a reçu un coup de ciseaux à la gorge. Les policiers sont intervenus rapidement et ont maîtrisé l’assaillant avec un Taser.
L’homme serait un sans domicile fixe, il a été placé en garde à vue.
0 morts, 2 blessés
310: Béziers (Hérault)/ Montauban (Tarn-et-Garonne) 11 Septembre 2018:
Les enquêteurs de la DGSI interpellent un ressortissant tchétchène qui pourrait faire partie de la mouvance tchétchène en France.
A l’aube, les policiers de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) ont interpellé un Tchétchène habitant sur le boulevard de la Liberté à Béziers.
L’homme a été placé en garde à vue à Toulouse. Les services enquêteurs ne se sont laissés aller à aucune confidence concernant les circonstances de cette interpellation.
Selon Midi-Libre qui rapporte l’information, ces dernières années plusieurs individus liés à la mouvance tchétchène ont été arrêtés à Béziers. L’un d’entre eux été détenteur d’explosifs.
Une opération de la DGSI, appuyée par les policiers du RAID, s’est déroulée à Montauban (Tarn-et-Garonne) et à Béziers (Hérault), dans une enquête préliminaire pour association de malfaiteurs dans le cadre d’une entreprise terroriste.
Deux personnes dont un mineur ont été interpellées à 6 heures, à Montauban. Les enquêteurs ont réalisé des perquisitions dans les domiciles des suspects. Ces derniers avaient exprimé leur souhait de rejoindre l’EI en zone irako-syrienne explique La Dépêche du Midi.
Le mineur interpellé à Montauban est un collégien de 3ème. De nationalité Russe et d’origine Tchétchène, il aurait fait allégeance à l’EI dans une vidéo où il est habillé en combattant et dans laquelle il déclare sa volonté de rejoindre les troupes du groupe terroriste. La vidéo a été postée sur les réseaux sociaux.
Les deux autres suspects également d’origine Tchétchène
Le jeune mineur a été placé en garde à vue au commissariat de Toulouse. Ses parents n’ont quant à eux pas été interpellés mais se sont rendus au commissariat.
Le second suspect est lui aussi d’origine Tchétchène, tout comme l’homme interpellé à Béziers dans le même temps, lui aussi placé en garde à vue à Toulouse.
Le suspect, Abdoul-Malik Anaiev, âgé de 18 ans est décrit comme radicalisé. Il a été mis en examen et écroué ce lundi.
L’enquête des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a débuté par l’interpellation d’un mineur âgé de 16 ans, à Montauban (Tarn-et-Garonne) le 11 septembre dernier. Durant sa garde à vue, il a admis avoir échangé avec un certain « Dahouq al Qattal
», sur la messagerie chiffrée Telegram.
Un homme qui lui a affirmé sa volonté d’entrer en contact avec plusieurs djihadistes présents en zone de combat, dans le but de commettre un attentat en France explique Le Point. Ce même interlocuteur lui aurait plus tard affirmé avoir renoncé à l’idée de commettre cet attentat, mais plutôt de vouloir « partir en Syrie ».
Les enquêteurs ont placé sous surveillante discrète ce mystérieux interlocuteur, qu’ils ont identifié comme étant Abdoul-Malik A., un Franco-Russe d’origine tchétchène âgé de 18 ans.
« Il a été démontré que ce jeune garçon pouvait être considéré comme radicalisé et qu’il a effectué plusieurs recherches via Internet sur l’État islamique » selon une source proche du dossier, citée par ce même hebdomadaire.
Des accusations niées
L’un des proches du suspect a également fait part aux enquêteurs de ses craintes de le voir
« passer à l’acte en commettant des meurtres ». Les policiers ont finalement interpellé Abdoul-Malik A. le 18 septembre au domicile de ses parents, à Strasbourg.
Placé en garde à vue, le suspect a nié l’ensemble des faits qui lui ont été reprochés. Il a également réfuté vouloir commettre « un quelconque attentat et de mourir en martyr », et a indiqué ne pas être radicalisé. Abdoul-Malik A. a toutefois reconnu avoir fait des recherches sur internet sur l’EI, expliquant que c’était uniquement pour « s’informer ».
Des déclarations qui n’ont convaincu ni les policiers, ni les magistrats puisque le suspect a été mis en examen ce lundi pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme » et « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes ». Il a été placé en détention provisoire.
Abdoul-Malik A. est le frère du suspect mis en examen et écroué après l’attentat du quartier Opéra à Paris
Abdoul-Malik A. n’est pas totalement inconnu des services de renseignement puisque son frère, Abdoul-Hakim A., a été interpellé en mai dernier, quelques jours après l’attentat du quartier de l’Opéra à Paris, commis par Khamzat Azimov.
Ce dernier avait tué un passant de 29 ans et en avait blessé cinq autres avec un couteau de cuisine, en pleine rue, avant d’être abattu par la police. Une attaque terroriste qui avait été revendiquée par l’EI.
Présenté comme un proche du terroriste, Abdoul-Hakim A. avait été mis en examen et placé en détention provisoire.
0 morts, 0 blessés
311: Morcenx, (Landes) 12 SEPTEMBRE 2018:
Dans un TGV, il crie «Allah Akbar» et insulte les passagers : la gendarmerie l’interpelle. Le suspect, âgé d’une vingtaine d’années, n’était pas armé.
Ce mercredi vers 11 heures, un individu a semé la panique dans un TGV reliant Tarbes à
Paris. Il a finalement été interpellé en gare de Morcenx par les gendarmes. Il court dans le train et hurle « Allah Akbar »
La gendarmerie de Parentis dans les Landes a déclaré : « Un homme d’une vingtaine d’années qui n’était pas armé, a tenu des propos virulents et incohérents envers les passagers. Il criait Allah Akbar en courant dans le train, et a été rapidement maîtrisé par les passagers ».
Plus d’1h30 de retard
L’incident a provoqué du retard sur la ligne car le TGV est resté immobilisé environ une heure et demie. Un équipage de brigade cynophile avec un chien spécialisé en détection d’explosif a dû procéder à une vérification de tous les bagages. Le doute a finalement été levé et le train a pu repartir.
Le jeune homme à l’origine du trouble a été hospitalisé après son interpellation. Il devrait rapidement être interné en psychiatrie, selon la Gendarmerie. Le parquet de Mont-de-Marsan a ouvert une enquête, rapporte Sud-Ouest.
0 morts, 0 blessés
312: Fresnes (centre pénitentiaire), (Val De Marne) 13 SEPTEMBRE 2018:
Un détenu agresse un surveillant à l’arme blanche en criant «Allah Akbar». L’assaillant a été maîtrisé par des renforts.
Ce jeudi matin, un surveillant du Centre Pénitentiaire de Fresnes a été agressé par un
détenu armé. Ce dernier, porteur d’une arme blanche aurait crié « Allah Akbar » lors de l’attaque, selon le Syndicat National Pénitentiaire FO.
Des surveillants appelés en renforts sont parvenus à le maîtriser.
0 morts, 1 blessé
313: Nîmes, (Gard) 14 SEPTEMBRE 2018:
Un automobiliste fonce volontairement sur la foule lors de la féria. 2 blessés.
Les enquêteurs privilégient la thèse de l’acte volontaire, écartant toutefois la piste terroriste.
Ce vendredi vers 1h30, lors du démarrage de la féria de Nîmes, un automobiliste a foncé sur la foule située rue Racine. Deux personnes ont été blessées. Les barrières de sécurité ont empêché le conducteur de faire plus de dégâts.
Tentative de meurtre
Le Parquet de Nîmes a ouvert une enquête pour tentative de meurtre, confiée à la Police Judiciaire.
Les deux victimes se trouvaient à l’arrière des barrières anti-intrusion lorsqu’elles ont été percutées. Ces dispositifs de sécurité ont fait parfaitement leur œuvre, selon les premières constatations, empêchant l’assaillant de faire d’autres victimes.
Les deux blessés ont été touchés aux membres inférieurs. Pris en charge par les secours, ils ont été hospitalisés sans pronostic vital engagé, rapporte Midi-Libre.
Arrêté par des témoins
Des spectateurs ont extirpé l’assaillant de l’habitacle de sa voiture, alors qu’il tentait de prendre la fuite. Il a été interpellé par la police et placé en garde à vue.
L’automobiliste qui a été placé en garde à vue a été hospitalisé, il n’a pu être entendu pour l’heure. Deux victimes ont été blessées et prise en charge au CHU de Nîmes. L’acte volontaire a été retenu par les enquêteurs.
Il était environ 01h30 du matin dans la nuit de jeudi à vendredi lorsque le conducteur d’une voiture Opel a foncé sur la foule rue Racine, une rue du centre-ville de Nîmes, devant le bar l’Instant T. L’ambiance était alors très festive puisque la féria des vendanges avait débuté le jour même, pour se terminer ce dimanche. Des barrières anti-intrusion avaient d’ailleurs été installées dans les rues rappelle Midi-Libre.
Deux personnes qui se trouvaient justement derrière l’une de ces barrières qui a stoppé la course de la voiture, ont été blessées. Une foule se trouvait dans la rue au moment des faits.
Le suspect est un employé municipal
Alors que des témoins ont fait sortir le conducteur de sa voiture, ce dernier est parvenu à prendre la fuite, avant d’être rattrapé par la foule et interpellé par la police rapidement arrivée sur place.
Le suspect de 32 ans qui est un employé municipal de la ville de Nîmes, a alors été conduit à l’hôpital. Le déminage a procédé à l’inspection du véhicule, par sécurité, mais n’a découvert aucun objet dangereux.
L’acte volontaire ne fait aucun doute puisque le procureur de la République Éric Maurel qui s’est rendu sur place, a ouvert une enquête pour tentative de meurtre. Les enquêteurs de l’antenne nîmoise du SRPJ ont été chargés des investigations et ont réalisé de nombreux prélèvements dans le véhicule du suspect.
Des propos en langue arabe
Par ailleurs, de nombreux témoins cités par le quotidien régional, affirment que l’homme a hurlé « Allah Akbar » lors de son interpellation. Le suspect aurait également tenu des propos en langue arabe selon ces mêmes témoins. Des informations que les autorités n’ont pas confirmé pour l’heure.
Le mis en cause n’a pas encore pu être entendu sur l’ensemble de ces faits car il est toujours hospitalisé et « sédaté ». La piste terroriste n’a d’autre part pas été retenue par les autorités pour le moment, en l’état actuel des investigations.
Le suspect était connu des services de police pour des délits de droit commun affirme Midi- Libre, qui explique par ailleurs qu’il était sur le point de se séparer de sa femme, dans un « climat conflictuel ». Il devrait être entendu durant le week-end durant sa garde à vue.
0 morts, 2 blessés
314: Nantes, (Loire Atlantique) 22 SEPTEMBRE 2018:
Il menace de mort les agents de Pôle emploi et affirme être «fiché S».
Le suspect était bel et bien « fiché S » et n’est pas inconnu des services de police ni des services de renseignement. Il a été interpellé et a expliqué aux policiers pour justifier son acte, qu’il était « énervé ».
Habitué du bureau Jules-Verne de Pôle emploi à Nantes, un homme a fait irruption ce jeudi dans l’agence avant de menacer de mort le personnel. « Je vais tous vous tuer » a-t-il déclaré, n’hésitant pas à mimer son action devant les agents médusés. Le suspect a ensuite quitté les lieux.
Alertée, la police a rapidement retrouvée le suspect âgé de 32 ans et l’a interpellé. L’homme était effectivement « fiché S » (sûreté de l’État) ; une fiche qui lui a été attribuée lors de sa précédente incarcération explique Ouest-France.
Un homme appartenant à la mouvance salafiste
Les policiers ont réalisé une perquisition à son domicile mais n’ont pas découvert d’armes ou d’objets dangereux. Les fonctionnaires ont toutefois mis la main sur des produits stupéfiants.
Le suspect qui vit chez ses parents et est sans emploi, appartient à la mouvance salafiste selon le quotidien régional. Ce dernier fait l’objet d’un suivi psychiatrique et est sous traitement médicamenteux.
Le mis en cause sera jugé en comparution immédiate pour menaces de mort et détention de produits stupéfiants. Il est déjà connu pour des faits de droit commun.
0 morts, 0 blessés
315: Grenoble, (Isère) 24 SEPTEMBRE 2018:
Fiché S pour radicalisation, il tente d’allumer plusieurs incendies dans une chapelle. Le suspect a été interpellé après avoir tenté de déclencher plusieurs incendies.
Un homme de 45 ans s’était enfermé dans la chapelle Notre-Dame de l’Accueil, se trouvant dans l’église Saint-Jean, rue Irvoy à Grenoble. Le suspect a tenté d’allumer plusieurs incendies, en communiquant le feu à des livres et des affiches. Ce dernier aurait également dégradé un crucifix et une porte, raconte Le Dauphiné.
Les policiers se sont rendus sur place. À leur arrivée, le suspect a rouvert les portes et s’est livré aux fonctionnaires. Il a été interpellé. Ce dernier est «fiché S» pour radicalisation précise le journal régional, et serait un sans domicile fixe.
La police judiciaire a été saisie de cette affaire et a procédé à des constatations sur place.
0 morts, 0 blessés
316: Grande-Synthe (Nord) 2 OCTOBRE 2018:
Opération antiterroriste à Grande-Synthe. 200 policiers mobilisés, 11 interpellations.
La vaste opération de police a visé le siège de l’association musulmane « Centre Zahra France », accusé de soutenir des organisations terroristes.
Dès 6 heures, 200 policiers, notamment ceux de la BRI, ont été engagés dans cette opération antiterroriste à Grande-Synthe (Nord) au siège de l’association mais également aux domiciles de ses principaux dirigeants.
Dans un communiqué, la Préfecture explique que ces derniers sont accusés d’un « soutien marqué » à « plusieurs organisations terroristes » et à des « mouvements prônant des idées contraires aux valeurs de la République ».
La Préfecture évoque la « prévention du terrorisme »
« Cette opération s’inscrit dans le cadre de la prévention du terrorisme, les activités de l’association Centre Zahra France, étant particulièrement suivies en raison du soutien marqué par ses dirigeants à plusieurs organisations terroristes et en faveur de mouvements prônant des idées contraires aux valeurs de la République » précise le communiqué.
Ces « visites domiciliaires » ont été sollicitées par le préfet du Nord auprès du juge des libertés et de la détention du tribunal de grande instance (TGI) de Paris qui les a autorisées après avis du procureur de la République de Paris et du procureur de la République de Dunkerque.
« Faire connaître le message de l’Islam »
L’association « Centre Zahra France » dit avoir pour but « de faire connaître le message de l’Islam à travers le regard du Prophète et de sa famille; de les faire connaître, de traduire leurs pensées et de témoigner de leurs œuvres », sur son site internet.
11 interpellés
Les avoirs de l’association ont par ailleurs été gelés.
0 morts, 0 blessés
317: Lyon, (Rhône Alpes) 6 OCTOBRE 2018:
Après sa sortie de garde à vue pour des menaces sur un huissier, il est allé acheter une hache et est revenu à l’attaque.
La scène a été filmée par une passante. Jeudi vers 17h20, un ressortissant congolais a tenté de pénétrer dans le commissariat du 1er arrondissement de Lyon, armé d’une hache.
Expulsé de son campement sauvage
L’homme, âgé de 36 ans, disposait d’une chambre dans un foyer d’accueil du 9ème arrondissement, mais il avait préféré élire domicile sur la place Louis-Pradel. Ce jeudi matin, un huissier était venu l’expulser. L’homme était alors entré dans une rage folle et avait fini en garde à vue.
Il part acheter une hache
C’est à l’issue de sa garde à vue, vers 16h40, que l’individu s’est rendu dans un commerce acheter une hache. Celui-ci comptait se venger sur les policiers, lorsque la scène a été filmée. On peut le voir près du commissariat, sur une place très fréquentée. L’intervention des fonctionnaires, qui l’encerclent, a permis de sécuriser les passants.
L’assaillant a été neutralisé à l’aide d’un pistolet à impulsions électriques, rapporte Le Progrès. Il est retourné en garde à vue, avant d’être interné d’office en psychiatrie.
0 morts, 0 blessés
318: Paris, (Ile-de-France) 8 OCTOBRE 2018:
Un homme armé d’un couteau a attaqué 2 policiers dans le métro.
C’est lorsque les deux policiers qui étaient hors service, ont décliné leur qualité, que l’agresseur les a attaqué.
Il était environ 06h15 ce lundi matin sur la ligne 2 du métro parisien lorsqu’un individu a attaqué deux policiers en civil, à la station Barbès (XVIIIe).
L’agresseur muni d’un couteau s’est dirigé vers eux en criant et en faisant de grands gestes explique Europe 1. Les fonctionnaires sont parvenus à le maîtriser et à l’interpeller. L’un d’entre-eux a été légèrement blessé.
Un homme déjà connu des services de police
L’agresseur âgé de 35 ans a été placé en garde à vue. Il réside à Paris et est déjà connu des services de police pour de multiples faits, notamment de port d’arme, de violences et rébellion ou encore de stupéfiants.
0 morts, 1 blessé
319: La Courneuve, (Seine Saint-Denis) 15 octobre 2018:
Il poignarde un homme en hurlant «Allah Akbar». La victime est entre la vie et la mort.
L’agresseur présumé a pu être interpellé par les policiers, alors qu’il continuait à hurler « Allah Akbar ».
Les faits se sont déroulés dans la nuit de dimanche à lundi à La Courneuve (Seine-Saint- Denis), vers 02h20. Le suspect a d’abord été évincé par le résident d’un pavillon, alors qu’il tentait d’escalader un portail.
L’auteur présumé s’est alors dirigé vers la gare où il a attaqué un homme avec une paire de ciseaux, le poignardant au niveau du cou. L’agresseur l’a ensuite frappé avec un container à ordures écrit BFMTV.
L’homme aurait hurler « Allah Akbar » au moment de cette violente attaque. La victime est dans un état très grave
Un témoin a fait appel à la police et a donné la description du suspect aux fonctionnaires, qui
sont parvenus à le retrouver. Les policiers de la BAC ont interpellé le suspect qui avait les mains en sang et qui n’a pas opposé de résistance. Ce dernier était a priori alcoolisé.
Le pronostic vital de la victime est engagé. Le Parquet a ouvert une enquête pour « tentative d’homicide » et « apologie du terrorisme », confiée aux policiers de La Courneuve.
0 morts, 1 blessé
320: Trèbes, (Aude) 16 Octobre 2018:
6 personnes en garde à vue, soupçonnées d’être liées à l’attentat de Trèbes. Une opération anti-terroriste a eu lieu très tôt dans l’Aude.
Sept mois après l’attentat de Trèbes et de Carcassonne, les policiers spécialisés dans la
lutte contre le terrorisme ont procédé à un coup de filet. Six personnes ont été interpellées ce mardi matin, dans un contexte rendu très difficile par les intempéries et inondations qui ont touché le département.
La SDAT aux commandes de l’intervention
Les interpellations ont eu lieu dans plusieurs endroits de l’Aude et notamment à Trèbes simultanément, rapporte L’Express. Les enquêteurs de la Sous-Direction Anti-Terroriste (SDAT) ont placé en garde à vue six suspects et ont mené des perquisitions. L’opération a lieu dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en mars dernier.
Le 23 mars, le terroriste Radouane Lakdim avait tué le boucher du Super U de Trèbes, ainsi que le Lieutenant-Colonel de Gendarmerie Arnaud Beltrame. Peu avant cela, le terroriste avait abattu un automobiliste à Carcassonne pour lui voler sa voiture.
Trois personnes ont été mises en examen dans l’enquête sur l’attentat de Trèbes et Carcassonne (Aude) pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Ces derniers ont été placés en détention provisoire.
Six suspects avaient été interpellés et placés en garde à vue ce mardi, des membres de l’entourage du terroriste Radouane Lakdim. Trois des suspects avaient été déférés ce vendredi. L’un d’entre-eux a également été mis en examen pour « détention d’armes de catégorie A et B en lien avec une entreprise terroriste », selon cette même source.
4 morts et 15 blessés
Radouane Lakdim, né au Maroc en avril 1992 et naturalisé français en 2004, connu de la justice pour des faits de droit commun, avait tué quatre personnes et en avait blessé 15 autres à Carcassonne, puis dans un supermarché de Trèbes.
Le terroriste avait été abattu par les forces de l’ordre après avoir grièvement blessé le lieutenant-colonel de gendarmerie Arnaud Beltrame, 44 ans, qui avait pris la place d’une femme otage. Le militaire décédera des suites de ses blessures peu après.
Fiché S et au FSPRT
Radouane Lakdim était fiché S depuis 2014 et était inscrit au au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) depuis novembre 2015.
L’attentat avait été revendiqué par l’EI.
0 morts, 0 blessés
321: Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne) 21 Octobre 2018:
Un migrant afghan poignarde 4 de ses amis durant leur sommeil.
Les quatre victimes ont été transportées à l’hôpital, dont deux dans un état grave.
Les faits se sont déroulés dans un appartement appartenant à une association qui loge des migrants, au 7 rue du Maréchal-Joffre à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne).
Un jeune homme s’est brutalement levé vers 06h20 ce samedi matin, s’est saisi d’un couteau de cuisine, et a poignardé « sans motif apparent », quatre de ses amis qu’il avait invités à passer la nuit, raconte Le Parisien.
Un déséquilibré ?
Deux des victimes ont été poignardées à plusieurs reprises et ont été transportées par les secours dans un état grave, à l’hôpital de Bry-sur-Marne, sans que leurs pronostics vitaux ne soient toutefois engagés.
L’auteur présumé des faits, âgé de 30 ans et de nationalité afghane, a quant à lui été placé en garde à vue. Selon les premiers éléments de l’enquête cités par le journal francilien, ce dernier aurait été pris « de démence ».
0 morts, 2 blessés
322: Paris, (Ile-de-France) 29 Octobre 2018:
Un policier affecté au service de la protection des personnalités écarté et désarmé, suite à un avis de la DGSI.
Un policier affecté au service de la protection (SDLP) a été écarté et désarmé. Le fonctionnaire était en charge de la protection du directeur de la rédaction de Charlie Hebdo, Laurent Sourisseau dit Riss.
Le policier a l’intention d’engager une procédure pour contester sa mise à l’écart. Il était jusqu’au mois dernier affecté au SDLP, le prestigieux service de la police nationale en charge de la protection des personnalités. Mais la DGSI a émis un avis défavorable à son sujet.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui est en charge de ces vérifications a émis un avis défavorable à la reconduite de l’habilitation de ce policier.
Un avis que la Direction générale de la police nationale (DGPN) a suivi. Le policier qui a par le passé assuré la protection de l’imam de Drancy, Hassen Chalgoumi, a donc été mis à l’écart.
Des soupçons de radicalisation
La DGSI a en effet constaté que le fonctionnaire avait consulté des sites islamistes sur internet.
Une situation jugée « anormale » et « incompatible avec la protection rapprochée de personnalités » selon une source haut placée, citée par la chaîne d’informations, qui évoque des soupçons de « radicalisation » du policier mis à l’écart.
Le fonctionnaire aurait par ailleurs eu des contacts jugés « inquiétants ».
0 morts, 0 blessés
323: Le Mans, (Sarthe) 30 Octobre 2018:
Opération antiterroriste, 7 membres d’une famille «d’origine syrienne» interpellés.
L’opération s’est déroulée ce mardi matin au Mans (Sarthe). Sept personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
De nombreux policiers cagoulés sont intervenus avant le lever du jour à l’angle du boulevard Winston-Churchill et de la rue Flammarion, dans le quartier des Sablons.
Il s’agissait d’une opération antiterroriste menée dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte du chef « d’association de malfaiteurs terroristes formée en vue de commettre des crimes d’atteintes aux personnes », et confiée par le parquet de Paris à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) selon les informations du Maine Libre.
Des vidéos d’allégeance à l’EI
Sept membres d’une famille « d’origine syrienne » ont été interpellés et placés en garde à vue selon plusieurs sources concordantes.
« Il ne s’agit pas à ce stade d’un projet d’attaque ». « L’enquête concerne la mise en ligne de vidéos mettant en scène un individu prêtant allégeance au groupe État islamique » indique une source judiciaire au quotidien local.
« 2 hommes mis en examen pour des vidéos d’allégeance à l’EI. »
Les deux individus avaient été interpellés ce mardi au Mans, avec cinq autres membres d’une famille d’origine syrienne au cours d’une opération antiterroriste.
Les cinq suspects avaient été remis en liberté quelques heures plus tard. Deux hommes âgés de 19 et 22 ans ont quant à eux été déférés et mis en examen ce samedi pour « association de malfaiteurs terroristes formée en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes ». Le parquet de Paris a par ailleurs ouvert une information judiciaire du même chef.
Un homme écroué
L’une des deux personnes mises en examen est accusée d’être celle qui apparaît sur les vidéos d’allégeance à l’EI, selon une source proche de l’enquête citée par BFMTV.
L’un des deux individus a été placé en détention provisoire, le second a été laissé libre sous contrôle judiciaire.
L’un des suspects interpellés au Mans, un Syrien de 19 ans, soupçonné d’avoir projeté un attentat.
Le suspect a été arrêté avec six autres personnes mercredi dernier au Mans, lors d’une opération de police de la DGSI. Ce Syrien de 19 ans qui est entré illégalement en France, aurait voulu commettre un attentat sans pour autant évoquer de cibles précises.
Au départ de cette enquête, la diffusion de vidéos d’allégeance à l’EI, mettant en scène un homme. Sept personnes d’une famille syrienne ont ensuite été interpellées au Mans (Sarthe) la semaine dernière, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
L’un des interpellés âgé de 19 ans est le principal suspect. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire alors que les enquêteurs ont la conviction que cet individu a voulu passer à l’acte.
Les policiers ont effectué une perquisition à son domicile. Plusieurs vidéos ont été saisies. Sur ces images, l’homme prête allégeance à l’EI, dénonce les « mécréants » et dit qu’il faut s’en prendre aux croisés selon les informations de BFMTV.
Une vidéo où il simule une attaque à la voiture piégée
Dans une autre séquence, le mis en cause se met en scène à bord d’un véhicule, comme si il allait commettre une attaque à la voiture piégée et mourir en martyr, sans toutefois évoquer de cibles précises détaille la chaîne d’informations. Une arme factice de type kalachnikov a également été retrouvée à son domicile.
La famille du suspect, d’origine syrienne, est arrivée en France en 2016, avec un statut de réfugié. Le mis en cause de 19 ans a quant à lui essuyé un refus des autorités, avant de pénétrer sur le territoire français illégalement, en avec 2018 au moyen de faux papiers.
Un autre suspect mis en examen et remis en liberté
Son frère a lui aussi été mis en examen dans cette affaire mais a été laissé libre. Ce dernier est soupçonné d’avoir tourné les vidéos où le suspect apparaît.
6ème attentat déjoué en France cette année
Depuis 2016, il s’agit de la première fois où un Syrien entré illégalement sur le territoire est interpellé alors qu’il est soupçonné d’avoir voulu commettre un attentat au nom de l’EI. Les autorités ont également indiqué qu’il s’agissait du 6ème attentat déjoué en France, en 2018.
0 morts, 0 blessés
324: Élancourt, (Yvelines) 6 Novembre 2018:
Il se présente au commissariat avec une feuille de boucher dissimulée et exhibe un couteau. Peu de temps avant, un témoin avait repéré le suspect brandissant ses couteaux dans la rue.
Alertés ce lundi vers 12h30, les policiers d’Élancourt sont partis à la recherche de l’homme armé, en vain.
Il débarque au commissariat en brandissant un couteau
C’est finalement le suspect, lui-même, qui s’est rendu au commissariat. Stupeur ! L’homme est arrivé en exhibant un couteau de cuisine. Les policiers présents l’ont rapidement maîtrisé et placé en garde à vue.
Une feuille de boucher dans la manche
Lors de la palpation de sécurité, les fonctionnaires ont découvert qu’il était également porteur d’une feuille de boucher. L’arme était dissimulée dans une manche de sa veste, rapporte Actu.fr.
L’enquête se poursuit pour tenter de déterminer ce qui l’a poussé à agir de la sorte.
0 morts, 0 blessés
325: Bouzonville, (Moselle) 6 Novembre 2018:
6 individus soupçonnés de préparer une action violente contre Emmanuel Macron interpellés.
Six personnes ont été interpellées ce mardi matin à Bouzonville (Moselle), petite commune de 3500 habitants, en Isère et en Ille-et-Vilaine.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris du chef « d’association de malfaiteurs terroristes criminelle » après la découverte d’un projet d’action violent, visant le Président de la République.
L’opération de police ce matin a été menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Les suspects sont en lien avec la mouvance d’ultra-droite selon plusieurs sources judiciaires.
Le projet d’action violente était encore « imprécis et mal défini à ce stade » selon une source proche de l’enquête citée par L’Express. Ces six interpellations vont permettre aux enquêteurs d’en savoir plus sur ce projet, de définir le degrés de préparation ainsi que les responsabilités de chacun des suspects.
Il y a un an, dix suspects proches de l’ultra- droite avaient été interpellés alors qu’ils étaient soupçonnés de préparer une action violente contre des personnalités politiques, Christophe Castaner et Jean-Luc Mélenchon.
Les 4 suspects interpellés voulaient poignarder le Président lors des commémorations du 11 Novembre.
Quatre suspects arrêtés mardi sont passés aux aveux.
Les mis en cause allaient attaquer Emmanuel Macron au couteau, le jour de leur arrestation, le 6 novembre. C’est lors de leur garde à vue au sein des locaux de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) que les quatre suspects ont avoué leur dessein criminel. Une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris du chef « d’association de malfaiteurs terroristes criminelle ».
Un plan bien préparé
Devant les enquêteurs, les mis en cause ont détaillé le plan échaffaudé par Jean-Pierre B., meneur présumé de l’équipe criminelle. Ils avaient prévu d’attaquer le président de la République, lors des commémorations du 11 Novembre qui se tenaient, mardi, à Charleville- Mézières dans les Ardennes.
Le meneur était sous surveillance
L’homme, âgé de 55 ans et décrit comme le leader de l’équipe, était sous surveillance de la DGSI depuis le 31 octobre. Ce sont ses messages, échangés sur une messagerie chiffrée, très virulents à l’encontre d’Emmanuel Macron, qui l’avaient fait apparaître sur les radars des enquêteurs.
Une attaque imminente
Lundi, lorsque Jean-Pierre B. a pris la route avec un autre homme, pour rejoindre deux complices à Bouzonville en Moselle, les enquêteurs ont compris qu’il fallait agir vite.
Et ils ont eu du flair, car lors de l’interpellation des quatre suspects, ils ont découvert un couteau en céramique. L’arme avait été soigneusement choisie pour passer les portiques de sécurité sans être détectée. Les malfaiteurs du groupuscule d’ultra-droite avaient prévu de poignarder le président de la République le jour-même.
« Il aurait pu y arriver »
« On est vraiment intervenu juste avant une action imminente » a affirmé à France 2 une source proche de l’enquête, ajoutant : « Il a l’air de monsieur Tout-le-monde, il aurait pu y arriver ».
0 morts, 0 blessés
326: Dunkerque, (Nord) 7 Novembre 2018:
Une femme menace de faire exploser une bombe à l’hôpital. La police l’interpelle.
13h45. La femme a été admise aux urgences de l’hôpital, en arrivant par une ambulance privée. Elle a ensuite affirmé aux personnels qu’elle avait des explosifs dans ses bagages, qui étaient nombreux. Très agitée, elle tenait des propos confus, évoquant même le terrorisme.
Interpellée, elle va faire l’objet d’un examen psychiatrique. Par ailleurs, aucun explosif n’a été découvert dans l’hôpital.
12h30. La situation est désormais « sous contrôle » et la menace est écartée annonce la police.
La suspecte serait une « déséquilibrée » selon les autorités. 12h15. La suspecte aurait été maîtrisée et interpellée.
11h35. Alerte à l’hôpital de Dunkerque ce mercredi en fin de matinée : une femme menace
de faire exploser une bombe.
Un large périmètre de sécurité a été mis en place autour du centre hospitalier. Seul un étage de l’hôpital a été évacué précise La Voix du Nord.
La suspecte affirme avoir des explosifs dans sa valise.
Le RAID est attendu sur place, tout comme le service de déminage.
- morts, 0 blessés
327: Rive-de-Gier, (Loire) 7 Novembre 2018:
Il menace de mort un maire en évoquant l’EI, avant de mourir percuté par un train.
L’homme, connu pour ses esclandres répétés, venait de menacer le maire de sa commune de lui couper la tête.
Mardi matin, cet homme âgé d’une quarantaine d’années, s’était rendu à la mairie de Rive- de-Gier et avait proféré des menaces de mort.
« Je vais couper la tête du maire »
Évoquant les terroristes de l’EI, le quadragénaire avait alors lancé : « Je vais couper la tête du maire ». Le suspect, très agité, avait également menacé de mort les trois agents municipaux présents à la mairie.
Ces derniers avaient fait appel à la Police Municipale, mais l’homme avait pris la fuite. Une plainte avait été déposée à son encontre, rapporte Le Progrès.
Retrouvé mort percuté par un train
Peu après cet incident, en fin de matinée, le suspect était monté à bord d’un train entre Rive- de-Gier et Saint-Chamond. Selon les premiers éléments de l’enquête, il avait ensuite marché près d’un kilomètre le long des voies ferrées. Vers 11h15, le quadragénaire avait été retrouvé mort, percuté par un train, selon le quotidien régional.
Suicide ou accident ? L’enquête se poursuit.
- mort (suspect), 0 blessés
328: Quimper, (Finistère) 7 Novembre 2018:
Un homme qui voulait attaquer Emmanuel Macron avec une machette interpellé.
Le suspect s’était rendu à Honfleur (Calvados) à proximité de l’hôtel où le couple présidentiel résidait le week-end dernier. Au domicile du suspect, les gendarmes ont découvert une machette.
Le jeune homme qui est âgé de 18 ans avait fugué du domicile familial situé à Quimper (Finistère) depuis quelques jours. Il s’est présenté au service d’ordre se trouvant autour de l’hôtel du président de la République samedi, à Honfleur, et a expliqué être le neveu d’Emmanuel Macron.
Une version qui n’a pas convaincu les forces de l’ordre qui lui ont demandé son identité. Ses parents sont ensuite venus le chercher, raconte Ouest-France qui révèle cette affaire.
« Tuer le président »
De retour à Quimper, leur fils leur a avoué qu’il s’était rendu en Normandie pour « tuer le président ». Ses parents l’ont alors conduit à la gendarmerie de Châteaulin, selon France Bleu. Placé en garde à vue, le jeune homme a confirmé ses déclarations devant les enquêteurs.
Le mis en cause hospitalisé en psychiatrie
Les gendarmes ont par ailleurs découvert une machette au domicile familial. L’état du suspect n’a finalement pas été jugé compatible avec le régime de la garde à vue. Il a été hospitalisé à l’hôpital psychatrique de Gourmelen.
Le parquet de Quimper a ouvert une enquête. Une affaire qui n’aurait aucun lien avec l’interpellation de six individus de l’ultra-droite, soupçonnés de préparer une « action violente
» à l’encontre d’Emmanuel Macron.
0 morts, 0 blessés
329: Lyon, (Rhône Alpes) 11 Novembre 2018:
Un demandeur d’asile attaque un homme avec un couteau de 33 cm, dans un centre commercial. Un différend avec quelques insultes serait le point départ de cette affaire. La situation a dégénéré ce mercredi vers 17h15 au centre commercial de la Part-Dieu à Lyon (IIIe). L’agresseur a alors pénétré dans un restaurant et s’est saisi d’un couteau de 33 cm.
L’homme a ensuite tenté de porter des coups de couteau à la victime qui a pris la fuite. L’agresseur a été maitrisé et interpellé par la police, qui est parvenue à le désarmer raconte Lyon Mag. Ce dernier qui est demandeur d’asile libyen a été placé en garde à vue.
Déféré, il a été présenté à un juge d’instruction et devait être jugé en comparution immédiate ce vendredi. Le parquet a requis six mois de prison, avec mandat de dépôt.
0 morts, 1 blessé
330: Saint-Étienne, (Loire) 13 Novembre 2018:
Opération antiterroriste 5 suspects placés en garde à vue.
Trois individus ont été interpellés dans le cadre d’une opération antiterroriste ce mardi matin. Deux autres suspects qui étaient écroués, ont été placés en garde à vue.
Ce mardi de 06h30 à 9 heures, une importante intervention de police a eu lieu à Saint- Etienne. Les enquêteurs de la Police Judiciaire, assistés des policiers de la SDAT et ceux du RAID, ont interpellé trois individus. Parmi eux, deux frères d’une trentaine d’années connus pour leur radicalisation.
Ces derniers ont été arrêtés alors qu’ils occupaient un squat rue Neyron rapporte Le Progrès. Un troisième homme a été interpellé quant à lui dans le quartier du Clapier. Deux autres suspects qui étaient déjà incarcérés, ont été placés en garde à vue.
Selon une source proche de l’enquête citée par le quotidien régional, les cinq mis en cause âgés de 23 à 52 ans, auraient eu des velléités de départ à l’étranger, mais également un projet d’acte violent.
Une opération de police et des interpellations réalisées dans le cadre d’une enquête ouverte le 31 août dernier par le parquet de Paris.
4 hommes mis en examen avaient préparé une attaque pour le 17 novembre.
Cinq hommes avaient été placés en garde à vue mardi dernier par les policiers de la Sous- Direction antiterroriste (SDAT). Quatre ont été mis en examen, ils voulaient commettre un attentat le 17 novembre. L’un décrit comme « très radicalisé » était déjà incarcéré.
Le projet terroriste ne sera pas allé jusqu’à son terme mais il montre que la menace est toujours bien présente en France. Trois individus ont été interpellés à Saint-Étienne (Loire) mardi dernier par la SDAT avant d’être placés en garde à vue.
Il s’agit de deux frères de 23 et 35 ans, ainsi qu’un autre homme âgé de 52 ans. Deux autres suspects avaient été extraits de leur cellule de prison pour être également placés en garde à vue. L’un d’entre-eux, le « mentor » du groupe selon le journal Le Parisien qui révèle ces informations, est « très radicalisé ».
Âgé de 25 ans, il a déjà été mis en examen il y a un an et demi dans une autre affaire de terrorisme. L’homme originaire de la région lyonnaise communiqué avec les autres suspects avec un téléphone portable, depuis sa cellule.
Des perquisitions ont été menées aux domiciles des gardés à vue. Les policiers ont découvert une arme de chasse et 7 cartouches. L’un des deux frères cherchait par ailleurs à
se procurer un fusil Kalachnikov. Un ordinateur, plusieurs tablettes, et une clef USB contenant de la documentation appartenant à l’EI ont également été saisis.
L’un des suspects a déclaré en garde à vue qu’il soutenait Al-Qaïda, un second mis en cause a expliqué qu’il voulait rejoindre le Yemen. Toujours selon l’un des gardés à vue, il souhaitait profiter de la mobilisation des Gilets jaunes et des forces de l’ordre, pour commettre un braquage.
« Ça va saigner le 17 novembre »
Une version qui n’a pas convaincu les juges antiterroristes qui n’ont pas de doute sur le fait que les suspects voulaient commettre un attentat terroriste en France. « Ça va saigner le 17 novembre » avait écrit par SMS à sa fiancée, quelques jours avant l’opération de police ayant conduit aux 5 interpellations.
Le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire le 31 août pour « des velléités de départ en zone de djihad et l’évocation imprécise d’un projet de passage à l’acte violent ».
4 suspects mis en examen et écroués
Les deux frères et les deux suspects extraits de prison ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et ont été placés en détention provisoire. Le cinquième suspect âgé de 52 ans n’a quant à lui pas été mise en examen.
***
Dans la même période de temps et au même endroit, deux adolescentes, âgées à l’époque de 14 et 17 ans, ont été interpellées les 9 et 10 novembre 2018, alors qu’elles projetaient un attentat contre l’hôtel de police de Saint-Étienne. Leurs arrestations avaient été opérées par la police judiciaire de Saint-Étienne. Elles avaient été rendues possibles après un appel des proches de la plus jeune mise en cause au numéro vert du Centre national d’assistance et de prévention de la radicalisation (CNAPR). Elles ont été condamnées le 14 juillet 2020 par le tribunal pour enfants. Un jeune homme qui leur avait fourni des vidéos de propagande de l’État islamique (EI) a aussi été jugé lors de cette audience.
Lors de ses auditions, cette dernière avait rapidement reconnu avoir voulu attaquer l’hôtel de police avec des couteaux, pour « mourir en martyr ». Celle-ci souffrait de troubles psychologiques.
Sa complice plus âgée, et qui avait visiblement de l’ascendant sur sa comparse, était passée aux aveux plus difficilement. Une information judiciaire avait été ouverte le 11 novembre 2018 pour « association de malfaiteurs en vue de commettre un crime » et « apologie du terrorisme».
C’est dans ce cadre que les policiers ont découvert les actes préparatoires de l’attentat, notamment du repérage du lieu de l’attaque. Ils ont aussi mis au jour des consultations de nombreuses vidéos de propagande de l’État islamique (EI).
Les policiers ont réussi à déterminer que ces fichiers étaient envoyés aux mineures
notamment par un autre adolescent de 17 ans, demeurant en Gironde. Ce dernier avait été interpellé dans la foulée et placé en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
331: Lyon, (Rhône Alpes) 13 Novembre 2018:
Un Syrien exhibe une vidéo de l’EI et tente de s’immoler par le feu en pleine gare. Les nombreux usagers présents ont été choqués par cette scène singulière.
Ce mardi vers 16h15 dans la gare de Lyon Part-Dieu, un ressortissant Syrien a tenté de se mettre le feu tout en exhibant une vidéo de combat de l’EI sur son smartphone.
Un policier et un militaire hors service interviennent
Au moment où l’homme s’est versé du liquide dessus, un policier et un militaire, tous deux hors service, sont intervenus. Ils ont maîtrisé le forcené.
Après vérifications, le forcené s’était versé dessus… du vin rosé, rapporte LyonMag.
L’individu a été placé en garde à vue. Une enquête est en cours pour déterminer les raisons de son geste. Il serait arrivé très récemment de Syrie.
0 morts, 0 blessés
332: Marolles, (Seine-et-Marne) 14 Novembre 2018:
2 hommes armés et menaçants neutralisés dans un TGV Paris-Marseille. Les passagers ont eu une grosse frayeur.
Samedi vers 21h35, les policiers de la brigade anticriminalité de Montereau-Fault-Yonne sont
intervenus à bord d’un TGV reliant Paris à Marseille. Le train s’était arrêté en urgence à Marolles, à cause de la présence de deux hommes armés qui menaçaient les passagers à bord.
« En configuration anti-terroriste »
Les policiers sont intervenus « en configuration anti-terroriste ». Un contrôleur avait signalé la présence de la menace à bord : deux hommes armés d’un couteau et d’un poing américain.
Un père et son fils avec « de sérieux problèmes psychologiques »
Casque lourd sur la tête et fusil d’assaut en main, les policiers ont progressé dans le train et interpellé les suspects. Il s’agit d’un père âgé de 57 ans et de son fils de 25 ans. L’un menaçait les passagers avec un Opinel de taille moyenne et l’autre avec un poing américain.
Expulsés sous les applaudissements
Lorsque la menace a été neutralisée, les policiers ont eu droit à une salve d’applaudissements.
Dans un premier temps, la police judiciaire de Versailles s’est vu confier l’enquête. Les limiers de la PJ ont fait appel à leurs collègues marseillais pour mener une perquisition au domicile des mis en cause. Elle a eu lieu dimanche matin et s’est avérée infructueuse, rapporte Le Parisien.
Pas de lien terroriste
Dans un second temps, la possibilité d’un acte terroriste ayant été écartée, l’enquête pour « violences avec armes » a été transmise au commissariat de Montereau.
0 morts, 0 blessés
333: Aix-en-Provence, (Bouches-du-Rhône) 26 Novembre 2018:
Un homme provoque un mouvement de panique durant la messe.
Un homme a provoqué une grosse frayeur et un mouvement de panique ce dimanche soir dans une église d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Les faits se sont produits durant la messe des étudiants en l’église du Saint-Esprit. Un homme assis sur un banc au fond du lieu de culte s’est mis à parler de plus en plus fort. « Je suis Allah, je n’ai pas peur de mourir » a-t-il notamment déclaré selon des témoins.
Un mouvement de panique s’est produit dans l’église. Le suspect n’a pas bougé mais des étudiants sont venus lui demander de sortir. L’homme s’est exécuté sans opposer de résistance raconte France Bleu.
Appelés par des étudiants, des militaires de l’opération Sentinelle se trouvaient sur le parvis et ont retenu sur place cet individu. L’homme a finalement été conduit au commissariat. Ce dernier serait un « déséquilibré ».
Trois témoins ont par ailleurs été entendus par la police. Il n’y a pas eu de blessé.
0 morts, 0 blessés
334: Toulouse, (Haute Garonne) 30 Novembre 2018:
Fichée S, elle agresse une automobiliste de 62 ans avec un couteau.
L’assaillante, âgée de 27 ans, est connue des services de police pour son appartenance à la mouvance islamiste.
Mercredi soir, une conductrice âgée de 62 ans a été attaquée alors qu’elle se stationnait dans la rue des Chalets à Toulouse.
Elle agresse l’automobiliste
La suspecte a déboulé, armée d’un couteau, et a tenté de découper la ceinture de sécurité de la victime, tout en essayant de lui porter des coups. Apeurée, la sexagénaire s’est mise à hurler, tout en sortant de sa voiture. L’assaillante en a profité pour lui dérober son sac à main et prendre la fuite.
Des témoins interviennent
Témoins de la scène, des riverains ont intercepté l’assaillante. Ils l’ont maîtrisée en pleine rue, en attente de la police. Elle a été placée en garde à vue et devrait faire l’objet d’une expertise psychiatrique.
L’enquête a finalement été confiée à la Police Judiciaire de Toulouse, rapporte La Dépêche.
0 morts, 1 blessé
335: Saint-Étienne, (Loire) 4 Décembre 2018:
2 jeunes filles de 14 et 17 ans projetaient d’attaquer le commissariat au couteau.
Les deux adolescentes projetaient une attaque au couteau contre le commissariat central de Saint-Étienne (Loire). L’une qui est âgée de 17 ans a été placée en détention provisoire.
L’interpellation des deux suspectes remonte au début du mois de novembre mais l’affaire n’a été révélée que ce mardi par Le Progrès. Le parquet a confirmé avoir ouvert une information judiciaire pour participation et association de malfaiteur en vue de commettre un crime.
C’est la famille de la mise en cause âgée seulement de 14 ans qui a contacté par téléphone, le numéro vert de prévention de la radicalisation (CNAPR) après avoir remarqué les signes inquiétants de leur fille. L’adolescente a reconnu le projet d’attaque, elle a été placée sous contrôle judiciaire.
Des armes à feu ?
La seconde suspecte âgée de 17 ans qui réside à Bourgoin-Jallieu, a été mise en examen le jour de son anniversaire. Cette dernière serait « une convertie » selon le quotidien régional. Elle ne reconnait pas les faits et a été placée en détention provisoire.
Les enquêteurs soupçonnent les deux mises en cause d’avoir disposé d’armes à feu. L’enquête se poursuit.
0 morts, 0 blessés
336: Strasbourg, (Bas-Rhin) 11 Décembre 2018:
Attentat à Strasbourg : Un homme ouvre le feu au centre-ville. Au moins 3 morts et 12 blessés.
Il était 19h50 environ lorsque des coups de feu ont retenti à proximité du marché de Noël de Strasbourg ce mardi soir. Un homme a tiré sur plusieurs personnes dans plusieurs endroits différents, durant de longues minutes, notamment rue des Orfèvres.
Des militaires de l’opération Sentinelle se trouvaient à proximité et ont riposté, alors que l’assaillant leur tirait dessus. Christophe Castaner a indiqué lors de sa conférence de presse à Strasbourg, que le tueur avait été repéré ensuite à deux reprises par les services de sécurité, entre 20h20 et 21h00.
A chaque fois, il y a eu des échanges de coups de feu. Les forces de l’ordre ont ensuite perdu la trace de l’assaillant qui a pris la fuite en utilisant un taxi, qu’il a braqué. C’est ce que montrent les images de vidéosurveillance, qui ont permis également de l’identifier rapidement. Le chauffeur de taxi a pu être auditionné dès hier soir.
3 morts et 13 blessés selon un dernier bilan
Le dernier bilan de la préfecture, donné après un cafouillage durant la matinée, fait état de 3 victimes décédées, et de 13 blessés dont 8 graves. L’assaillant identifié comme étant Cherif Chekatt, 29 ans, est aussi blessé si l’on en croit les déclarations du chauffeur de taxi qui l’a
pris en charge.
Le tueur présumé, né le 24 février 1989 à Strasbourg, a déjà été condamné à 20 reprises, notamment pour des faits de vols à main armée, en France et en Allemagne. Ce dernier est fiché S depuis 2016 par la DGSI. Il est connu notamment pour fréquenter des individus radicalisés. Cherif Chekatt apparaît pour 70 faits différents au fichier du traitement des
antécédents judiciaires (TAJ), de la police et la gendarmerie.
Une fiche de recherche a par ailleurs été diffusée dans tous les services des forces de l’ordre, au cours de la nuit. La photo du suspect a rapidement été diffusée sur les réseaux sociaux hier soir.
L’homme avait été incarcéré en Allemagne jusqu’en 2017 où il purgeait une peine de prison pour un vol aggravé révèle le quotidien allemand Der Spiegel. Il avait ensuite été expulsé en France. L’Allemagne a annoncé le renforcement des contrôles à sa frontière.
Une interpellation ratée le matin même
Cherif Chekatt devait être interpellé par les gendarmes ce mardi matin dans le cadre d’une affaire de tentative d’homicide. Cette affaire est celle d’un braquage qui a mal tourné, comme nous le révélions dès hier soir. Ses complices présumés ont tous été arrêtés. Durant la perquisition du domicile de Cherif Chekatt, les enquêteurs ont découvert plusieurs grenades
mais également une arme de poing.
Ce mardi soir, l’assaillant a utilisé une arme à feu de calibre 8 mm selon plusieurs sources judiciaires concordantes. Un calibre qui n’est pas le plus utilisé et qui peut être celui d’une arme de poing ou d’une arme longue.
« La motivation terroriste n’est pas encore établie »
Le tueur présumé se trouve-t-il encore en France ? Il n’est « pas exclu » qu’il se soit rendu en Allemagne a précisé Laurent Nunez, le secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur. « La motivation terroriste n’est pas encore établie » a également déclaré l’ancien patron de la DGSI.
Des victimes au hasard
Le mode opératoire du tueur montre en tout cas sa volonté de s’en prendre à des personnes au hasard dans la rue et de faire le plus de victimes possible. Parmi les morts, certaines ont reçu une balle dans la tête.
Autre certitude, l’assaillant présumé connait bien le fonctionnement des services de police, vu son passé judiciaire. Il est parvenu à se dissimuler durant le reste de la nuit et encore ce matin, montrant une préparation ou au moins une complicité.
Le plan Vigipirate réhaussé
Près de 350 policiers et gendarmes participent à la traque de l’auteur présumé a indiqué Christophe Castaner. Les policiers du RAID et ceux de la BRI participent aux recherches.
Le ministre de l’Intérieur a annoncé cette nuit le retour au plan Vigipirate urgence attentat. Le plus haut niveau en France sur les trois disponibles. La traque se poursuit.
La préfecture du Grand Est vient de corriger le bilan provisoire de la tuerie qui s’est déroulée hier soir à Strasbourg.
3 victimes ont été tuées, 13 autres ont été blessées selon ce dernier bilan. 7 d’entre-elles sont gravement blessées. Le précédent bilan communiqué ce matin est « nul et non avenu » a précisé la préfecture.
La traque du tueur présumé Cherif C., se poursuit. En France, 350 membres des forces de l’ordre sont mobilisés pour mettre la main sur le suspect en fuite. La police allemande est également mobilisée.
L’auteur présumé, Cherif Chekatt, reste introuvable.
Son identité et sa photo ont été diffusées par de nombreux médias dans le monde, notamment par le quotidien allemand Bild. Cherif Chekatt, 29 ans, est activement recherché par les forces de l’ordre.
Il est l’auteur présumé des coups de feu tout près du marché de Noël de Strasbourg ce mardi soir peu avant 20 heures. Cherif Chekatt a rapidement été identifié par les enquêteurs, notamment à l’aide des images de vidéosurveillance de la ville.
Condamné 27 fois, présent à 67 reprises au TAJ
Car l’homme est bien connu des services de police et de gendarmerie. Il a déjà été condamné à 27 reprises par la justice, en France et en Allemagne, notamment pour des faits de vols à main armée. Par ailleurs, son nom est associé à 67 faits sur le fichier du traitement
des antécédents judiciaires (TAJ), le fichier utilisé par les forces de l’ordre, nous indiquent plusieurs sources policières.
Cherif Chekatt est également connu des services de renseignement. Fiché S pour radicalisation depuis mai 2016, il est également inscrit au FSPRT (fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste), depuis le mois de janvier de la même année.
Une arme de poing et un couteau
Le tueur a utilisé une arme de poing de calibre 8 mm et un couteau hier soir pour s’en prendre à des passants au hasard dans la rue. L’homme a hurlé « Allah Akbar » au moment de l’attaque selon plusieurs témoins.
Chez lui, les enquêteurs avaient découvert une grenade, un fusil 22 long rifle, des munitions, et 4 couteaux dont 2 de chasse. L’assaillant présumé devait être interpellé ce mardi matin dans le cadre d’une affaire de tentative d’homicide mais seuls ses complices ont pu être arrêtés.
Ses parents et ses 2 frères en garde à vue
Quatre suspects ont été placés en garde à vue la nuit dernière, ses parents et ses deux frères. Plusieurs membres de la famille de l’auteur présumé sont connus pour leur radicalisation, selon des sources concordantes.
20 heures après les faits, Cherif Chekatt qui était blessé au bras hier soir selon le chauffeur de taxi qui l’a pris en charge, est toujours introuvable.
Le dernier bilan de l’attaque de Strasbourg fait état de trois morts et 12 blessés, dont 6 en état grave.
Le bilan de l’attentat de Strasbourg s’alourdit.
La victime qui se trouvait en état de mort cérébrale est décédée.
Dans le même temps, l’état d’un blessé s’est aggravé. Il est désormais en état de mort cérébrale à son tour, selon des sources concordantes.
Le bilan de cet attentat est désormais de 3 morts et 12 blessés, dont 2 graves.
L’auteur présumé de l’attaque Cherif Chekatt, est toujours activement recherché.
La traque de Cherif Chekatt se poursuit. L’homme reste introuvable. La police a effectué la perquisition d’un appartement ce jeudi en début d’après-midi, à Paris.
Les recherches s’élargissent. Les policiers ont perquisitionné l’appartement de la sœur de Cherif Chekatt, l’auteur présumé de l’attentat du marché de Noël de Strasbourg. L’opération s’est déroulée vers 14 heures, sur le boulevard Raspail (XIVe)
Une autre de ses sœurs qui était de passage dans l’appartement, a assisté à la perquisition, tout comme le beau-frère du suspect, qui serait médecin. Cherif Chekatt ne se trouvait pas dans le logement.
Venger « ses frères en Syrie »
Dans sa fuite mardi soir après avoir perpétré cet attentat, le suspect a déclaré au chauffeur de taxi qui l’a pris en charge, qu’il voulait venger « ses frères en Syrie ».
Le bilan de l’attentat de Strasbourg est pour l’heure de 3 morts et 12 blessés, dont l’un est en état de mort cérébrale.
Attentat de Strasbourg : une cinquième personne placée en garde àvue.
Une cinquième personne a été interpellée et placée en garde à vue ce jeudi matin.
Nouvelle interpellation dans l’enquête sur l’attentat de Strasbourg ce matin. Un proche de l’auteur présumé a été placé en garde à vue a indiqué le parquet.
Il ne s’agit pas d’un membre de la famille de Cherif Chekatt mais de l’un de ses proches.
Les parents du suspect ainsi que deux de ses frères avaient été placés en garde à vue dans la nuit de mardi à mercredi. Ils sont toujours entendus par les enquêteurs ce jeudi soir. En matière de terrorisme, la garde à vue peut s’étendre à 96 heures.
Attentat de Strasbourg : Cherif Chekatt a été abattu par la police
21h15. Cherif Chekatt a été abattu par la police à Strasbourg, au 74 rue Lazaret, dans le quartier du Neudorf, tout proche de l’endroit où il avait été aperçu pour la dernière fois.
C’est lors d’un tir de riposte de la police que le terroriste présumé du marché de Noël de Strasbourg a été tué ce jeudi soir vers 21h00.
C’est un équipage de 3 policiers de la Brigade spécialisée de terrain (BST) de Strasbourg qui a aperçu un individu suspect, qui avait la capuche de sa doudoune noire sur la tête, et qui rentrait dans un hall d’immeuble.
Les fonctionnaires l’ont questionné, l’homme s’est retourné et a ouvert le feu. Les policiers de la BST l’ont abattu.
22h15. Lors d’une conférence de presse, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a confirmé que ce sont 3 policiers qui ont d’abord repéré un individu suspect, correspondant au profil de Cherif Chekatt, qui « déambulait » au niveau du 74 rue Lazaret.
Au moment « de l’interpeller », le suspect s’est retourné avec une arme de poing à la main, les policiers « l’ont neutralisé » a indiqué le ministre de l’Intérieur.
22h25. Selon nos informations, Cherif Chekatt avait été repéré dans l’après-midi par la police, alors qu’il rentrait dans une grande ZAC (zone d’aménagement concerté) appartenant à la SNCF. Une zone située à proximité du lieu où il vivait.
Une surveillance accrue du secteur avait été organisée, notamment avec le soutien du RAID et de la BRI.
Au moment où les policiers de la BST l’ont repéré, il venait de sortir de cette ZAC. Les policiers ont ouvert le feu avec un HK UMP9, alors qu’ils étaient braqués par le terroriste
22h45. Le groupe EI revendique l’attentat de Strasbourg et qualifie de « soldat de l’État Islamique » le terroriste abattu ce soir.
22h50. Christophe Castaner indique que le terroriste a fait feu sur les policiers à « une ou deux reprises » sur les policiers. « L’enquête déterminera » ce qui s’est passé a-t-il ajouté. Aucun policier n’a été blessé.
Christophe Castaner a également remercié les forces de l’ordre dans un tweet.
23h10. Une femme a remarqué Cherif Chekatt ce jeudi après-midi, et a prévenu la police. Le suspect correspondait à l’appel à témoins lancé par la police. Il était aussi blessé au bras. C’est sans aucun doute ce qui a permis aux policiers de retrouver sa trace.
23h50. Le parquet confirme que l’homme abattu ce soir est bien Cherif Chekatt.
00h10. Une photo de Cherif Chekatt mort a été diffusée dans plusieurs médias. On aperçoit son arme de poing qui serait un revolver d’ordonnance modèle 1892, de calibre 8 mm, qu’il aurait utilisé lors de l’attentat ce mardi soir.
Le terroriste a fait feu sur les policiers avec, avant d’être abattu ce jeudi soir vers 21 heures.
00h25. Des images amateurs ont été tournées par une habitante, quelques instants après la riposte des policiers.
Cherif Chekatt est au sol, neutralisé et ne bouge déjà plus. Les policiers ne s’approchent pas de lui en attendant les services de déminage, afin de s’assurer que le terroriste n’a aucun objet dangereux ou explosif sur lui.
L’un des frères de Cherif Chekatt arrêté en Algérie.
Nouvelle arrestation dans l’enquête sur l’attentat de Strasbourg. Le frère aîné de Cherif Chekatt a été interpellé en Algérie. L’homme faisait l’objet d’un mandat de recherche pour association de malfaiteurs terroriste.
Sami Chekatt, âgé de 34 ans, fiché S et considéré comme dangereux, a été arrêté en Algérie révèle Le Parisien. Un mandat d’arrêt international pour association de malfaiteurs terroriste avait été lancé à son encontre après l’attentat.
Le suspect avait quitté la France bien avant l’attaque de mardi soir, ayant fait 3 morts et 12 blessés selon un dernier bilan. Les enquêteurs se demandent si l’homme était informé du projet terroriste de son frère ou s’il a pu participer à la préparation de cet attentat.
Cinq autres personnes toujours en garde à vue
Il s’agit de la 6ème personne arrêtée après les parents de l’auteur présumé de l’attentat, deux de ses frères dont l’un est radicalisé, et l’un de ses amis interpellé ce matin, soupçonné d’avoir hébergé le tueur la veille de l’attaque. Ces derniers étaient encore en garde à vue ce soir.
Attentat de Strasbourg : une quatrième victime est décédée.
Le bilan de l’attentat de Strasbourg s’est aggravé. Une quatrième victime est décédée des suites de ses blessures a annoncé le parquet ce vendredi après-midi.
Antonio Megalizzi, 28 ans, est la quatrième victime ayant perdu la vie après l’attentat de Strasbourg. Ce journaliste italien était dans un état critique depuis mardi soir, après avoir été touché à la tête, près du cou et ne pouvait être opéré. Il se trouvait jusqu’ici dans un coma artificiel.
Parmi les autres victimes, une cinquième personne est en état de mort cérébrale. 11 autres personnes sont blessées, 4 étaient toujours hospitalisées ce matin.
Attentat de Strasbourg : une cinquième victime est décédée.
Le bilan de l’attentat de Strasbourg s’est aggravé. Un homme a succombé à ses blessures, portant le bilan de l’attaque à 5 morts.
Barto Pedro Orent-Niedzielski, 35 ans, est décédé ce dimanche vers 18 heures après cinq jours de coma profond annonce Le Monde.
La victime avait été visée à la tête, tout comme le journaliste italien Antonio Megalizzi avec qui il se trouvait et qui est lui aussi décédé. La mère et le frère de Bartek, Jakub, avaient décidé de ne pas débrancher les instruments qui le maintenaient en vie détaille le quotidien, afin que ses amis puissent lui faire un dernier au revoir à l’hôpital de Hautepierre, à Strasbourg.
Ces derniers jours, de très nombreuses personnes se sont rendues au chevet de ce musicien, que le monde culturel de Strasbourg appelait « Bartek ».
5 morts et 11 blessés
Attentat de Strasbourg : un proche du terroriste va être présenté à un juge d’instruction.
L’enquête sur l’attentat de Strasbourg se poursuit. Déféré au parquet de Paris, un homme va être présenté à un juge d’instruction.
Il est soupçonné d’avoir joué un rôle dans la fourniture de l’arme du terroriste, un revolver d’ordonnance modèle 1892. Ce proche du terroriste Cherif Chekatt, a été déféré au parquet de Paris alors qu’il se trouve toujours en garde à vue.
Le suspect doit être présenté à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire ouverte aujourd’hui, notamment des chefs d’assassinats et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste.
Par ailleurs, son placement en détention provisoire a été requis par le parquet précise LCI.
L’attentat de Strasbourg a fait 5 morts et 11 blessés, alors qu’une victime est décédée ce dimanche soir.
Attentat de Strasbourg : 2 individus soupçonnés d’avoir aidé le terroriste à se procurer l’arme à feu placés en garde à vue.
Deux nouveaux suspects ont été interpellés ce lundi et placés en garde à vue.
Ces derniers sont soupçonnés d’avoir joué un rôle dans la fourniture du revolver d’ordonnance modèle 1892 qui a servi au terroriste lors de l’attentat.
Une double interpellation qui intervient alors qu’un proche du tueur Cherif Chekatt, a été déféré au parquet de Paris en vue de sa mise en examen dans cette même enquête.
Attentat de Strasbourg : un proche de Cherif Chekatt mis en examen et placé en détention provisoire.
Déféré ce lundi au parquet de Paris, ce proche du terroriste Cherif Chekatt a été présenté à un juge d’instruction et mis en examen des chefs de « participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « acquisition, détention et cession d’armes de catégorie B par au moins deux personnes en relation avec une entreprise terroriste » selon plusieurs sources judiciaires. L’homme a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet.
Le suspect qui est un ancien codétenu de Cherif Chekatt est soupçonné par les enquêteurs d’avoir joué un rôle d’intermédiaire dans la fourniture du revolver d’ordonnance modèle 1892.
Des questions esquivées
Les policiers cherchent également à déterminer si le mis en cause était informé du projet terroriste de Cherif Chekatt, qu’il aurait par ailleurs hébergé la veille de l’attentat.
Le mis en cause de 38 ans avait été transféré dimanche au siège de la Sous-direction anti- terroriste (SDAT), à Levallois-Perret. Durant sa garde à vue, le suspect a esquivé l’ensemble des questions pouvant le mettre en cause dans l’attentat du marché de Noël de Strasbourg explique Europe 1.
Deux suspects en garde à vue
Ce lundi, deux autres personnes ont été interpellées et placées en garde à vue. Ces dernières sont elles aussi soupçonnées d’avoir joué un rôle dans la fourniture de l’arme à feu au terroriste.
L’attentat de Strasbourg a fait 5 morts et 11 blessés. Cherif Chekkat, le tueur, a été abattu par la police ce jeudi soir dans le quartier du Neudorf à Strasbourg.
Strasbourg : Un demi-frère du terroriste Cherif Chekatt interpellé pour vol à main armée.
L’adolescent, âgé de 15 ans, est poursuivi pour le braquage d’un passant avec une arme de poing, en compagnie de deux complices.
Ce lundi, les policiers ont interpellé le demi-frère de Cherif Chekatt, l’auteur de l’attentat perpétré sur le marché de Noël de Strasbourg. Lui et deux complices sont soupçonnés d’avoir braqué un homme, dans le quartier sensible des Poteries à Strasbourg, pour lui voler son portefeuille.
Interpellés quelques minutes plus tard
C’est la victime elle-même qui a alerté la police. Un équipage est parvenu à retrouver et interpeller le trio de malfaiteurs, une vingtaine de minutes plus tard, révèle BFMTV. Ils ont été placés en garde à vue, et l’enquête a été confiée à la Sûreté Départementale du Bas- Rhin.
Attentat de Strasbourg : Une vidéo où Cherif Chekatt fait allégeance à l’EI découverte sur son ordinateur.
Les enquêteurs ont fait une découverte montrant le signe d’une radicalisation avancée du terroriste de Strasbourg Cherif Chekatt.
Sur l’ordinateur du tueur, les enquêteurs sont tombés sur une vidéo où le terroriste prête allégeance au groupe EI. La vidéo est datée du mois de novembre selon les informations de Marianne. Elle se trouvait sur une clef USB.
Cherif Chekatt était fiché S (S11) pour radicalisation mais était également inscrit au FSPRT (le Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste) depuis 2016. L’homme avait été condamné 27 fois par la justice française. Il avait été incarcéré à plusieurs reprises en France mais également en Allemagne.
Le nom du terroriste apparaissait également à 67 reprises dans le fichier des forces de l’ordre, le TAJ (traitement des antécédents judiciaires).
Une radicalisation qui n’avait pas été confirmée
Suivi par la DGSI, « aucune velléité de passage à l’acte, et aucun lien avéré avec la Syrie » n’avaient été détectés par les enquêteurs indiquent des sources proches de l’enquête. Sa radicalisation n’aurait par ailleurs pas été « confirmée » par l’intermédiaire de ce suivi.
L’EI a revendiqué l’attentat
L’attentat a été revendiqué par Daech le soir où Cherif Chakatt a été abattu par les forces de l’ordre à Strasbourg, alors qu’il venait d’ouvrir le feu sur les policiers. Christophe Castaner avait ensuite évoqué une revendication « totalement opportuniste ».
Le dernier bilan de l’attentat de Strasbourg est de 5 morts et 11 blessés.
Le terroriste Cherif Chekatt avait tenté d’obtenir les plans de la gare de Colmar.
Le terroriste, qui a fait plusieurs morts et de nombreux blessés sur le marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre dernier, s’est intéressé de près à un possible autre objectif.
La gare de Colmar faisait-elle partie des cibles de Cherif Chekatt ? Les enquêteurs semblent le penser. Le quotidien régional L’Alsace nous apprend que le terroriste s’est rendu au service des archives de la mairie de Colmar pour demander les plans de la gare de Colmar.
Il se fait passer pour un passionné
Cherif Chekatt s’y est présenté le 22 novembre, soit un peu plus de deux semaines avant l’attentat de Strasbourg, disant être passionné par le bâtiment construit au début du XXe siècle.
Les fonctionnaires territoriaux n’ont pas accédé à sa demande. Ils ont finalement reconnu son visage après la diffusion du portrait du terroriste dans les médias, après l’attentat.
14 MAI 2019 Attentat de Strasbourg : 5 suspects interpellés et placés en garde à vue
Coup de filet ce mardi matin dans l’enquête sur l’attentat de Strasbourg, cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue.
L’enquête sur l’attentat du marché de Noël de Strasbourg (Bas-Rhin) le 11 décembre 2018 se poursuit. Cinq individus âgés de 23 à 46 ans ont été interpellés ce mardi matin à Strasbourg selon des sources judiciaires, confirmant une information du journal Le Parisien.
L’un des suspects a été extrait de sa cellule de prison pour être placé en garde à vue et interrogé par les enquêteurs. Les policiers cherchent à déterminer comment le terroriste de 29 ans, Cherif Chekatt, s’est procuré l’arme à feu qui a servi à l’attaque terroriste, un pistolet Lebel 1892 de calibre 8 mm, mais aussi des munitions.
Le matin même de l’attentat, les gendarmes avaient aussi retrouvé au domicile du terroriste lors d’une perquisition, une grenade défensive, un revolver de calibre .22 long rifle chargé ainsi que quatre couteaux et une cagoule.
Cherif Chekatt avait tué 5 personnes lors de l’attentat, en blessant 11 autres dans le centre historique de Strasbourg.
Quatre suspects déjà placés en détention
Début février, trois suspects ont été mis en examen pour « détention et cession d’arme de catégorie B en réunion et en relation avec une entreprise terroriste », ainsi que pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », ils ont été placés en détention provisoire.
Un quatrième suspect avait été mis en examen pour les mêmes chefs le 17 décembre dernier, avant d’être lui aussi écroué.
Attentat de Strasbourg : Un homme mis en examen et placé en détention provisoire
Six suspects ont été interpellés mardi et mercredi dans l’enquête sur l’attentat de Strasbourg en décembre 2018. L’un d’eux, un homme de 26 ans, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Interpellé cette semaine avec cinq autres suspects, à Strasbourg et à Hagunau (Bas-Rhin), un homme de 26 ans a été mis en examen par un juge antiterroriste parisien, pour « infraction à la législation sur les armes en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroristes criminelle ». Le mis en cause a été placé en détention provisoire.
Les enquêteurs cherchent à déterminer comment le terroriste de Strasbourg Cherif Chekatt s’est procuré l’arme qu’il a utilisé lors de l’attaque, un pistolet Lebel 1892 de calibre 8 mm.
Le matin même de l’attentat, les gendarmes avaient aussi retrouvé au domicile du terroriste lors d’une perquisition, une grenade défensive, un revolver de calibre .22 long rifle chargé ainsi que quatre couteaux et une cagoule.
Quatre autres suspects déjà mis en examen et écroués
Début février, trois suspects ont eux aussi été mis en examen pour « détention et cession d’arme de catégorie B en réunion et en relation avec une entreprise terroriste », ainsi que pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », ils ont été placés en détention provisoire.
Un quatrième individu, un ami du terroriste, avait été mis en examen pour les mêmes chefs le 17 décembre dernier, avant d’être lui aussi écroué.
Cherif Chekatt avait tué 5 personnes lors de l’attentat le 11 décembre 2018, en blessant 11 autres, dans le centre historique de Strasbourg.
MAJ 14 JANVIER 2019 Attentat de Strasbourg : Cherif Chekatt avait préparé son projet terroriste pendant des mois.
Contrairement à ce que les premiers éléments de l’enquête ont pu montrer, le terroriste du marché de Noël de Strasbourg (Bas-Rhin) avait préparé son attaque sanglante durant plusieurs mois.
Cherif Chekatt n’a pas agi sur un coup de tête ce mardi 11 décembre 2018 lorsqu’il a ouvert le feu sur plusieurs personnes, à proximité du marché de Noël. Cinq personnes ont été tuées, onze autres blessées.
Après plusieurs semaines d’enquête, les policiers ont désormais des éléments concrets, montrant que le terroriste avait préparé son projet durant des mois. Les enquêteurs ont interrogé des ex-codétenus de Cherif Chekatt, à qui il avait confié en 2015 vouloir « commettre un braquage avant de partir en Syrie ou mourir en martyr » selon les informations de France 3.
Le terroriste de 29 ans avait également affirmé à sa famille au cours de l’été dernier, vouloir mourir. Ses proches ne l’avaient pas pris au sérieux explique ce même média.
Des recherches pour se procurer des armes
Cherif Chekatt avait réalisé de nombreuses démarches pour se procurer des armes. L’homme avait tenté de rencontrer plusieurs individus connus dans le milieu du trafic d’armes. Le terroriste n’était pas parvenu à ses fins et avait ensuite tenté de se fournir dans la ville de Metz (Moselle), en vain.
Les enquêteurs n’ont pas encore déterminé où Cherif Chekatt s’est procuré ce revolver d’ordonnance modèle 1892, de calibre 8 mm, qu’il a utilisé pour commettre l’attentat. Il en est de même concernant l’arme de calibre 22 long rifle, saisie au domicile de son père. Un logement où des couteaux de chasse et une grenade défensive appartenant au tueur, ont également été saisis.
Une vidéo d’allégeance à l’EI
Un autre élément accrédite la thèse d’un projet terroriste prémédité. Cherif Chekatt a enregistré une vidéo d’allégeance au groupe EI. Une vidéo tournée à la mi-novembre explique France 3, soit un mois avant son passage à l’acte.
La vidéo a été retrouvée sur une clef USB, au domicile de son père. D’une durée d’environ trois minutes, l’homme y apparaît porteur d’un keffieh rouge.
Une interpellation ratée comme élément déclencheur ?
Cherif Chekatt est passé à l’acte ce 11 décembre, alors que les gendarmes devaient l’interpeller le matin même, chez son père. Le terroriste se trouvait en fait à ce moment là, chez sa mère. Cette arrestation ratée, dans le cadre d’une affaire de tentative d’homicide, serait l’élément déclencheur.
« Lundi soir [le 10 décembre], il est venu chez moi, on a fait la prière, on a mangé et le mardi matin [le 11 décembre], il est parti vers 7 heures » a indiqué la mère du tueur, à France 2.
Cherif Chekatt venait d’être prévenu de l’arrivée des gendarmes, c’est la raison pour laquelle il a quitté précipitamment le logement. Le terroriste passera à l’acte le soir même, avant d’être abattu 48 heures plus tard.
Bien connu de la justice, fiché S et inscrit au FSPRT
Cherif Chekatt était fiché S (S11) pour radicalisation. Il était également inscrit au FSPRT (le Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste) depuis 2016. L’homme avait été condamné 27 fois par la justice française. Il avait été incarcéré à plusieurs reprises en France mais également en Allemagne.
Le nom du terroriste apparaissait également à 67 reprises dans le fichier des forces de l’ordre, le TAJ (traitement des antécédents judiciaires).
Cherif Chekatt faisait l’objet d’un suivi « actif » de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Toutefois, « aucune velléité de passage à l’acte, ni aucun lien avéré avec la Syrie » n’avaient été détectés par les enquêteurs, selon une source proche du dossier.
Attentat de Strasbourg : 5 suspects interpellés, l’un est soupçonné d’avoir fourni l’arme à feu au terroriste.
Un homme âgé de 78 ans, soupçonné d’avoir fourni le revolver au terroriste, a été interpellé ce mardi matin, tout comme quatre autres personnes.
Opération de police ce mardi matin. La sous-direction antiterroriste (SDAT) de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) a interpellé au total cinq personnes selon Le Point. L’un d’entre-eux, Albert B., 78 ans, est accusé d’avoir fourni le revolver d’ordonnance à Chérif Chekatt, 29 ans, le terroriste du marché de Noël de Strasbourg.
Albert B. est déjà connu des services de police pour détention, acquisition et vente d’armes malgré une interdiction judiciaire de port et de détention d’armes inscrite au Fichier des personnes recherchées révèle l’hebdomadaire. Les cinq suspects sont par ailleurs liés au deux individus déjà mis en cause dans cette enquête.
Un autre des cinq individus interpellés ce mardi matin est le neveu d’Albert B., Stéphane. Il est âgé de 34 ans. Ce dernier est soupçonné d’avoir joué le rôle d’intermédiaire entre Albert
- et un autre suspect de 37 ans, déjà mis en examen le 17 décembre dernier et placé en détention provisoire.
Une vidéo d’allégeance à l’EI
L’attentat de Strasbourg le 11 décembre dernier a fait cinq mort et 11 blessés. Chérif Chekatt avait été abattu par la police 48 heures plus tard. L’attaque terroriste avait été revendiqué par le groupe EI. Les enquêteurs ont découvert plus tard une vidéo où le terroriste fait allégeance à Daech.
MAJ 15 OCTOBRE 2019 Attentat de Strasbourg : 2 nouveaux suspects interpellés par les policiers de la sous-direction antiterroriste
tat du marché de Noël de Strasbourg du 11 décembre 2018, commis par Cherif Chekatt.
Les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire ont placé en garde à vue un détenu de 30 ans et une adolescente de 17 ans. Ils doivent notamment s’attacher à déterminer le rôle qu’ils ont joué dans la radicalisation du terroriste.
Si le détenu n’est connu de la justice que pour des faits de droit commun, la jeune fille est considérée comme une islamiste radicalisée, relate Le Parisien.
5 morts et 11 blessés
L’attentat du marché de Noël de Strasbourg a fait 5 morts et 11 blessés. Cherif Chekkat, le tueur, a été abattu par la police dans le quartier du Neudorf à Strasbourg.
Début février, trois suspects ont été mis en examen pour « détention et cession d’arme de catégorie B en réunion et en relation avec une entreprise terroriste », ainsi que pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », dans le cadre de cette enquête. Ils ont été placés en détention provisoire.
Un quatrième individu, ami du terroriste, avait été mis en examen pour les mêmes chefs d’accusation le 17 décembre dernier, avant d’être lui aussi écroué.
Enfin un cinquième suspect, âgé de 26 ans, a subi le même sort judiciaire dans le courant du mois de mai dernier.
5 morts 11 blessés
337: Roissy, (Val D’Oise) 16 Décembre 2018:
Aéroport de Roissy : Un « fiché S » allemand détecté en train de faire de possibles repérages. Les services de renseignement sont en alerte. Vers 19h50, des douaniers ont donné l’alerte au service de la Police aux Frontières (PAF) : deux suspects, dont un individu dangereux, « fiché S » en Allemagne pour islamisme radical, ont été aperçus à l’aéroport de Roissy. Des fonctionnaires de la douane ont repéré les agissements curieux de deux suspects. À 18h23, un véhicule de couleur blanche, un Mercedes Sprinter rallongé, s’est stationné devant le terminal 3 de l’aéroport. Sept minutes plus tard, le passager avant est descendu. L’homme barbu, portant un blouson gris à capuche, s’est rendu dans l’aérogare en courant. Il a pris rapidement plusieurs photographies des lieux, puis il est retourné dans le véhicule. Le conducteur, quant à lui, est resté au volant. Il est décrit comme étant un homme âgé d’une quarantaine d’années, porteur d’un collier de barbe. Le duo est reparti aussi vite qu’il était arrivé. Une enquête est en cours.
0 morts, 0 blessés
338: Marseille, (Bouche Du Rhône) 18 Décembre 2018:
Il crie « Allah Akbar » tente de frapper des policiers et promet de venger Cherif Chekatt.
Lorsqu’ils ont été envoyés pour mettre un terme à une rixe dans la rue, les policiers ne pensaient pas que leur intervention allait prendre cette tournure. Dans la nuit de vendredi à samedi, une patrouille de police a été dépêchée sur l’avenue de Saint-Just dans le 13ème arrondissement de Marseille. Des témoins venaient de signaler à Police-Secours qu’une rixe se déroulait dans la rue. Porteur d’un poignard artisanal, il crie « Allah Akbar ! » Sur place, les policiers sont venus au secours d’un jeune homme qui gisait au sol. Il venait d’être frappé à coups de barre de fer par quatre individus. Mais lorsqu’ils se sont approchés, l’apparente victime a tenté de frapper les fonctionnaires. Tout en criant « Allah Akbar ! », il leur a promis de venger le terroriste du Marché de Noël de Strasbourg, Cherif Chekatt.
Hossam Mazhar, le suspect âgé de 26 ans, a été trouvé porteur d’un poignard artisanal taillé dans un morceau de bois, relate La Provence. Il a lancé aux policiers qu’il avait « déjà tué quelqu’un au Maroc ». À l’issue de sa garde à vue ce lundi, le suspect a été présenté en comparution immédiate. Une expertise psychiatrique a été requise et Hossam Mazhar a été placé en détention provisoire. Son procès se déroulera le 14 janvier 2019.
0 morts, 0 blessés
339: Rennes, (Ile-et-Villaine) 20 Décembre 2018:
Un conducteur fonce sur un bus et sur une voiture en hurlant « Allah Akbar ». Le suspect a été interpellé, il n’est pas connu pour radicalisation. Un homme de nationalité tunisienne au volant de sa voiture a foncé sur un bus ce mercredi soir à Rennes (Ille-et-Vilaine), vers 23h30. Le conducteur a aussi foncé sur une voiture, sans faire de victimes, le tout après avoir traversé un rond-point situé rue de Rochester. Plusieurs témoins affirment que l’homme qui était seul au volant, a hurlé « Allah Akbar » au moment des faits. Âgé de 36 ans, le suspect est déjà connu des services de police pour des faits de droit commun selon plusieurs sources concordantes. Ce dernier aurait par ailleurs un suivi psychiatrique. Le mis en cause n’est pas connu des services spécialisés pour radicalisation précise une source proche du dossier. Ce dernier a été placé en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
340: Djibouti (Afrique) 20 Décembre 2018:
Le djihadiste Peter Chérif, commanditaire présumé de l’attentat de Charlie Hebdo, arrêté.
Peter Chérif, également connu sous le nom de Abou Hamza, était en fuite depuis 2011. Il était l’un des djihadistes français les plus recherchés au monde. L’homme a été arrêté à Djibouti il y a quelques jours. Le djihadiste français est un proche des frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015. Il a été arrêté à Djibouti selon plusieurs sources concordantes. Les enquêteurs le soupçonnent d’être le commanditaire de cette attaque terroriste qui avait fait 12 morts et 11 blessés. Peter Chérif est un vétéran du djihad, membre de la filière des Buttes Chaumont à la fin des années 1990. L’homme a combattu en Irak au début des années 2000, il avait été arrêté puis remis à la justice française, avant de s’échapper le dernier jour de son jugement, en janvier 2011.
Peter Chérif s’était alors rendu au Yémen pour rejoindre les rangs d’Al-Qaïda, dans la péninsule arabique (AQPA). Il avait plus tard était rejoint par Saïd Kouachi, l’un des terroristes de Charlie Hebdo. Le djihadiste âgé aujourd’hui de 36 ans est aussi soupçonné d’avoir eu des contacts avec Amedy Coulibaly, l’auteur de l’attaque de l’Hyper Cacher et assassin de la policière municipale Clarissa Jean-Philippe, en janvier 2015. Le mis en cause avait également suivi une formation de conducteur de poids-lourd à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne) rappelle Marianne, là où s’était retranché les frères Kouachi après la tuerie.
Peter Chérif sera extradé très prochainement vers la France.
Le djihadiste Peter Cherif arrivé en France et immédiatement placé en garde à vue.
L’homme est soupçonné d’avoir commandité l’attentat de Charlie Hebdo.
Le djihadiste Peter Cherif a été arrêté à Djibouti le 16 décembre dernier et devait être extradé vers la France. C’est désormais chose faite. Dès son arrivée sur le territoire national ce dimanche matin, il a été placé en garde à vue.
Transporté sous bonne escorte
Ce Français, âgé de 36 ans, a embarqué samedi vers 22h20 sur un vol Air France à destination de Paris, menotté dans le dos et sous escorte.
Proche des frères Kouachi
Le djihadiste français est un proche des frères Kouachi, auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo le 7 janvier 2015.
Les enquêteurs le soupçonnent d’être le commanditaire de cette attaque terroriste qui avait fait 12 morts et 11 blessés. Peter Chérif est un vétéran du djihad, membre de la filière des Buttes Chaumont à la fin des années 1990.
Le djihadiste Peter Cherif, proche des frères Kouachi, mis en examen et écroué.
Peter Cherif, 36 ans, a été arrêté à Djibouti le 16 décembre dernier. Ce proche des frères Kouachi a été mis en examen ce jeudi et écroué, afin de purger sa peine de 5 ans de prison, prononcée en 2011.
La garde à vue du djihadiste français le plus recherché au monde s’est terminée dans la nuit de mercredi à jeudi, après quatre jours d’auditions. Peter Cherif a été mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire, ouverte suite à son séjour et ses activités au Yémen, où il avait rejoint les rangs d’Al-Qaïda dont il est devenu un cadre.
Proche des frères Saïd et Cherif Kouachi, les auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo, Peter Cherif avait été inscrit en septembre 2015 sur la liste noire des « combattants terroristes étrangers » des États-Unis.
Le djihadiste qui a été présenté comme un « commanditaire » de l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015, ne fait l’objet d’aucun mandat d’arrêt dans cette affaire à ce jour.
La femme du djihadiste Peter Cherif placée en garde àvue à la DGSI.
Arrivée ce dimanche matin à Roissy Charles-de-Gaulle en provenance de Djibouti d’où elle a été expulsée, la femme de Peter Cherif a été placée en garde à vue dans les locaux de la DGSI.
La femme du djihadiste français arrêté le 16 décembre dernier à Djibouti, a à son tour été expulsée avec ses deux enfants. A son arrivée en France, elle a été placée en garde à vue à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) sur commission rogatoire.
Peter Cherif avait quitté la France en 2011 pour rejoindre le Yemen et les rangs d’Al-Qaïda, alors que son procès n’était pas encore terminé. Il aura fallu sept années pour remettre le main sur le djihadiste placé sur la liste noire des États-Unis, et âgé d’aujourd’hui de 36 ans.
Des démarches pour rejoindre l’Algérie
Ce dernier, qui était proche des frères Kouachi, les terroristes de Charlie Hebdo, avait entre temps rejoint Djibouti où il vivait avec sa femme et ses deux enfants en bas âge, dans le quartier populaire de Balbala. Le couple vivait sous de fausses identités explique Le Parisien et avait engagé des démarches afin de rejoindre l’Algérie. C’est de cette façon que les services de renseignements français et étrangers ont placé la famille sous surveillance.
Les enquêteurs de la DGSI vont tenter d’en savoir plus sur l’itinéraire de Peter Cherif mais également sur celui de sa femme, alors que le djihadiste avait quitté seul la France en 2011.
Peter Cherif est en prison
Peter Cherif a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle en récidive » et écroué, alors qu’il avait déjà été condamné à 5 ans de prison lors de son procès en 2011. Pour l’heure, la justice n’a retenu aucune charge à son encontre concernant l’attentat de Charlie Hebdo et ses liens avec les deux tueurs.
La femme du djihadiste Peter Cherif mise en examen et écrouée.
Soulef Adjimi, l’épouse religieuse de Peter Cherif, a été mise en examen ce jeudi et placée en détention provisoire.
La femme du djihadiste français arrêté à Djibouti le 16 décembre dernier, a été à son tour mise en examen, pour « association de malfaiteurs terroristes criminelle et financement d’une entreprise terroriste », après avoir été placée en garde à vue dans les locaux de la DGSI à son arrivée en France.
Soulef Adjimi a été placée en détention provisoire a précisé le parquet. Cette dernière qui a sollicité un débat différé, sera de nouveau entendue par le juge des libertés et de la détention (JLD) le 7 janvier prochain.
Âgée de 33 ans, Soulef Adjimi faisait l’objet, tout comme Peter Cherif, d’une enquête préliminaire ouverte en 2017. Par ailleurs, Peter Cherif a reconnu au cours de sa garde à vue, avoir rencontré Cherif Kouachi, l’un des terroristes de Charlie Hebdo.
0 morts, 0 blessés
341: Coulommiers, (Seine-et-Marne) 23 Décembre 2018:
Muni de bouteilles de gaz et de produits inflammables, il affirme qu’il va tout faire sauter. L’homme, vêtu d’une djellaba et porteur de gants, a été trouvé en possession de deux couteaux, de bouteilles de gaz et de jerricans de produit inflammable. Un drame a probablement été évité de justesse dans la nuit de samedi à dimanche à Coulommiers en Seine-et-Marne. Des habitants de la rue du Général Leclerc ont alerté les policiers, qui sont rapidement intervenus. Une habitante de l’immeuble où la scène se déroulait, a alerté les policiers, leur signalant la présence d’un homme menaçant de « tout faire sauter ». Le suspect faisait alors des allers-retours entre son domicile et le hall d’entrée, avec des bouteilles de gaz. Lorsque la patrouille de deux policiers a déboulé de toute urgence, ces derniers ont rapidement et discrètement localisé le suspect. L’homme, âgé de 26 ans, a été retrouvé dans le local des compteurs électriques de l’immeuble. Le suspect était assis là, vêtu d’une djellaba noire et ganté. Devant lui se trouvaient six bouteilles de gaz pleines, dont une ouverte entre ses jambes dont le contenu s’échappait, révèle BFMTV. Les policiers ont aussi trouvé quatre jerricans de liquide inflammable et un sac de sport avec deux longs couteaux posés dessus.
Les deux policiers ont fait appel à des renforts. En les attendant, les deux policiers ont évacué discrètement les habitants de l’immeuble et ont mis en place un périmètre de sécurité. Avec le soutien de leurs collègues arrivés en renfort vers 00h45, les premiers intervenants ont interpellé le suspect. Trois autres paires de gants et un briquet ont été découverts sur lui. L’homme a été placé en garde à vue et une enquête est en cours pour déterminer ses motivations. D’après une source policière, l’homme est connu pour troubles psychiatriques et semblait alcoolisé lors de l’intervention.
0 morts, 0 blessés
342: Roissy, (Val D’Oise) 26 Décembre 2018:
Aéroport de Roissy : 2 hommes munis d’armes factices sèment la panique.
Les deux individus ont exhibé des armes – qui se sont avérées être factices, semant la panique dans un terminal de l’aéroport. Ce mercredi matin vers 8h30, un mouvement de panique s’est produit dans le terminal 2A de l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à Roissy (Val-d’Oise). Deux hommes ont exhibé des armes devant des passagers, terrifiés. Les autorités ont été immédiatement alertées et craignaient un nouvel acte terroriste.
La police est rapidement intervenue et a procédé à l’évacuation en urgence du terminal de l’aéroport où s’est produit l’incident. Finalement, les forces de l’ordre ont pu procéder à deux
interpellations. Les armes ont été saisies, il s’agissait d’armes d’Airsoft. Le profil des suspects ainsi que leur mobile sont ignorés quant à présent.
0 morts, 0 blessés
343: Paris, (Ile-de-France) 28 Décembre 2018:
Un gendarme interpellé alors qu’il transportait des explosifs sur lui.
Le gendarme mobile a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Le suspect a été interpellé le 23 décembre dernier, en gare de Lyon à Paris (XIIe). Tout est parti d’un contrôle de routine des agents de la douane. Ces derniers ont découvert que l’homme était gendarme et qu’il transportait des explosifs sur lui. L’individu s’est opposé à son interpellation et s’est rebellé.
L’homme a été placé en garde à vue et l’enquête a été confiée à l’Inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN). Après 96 heures d’auditions, le suspect a été déféré au parquet et présenté à un juge d’instruction.
Il a alors été mis en examen des chefs « d’opposition à l’exercice des fonctions d’un agent des douanes, rébellion, transport et détention sans motif légitime de produits ou engins explosifs, cession d’armes, munitions ou éléments de catégorie A, détournement ou dissipation par militaire d’armes ou d’objets remis lors du service ».
Conformément aux demandes du parquet, le suspect a été placé en détention provisoire ce vendredi.
Ancien légionnaire spécialisé dans les explosifs
Le suspect est un gendarme mobile affecté à Maison-Alfort (Val-de-Marne). Selon le quotidien, l’homme né en 1989 est un ancien légionnaire. Il était à cette époque spécialisé dans la manipulation des explosifs.
Pour l’heure, ses motivations restent inconnues. L’enquête ne fait que commencer.
0 morts, 0 blessés
344: Bordeaux, (Gironde) 28 Décembre 2018:
Un homme soupçonné d’avoir agressé 4 personnes avec un marteau, en pleine rue, interpellé.
Un homme armé d’un marteau a été arrêté ce vendredi soir à Bordeaux alors qu’il venait d’agresser un homme dans la rue. Trois autres agressions similaires avaient eu lieu depuis samedi.
Nouvelle agression au marteau ce soir à Bordeaux. Cette fois, les policiers ont interpellé l’auteur présumé des faits indique Sud-Ouest. Ce dernier était muni d’un marteau.
Le suspect venait d’agresser un homme rue Lasserre. La victime a communiqué de nombreuses indications sur son agresseur après l’avoir poursuivi, permettant son interpellation.
Plus tôt ce vendredi, une femme avait été attaquée elle aussi par un homme armé d’un marteau, rue Charles Domercq, peu après 13 heures. L’agresseur était arrivé dans son dos et la victime a été blessée à la tête. Un agent SNCF avait prévenu les secours.
Deux autres agressions samedi et jeudi
Deux autres agressions similaires avaient été signalées. Une femme avait été agressée ce jeudi matin rue Belle Etoile, vers 08h30. La victime retrouvée les mains en sang avait été évacuée à l’hôpital par les pompiers.
Une première agression s’était produite samedi, là aussi à l’encontre d’une femme, dans le quartier de la gare.
Les policiers de la Sûreté urbaine de Bordeaux ont été chargés de l’enquête.
L’auteur présumé des agressions au marteau à Bordeaux a déjà été condamné 18 fois par la justice.
Le suspect âgé de 32 ans était sorti de prison en octobre dernier. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire.
L’homme est accusé d’avoir agressé cinq personnes en pleine rue avec un marteau, à Bordeaux (Gironde). Il a finalement été interpellé vendredi dernier alors qu’un homme venait à son tour d’être agressé, une nouvelle dans le quartier de la gare.
La première agression remonte à la fin novembre dans le quartier de Mériadeck. Fin décembre, trois femmes et un homme ont été agressés tour à tour, de la même façon, par un individu armé d’un marteau. Un dispositif de police avait été mis en place ce vendredi, afin de tenter d’interpeller l’agresseur en flagrant délit.
Ce jour là, le suspect a agressé deux personnes différentes, une femme puis un homme. Le dispositif policier ainsi que le descriptif donné par ce dernier a permis son arrestation.
Son ADN retrouvé sur deux marteaux
Les cinq victimes se sont vu attribuer entre 3 et 6 jours d’ITT (incapacité totale de travail), a précisé le parquet de Bordeaux.
Le mis en cause de 32 ans nie les faits. Son ADN a pourtant été retrouvé sur deux marteaux abandonnés après des agressions. L’homme qui est de confession musulmane, va faire l’objet d’une expertise psychiatrique.
Condamné à 18 reprises
Ce dernier est bien connu des services de police et de justice puisqu’il a été condamné à 18 reprises dans le passé, notamment pour vols, violences physiques, usage de stupéfiants et délits routiers.
Il avait par ailleurs été remis en liberté de la prison de Gradignan, en banlieue bordelaise, à la mi-octobre.
L’auteur présumé de ces multiples agressions au marteau a été mis en examen pour « tentative d’homicide » ce dimanche et placé en détention provisoire. La piste terroriste n’a pas été retenue dans cette affaire.
0 morts, 0 blessés
345: Turquie 3 Janvier 2019:
2 Françaises soupçonnées d’être liées à l’EI et recherchées par Interpol ont été arrêtées. Les deux françaises ont été arrêtées en Turquie en même temps que 10 autres personnes.
Opération antiterroristes dans la province de Bursa, dans le nord-ouest de la Turquie : 12 personnes ont été arrêtées, dont deux Françaises recherchées par Interpol.
Parmi les suspects se trouvent des ressortissants syriens et algériens indiquent les médias locaux. Ils ont tous été placés en détention.
Cinq des suspects vont être expulsés
Les deux Françaises faisant l’objet de notices rouges et bleues et d’Interpol selon deux agences de presse turques. Certains des suspects se trouvaient en Syrie avant d’arriver en Turquie a précisé l’une des agences, sans donner plus de détails.
Par ailleurs, cinq des suspects ont été conduits dans des centres d’expulsions.
0 morts, 0 blessés
346: Seysses (Haute-Garonne) 8 Janvier 2019:
2 surveillants pénitentiaires fichés «S» et inscrits au FSPRT sont suivis par les services antiterroristes.
Deux surveillants pénitentiaires sont suivis de près par la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la direction centrale de la Police Judiciaire.
L’un travaille à la maison d’Arrêt de Seysses (Haute-Garonne), près de Toulouse, le second à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn). Les deux fonctionnaires sont suspectés de radicalisation islamiste.
Ces derniers sont fichés « S » et sont suivis par la Sous-direction anti-terroriste de la direction centrale de la Police Judiciaire, en lien avec la section anti-terroriste du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Paris, selon les informations de Mediacités.
Mais ce n’est pas tout. Les deux surveillants pénitentiaires sont également inscrits au Fichier de traitement des Signalements pour la Prévention de la Radicalisation à caractère Terroriste (FSPRT). Un fichier où 20.459 personnes y étaient signalées, dont près de 4000 sont de nationalité étrangère selon un décompte datant de septembre dernier.
Originaire de la même cité que Redouane Lakdim
Ces deux agents ont fait l’objet d’une perquisition au lendemain des attentats du 13 novembre détaille France 3. Le surveillant pénitentiaire affecté à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur est originaire de Carcassonne, plus précisément de la cité Ozanam où vivait Redouane Lakdim, le terroriste de Trèbes.
L’administration pénitentiaire avait d’ailleurs des soupçons sur ce même fonctionnaire au moment de l’attentat de Trèbes en mars dernier, explique le média. Des inquiétudes qui sont d’ailleurs bien plus grandes.
Refus de partager des repas avec des « non » pratiquants
Les deux surveillants font partie d’un groupe de 7 à 8 personnes qui expriment à « haute voix leurs convictions religieuses » écrit France 3. Un comportement qui va jusqu’à refuser de manger certains aliments ou de partager des repas avec des « non » pratiquants.
De possibles rencontres avec Olivier Corel, « l’émir blanc d’Artigat », sont aussi évoquées. L’homme cité dans de nombreuses procédures autour du djihad, est soupçonné d’avoir eu une proximité avec Mohammed Merah.
Épargné par les violences des détenus
Alors que les agressions de toutes sortes sont régulières envers les surveillants pénitentiaires, ce même agent qui travaille à Lavaur n’en est jamais victime. Le fait que « tout se passe trop bien pose question » conclue un membre de l’administration pénitentiaire, interrogé par France 3.
L’administration pénitentiaire ne s’est pas exprimée sur ces révélations pour l’heure.
0 morts, 0 blessés
347: Bruxelles, (Belgique) 9 Janvier 2019:
13-Novembre : Un nouveau suspect inculpé en Belgique dans l’enquête sur les attentats de Paris.
Un suspect a été interpellé à Bruxelles (Belgique) dans le cadre de l’enquête sur les attentats du 13-Novembre de Paris.
Mohamed E. a été arrêté juste avant Noël à la demande d’un juge d’instruction belge. L’homme est accusé d’avoir contribué à l’achat des Kalachnikovs des terroristes du 13- Novembre, avec Mohamed Bakkali, qui est considéré comme le logisticien des attaques.
Le parquet fédéral belge a confirmé l’inculpation de ce nouveau suspect, pour participation aux assassinats terroristes de Paris. Le mandat d’arrêt de Mohamed E. vient d’être confirmé par la chambre des mises en accusation selon La Libre.
Le mis en cause qui est originaire de Verviers, a été écroué à la prison de Saint-Gilles. Les attentats terroristes de Paris du 13 novembre 2015 ont fait 130 morts et 413 blessés. 0 morts, 0 blessés
348: Bonnières-sur-Seine, (Yvelines) 9 Janvier 2019:
Il fonce en voiture sur une gendarmerie et crie « Allahu Akbar ! ». Le suspect s’était échappé d’un hôpital psychiatrique.
Mardi vers 23 heures, un jeune homme de 26 ans a jeté une voiture contre la clôture de la gendarmerie de Bonnières-sur-Seine. Il s’était échappé de l’hôpital psychiatrique de Mantes- la-Jolie un peu plus tôt, au volant d’un autre véhicule.
Il se met au garde à vous
Une fois son méfait accompli, le suspect est sorti du véhicule et a crié « Allahu Akbar ! ». Il s’est ensuite rendu devant une stèle dédiée à la mémoire d’Arnaud Beltrame, le Lieutenant- Colonel tué dans l’exercice de ses fonctions lors de l’attentat de Trèbes, en mars 2018. Là, il s’est mis en position de garde à vous, de sources concordantes.
Les gendarmes l’ont rapidement interpellé. Le mis en cause n’est pas connu pour radicalisation islamiste. Une enquête a été ouverte.
0 morts, 0 blessés
349: Nîmes, (Gard) 9 Janvier 2019:
Un fiché S interpellé pour le viol d’une adolescente pendant la feria.
Le mis en cause, âgé de 19 ans, a avoué le crime, avant de se rétracter.
Lundi matin, un jeune homme « fiché S » – le motif de cette fiche n’a pas été communiqué – a été interpellé par le RAID, dans le cadre d’une enquête pour viol. La justice le soupçonne d’avoir violé une adolescente de 17 ans, durant la feria des Vendanges de Nîmes, dans la nuit du 14 au 15 septembre derniers.
Il avoue… puis se rétracte
Durant sa mesure de garde à vue, le suspect a avoué avoir commis le crime, avant de revenir sur ses déclarations, selon Objectif Gard. Il a changé quatre fois sa version des faits, a déclaré le Parquet.
Mardi, le mis en cause a été déféré et une information judiciaire a été ouverte. Le Parquet a requis son placement en détention provisoire.
Un viol sur fond d’alcoolisation
L’adolescente avait été agressée vers 1 heure du matin, dans la cour de son immeuble, alors qu’elle rentrait chez elle. Les faits se sont déroulés dans un « contexte alcoolisé » selon le Parquet. Les enquêteurs de la Sûreté Départementale de Nîmes sont en charge des investigations.
0 morts, 1 blessé
350: Lattes, (Hérault) 12 Janvier 2019:
Le conducteur tente de foncer à plusieurs reprises sur une terrasse de café pour faire
«comme au Bataclan».
Les policiers de la BAC sont parvenus à interpeller le suspect après une course-poursuite.
Un homme au volant de sa voiture a tenté de foncer délibérément sur la terrasse d’un café à Lattes, au sud de Montpellier (Hérault), ce vendredi soir vers 23h15. Quatre personnes ont été légèrement blessées en tentant d’arrêter le suspect raconte e-metropolitain.
Peu avant son acte, le suspect a appelé le 18 et déclaré qu’il allait faire un carnage « comme au Bataclan ». Après plusieurs tentatives, le conducteur a pris la direction de Montpellier et a été repéré par un équipage de police de la BAC (Brigade anti-criminalité).
Le suspect a refusé de s’arrêter avant d’être finalement interpellé sur le parking d’un hypermarché des Près-d’Arènes explique le média local. Placé en garde à vue, l’homme était alcoolisé.
La piste terroriste écartée
« Il convient d’établir si cet homme a bien fait référence au Bataclan. Il semblerait que ce soit le cas. Les victimes présentent de très légères blessures. L’enquête débute à peine, il convient d’être prudent » a précisé le magistrat.
0 morts, 0 blessés
351: Paris, (Ile-de-France) 15 Janvier 2019:
Soupçonné de financement du terrorisme, un avocat placé en garde à vue à la DGSI.
Un avocat, connu pour avoir représenté plusieurs djihadistes, a été placé en garde à vue ce mardi dans les locaux de la DGSI.
L’homme a été interpellé ce mardi matin. Les enquêteurs soupçonnent ce pénaliste d’avoir versé des fonds à un intermédiaire, dans le but de financer le retour en France de Maximilien Thibaut, un djihadiste originaire de Seine-et-Marne qui se trouverait actuellement en Irak.
L’avocat du barreau de Paris a été placé en garde à vue ce matin par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), pour « financement du terrorisme » révèle Le Parisien.
Époux de Mélina Boughedir
Maximilien Thibaut a rejoint les rangs de l’EI en 2015. L’homme a depuis été porté disparu. Ce Français âgé de 33 ans est l’époux de Mélina Boughedir.
Cette dernière avait été capturée durant l’été 2017 par les forces irakiennes, avant d’écoper d’une peine de prison à vie, un an plus tard, à Bagdad.
Un virement de 20 000 euros
Dans cette enquête, les policiers de la DGSI qui travaillent avec ceux de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) se demandent si un ancien virement d’un montant de 20 000 euros, réalisé par le pénaliste, n’aurait pas été destiné à faire rentrer Maximilien Thibaut, en France.
Plusieurs djihadistes français détenus en Syrie et en Irak ont déjà fait appel aux services de cet avocat. Reste à savoir si ce dernier a franchi ou non, la ligne rouge.
Le parquet de Paris n’a pas souhaité répondre aux sollicitations du journal francilien concernant cette affaire.
0 morts, 0 blessés
352: Lyon, (Rhône Alpes) 19 Janvier 2019:
Centre-commercial Lyon Part Dieu : Il met le feu à sa voiture remplie de bonbonnes de gaz.
Un homme avait placé trois bonbonnes de gaz dans sa voiture. Il a volontairement incendié son véhicule qui était stationné dans l’un des parkings sous-terrain du centre commercial de la Part Dieu à Lyon. Le suspect a été arrêté.
Une soixantaine de sapeurs-pompiers ont été déployés au centre commercial de la Part Dieu ce samedi matin peu après 10h00, qui a été en partie évacué au même moment.
Un véhicule était en feu dans le parking sous-terrain Cuirassiers. Il s’agissait en fait d’un homme qui venait délibérément d’incendier sa Renault Twingo explique Le Progrès.
Une arme de poing
Le suspect avait placé trois bonbonnes de gaz dans sa voiture. Après avoir incendié son véhicule, il a appelé la police, leur expliquant où il se trouvait et ce qu’il venait de faire. Plusieurs témoins ont indiqué que le suspect était muni d’une arme de poing.
L’homme a été rapidement interpellé par la police, à 10h20, et n’a pas opposé de résistance explique la préfecture. Le parquet a indiqué que le suspect était bien muni d’une arme de poing, mais qu’il s’agissait d’un pistolet de airsoft. D’autre part, les bonbonnes de gaz se trouvant dans sa voiture étaient vides.
Le parquet antiterroriste avisé mais pas saisi
L’individu âgé de 39 ans a été placé en garde à vue. La police judiciaire a été chargée de cette enquête, qui devra déterminer les motivations de cet homme.
Le parquet antiterroriste a été avisé des faits mais n’a pas été saisi à ce stade précise le quotidien régional.
0 morts, 0 blessés
353: Artenay, (Loiret) 19 Janvier 2019:
Un homme hurle «Allah Akbar» dans un TER reliant Orléans à Paris et termine en garde à vue.
Les policiers ont interpellé un homme qui venait de hurler « Allah Akbar » dans un train TER qui avait quitté Orléans pour rejoindre Paris.
Il était environ 13 heures ce samedi lorsque les passagers de ce TER qui se dirigeait vers la capitale ont été surpris par le cris d’un individu. Un contrôleur a alors demandé l’arrêt du train en gare d’Artenay (Loiret) raconte France Bleu, afin que le suspect soit pris en charge par la police.
L’homme a été interpellé sans difficulté et personne n’a été blessé. Néanmoins, le trafic a été interrompu entre la gare de Paris Austerlitz et celle des Aubrais, durant près de deux heures.
Le RAID sécurise le train
Les policiers du RAID ont effectué une opération de vérifications dans le train où se trouvait le suspect mais n’ont rien découvert d’anormal ou de dangereux. 100 passagers se trouvaient à l’intérieur.
Le mis en cause a quant à lui été placé en garde à vue. Les enquêteurs devront déterminer ses motivations et les raisons de son comportement.
0 morts, 0 blessés
354: Wissembourg, (Bas-Rhin) 22 Janvier 2019:
Terrorisme : Interpellation de 3 membres de la famille de Foued Mohamed-Aggad, l’un des tueurs du Bataclan.
La sœur de Foued Mohamed-Aggad, l’un des terroristes du Bataclan, ainsi que sa mère et sa demi-sœur ont été interpellées ce mardi, à Wissembourg (Bas-Rhin).
Opération de police menée de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui était assistée du RAID, rue Neuve à Wissembourg, ce mardi matin. Le domicile de la famille de Foued Mohamed-Aggad était visé par les policiers. Trois personnes ont été interpellées : la mère du terroriste, sa sœur Kenza et sa demi-sœur explique France 3.
Ces interpellations sont liées à l’enquête sur les attentats du 13-Novembre selon le média. « L’opération, qui s’est faite en toute discrétion, a eu lieu à 6h30 et ils m’ont envoyé un SMS à 7 heures » a indiqué le maire (LREM) de Wissembourg, Christian Gliech.
L’une des suspectes faisait l’objet d’une « forte surveillance »
La sœur du terroriste « faisait objet d’une forte surveillance car elle pratiquait un islam rigoriste et faisait partie de l’entourage du terroriste. Si elle a été arrêtée, c’est qu’il y avait des raisons et cela s’est fait dans le respect des principes de justice et de liberté de notre pays » a également précisé à France 3, Christian Gliech.
0 morts, 0 blessés
355: Saint-Priest (Rhône) 22 Janvier 2019:
Attentats de Madrid en 2004 : un suspect interpellé près de Lyon.
Un homme de 43 ans a été interpellé ce mardi matin à Saint-Priest (Rhône), près de Lyon, dans l’enquête sur les attentats de Madrid de 2004. 191 personnes avaient été tuées, 1858 autres blessées lors d’une série d’explosions dans plusieurs gares de la ville, ainsi que d’un train, le 11 mars 2004, en pleine heure de pointe matinale.
Le suspect a été interpellé à la demande des autorités espagnoles par la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la DCPJ. Mustapha B. n’est pas connu pour des faits de radicalisation. A l’origine de son identification, une trace ADN retrouvée dans un appartement « conspiratif » à Leganes, dans la banlieue de Madrid.
Trois semaines après les attentats, le 3 avril 2004, sept individus considérés comme les auteurs de ces attaques avaient été repérés par la police dans un autre appartement situé dans cette même commune. Ils s’étaient alors suicidés en faisant exploser le logement.
A ce stade, le parquet antiterroriste français et l’Audiencia nacional vont limiter leurs investigations au prélèvement de l’ADN du suspect explique Le Point. Le but étant de le comparer avec celui retrouvé à Leganes.
Les attentats de Madrid du 11 mars 2004 avaient été revendiqués le soir même par Al- Qaïda. Un long procès s’était déroulé en 2007, durant lequel 21 personnes avaient été condamnées, dont deux à une peine record de près de 43 000 ans de prison. Des peines en réalité réduites à quarante ans maximum.
0 morts, 0 blessés
356: Nice, (Alpes-Maritimes) 25 Janvier 2019:
Un passager violent veut entrer dans le cockpit de l’avion : le vol Paris-Tunis dérouté en urgence vers Nice.
Selon des témoignages recueillis sur place, le passager aurait fait une prière avant de vouloir pénétrer dans le cockpit du Boeing.
Ce jeudi après-midi, le Boeing 737-800 de la compagnie Transavia censé relier Paris à Tunis a été dérouté vers Nice. L’appareil a atterri à l’aéroport de Nice-Côte d’Azur dans les Alpes- Maritimes à 18h30.
Un passager s’est montré violent et a montré son intention de pénétrer dans le cockpit de l’appareil en plein vol selon plusieurs témoignages. L’homme a porté un coup de poing au chef de cabinet qui s’opposait à lui.
Contrairement à ce que les premières informations affirmaient, le suspect n’est pas parvenu à accéder au cockpit.
Selon des témoins, le suspect de nationalité tunisienne aurait prié avant de vouloir entrer dans le cockpit du Boeing.
Les gendarmes ont interpellé le trentenaire et l’ont placé en garde à vue. Une vidéo amateur de l’interpellation a été diffusée sur les réseaux sociaux. On y aperçoit l’homme se rebeller face aux gendarmes et hurler « Allah Akbar ».
« Après examen médical son état de santé a conduit à la levée de sa garde à vue dans la perspective d’une hospitalisation sous contrainte dans un établissement de soins psychiatriques » a annoncé le procureur de la République de Nice, Jean-Michel Prêtre.
Quant aux passagers du vol Transavia, filiale du groupe Air France / KLM, ils ont pu reprendre un autre vol ce vendredi matin, après avoir passé la nuit à l’hôtel.
0 morts, 0 blessés
357: Saint-Denis, (Seine-Saint-Denis) 10 Janvier 2019:
Un homme radicalisé interpellé pour détention d’armes à feu.
Un homme connu pour sa radicalisation a été arrêté après la découverte de plusieurs armes à feu à son domicile. Les policiers l’ont interpellé ce dimanche matin après plusieurs heures de recherches.
Un homme de 35 ans a été arrêté ce dimanche matin peu avant 11 heures, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Le suspect connu pour sa radicalisation islamiste, qui venait de sortir de prison, était recherché depuis la veille. Il était en effet visé par un mandat de recherche après la découverte de plusieurs armes à feu chez lui.
Les policiers se sont rendus à son domicile de Saint-Denis ce samedi, pour lui notifier les mesures de contrôles dont il faisait l’objet, mais le suspect considéré comme « dangereux » n’était pas là. Les policiers ont donc réalisé une perquisition dans son logement.
A l’intérieur, deux armes de poing ont été découvertes ainsi que plusieurs munitions dont certaines à blanc. Une grenade à plâtre (une grenade d’entrainement) a également été saisie selon nos informations. Un mandat de recherche a alors été délivré à son encontre par la justice.
Interpellé non loin de chez lui
Dans la soirée de samedi, les recherches se sont portées dans l’Essonne, autour de la ville de Yerres, d’où le suspect est originaire, mais sans réussite. C’est finalement à proximité de son domicile de Saint-Denis que le mis en cause a été interpellé ce dimanche matin par les policiers de la BAC de La Courneuve, dans un bar de la rue Gabriel Péri.
L’homme connu pour son gabarit imposant a été placé en garde à vue dans les locaux de la Sous-direction de la Police judiciaire de Seine-Saint-Denis (SDPJ 93), en charge de cette enquête. Le suspect pourrait être déféré en début de semaine prochaine après avoir été entendu sur ses intentions.
0 morts, 0 blessés
358: Magnanville, (Yvelines) 12 Février 2019:
Attentat de Magnanville : 2 suspects placés en garde à vue.
Deux individus proches du terroriste, Larossi Abballa, ont été interpellés et placés en garde à vue ce mardi matin.
L’enquête sur l’attentat terroriste de Magnanville (Yvelines) se poursuit. Ce 13 juin 2016, le terroriste Larossi Abballa, 25 ans, avait assassiné Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, deux fonctionnaires de police, à coups de couteau. Une attaque rapidement revendiquée par l’EI.
Deux hommes âgés de 23 et 26 ans ont été interpellés ce matin dans le cadre d’une commission rogatoire menée par les policiers de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) selon Le Parisien. Connus des services de police, les enquêteurs les soupçonnent d’avoir donné les noms et l’adresse des deux victimes.
Les enquêteurs cherchent toujours à comprendre pourquoi et comment le terroriste a ciblé ces deux fonctionnaires en police en particulier. Une policière de 48 ans et ses deux enfants, dont sa fille de 25 ans qui est fichée S, avaient fait l’objet d’un placement en garde à vue l’année dernière. Aucune charge n’avait été retenue contre les suspects qui avaient été remis en liberté.
Trois hommes mis en examen
Pour l’heure, deux individus ont été mis en examen dans cette affaire. Mohamed Lamine Aberouz, 25 ans, un proche du terroriste, a été mis en examen pour « complicité d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » et placé en détention provisoire, en décembre 2017.
Son empreinte avait été retrouvée sur l’ordinateur des victimes, dans leur maison, qui avait servi au terroriste à faire sa revendication en direct sur Facebook.
Son frère, Charaf-Din, âgé de 29 ans, a également été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Il est soupçonné d’avoir apporté un soutien logistique à Larossi Abballa. Saâd Rajraji a lui aussi été mis en examen dans cette affaire.
0 morts, 0 blessés
359: Grenoble, (Isère) 14 Février 2019:
Les policiers découvrent des produits permettant la fabrication d’explosifs, au domicile d’un homme.
Un homme venait de se faire livrer une quantité importante de substances explosives lorsque les policiers l’ont interpellé.
Le suspect âgé d’une vingtaine d’années a été interpellé et placé en garde à vue ce mercredi à Grenoble (Isère). Il venait de recevoir une livraison de substances entrant dans la fabrication d’explosif artisanal, potentiellement puissant.
Une commande qu’il avait passée sur internet. Les enquêteurs ont fait cette découverte dans le cadre d’une perquisition menée à son domicile.
Déjà interpellé lors d’une manifestation des Gilets jaunes
Le mis en cause est par ailleurs connu pour ses liens avec le mouvement des Gilets jaunes. Ce dernier avait déjà été interpellé en marge d’une manifestation du mouvement contestataire, au parc Paul-Mistral de Grenoble précise Le Dauphiné.
Ce jour là, l’homme avait été trouvé porteur de pétards ou de feux d’artifice. Il avait alors écopé d’un simple rappel à la loi.
0 morts, 0 blessés
360: Montpellier, (Hérault) 15 Février 2019:
Un adolescent qui disait sur internet vouloir faire une tuerie dans son lycée, a été interpellé.
Un adolescent a été interpellé ce jeudi à Montpellier (Hérault) après des messages sur un forum internet. C’est un internaute allemand qui a donné l’alerte.
Tout est allé très vite. En 24 heures, la police a identifié le suspect et l’a interpellé. Un internaute allemand a signalé ce mercredi 13 février, les déclarations inquiétantes d’un individu sur un forum consacré au « suicide by cops ». Il s’agit de l’action de se suicider en attaquant les forces de l’ordre.
Les autorités allemandes ont rapidement contacté la police française raconte Midi-Libre. Une enquête a été ouverte d’urgence par la police judiciaire, qui a été assistée de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure). Les policiers ont rapidement identifié la personne qui se cachait derrière ce pseudonyme et l’ont localisée.
Fils d’un membre des forces de l’ordre
Les enquêteurs ont déterminé qu’il s’agissait d’un adolescent habitant dans l’agglomération de Montpellier. Une inquiétante précision a ensuite bousculé le travail des policiers du Service régional de police judiciaire (SRPJ) : le suspect est le fils d’un membre des forces de l’ordre, qui a donc potentiellement son arme à feu professionnelle chez lui.
Ne souhaitant prendre aucun risque, les policiers ont décidé d’interpeller le suspect dès jeudi matin à 6 heures. Ce dernier a été placé en garde à vue ce matin là. Dans le domicile, les enquêteurs n’ont découvert aucun élément matériel supplémentaire. Quant à l’arme professionnelle, elle était stockée dans les conditions réglementaires explique le quotidien, dans un coffre.
« Il avait effectivement l’idée d’une tuerie de masse ou d’une prise d’otage avant de se faire tuer, même si le projet reste nébuleux » raconte une source proche du dossier citée par le journal régional. « Il est très dépressif et ne semble pas attacher une réelle importance à la vie » a également indiqué cette même source.
Pas d’élément montrant un passage à l’acte
Examiné par un médecin psychiatre, l’adolescent a été placé d’office en hôpital psychiatrique. « Nous n’avons pas d’élément qui démontre qu’il allait vraiment passer à l’acte. On peut imaginer tout ce qu’on veut, mais on n’a pour l’instant de preuve de rien. Nous sommes face à quelqu’un qui fait l’objet d’une hospitalisation d’office » a déclaré le procureur de la République.
L’enquête devra démontrer si l’adolescent avait réellement l’intention de passer à l’acte et s’il peut être tenu pénalement responsable de ces faits, au vu de sa situation psychiatrique.
- morts, 0 blessés
361: Marseille, (Bouches Du Rhône) 19 Février 2019:
Un homme mortellement neutralisé par balles par la police, après une attaque à l’arme blanche.
19h50. L’assaillant, Karim Lacheheb, était sorti de prison en octobre 2018 nous indique une source proche de l’enquête. L’homme de 36 ans avait été impliqué dans une affaire de meurtre en 2003 et était connu des services de police pour des faits de violences et d’agressions avec un couteau notamment.
19h35. Le parquet annonce que la section antiterroriste du parquet de Paris n’a pas été saisie à ce stade de l’enquête. La piste d’un acte de « droit commun » privilégiée.
« C’est un acte de droit commun. Il n’y a rien qui permette, pour l’instant, de le considérer comme un acte terroriste mais on continue à vérifier » a déclaré le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux lors d’une conférence de presse.
19h30. L’assaillant est arrivé du Vieux-Port et a marché vers le secteur Noailles (police). L’auteur a ensuite interrogé plusieurs passants « en s’exprimant en français et en langue étrangère, en leur demandant leur nationalité », poignardant les gens en fonction de leurs réponses.
18h40. Les victimes sont 3 hommes de 23, 27 et 35 ans et une femme de 52 ans. Deux d’entre-eux ont été transportés à l’hôpital, alors que les deux autres sont blessés plus légèrement.
18h20. L’auteur des faits était connu des services de police notamment pour une affaire de meurtre en 2003, mais pas du renseignement territorial ni du renseignement intérieur selon La Provence.
18h05. L’assaillant est décédé. Il était âgé de 36 ans.
18h00. Le pronostic vital de l’agresseur est engagé selon une source policière. Ce dernier aurait fait 5 victimes avant d’être neutralisé par la police.
17h20. Les policiers ont neutralisé par balles un homme qui venait d’agresser 4 passants avec une arme blanche. Les faits se sont produits vers 16h45 ce mardi à Marseille, en plein centre-ville, au croisement Cours Saint-Louis / Canebière.
L’agresseur a été grièvement blessé après avoir été neutralisé par balles par la police. Ce dernier venait d’agresser 4 passants à l’arme blanche selon une source policière.
A l’arrivée des policiers de la BAC, l’agresseur a braqué une arme sur les fonctionnaires et aurait fait feu. Les policiers ont tiré pour neutraliser cet homme, qui a été alors grièvement blessé.
Les secours et la police sont sur place, un large périmètre de sécurité a été mis en place. La police nationale demande aux habitants « d’éviter le secteur ».
- mort, 4 blessés
362: Paris (Ile-de-France) 21 Février 2019:
La police ouvre le feu sur un agresseur armé d’un couteau.
Un homme qui venait d’agresser le passager d’un tramway a été neutralisé par balle par la police, ce jeudi à la mi-journée à Paris dans le XVIIIème.
Tout est parti d’une altercation entre deux personnes dans le tramway qui se trouvait à hauteur du boulevard Ney. L’agresseur s’en est pris à un passager avec son couteau, lui reprochant de ne pas avoir donné de l’argent à un mendiant selon Europe 1. Des informations que nous sommes en mesure de confirmer.
La victime légèrement blessée à l’arcade a ensuite prévenu des policiers à la station suivante. Ces derniers se trouvaient à proximité.
L’agresseur neutralisé par un tir aux jambes
Les fonctionnaires ont d’abord tenté de neutraliser l’agresseur toujours muni de son couteau, avec du gaz lacrymogène, puis par un tir de LBD, en vain. Un policier a alors fait feu à une reprise, alors que l’homme était toujours menaçant.
L’agresseur a été blessé à une jambe et a été conduit à l’hôpital. Une enquête a été ouverte.
0 morts, 1 blessé
363: Toulon, (Var) 24 Février 2019:
Gilets jaunes à Toulon : La police déjoue un attentat contre la préfecture du Var.
Deux hommes se revendiquant du mouvement des Gilets Jaunes ont été interpellés. Ils projetaient de commettre un attentat contre la Préfecture du Var.
Deux individus ont été interpellés et placés en garde à vue jeudi et vendredi, à Toulon. Âgés de 19 et 50 ans, ils sont soupçonnés d’avoir préparé un attentat contre la Préfecture du Var, révèle France Bleu.
Le quinquagénaire est connu de la justice pour avoir été impliqué dans un trafic de stupéfiants avec l’Italie. Il fréquenterait également les milieux d’extrême droite et d’extrême gauche, selon cette même source.
Un Gilet Jaune pacifiste les dénonce
La police a pu prévenir l’attaque après avoir été alertée par un autre Gilet Jaune. Ce dernier a déclaré aux fonctionnaires qu’on lui avait confié des bidons d’essence qu’il devait transmettre à d’autres personnes impliquées dans ce projet.
L’informateur a affirmé que cela « allait trop loin » pour lui et qu’il s’opposait à y participer.
La garde à vue des deux suspects a été levée et ils ont été laissé libres. L’enquête se poursuit.
0 morts, 0 blessés
364: Annoeullin. (Nord), 25 Février 2019:
Un détenu dit vouloir «tuer du policier», un pistolet mitrailleur chargé est découvert chez lui.
Le détenu est « connu pour sa proximité avec le milieu radicalisé », selon une source proche de l’enquête. Il a un peu trop parlé alors qu’il se trouvait encore au Centre Pénitentiaire d’Annoeullin.
Cet homme de 24 ans, incarcéré depuis fin 2018, devait être libéré sous peu. Mais la semaine dernière, il s’est permis d’annoncer qu’il voulait « tuer du policier », et s’est même vanté de détenir une arme pour passer à l’acte…
La Police Judiciaire chargée de l’enquête
L’information est rapidement arrivée aux oreilles de la police et du Procureur de la République qui a ouvert une enquête. La brigade criminelle de la Police Judiciaire de Lille a été désignée pour mener les investigations.
Jeudi, les enquêteurs se sont rendus au Centre Pénitentiaire d’Annoeullin pour extraire le détenu, qui a été placé en garde à vue. Ses deux domiciles connus ont été perquisitionnés.
Un pistolet mitrailleur dissimulé
Lors des recherches chez le suspect, les policiers ont mis la main sur un pistolet mitrailleur. L’arme était dissimulée dans un faux-plafond. Un chargeur garni de 25 cartouches de calibre 9mm a également été saisi.
Le suspect, « connu pour sa proximité avec le milieu radicalisé » a avoué être « proche des thèses du Hezbollah », rapporte France Info. Il devait être jugé ce lundi en comparution immédiate.
0 morts, 0 blessés
365: Mantes-la-Jolie (Yvelines), 28 Février 2019:
Fiché S, il est arrêté avec plusieurs armes blanches et «le manuel du parfait terroriste».
Un homme de 35 ans a été arrêté à Mantes-la-Jolie (Yvelines) ce mercredi après-midi. Il venait de menacer son frère avec une machette et plusieurs couteaux.
L’homme sera finalement rattrapé et interpellé. Sur lui, les policiers ont découvert un couteau à cran d’arrêt ainsi qu’un manuel intitulé « Al-Qaïda, le manuel du parfait terroriste ».
Fiché S et proche de la mouvance islamiste
Son frère qui a expliqué ne pas vouloir déposer plainte, a indiqué aux forces de l’ordre la poubelle dans laquelle l’agresseur avait jeté ses armes.
A l’intérieur, quatre autres couteaux ont été saisis par les policiers. La machette décrite par la victime n’a pu être retrouvée immédiatement.
Les fonctionnaires se sont rendus compte que l’interpellé était également fiché S et connu pour sa proximité avec la mouvance islamiste. Le mis en cause qui a été placé en garde à vue, souffre par ailleurs de problèmes psychiatriques précise le journal francilien.
0 morts, 0 blessés
366: Saint-Étienne, (Loire). 1er Mars 2019:
Un attentat terroriste prévu le 17 novembre a été déjoué confirme Christophe Castaner.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a confirmé ce vendredi matin qu’un attentat terroriste prévu le 17 novembre lors du premier jour de la mobilisation des Gilets jaunes, a été neutralisé.
« Quelques jours avant le 17 novembre et le début du mouvement des gilets jaunes, un groupe s’était constitué et s’était intitulé « Ça va saigner le 17 ». C’était une attaque terroriste, nous l’avons neutralisée » a expliqué Christophe Castaner sur le plateau de France 2.
Le ministre de l’Intérieur n’en a pas dis plus sur le lieu visé ou le mode opératoire mais selon les informations du journal Le Parisien, ce sont quatre individus qui ont été placés en garde à vue le 13 novembre. Alors que l’un avait été extrait de prison, les trois autres avaient été interpellés à Saint-Étienne (Loire).
Quatre suspects mis en examen
Il s’agit de deux frères âgés de 23 et 35 ans connus pour leur radicalisation. Un troisième suspect de 52 ans a été arrêté, tout comme un quatrième âgé de 25 ans, qui a quant à lui été extrait de sa cellule de prison ce jour là.
Ce dernier est considéré comme étant le leader du groupe. Il est écroué dans le cadre d’une affaire de terrorisme.
Les quatre suspects avaient été placés en garde à vue, avant d’être mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Un fusil et des cartouches découverts
Les mis en cause n’avaient pas défini précisément une cible. Toutefois, les enquêteurs ont retrouvé chez l’un des suspects une arme de chasse accompagnée de 7 cartouches.
Par ailleurs, l’un des deux frères cherchait à se procurer un fusil de type Kalachnikov détaille le journal francilien.
0 morts, 0 blessés
367: Strasbourg (Bas-Rhin) 1er Mars 2019:
Le frère du terroriste de Strasbourg interpellé après avoir menacé sur Facebook de commettre un attentat.
Le grand frère de Cherif Chekatt âgé de 37 ans a été interpellé ce vendredi après-midi près de son domicile à Strasbourg (Bas-Rhin), vers 16 heures.
L’homme avait posté sur son compte Facebook des messages indiquant qu’il allait commettre une attaque terroriste à 18h30 aujourd’hui. « Bientôt une vie qui s’éteint. J’allumerai une bougie. Préparons un grand festin » pouvait-on lire sur son compte Facebook personnel qui a depuis été fermé.
« Ce soir je fais la une de BFM à 18h30 précises. Tout est planifié. » était-il également écrit.
Il a également publié une photo où l’on aperçoit cinq armes, dont deux fusils d’assaut, un autre fusil ainsi que deux armes de poing, et un gilet pare-balles. Au dessus de cette photo, il était indiqué « Tout est prêt, je demande à mes contacts de garder le silence ».
Plus tard, le frère du terroriste de Strasbourg qui a tué 5 personnes et blessées 11 autres, a écrit sur Facebook qu’il ne fallait le prendre au sérieux.
Les forces de l’ordre ont rapidement procédé à des vérifications de tous les lieux sensibles de Strasbourg précisent Les Dernières Nouvelles d’Alsace.
Le suspect a été placé en garde à vue dans les locaux du commissariat central de la ville, où il est interrogé par les enquêteurs de la Direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ).
Malek Chekatt, le frère du terroriste de Strasbourg, condamné à 12 mois de prison pour menaces de mort.
Malek Chekatt, 38 ans, grand frère de Cherif Chekatt, a été condamné à 12 mois de prison dont 6 avec sursis par le tribunal correctionnel de Strasbourg ce lundi, pour « menaces de mort en récidive ».
Malek Chekatt avait été interpellé et placé en garde à vue ce vendredi après des menaces de commettre un attentat, postées sur Facebook. Une photo montrant des armes à feu avait également été publiée.
« Bientôt une vie qui s’éteint. J’allumerai une bougie. Préparons un grand festin » avait écrit Malek Chekatt sur Facebook ce vendredi. « Ce soir je fais la une de BFM à 18h30 précises. Tout est planifié. » était-il également écrit.
Alertée, la police s’était rapidement mobilisée pour arrêter le frère du terroriste de Strasbourg, Cherif Chekatt.
Aucun signe de radicalisation religieuse selon le procureur
L’homme qui père d’en enfant de 9 ans, a affirmé durant l’audience avoir « fait quelque chose de maladroit », reconnaissant « une connerie ». « Je ne pensais pas faire du mal à qui que ce soit » a-t-il ajouté.
Selon le procureur Malek Chekatt « voulait faire parler de lui, voulait attirer l’attention sur ses problèmes », précisant que ce dernier ne présentait aucun signe de radicalisation religieuse.
Le frère du terroriste de Strasbourg avait déjà été condamné en 2015 « pour des faits de nature similaire mais hors du contexte d’un attentat » selon des sources judiciaires.
- morts, 0 blessés
368: Condé-sur-Sarthe, (Orne) 5 Mars 2019:
Attentat à la prison de Condé-sur-Sarthe : un détenu et sa femme ont poignardé 2 surveillants pénitentiaires. La femme de l’assaillant a cachée sous sa burqa des couteaux en céramiques indétectable aux portiques de sécurité.
21h15. L’assaillant, Mickaël Chiolo, a déclaré qu’il avait agi pour « venger Cherif Chekatt »,
le terroriste de Strasbourg, explique le procureur de la République Remy Heitz. Le détenu a hurlé à plusieurs reprises « Allah Akbar ». Le procureur a par ailleurs confirmé la mort de la femme de l’assaillant.
20h35. La femme du détenu Hanane Aboulhana est décédée des suites de ses blessures selon Emmanuel Baudin, secrétaire général du syndicat SNP-FO. Cette dernière avait été blessée par balle lors de l’assaut du RAID.
20h15. Le pronostic vital de la femme du détenu est engagé. Cette dernière est dans un état très grave après avoir été blessée lors de l’assaut du RAID. Les deux agresseurs sont blessés mais vivants selon des sources concordantes
18h45. Plusieurs détonations ont été entendues dans la prison. Un assaut des forces de l’ordre serait en cours.
18h40. La femme du détenu a porté le premier coup de couteau et a hurlé « Vous êtes des mécréants, vous allez mourir ! » selon une source proche de l’enquête. Les deux terroristes sont toujours retranchés.
17h55. Le surveillant pénitentiaire le plus gravement blessé est de nouveau opéré actuellement, son état reste grave. Son collègue, blessé au visage, doit lui aussi être opéré dans les heures qui viennent.
17h15. Le détenu Mickaël Chiolo et sa conjointe qui sont toujours retranchés, auraient
annoncé leur volonté de mourir en martyr selon des sources policières concordantes.
15h45. Un autre détenu radicalisé et sa femme se trouvaient dans l’Unité de vie familiale (UVF), à côté de l’assaillant et sa conjointe. Ils ont été placés en garde à vue précise Ouest-France.
15h20. Le surveillant pénitentiaire le plus gravement blessé souffre de « deux grosses plaies au torse ». Ses deux poumons seraient perforés selon les informations de Ouest- France.
14h45. La femme du détenu a simulé un malaise pour attirer les surveillants. Elle a ensuite participé à l’attaque au couteau selon le témoignage d’une des victimes.
14h30. Le détenu auteur de cet attentat terroriste est toujours retranché. Il affirme être en possession d’une ceinture d’explosifs selon des sources judiciaires concordantes.
14h10. « Le caractère terroriste de cette attaque ne fait aucun doute » déclare la ministre de la Justice Nicole Belloubet qui s’est rendue sur place. L’assaillant est toujours retranché précise la ministre.
13h00. La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie annonce le parquet.
12h10. Dans un communiqué, le ministère de la Justice indique que les faits se sont produits à 9h45 et que l’assaillant a utilisé un couteau en céramique. Le pronostic vital des deux blessés n’est pas engagé précise la chancellerie.
11h45. L’assaillant a utilisé un couteau qui se trouvait dans l’Unité de vie familiale (UVF) affirme Yoan Karar, secrétaire général adjoint du syndicat SNP-FO qui évoque un « acte terroriste ».
Selon le syndicaliste, le pronostic vital des deux agents n’est pas engagé mais ils sont « très grièvement blessés ». L’une des victimes a reçu des coups de couteau au thorax et au cou notamment, la seconde au niveau du ventre.
11h40. Le RAID a été appelé sur place, tout comme les ERIS, alors que le détenu est toujours retranché.
11h00. Un détenu de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) a poignardé deux surveillants pénitentiaires ce mardi matin, avec un couteau en hurlant « Allah akbar ». Les deux victimes sont gravement blessées.
L’attaque s’est produite vers 09h30. Les deux surveillants pénitentiaires sont « très lourdement blessés » affirme le syndicat SNP-FO. Des informations que nous sommes en mesure de confirmer.
Lors de l’attaque, l’assaillant a hurlé « Allah akbar ». Ce dernier qui est converti à l’islam depuis 2010, se nomme Mickaël Chiolo.
L’assaillant est actuellement retranché dans une Unité de vie familiale (UVF) avec sa compagne. Les deux victimes ont été blessées au visage et au ventre « par plusieurs coups de couteau ». Elles ont été prises en charge par le SAMU.
Les Équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) ont été appelées à se rendre sur place.
Condamné à 28 ans de prison en 2012
Mickaël Chiolo purge une peine de 28 ans de prison pour avoir, en 2012, séquestré, torturé et tué, avec deux complices, un octogénaire, ancien cheminot rescapé des camps nazis. Une peine prononcée en 2014 par la cour d’assises de la Moselle.
Il avait par ailleurs été condamné à un an de prison en novembre 2015 à Mulhouse, pour avoir mimé les attaques du 13-Novembre et crié « Bataclan ! » dans la cour de la maison d’arrêt.
- mort, 2 blessés
369: Condé-sur-Sarthe (Orne), 8 MARS 2019:
Un homme armé d’une machette arrêté devant la prison de Condé-sur-Sarthe
12h35. Le sac à dos du suspect contenait une sono et aucun engin explosif. L’individu a été interpellé par la police.
12h00. Un homme arrivé en scooter à proximité de l’entrée de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne), a été arrêté ce vendredi peu avant midi. Le suspect était armé d’une machette d’au moins 30 cm.
Les faits se sont produits alors que de nombreux surveillants pénitentiaires manifestent toujours devant la prison ce vendredi, trois jours après l’attentat terroriste. Ces derniers avaient repéré l’homme à scooter depuis de longues minutes.
Selon nos informations, des fils sont visibles dans le sac à dos du suspect qui a été maîtrisé par les effectifs des ERIS. Une opération de déminage devrait avoir rapidement lieu.
Les policiers viennent d’arriver sur les lieux. Les motivations du suspect restent inconnues pour l’heure. Personne n’a été blessé par ce dernier.
Le syndicat SNP-FO a diffusé en direct sur Facebook le moment où l’individu a été maîtrisé par les ERIS.
Une opération de police s’est déroulée au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe (Orne) ce lundi matin dans le cadre de l’enquête sur l’attentat qui s’est déroulé dans cette prison le 5 mars dernier.
Attentat à la prison de Condé-sur-Sarthe : 4 détenus mis en examen
Quatre détenus ont été mis en examen ce vendredi dans le cadre de l’enquête sur l’attaque terroriste menée par un détenu radicalisé et sa compagne, à la prison de Condé-sur-Sarthe, le 5 mars dernier.
La violente attaque terroriste avait visé deux surveillants pénitentiaire qui avaient été grièvement blessés par un détenu radicalisé, Michaël Chiolo, et sa compagne, tous deux armés de couteaux en céramique.
Les quatre détenus mis en examen étaient au moment des faits, tous incarcérés à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). L’un d’entre eux a été mis en examen des chefs de « complicité de tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » et d’ »association de malfaiteurs terroriste criminelle », selon le parquet de Paris.
En cellule avec Cherif Chekatt
Les trois autres, dont Jérémy Bailly, un leader de la cellule djihadiste dite de Cannes-Torcy, ont été mis en examen du chef d’ »association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Michaël Chiolo a déclaré avoir agi pour venger Cherif Chekatt, le terroriste du marché de Noël de Strasbourg, avec qui il avait partagé une cellule au sein de la maison d’arrêt d’Épinal, d’octobre 2014 à début février 2015.
Des incitations et des conseils « techniques »
Les quatre détenus mis en examen sont soupçonnés d’avoir incité Michaël Chiolo au passage à l’acte ou de lui avoir prodigué des conseils « techniques » selon une source proche du dossier.
Ces derniers ont tous été incarcérés dans des prisons différentes. Deux d’entre-eux sont connus pour leur radicalisation.
0 morts, 0 blessés
370: Montpellier, (Hérault) 11 Mars 2019:
Montpellier : Il hurle «Allah Akbar, je vais tous vous buter» dans le tramway et exhibe un couteau
Les policiers sont rapidement intervenus et ont interpellé le suspect.
Panique dans le tramway de Montpellier (Hérault) ce lundi après-midi vers 15h40, sur la ligne 1. Un homme s’est mis à hurler « Allah Akbar, je vais tous vous buter ! », avant d’exhiber un couteau et de menacer les passagers raconte e-metropolitain.
La police a rapidement été alertée et une patrouille de la Compagnie départementale de sécurité de l’Hérault (CDI 34) s’est rendue à la station Louis Blanc afin d’intercepter l’agresseur. Sur place, une passagère a désigné le suspect qui avait quitté le tramway à pied, en se dirigeant vers le Corum.
Les policiers ont interpellé l’individu qui était alcoolisé et ont découvert un couteau d’électricien sur lui, doté d’une lame recourbée. Placé en garde à vue, le suspect, Cyril D. âgé de 32 ans, présentait un taux d’alcoolémie de 1,40 gramme d’alcool par litre de sang.
Plusieurs autres passagers ont par ailleurs reconnu le suspect comme étant l’auteur des faits dans le tramway. L’enquête devra éclaircir les motivations de cet homme en dépit de son taux d’alcoolémie au moment des faits.
0 morts, 0 blessés
371: Lézignan, (Aude) 14 Mars 2019:
Il hurle «Allah Akbar», menace des passants et tente de saisir l’arme d’un gendarme durant son interpellation
Un homme âgé de 21 ans a été interpellé difficilement ce mardi soir à Lézignan (Aude) alors qu’il avait un comportement agressif et hurlait « Allah Akbar » dans la rue.
Le profil de cet homme est inquiétant. Il déambulait ce mardi soir dans le centre-ville de Lézignan en criant « Allah Akbar » et a reproché notamment à une femme de ne pas porter le voile. Le suspect a ensuite menacé d’autres personnes dans la rue.
Les gendarmes ont alors été alertés vers 18h20 raconte L’Indépendant. Deux militaires se sont rendus sur place et sont tombés sur cet homme au comportement agressif qui était très énervé. La situation a rapidement dégénéré et le suspect s’est violemment opposé à son interpellation.
Les trois hommes ont chuté au sol et une lutte s’est engagée pour maîtriser le mis en cause virulent. Durant cette rébellion, il a tenté de s’emparer de l’arme à feu de l’un des gendarmes, sans y parvenir détaille le quotidien régional.
A plusieurs reprises, il menacera de mort les militaires, mais également le procureur et ses concitoyens, jusqu’au moment d’être placé en garde à vue.
Des signes évidents de radicalisation et aucun problème psychiatrique
Le parquet a indiqué que cet homme de 21 ans présentait des signes évidents de radicalisation au vu de sa « lecture de la religion ». Tandis que sa famille a affirmé qu’il était sujet à des troubles psychiatriques, deux examens ont montré qu’il n’en était rien.
Le discernement du mis en cause n’était « ni altéré, ni aboli » selon les conclusions. Par ailleurs, l’homme violent n’était pas alcoolisé.
L’individu est d’autre part déjà connu des services de la justice, puisqu’il a été condamné à plusieurs reprises dans le passé.
Sa garde à vue a été prolongée ce mercredi soir.
0 morts, 0 blessés
372: Ramasse, (Ain) 17 Mars 2019:
Bouteilles de gaz sur les rails du TGV: «Pas de dispositif de mise à feu, pas de revendication»
À Ramasse dans l’Ain ce dimanche 17 mars, deux bouteilles de gaz ont été placées sur la ligne TGV dite «Des Carpates » qui relie par le Revermont, Bourg-en-Bresse à Genève.
eu avant 15 heures ce dimanche, à Ramasse dans l’Ain ce dimanche 17 mars, deux bouteilles de gaz ont été placées sur la ligne TGV dite «Des Carpates » qui relie par le Revermont, Bourg-en-Bresse à Genève. L’incident s’est produit peu avant le viaduc de Ramasse.
Le conducteur de la rame n’a rien pu faire pour stopper son train, heureusement, les bouteilles n’ont pas explosé.
Le conducteur du TGV, constatant qu’il n’y avait aucun dégât sur la motrice a fait repartir le train jusqu’à la gare de Bourg-en-Bresse.
Un second train qui devait emprunter la même voie a fait demi-tour jusqu’en gare de Bellegarde.
Le trafic ferroviaire a pu repartir normalement vers 18 heures après les constatations de la gendarmerie.
Si l’acte malveillant ne fait aucun doute, selon la colonelle Florence Guillaume, qui commande le groupement de gendarmerie de l’Ain , rien n’indique qu’il s’agit d’un acte terroriste, à ce stade de l’enquête.
«Nous n’avons pas beaucoup d’éléments. Il n’y a pas eu de revendication; il n’y avait pas de dispositif de mise à feu. Toutes les hypothèses restent ouvertes à ce stade mais il est clair que ces bouteilles n’avaient rien à faire là, sur des voies de TGV qui sont protégées par un grillage», a déclaré le procureur de la République à Bourg-en-Bresse Christophe Rode.
Une enquête a été ouverte pour des faits de «dégradation par emploi d’une substance explosive».
Les agents de la SNCF, les sapeurs-pompiers et bien sûr les gendarmes de l’identification criminelle étaient encore sur place en début de soirée.
0 morts, 0 blessés
373: Paris, (Ile-de-France) 18 Mars 2019:
La police interpelle un conducteur ivre et son passager recherché pour terrorisme
Les policiers ont procédé au contrôle d’un conducteur dans le VIIIe arrondissement de Paris dans la nuit de dimanche à lundi, deux hommes ont été interpellés. L’un était recherché pour terrorisme.
L’attention des policiers de la brigade anti-criminalité a été attirée par le chauffeur d’une Citroën, vers 02h50. Ce dernier présentait « tous les signes de l’ivresse » selon une source proche de l’affaire citée par Le Parisien
Un contrôle a alors débuté à l’angle de l’avenue des Champs-Élysées et de l’avenue Dutuit. Les fonctionnaires ont rapidement constaté que ce dernier était bel et bien ivre au volant et l’ont interpellé.
Recherché pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme
Les policiers ont ensuite décidé de procéder au contrôle d’identité de l’individu présent sur le siège passager. Son nom a été soumis au Fichier des personnes recherchées (FPR). Surprise : l’homme faisait l’objet de trois fiches de recherche différentes.
D’abord une fiche S (sûreté de l’État), l’homme est identifié comme étant un militant djihadiste dont les déplacements à l’étranger sont suivis. Par ailleurs, le suspect faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme en région parisienne et en Bulgarie » selon cette même source.
Les deux hommes ont été placés en garde à vue. Le suspect recherché va être pris en charge par un service spécialisé.
0 morts, 0 blessés
374: Angers, (Maine-et-Loire) 18 Mars 2019:
Un ex-détenu arrêté à la Poste en train de récupérer un pistolet-mitrailleur
L’homme, au casier judiciaire chargé, avait commandé une arme en provenance des États- Unis.
Les fonctionnaires de la Douane ont interpellé un ancien détenu venu récupérer un colis dans un bureau de Poste, à Angers (Maine-et-Loire), la semaine dernière. Le colis contenait un pistolet-mitrailleur.
Mis en examen et écroué
Ce lundi, le Parquet d’Angers a annoncé la mise en examen de l’intéressé pour « importation d’arme de catégorie A ». Il a été placé en détention provisoire, relate Ouest-France.
Le trentenaire avait déjà été condamné en 2010 par la Cour d’Assises du Maine-et-Loire à 7 ans de prison pour « violences avec arme sur une personne dépositaire de l’autorité publique
».
L’homme se serait converti à l’islam en détention. En août 2016, il avait été visé par une perquisition administrative lors de l’état d’urgence qui a succédé aux attentats de novembre 2015.
Il était également devenu ami avec David Pagerie. Ce dernier, un islamiste angevin condamné en 2016 pour consultation «habituelle» de sites djihadistes, avait été relaxé en appel l’année suivante.
0 morts, 0 blessés
375: Bordeaux, (Gironde) 18 Mars 2019:
Un homme avec un brassard «Djihad» a attaqué un policier dans un commissariat
Un homme de 34 ans s’est jeté sur un policier dans un commissariat de Bordeaux ce dimanche. Il a été interpellé.
Peu après 13 heures, un individu qui portait un brassard où était inscrit « jihad » en arabe, a pénétré dans un commissariat de Bordeaux (Gironde). Le suspect s’est alors jeté sur un policier, tentant de le frapper, en le menaçant de mort au nom d’Allah explique BFMTV.
D’autres policiers ont alors neutralisé l’agresseur en faisant usage d’un pistolet à impulsions électriques (taser).
Ce dernier qui n’était pas armé, a été placé en garde à vue. L’enquête est menée par la police judiciaire de Bordeaux.
0 morts, 0 blessés
376: Paris 20 Mars 2019:
Christophe Castaner demande la dissolution de 4 associations «légitimant le djihad armé»
Le ministre de l’Intérieur a annoncé ce mercredi en Conseil de quatre associations qui « légitiment de façon régulière le djihad armé tant par les prêches dispensés, que par les écrits mis à la disposition des fidèles et des internautes ».
Les quatre associations sont le Centre Zahra France, la Fédération chiite de France, le Parti Anti Sioniste et France Marianne Télé, précise le ministre de l’Intérieur dans un communiqué.
« Ces justifications du djihad armé, sans modération d’aucune sorte, s’accompagnent d’un endoctrinement de la jeunesse du Centre Zahra dans la perspective de la guerre sainte et d’une apologie constante, notamment via Internet, des actions d’organisations telles que le Hamas, le Djihad islamique palestinien et la branche armée du Hezbollah, toutes inscrites sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne », a précisé le ministère.
« Ce sont des associations ouvertement antisémites et dangereuses », a pour sa part déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux à la mi-journée.
« Une opération de police en octobre dernier »
« L’association chiite « Centre Zahra France » qui se trouve à Grande-Synthe (Nord), héberge l’ensemble des associations visées par le ministère. Leur dissolution doit être désormais validée par le président de la République. »
« Début octobre, une opération de police avait visé le siège de l’association « Centre Zahra France ». Les fonds de cette dernière avait alors été gelés pour une durée de 6 mois. La raison avancée à l’époque était que le centre favorisait la « diffusion de l’islam radical chiite.»
0 morts, 0 blessés
377: Paris (Ile-de-France) 26 Mars 2019:
Un membre de l’ultragauche fiché S, interpellé avec des grenades
Un homme fiché S pour ses liens avec l’ultragauche a été interpellé ce lundi à la gare Montparnasse à Paris. Il transportait de nombreuses armes.
Les services de renseignements sont particulièrement attentifs vis à vis des individus proches du mouvement Black Blocs, notamment depuis leur présence dans les manifestations de Gilets jaunes. Le saccage des Champs-Élysées le 16 mars dernier lors de l’acte 18 n’en est qu’un exemple.
Cédric D., 33 ans, est un militant écologiste considéré comme un membre de l’ultragauche par les services de renseignements, notamment par la DGSI qui a choisi de lui attribuer une fiche S (sureté de l’État) raconte Le Point. L’homme avait été assigné à résidence durant l’état d’urgence en 2015 en raison de suspicions d’actions avec d’autres individus, visant l’organisation de la COP21.
Pour le renseignement intérieur, Cédric D. est considéré comme « un leader de la mouvance anarcho-autonome susceptible d’inciter ou de se livrer à des actes subversifs violents contre les institutions ou les forces de l’ordre » explique l’hebdomadaire.
De nombreuses grenades et des munitions de LBD 40
C’est dans ce cadre que des policiers ont procédé à son contrôle ce lundi à sa descente d’un train en provenance de Hendaye (Pyrénées-Atlantiques), à la gare Montparnasse.
Les fonctionnaires ont découvert que le suspect était muni de nombreuses armes : 3 grenades GLI F4, 6 grenades PLMP, une grenade MP7, une grenade GMD, deux grenades CM5/CM6, et des munitions de LBD 40 ont été saisies. Il s’agit de matériels utilisés par les forces de l’ordre.
Interdit de séjour à Paris
Certaines des armes étaient en état de fonctionnement. Par ailleurs, le mis en cause était interdit de séjour dans la capitale suite à une décision de la cour d’appel datant de mars 2016.
Placé en garde à vue, Cédric D. a indiqué que ces armes étaient destinées à une conférence sur les tactiques et les techniques de maintien de l’ordre. L’homme a toutefois refusé d’expliquer où est-ce qu’il se les était procurées.
Mise à jour 20h00 : Le mis en cause, Ian B. a été remis en liberté ce mardi soir après un rappel à la loi. L’avocate du gardé à vue, Lucie Simon, a expliqué à Check News que son client ne faisait plus l’objet d’une interdiction de séjour à Paris. « C’est faux, le contrôle judiciaire a été levé il y a deux ans », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, le collectif « Désarmons-les » auquel Ian B. appartient, affirme que les munitions saisies par les policiers étaient vides et qu’il rentrait «d’une conférence qu’il dispensait sur le maintien de l’ordre».
0 morts, 0 blessés
378: Bastia (Haute-Corse) 1er Avril 2019:
2 charges explosives découvertes devant des bâtiments publics, le parquet antiterroriste saisi
Deux charges explosives ont été découvertes à Bastia (Corse), devant une trésorerie au nord de la ville et devant la direction départementale des finances publiques quelques heures plus tard. Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête.
Les autorités prennent très au sérieux cette inquiétante découverte ce lundi 1er avril à Bastia. Une première charge explosive a été découverte à la trésorerie de Bastia centre en début d’après-midi. Elle avait été déposée sur l’une des fenêtres du bâtiment.
L’ensemble du personnel a alors été évacué et les démineurs de la sécurité civile sont intervenus. La charge était constituée d’une centaine de grammes de tolite selon une source judiciaire. Il s’agit d’un explosif à usage militaire fabriqué à partir de TNT.
Une seconde charge du même type a été découverte quelques heures plus tard devant la direction départementale des finances publiques. Les démineurs sont de nouveau intervenus.
Les faits se produisent alors qu’Emmanuel Macron doit se rendre en Corse dans trois jours.
L’enquête avait initialement été confiée à la police judiciaire a précisé la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot. Mais la section antiterroriste du parquet de Paris a indiqué qu’elle s’était saisie de l’enquête.
« Attaquer un centre des impôts, c’est attaquer la République »
« Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a condamné « fermement cette tentative d’attaque lâche contre un centre des finances publiques ». « Attaquer un centre des impôts, c’est attaquer la République. Je souhaite que les auteurs soient retrouvés et punis » a-t-il écrit sur Twitter.
0 morts, 0 blessés
379: Seine-et-Marne 3 Avril 2019:
2 hommes qui projetaient un attentat contre une école maternelle arrêtés et mis en examen
Un homme a été interpellé à son domicile en Seine-et-Marne. Ce dernier projetait de commettre un attentat contre une école maternelle. Le mis en cause a reconnu les faits, il a été mis en examen et a été placé en détention provisoire. Un second individu à lui aussi été mis en examen dans cette affaire.
Le suspect âgé de 30 ans a été arrêté le 25 mars dernier à son domicile de Seine-et-Marne par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avant d’être placé en garde à vue durant 96 heures. Il a été ensuite mis en examen pour « association de malfaiteurs terroristes » révèle BFMTV. L’homme a été écroué.
L’enquête des policiers de la DGSI a démontré que le suspect préparait un attentat visant une école maternelle. Les enquêteurs ont constaté que le mis en cause cherchait à se procurer des armes, il a alors été interpellé. Ce dernier était déjà connu des services du renseignement territorial pour sa radicalisation depuis fin 2017.
Un second suspect mis en examen
Un ami d’enfance du suspect avait été interpellé en août dernier par les douaniers alors qu’il cherchait à se procurer des armes. Il a lui aussi été mis en examen dans le cadre de cette affaire et a été écroué.
« Le fils spirituel » de Mohamed Merah
L’homme interpellé le 25 mars a expliqué se sentir comme « le fils spirituel » de Mohamed Merah, le terroriste de Toulouse et de Montauban. Au cours de ses auditions, il a également déclaré qu’il avait l’intention de pénétrer dans une école maternelle pour s’en prendre à des enfants, puis de les prendre en otages avant de tuer des policiers à leur arrivée.
Le mis en cause a affirmé avoir repéré l’école maternelle dans laquelle il souhaitait passer à l’acte. Les enquêteurs n’ont à ce stade pas réussi à déterminer de laquelle il s’agissait.
Un policier directement visé
L’homme voulait également assassiner un policier de Seine-et-Marne qui l’avait interpellé dans le passé. Il a affirmé être en possession de l’adresse du fonctionnaire.
Pour justifier ses actes, le suspect a déclaré qu’il souffrait d’une dépression et a précisé vouloir « sublimer son suicide » en lui donnant un impact médiatique.
Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs n’ont pas découvert de propagande djihadiste mais ont constaté que le suspect avait cherché à effacer toutes traces de son historique sur ses supports numériques, en utilisant notamment le dark web.
Les enquêteurs considèrent que le mis en cause présente davantage des troubles psychiatriques qu’une réelle radicalisation, selon la chaîne d’informations. Ses déclarations et le mode opératoire qu’il a évoqué font toutefois directement référence à la propagande du groupe EI.
0 morts, 0 blessés
380: Toulouse, (Haute-Garonne) 4 Avril 2019:
Un homme qui menaçait de commettre des attentats en France interpellé en Haute-Garonne
Un homme qui avait envoyé des e-mails de menaces à des préfectures a été identifié et interpellé par les policiers. Ce dernier promettait « un Bataclan par semaine » si la France continuait à donner son avis sur les élections en Algérie.
Un e-mail inquiétant à caractère terroriste a été envoyé à plusieurs préfectures il y a quelques semaines. Les préfectures de Charente, d’Ariège, du Doubs, du Haut-Rhin, de Savoie, du Gers, de la Nièvre, du Puy-de-Dôme, de l’Yonne, du Jura, de Haute-Garonne, de Haute-Marne et de Seine-Maritime ont reçu le même e-mail raconte Le Parisien.
Dans ce message anonyme, le suspect menaçait de faire « un Bataclan par semaine » sur le territoire si la France continuait à communiquer au sujet de la crise politique en Algérie.
Le suspect identifié par l’intermédiaire de son adresse IP
Les policiers de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) ont pris l’affaire très au sérieux et sont parvenus à identifier un suspect en découvrant l’adresse IP utilisée pour envoyer ces e-mails de menaces. Ce dernier habitait dans la région de Toulouse (Haute- Garonne).
L’enquête, s’appuyant notamment sur un travail de téléphonie, a permis de mettre un nom sur le suspect âgé d’une vingtaine d’années. L’homme a alors été interpellé à son domicile. Ce dernier « n’a pas de gros antécédents judiciaires » selon une source proche du dossier citée par le journal francilien, et ne faisait pas l’objet d’une surveillance quant à une éventuelle radicalisation.
L’homme a été écroué
Placé en garde à vue, le suspect a reconnu avoir proféré des menaces, en minimisant la gravité des faits. Il a été déféré au parquet de Toulouse et une information judiciaire a été ouverte.
Le mis en cause a été placé en détention provisoire et fera l’objet d’une évaluation psychologique.
0 morts, 0 blessés
381: Albon-d’Ardèche, (Ardèche) 11 Avril 2019:
Un homme de 37 ans, fiché S pour radicalisation, a été interpellé ce mercredi par la gendarmerie à Albon-d’Ardèche, un village de 150 habitants situé en Ardèche.
Un homme s’est retranché chez lui, dans un appartement situé au lieu-dit Mournet, vers 19 heures ce mercredi soir.
Connu pour avoir de lourds antécédents psychiatriques, il a menacé de tuer des gens avant de se donner la mort indique BFMTV. Un périmètre de sécurité a alors été mis en place par les forces de l’ordre.
Le suspect a finalement été interpellé par des gendarmes dans le calme, vers 21h30. L’homme qui se trouvait seul à son domicile, devrait être interné d’office précise Le Dauphiné.
0 morts, 0 blessés
382: Seine Saint Denis, 14 Avril 2019:
Terrorisme : Un adolescent de 16 ans radicalisé mis en examen
Un adolescent radicalisé a été interpellé cette semaine en Seine-Saint-Denis par les policiers de la Section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle.
Le suspect était très actif sur les réseaux sociaux et semblait s’être « réfugié dans l’islam radical sur internet ».
C’est au cours d’une « visite domiciliaire » ce mercredi que les enquêteurs de la SAT ont procédé à l’interpellation du mis en cause, alors qu’ils venaient de découvrir des éléments montrant un profil inquiétant chez lui, qui ont par ailleurs été saisis.
Sur plusieurs supports numériques, notamment un ordinateur, les policiers ont découvert des
« tutoriels détaillant des méthodes d’action terroriste », des vidéos djihadistes et des « recherches sur internet concernant des militaires et la police, notamment la DGSI » selon cette même source.
Il ne montrait toutefois « pas d’éléments laissant présager qu’il s’apprêtait à passer à l’acte de manière imminente ».
Mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle »
Présenté à un juge ce vendredi, l’adolescent de 16 ans a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et a été placé dans un centre éducatif fermé (CEF), conformément aux réquisitions du parquet de Paris.
Le mis en cause est inscrit au FSPRT (Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste).
0 morts, 0 blessés
383: Roissy-Charles-de-Gaulle, (Val d’Oise) 16 Avril 2019:
Attentat de Strasbourg : Un frère de Chérif Chekatt placé en garde à vue
Abderrahmane Chekatt était visé par un mandat de recherche.
Un frère du terroriste de Strasbourg Chérif Chekatt a été interpellé à son arrivée à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle ce lundi après-midi, avant d’être placé en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
L’homme fiché S (sûreté de l’État) faisait également l’objet d’un mandat de recherche. Il revenait d’Algérie selon RTL. Abderrahmane Chekatt avait déjà été interpellé en Algérie au
lendemain de l’attaque terroriste du marché de Strasbourg.
Chérif Chekatt avait tué 5 personnes et blessé 11 autres le 11 décembre dernier, avec un revolver d’ordonnance de calibre 8 mm. L’attentat s’était produit dans le centre historique de Strasbourg. Le terroriste avait été abattu 48 heures après dans le sud de Strasbourg.
Avant de passer à l’acte, il avait prêté allégeance au groupe EI dans une vidéo retrouvée par les enquêteurs, sur une clef USB.
Quatre suspects ont déjà été mis en examen
A ce stade de l’enquête, quatre hommes ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d’être liés à la fourniture de l’arme à feu dont s’est servie Chérif Chekatt pour mener son attaque.
Un autre de ses frères, Malek Chekatt, a écopé d’une peine de douze mois de prison dont six mois avec sursis, pour avoir proféré des menaces de mort sur Facebook.
0 morts, 0 blessés
384: Trèbes/ Carcassonne Aude 17 Avril 2019:
Attentats de Trèbes et Carcassonne : la mère et 2 sœurs du terroriste placées en garde à vue
Trois proches de Radouane Lakdim ont été interpellés et placés en garde à vue ce mardi matin.
Les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) qui agissent sur commission rogatoire du juge d’instruction, ont placé en garde à vue la mère et deux sœurs du terroriste de Trèbes et de Carcassonne nous indiquent des sources judiciaires, confirmant les informations de RTL.
Les enquêteurs cherchent à déterminer si les trois femmes âgées de 47, 22 et 18 ans ont pu jouer un rôle dans la radicalisation de Radouane Lakdim, ainsi que dans son passage à l’acte.
La mère du terroriste avait été entendue comme témoin le jour de l’attentat, le 23 mars 2018 et avait affirmé ne pas être au courant que son fils était radicalisé. Elle avait d’autre part expliqué que si elle avait su qu’il allait passer à l’acte, elle aurait « prévenu la police ».
L’une des sœurs du terroriste interrogée par TF1, avait affirmé que son frère « n’était pas un salafiste » et qu’il ne « parlait pas de guerre ».
4 morts et 15 blessés
Ce 23 mars 2018, Radouane Lakdim avait d’abord volé une voiture après avoir blessé par balle le conducteur et abattu son passager. Il avait ensuite ouvert le feu sur des policiers de la CRS 53 qui se trouvaient à proximité de leur cantonnement, à Carcassonne. Le terroriste avait alors pris la direction du supermarché Super U de Trèbes, où il a tué un employé, un client et le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, après une prise d’otage. 15 personnes avaient également été blessées.
Le tueur avait été abattu par les forces de l’ordre lors de l’assaut. L’attentat avait été revendiqué par le groupe EI.
Cinq suspects mis en examen
A ce stade de l’enquête, cinq personnes ont été mises en examen par les juges antiterroristes, la compagne du terroriste ainsi que quatre hommes soupçonnés d’avoir eu connaissance du projet d’attentat.
0 morts, 0 blessés
385: Saint-Maixent-l’École (Deux-Sèvres) 22 Avril 2019:
Le forcené armévoulait « faire sauter du bleu et des pompiers »
Armé, l’homme menaçait de se suicider et de faire sauter l’immeuble au gaz.
L’opération des gendarmes du Peloton d’Intervention et de Surveillance de la Gendarmerie (PSIG) de Niort et de la brigade de Saint-Maixent-l’École a débuté dimanche vers 22 heures. Elle a duré près de trois heures. Un forcené âgé de 37 ans s’était retranché chez lui, dans une habitation de Saint-Maixent-l’École dans les Deux-Sèvres, armé d’un couteau.
Il voulait « faire sauter du bleu et des pompiers »
Les gendarmes ont fait face à un homme déterminé à les attaquer. Armé d’un couteau, il menaçait de se donner la mort et de faire sauter l’immeuble au gaz. L’immeuble a donc été rapidement évacué par les pompiers.
Durant les négociations avec les militaires, le forcené a affirmé qu’il voulait « faire sauter du bleu et des pompiers », rapporte le commandant la compagnie de gendarmerie de Niort. Le PSIG a finalement donné l’assaut dans l’appartement, après s’être assuré qu’aucune bouteille de gaz n’était présente.
Maîtrisé par les gendarmes, le trentenaire a été conduit aux urgences pour un examen. Il a ensuite été hospitalisé d’office en service psychiatrique, relate France Info.
0 morts, 0 blessés
386: Simandres (Rhône) 28 Avril 2019:
Fusillade entre les gendarmes et un forcené, il voulait « faire un carnage » Le tireur a été blessé et hospitalisé en urgence.
Les gendarmes sont intervenus ce samedi après-midi rue du Stade à Simandres dans le
Rhône pour un homme armé qui se trouvait dans la rue. C’est lui-même qui a alerté les gendarmes de Saint Symphorien d’Ozon. Lorsque les militaires sont arrivés sur place, il leur a tiré dessus.
Un fusil de chasse et un pistolet semi-automatique
Le forcené, armé d’un fusil de chasse et d’un pistolet semi-automatique, a fait feu sur les gendarmes dès leur arrivée. Ces derniers ont répliqué, relate Le Progrès.
La fusillade n’a heureusement pas fait de blessé côté forces de l’ordre. Le forcené quant à lui a été touché et blessé. Il a pu être interpellé et pris en charge par les secours.
Une enquête en cours
Le parquet a ouvert une enquête pour « tentative d’homicide volontaire sur personnes dépositaires de l’autorité publique », selon le quotidien régional.
Lorsque l’homme armé a téléphoné aux gendarmes, il a affirmé qu’il voulait « faire un carnage et tuer des gens ».
0 morts, 0 blessés
387: Paris / Banlieue Parisienne (Ile-de-France) 29 AVRIL 2019:
Interpellation de 4 hommes soupçonnés de préparer un attentat contre les forces de l’ordre Ils avaient pour projet un acte violent visant les forces de l’ordre.
Ce vendredi, quatre hommes ont été interpellés pour « association de malfaiteurs terroriste
criminelle », dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris.
La Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a réalisé ces interpellations dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris le 1er février dernier, du chef « d’association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
« Un passage à l’acte violent, à brève échéance »
« Les suspects prévoyaient « un passage à l’acte violent, à brève échéance » a indiqué le parquet. Ces derniers cherchaient à se procurer des armes pour commettre un attentat visant les forces de l’ordre selon nos informations.
Les quatre suspects ont été interpellés à Paris et en banlieue parisienne. Un mineur déjà condamné en 2017
L’un des mis en cause interpellés est un mineur de 17 ans, déjà condamné par le tribunal
pour enfants pour « association de malfaiteurs terroriste ». Il avait été arrêté en février 2017 alors qu’il était âgé de 15 ans. L’adolescent cherchait à rejoindre la Syrie.
Il avait alors écopé d’une peine de trois ans de prison dont deux assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve, avant d’être placé en centre éducatif fermé (CEF) puis écroué. Le suspect se trouvait actuellement dans une structure éducative dans le cadre de cette mise à l’épreuve.
Projet d’attentat contre les forces de l’ordre : 4 hommes écroués
Les suspects avaient été interpellés vendredi pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris.
Ce mardi après-midi, quatre individus dont un mineur ont été mis en examen et écroués a annoncé le parquet de Paris. La justice les soupçonne d’avoir projeté un attentat visant les forces de l’ordre.
« Un passage à l’acte violent, à brève échéance »
Les suspects prévoyaient « un passage à l’acte violent, à brève échéance » a indiqué le parquet. Ces derniers cherchaient à se procurer des armes pour commettre un attentat visant les forces de l’ordre selon nos informations.
Les quatre suspects avaient été interpellés à Paris et en banlieue parisienne.
Projet d’attentat contre l’Élysée et un commissariat : un mineur interpellé à Strasbourg
Un mineur âgé de 16 ans a été interpellé ce mardi matin au domicile de ses parents à Strasbourg (Bas-Rhin) dans l’enquête sur l’attentat déjoué en région parisienne, où 4 individus ont été mis en examen et placés en détention provisoire.
Ce cinquième suspect a eu 16 ans ce lundi. Il a été interpellé ce mardi matin à 6 heures par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à la demande d’un juge d’instruction anti-terroriste selon les informations de LCI, que nous sommes en mesure de confirmer.
Le suspect est un adolescent d’origine tchétchène. Il a été placé en garde à vue. Ce mineur est soupçonné d’avoir été chargé de diffuser une vidéo d’allégeance à l’EI, au nom du commando qui devait opérer en région parisienne.
L’Élysée, un commissariat et des mosquées visés
Quatre individus dont un mineur de 17 ans ont en effet été interpellés le 26 avril, à Paris, dans le Val-d’Oise et en Seine-Saint-Denis. Ils ont tous été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Selon les premiers éléments de l’enquête que nous évoquions jeudi dernier, les quatre mis en cause avaient effectué des repérages autour du palais de l’Élysée où ils envisageaient de commettre une attaque. Le commissariat d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) avait également été ciblé par les suspects, tout comme des mosquées.
D’autre part, le commando était parvenu à récolter la somme de 1200 euros pour acheter un fusil de type Kalachnikov.
Projet d’attentat déjoué contre l’Élysée : la cellule terroriste visait également François Hollande
Cinq individus ont été interpellés et mis en examen au début du mois de mai. L’un d’entre eux, un mineur de 16 ans arrêté à Strasbourg, est soupçonné d’avoir voulu s’en prendre à l’ancien président de la République François Hollande.
De nombreux éléments découverts par les enquêteurs de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) montrent qu’un suspect âgé de 16 ans, Khamid S., arrêté à Strasbourg le 7 mai, voulait s’en prendre à l’ancien chef de l’État, François Hollande, révèle BFMTV.
Dans le téléphone du mineur d’origine tchétchène, les policiers ont découvert une photo où le mis en cause est assis à côté de François Hollande alors que ce dernier était invité dans une librairie de Strasbourg pour une séance de dédicaces. Sur cette image, l’adolescent pointe l’index vers le ciel, un geste qui n’est pas sans rappeler celui des djihadistes de l’EI.
D’autres photos de François Hollande, jugé comme une cible intéressante par le suspect Les enquêteurs ont également constaté que le suspect avait envoyé deux autres photos de
François Hollande à son frère. Toujours selon la chaîne d’informations, le mis en cause se serait aussi vanté d’avoir pu approcher l’ancien chef de l’État lors de cette séance de dédicaces, et aurait affirmé qu’il était parvenu à entrer en contact avec l’ancien président, sans être contrôlé.
Khamid S. a avoué à ce même contact que François Hollande était une cible intéressante, estimant qu’il était le principal responsable des frappes en Syrie. En outre, dans une note de la DGSI consultée par BFMTV, les policiers conseillent « fortement » de renforcer la sécurité de l’ancien président de la République.
Mis en examen et écroués
Tous comme les quatre autres mis en cause, Khamid S., 16 ans, a été mis en examen pour
« association de malfaiteurs terroriste criminelle » avant d’être placé en détention provisoire. La cellule terroriste avait réalisé des repérages autour de l’Élysée mais également au commissariat d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), entre autres.
0 morts, 0 blessés
388: Turquie – France 13 Mai 2019:
Terrorisme : Une femme s’étant portée volontaire pour commettre un attentat-suicide a été mise en examen
Une femme de nationalité franco-marocaine a été mise en examen et écrouée en France après avoir été expulsée de Turquie. Cette dernière s’était portée volontaire pour commettre un attentat-suicide.
Elle représentait une menace et affirmait être prête à commettre une attaque suicide. Une femme de 27 ans a été expulsée de Turquie le 6 mai dernier. A son arrivée en France, elle a été mise en examen pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » et placée en détention provisoire la semaine dernière, à la demande d’un juge d’instructions révèle BFMTV.
La mise en cause avait rejoint la Syrie en avril 2014 et son père avait alors signalé son départ à la police. La politique pénale de l’époque n’avait pas permis l’ouverture une enquête, qui a finalement été lancée en novembre 2017.
Les enquêteurs ont alors retracé le parcours de la jeune femme, Sihame I. Cette dernière a épousé un djihadiste tunisien qui a été tué. La veuve a ensuite travaillé dans un hôpital de Raqqa, avant de vivre dans plusieurs villes en Syrie, notamment à Hajin et à Idlib.
Fière d’être une veuve de martyr
Elle s’est dit fière d’être une veuve de martyr, mais aussi de vivre dans un pays où la charia est appliquée et a également fait part de son souhait d’être l’auteure d’une attaque kamikaze. Des informations que les enquêteurs ont récolté par l’intermédiaire d’écoutes téléphoniques. La jeune femme s’était d’ailleurs inscrite sur une liste de volontaires pour commettre un attentat-suicide.
La mise en cause s’est rendue d’elle-même aux autorités en Turquie en octobre 2018, où elle a été incarcérée. Une information judiciaire la concernant avait été ouverte en France en juin 2018.
0 morts, 0 blessés
389: Villejuif (Yvelines), 19 Mai 2019:
Villejuif : Un homme armé d’un couteau et d’une barre de fer a attaqué 2 personnes L’auteur de cette agression envers deux personnes a été interpellé.
Un différend serait à l’origine des faits selon nos informations. Un homme était en train
d’uriner dans la rue ce dimanche en début d’après-midi à proximité du boulevard Maxime Gorki à Villejuif (Val-de-Marne), lorsque deux individus de 44 et 31 ans lui ont fait remarquer que c’était interdit. Cet homme a alors exhibé un couteau, agressant et blessant légèrement au menton l’un des deux individus.
L’agresseur est ensuite rentré chez lui, avant de revenir muni d’une barre de fer. Il a alors frappé à plusieurs reprises le second individu lui ayant fait une remarque, au niveau des jambes.
Muni de deux couteaux
La police a été prévenue par un témoin qui a affirmé que l’agresseur avait hurlé « Allah Akbar
» au moment où il a attaqué les deux hommes.
A la vue des policiers, le suspect qui est âgé de 44 ans, a pris la fuite en courant nous indique une source policière, mais les fonctionnaires de la BAC l’ont rattrapé et l’ont interpellé. Dans sa course, l’auteur présumé s’est débarrassé d’un couteau de cuisine. Les policiers ont constaté qu’il en avait un second sur lui, de type Opinel.
Le mis en cause a été placé en garde à vue.
0 morts, 2 blessés
390: Valence, (Drôme) 20 Mai 2019:
Drôme : Un homme radicalisé qui devait être reconduit en Algérie est en fuite depuis 2 mois
Un Algérien vivant à Valence (Drôme) a disparu depuis deux mois. Il a été condamné le 18 mars dernier pour apologie du terrorisme, avant de disparaître.
Il est recherché depuis de nombreuses semaines. Un ressortissant algérien considéré comme radicalisé, est recherché.
Ce dernier est l’auteur de plusieurs publications sur les réseaux sociaux où il a posté des images de kalachnikovs et de combattants, écrivant notamment : « Accorde la victoire aux moudjahidines de Daech », raconte France Bleu ce lundi. Le mis en cause a également
avoué avoir été abordé afin d’effectuer la livraison de colis contenant « des objets dangereux
».
Un an de prison et 10 ans d’interdiction du territoire
L’homme avait été condamné le 18 mars dernier par le tribunal correctionnel de Valence pour apologie du terrorisme, à un an de prison et 10 ans d’interdiction du territoire français. Il avait déjà écopé d’une obligation de quitter le territoire lors d’une précédente condamnation pour violences conjugales.
Il fait appel, la justice l’assigne à résidence
Le condamné avait été conduit en centre de rétention administratif à Lyon à l’issue de ce nouveau jugement, mais avait fait appel de cette décision. Un juge des libertés et de la
détention (JLD) avait alors décidé de l’assigner à résidence, s’appuyant sur l’une des connaissances du mis en cause se disant prête à l’héberger.
La cour d’appel de Lyon avait confirmé cette décision d’assignation à résidence, obligeant dans le même temps cet homme, à pointer tous les jours au commissariat de Valence. Un commissariat où il n’est jamais venu.
L’individu est recherché par les services de renseignement, depuis deux mois.
0 morts, 0 blessés
391: Soisy-sous-Montmorency, (Val-d’Oise) 20 Mai 2019:
Val-d’Oise : Ils crient « Allah Akbar » et menacent de se faire exploser dans un train Huit hommes ont semé la panique dans un train en circulation.
Ce samedi peu avant 21 heures, huit individus qui se trouvaient à bord d’un train en direction
de la Gare du Nord à Paris ont provoqué un vent de panique. Ils hurlent « Allah Akbar » et menacent de se faire exploser
Les huit hommes ont traversé plusieurs voitures remplies de passagers en hurlant « Allah
Akbar » et en menaçant de se faire exploser avec des ceintures piégées, rapporte La Gazette du Val-d’Oise.
En panique, les passagers ont quitté le train en gare du Champ de Course d’Enghien, à Soisy-sous-Montmorency dans le Val-d’Oise. Alerté, un équipage de la brigade anticriminalité (BAC) est intervenu en urgence.
Importante opération de police
Vu les témoignages recueillis sur place et via le standard de Police-Secours, un vaste déploiement de forces de l’ordre a été mis en oeuvre.
Rapidement, les huit suspects ont été localisés sur l’avenue Kellermann, alors qu’ils allaient monter dans un bus. Ils ont tous été interpellés et placés en garde à vue. Sur eux, les policiers n’ont pas trouvé de ceinture d’explosifs.
0 morts, 0 blessés
392: Lyon (Bouches Du Rhône) 24 Mai 2019:
Lyon : Explosion d’un colis piégé rue Victor Hugo, au moins 13 blessés 22h47. La police diffuse un appel à témoins avec la photo du suspect.
22h20. « C’est trop tôt pour qualifier l’acte de terroriste », a déclaré ce vendredi soir la
ministre de la Justice Nicole Belloubet au micro de BFMTV. « Effectivement, le parquet de Paris en charge de la lutte contre le terrorisme a été saisi, il a ouvert une enquête pour association de malfaiteurs terroristes, mais il faut attendre les résultats de cette enquête, confiée à la direction de la police judiciaire pour qualifier cette enquête », a-t-elle ajouté.
21h45. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner vient d’arriver sur place. Un important dispositif de sécuritéa été déployé.
21h30. Emmanuel Macron exprime ses pensées pour les victimes sur Twitter.
21h15. La photo du suspect activement recherché a été diffusée. L’image provient des vidéosurveillances de la ville de Lyon.
20h35. Le concert d’Ed Sheeran au Groupama stadium de Lyon ce soir est maintenu. La sécurité a toutefois été renforcée.
20h15. Christophe Castaner se rend à Lyon annonce le ministère de l’Intérieur.
19h30. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner annonce avoir transmis « des consignes de vigilance à l’ensemble des préfets pour renforcer la sécurité des sites accueillant du public et des événements sportifs et culturels ».
19h20. Nouveau bilan de 13 blessés dont une fillette de 8 ans. 11 personnes blessées ont été conduites à l’hôpital. (sources concordantes)
19h15. La section antiterroriste du parquet de Paris vient de se saisir de l’enquête
19h10. Le parquet de Lyon annonce l’ouverture d’une enquête pour tentative d’homicide volontaire.
18h55. Le maire du IIe arrondissement de Lyon confirme que le suspect qui a déposé le sac ayant explosé deux minutes plus tard, a été filmé par la vidéosurveillance de la ville. L’homme circulait à VTT. Il est activement recherché.
18h50. L’explosion s’est produite devant « La Brioche dorée », au 15 rue Victor Hugo à Lyon.
18h45. Un homme arrivé à vélo aurait déposé une valise devant une boulangerie de la rue Victor Hugo, elle a explosé quelques instants plus tard explique BFMTV. Le suspect est activement recherché. Les enquêteurs vont pouvoir s’appuyer sur le réseau de vidéosurveillances de Lyon qui est très développé, pour retrouver le suspect.
18h43. Le service de déminage est sur place.
18h35. Au moins 10 blessés. Aucun pronostic vital ne serait engagé. Selon nos informations, la police judiciaire est actuellement saisie de l’enquête mais la piste terroriste est privilégiée.
18h28. La préfecture région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône indique qu’il y a 8 victimes blessées légèrement.
18h25. Emmanuel Macron en interview sur YouTube évoque « une attaque ».
18h05. Une explosion s’est produite rue Victor Hugo à Lyon (IIe) vers 17h30. Selon nos informations, au moins 7 personnes ont été blessées, dont un enfant. Les secours et la police sont sur place.
Toujours selon nos informations, c’est un colis piégé qui a explosé et qui contenait des boulons. L’explosion s’est produite dans la rue Victor Hugo (IIe), une rue piétonne à proximité de la place Bellecour.
Explosion à Lyon : la photo du suspect activement recherché
Un colis piégé a explosé rue Victor Hugo à Lyon ce vendredi vers 17h30. 13 personnes ont été blessées selon un dernier bilan. Un suspect est activement recherché.
Un homme arrivé à vélo aurait déposé le colis piégé avant de prendre la fuite. Le sac a explosé environ deux minutes plus tard selon des sources concordantes, devant « La Brioche dorée », une boulangerie. Il contenait notamment des boulons selon nos informations. Les enquêteurs ont retrouvé des petites piles sur place, de type LR6.
Les vidéosurveillances de la ville ont filmé le suspect qui est activement recherché par les services de police. Ce dernier serait âgé d’une trentaine d’années, il portait des lunettes et un chapeau sur la tête, montrant sa volonté de dissimuler son visage.
La section antiterroriste du parquet de Paris saisie
Un dernier bilan fait état de 13 blessés, dont le pronostic vital n’est pas engagé. La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisi de cette affaire. Suivez notre direct toujours en cours.
Explosion à Lyon : la police diffuse un appel à témoins avec la photo du suspect
La police nationale a diffusé ce vendredi soir un appel à témoins qui contient la photo du suspect, venant des vidéosurveillances.
L’homme qui est soupçonné d’avoir déposé le colis piégé qui a explosé ce vendredi vers 17h30 à Lyon (Rhône) est activement recherché. La police nationale vient de diffuser un appel à témoins.
Sur cet appel à témoins, la police indique que le suspect est un homme porteur d’un haut sombre à manches longues, d’un bermuda clair et pouvant circuler à vélo.
Si vous possédez des informations permettant de retrouver le suspect ou si vous l’apercevez, n’intervenez pas vous-même, appelez le 197.
Attentat à Lyon : Gérard Collomb fait part de sa «profonde émotion» et sa «surprise»
Le maire de Lyon Gérard Collomb a réagi ce samedi matin à l’explosion d’un colis piégé qui s’est produite rue Victor Hugo, hier, faisant 13 blessés. L’ancien ministre de l’Intérieur se trouvait dans un avion de retour du Japon au moment des faits.
Cité par plusieurs quotidiens français, Gérard Collomb a fait part de sa « profonde émotion » et de sa « surprise ». « On ne s’attend pas à ce qu’il y ait comme cela une attaque qui puisse se passer au centre-ville de Lyon » qui est « plutôt une ville calme », a-t-il expliqué.
Plus tard au micro de BFMTV, le maire de Lyon est revenu sur cet attentat : « J’espère que les éléments de vidéosurveillance et l’appel à témoins permettront de pouvoir interpeller le suspect. C’est pour moi un sentiment tout à fait douloureux. J’ai moi-même des filles qui sont petites et penser qu’une fillette puisse être touchée par de tels attentats c’est impensable dans une ville comme Lyon qui est une ville apaisée ».
Gérard Collomb a rencontré les victimes de cette explosion : « Il faudra voir les circonstances exactes car les gens ne pouvaient pas vraiment décrire ce qu’il s’est passé. Leur témoignage est un grand moment de choc ».
Un appel à témoins diffusé
La police nationale a lancé un appel à témoins ce vendredi soir, pour retrouver l’auteur présumé de cet attentat qui a déposé le colis piégé avant de prendre la fuite.
Attentant à Lyon : L’engin explosif a été déclenché à distance à l’aide d’un téléphone
Une explosion de faible intensité s’est produite dans le centre de Lyon ce vendredi après- midi, faisant 13 blessés. La traque du suspect aperçu sur les vidéosurveillances se poursuit.
Le suspect qui a déposé l’engin explosif est arrivé à vélo. Âgé d’une trentaine d’années, il était vêtu d’un pull noir, avait les manches retroussées et portait un bermuda beige. Le mis en cause portait quelque chose sur la tête, une capuche ou un chapeau et avait aussi des lunettes de soleil. La volonté de dissimuler son visage est évidente.
L’engin explosif qui se trouvait dans un sac, ou une petite valise, a été déposé devant la vitrine de la « La Brioche dorée », une boulangerie de la chaîne française de restauration rapide située au 15 rue Victor Hugo dans le IIe arrondissement de Lyon, à proximité de la place Bellecour. Une minute 30 à 2 minutes plus tard, l’explosion s’est produite. Il était environ 17h30.
Au total, 13 personnes ont été blessées, neuf femmes dont une enfant de 10 ans, ainsi que quatre hommes. Aucune des victimes n’a eu son pronostic vital engagé. « La charge était relativement peu importante puisqu’elle a provoqué par souffle l’explosion des vitres de la banque réfrigérée mais on ne voit pas plus », a indiqué dans la soirée le maire du IIe arrondissement Denis Broliquier.
Selon nos informations, l’engin explosif a été déclenché à distance. Le détonateur principal était en effet relié à un téléphone portable dont la carte SIM venait d’être achetée. Une fabrication qui démontre une certaine organisation du ou des auteurs.
Toujours selon nos informations, un second détonateur était présent sur l’engin explosif, plus rudimentaire. Par ailleurs, la bombe était composée de vis, de clous, et de boulons. Toutefois, plusieurs victimes ont été blessées par les morceaux de verre de la vitrine de la boulangerie, au moment de l’explosion.
La bombe n’a-t-elle pas explosé comme prévu ? Cette hypothèse n’est pas écartée par les policiers. Les enquêteurs de la DGSI et de la SDAT sont restés tard dans la nuit sur le lieu des faits, en présence des policiers scientifiques, pour récupérer un maximum d’indices et de traces, notamment ADN.
Sur les vidéosurveillances dont est issue la photo du suspect recherché, le mis en cause repart d’où il vient, après avoir déposé l’engin explosif. Il est visible sur plusieurs centaines de mètres avant de disparaître des caméras. La police nationale a lancé un appel à témoins ce vendredi soir pour le retrouver.
La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête pour « tentatives d’assassinats et association de malfaiteurs terroriste ».
Attentat à Lyon : L’engin explosif contenait «des vis, des billes en métal et 7 piles LR6» indique le procureur
Le procureur de la République de Paris Rémy Heitz est revenu lors d’une conférence de presse à la mi-journée ce samedi, sur l’enquête en cours après l’explosion d’un colis piégé au centre-ville de Lyon.
Le procureur de la République Rémy Heitz a tenu une conférence de presse en direct du tribunal de grande instance de Lyon à midi ce samedi. Le magistrat est revenu sur les éléments actuellement à la disposition des enquêteurs, notamment sur le parcours du suspect visible sur les vidéosurveillances et qui est toujours activement recherché.
« La première exploitation de la vidéosurveillance a permis de localiser un individu à vélo quai Claude-Bernard à 17h18 », a expliqué Rémy Heitz. « A 17h20, il emprunte le trottoir. A
17h22, il passe entre des barrières place Antonin-Poncet. A 17h25, il progresse cette fois à pied rue Victor-Hugo », a-t-il poursuivi.
« A 17h26, il arrive devant la Brioche dorée et dépose son vélo contre un bloc de béton. A 17h27 il se dirige vers la place Bellecour en laissant là son sac en papier kraft. L’explosion a lieu une minute plus tard », a précisé le procureur de la République.
Concernant l’engin explosif, les enquêteurs qui sont 90, ont retrouvé plusieurs éléments. « Sur le sol, on a trouvé des vis de 2 cm, des billes en métal, 7 piles LR6, un circuit imprimé et un dispositif de déclenchement à distance », a détaillé le magistrat. Selon nos informations, un téléphone a permis de déclencher l’engin explosif. Un autre détonateur était aussi présent, plus rudimentaire.
« A l’instant où je vous parle, cet acte n’a donné lieu à aucune revendication », a aussi déclaré Rémy Heitz, ajoutant que de nouvelles photos du suspect recherché seraient diffusées prochainement.
Attentat à Lyon : Un ADN a été isolé, les enquêteurs ont également retrouvé une infime quantité de TATP
Les enquêteurs sont parvenus à isoler un ADN en exploitant les éléments découverts sur le lieu de l’explosion. Par ailleurs, les policiers ont retrouvé une infime quantité de TATP.
L’enquête après l’explosion d’un colis piégé dans le centre-ville de Lyon ce vendredi après- midi se poursuit. Selon plusieurs sources policières, les enquêteurs sont parvenus à isoler un ADN. Cela ne veut pas dire pour autant qu’un suspect a été identifié.
L’ADN va être soumis au Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) afin de savoir si il appartient à un individu déjà connu des services de police. Dans le cas contraire, les enquêteurs devront étudier d’autres pistes pour mettre une identité sur le ou les auteurs de cet attentat.
Le suspect qui a déposé le sac contenant cet engin explosif est activement recherché. Le procureur de la République Rémy Heitz a indiqué que de nouvelles photos de ce dernier seraient diffusées prochainement.
D’autre part, les enquêteurs ont découvert une infime trace de TATP, un puissant explosif. Il s’agit du type d’explosif qui avait été utilisé lors des attentats du 13 novembre mais également ceux de Bruxelles en 2015 ou encore celui de Manchester en mai 2017. Il est toutefois trop tôt pour évoquer un lien avec l’EI, malgré que le groupe terroriste a régulièrement diffusé des tutoriels de conception du TATP.
L’engin explosif a été déclenché à distance. En effet, selon nos informations, le détonateur principal de la bombe était un téléphone dont la carte SIM venait d’être achetée.
« Sur le sol, on a trouvé des vis de 2 cm, des billes en métal, 7 piles LR6, un circuit imprimé et un dispositif de déclenchement à distance », a indiqué le procureur de la République de Paris Rémy Heitz, lors d’une conférence de presse à la mi-journée ce samedi.
La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’affaire et une enquête pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » a été ouverte.
Attentat à Lyon : De nouvelles photos du suspect diffusées par la police
Une explosion de faible intensité s’est produite dans le centre de Lyon ce vendredi après- midi, faisant 13 blessés. La traque du suspect aperçu sur les vidéosurveillances se poursuit.
La Police Nationale vient de diffuser de nouvelles photos du suspect ce samedi soir.
Ces photographies du suspect ont été prises hier avant qu’il dépose son colis piégé devant une boulangerie lyonnaise.
Un colis piégé
Le suspect qui a déposé l’engin explosif est arrivé à vélo. Âgé d’une trentaine d’années, il était vêtu d’un pull sombre, avait les manches retroussées et portait un bermuda beige. Le mis en cause portait quelque chose sur la tête, une capuche ou un chapeau et avait aussi des lunettes de soleil. La volonté de dissimuler son visage est évidente.
L’engin explosif qui se trouvait dans un sac, ou une petite valise, a été déposé devant la vitrine de la « La Brioche dorée », une boulangerie de la chaîne française de restauration rapide située au 15 rue Victor Hugo dans le IIe arrondissement de Lyon, à proximité de la place Bellecour. Une minute 30 à 2 minutes plus tard, l’explosion s’est produite. Il était environ 17h30.
Attentat à Lyon : Un suspect a été interpellé
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner annonce ce lundi matin l’interpellation d’un suspect dans l’enquête sur l’attentat de Lyon qui a fait 13 blessés ce vendredi.
Un homme a été interpellé annonce Christophe Castaner. « Je salue la mobilisation de la SDAT, de la police judiciaire de Lyon et de la DGSI, co-saisies par la section antiterroriste du parquet de Paris. Leur action conjointe est déterminante », a écrit le ministre de l’Intérieur sur Twitter.
Interpellé dans la rue
Le suspect âgé de 24 ans, de nationalité algérienne, a été interpellé dans la rue à 09h55, il serait étudiant dans une école d’informatique selon le maire de Lyon, Gérard Collomb.
L’homme venait de sortir de chez lui et venait d’effectuer un trajet en bus lorsque les policiers de la BRI de Lyon l’ont interpellé.
Perquisition en cours à son domicile
Le mis en cause vit chez ses parents dans le VIIe arrondissement de Lyon. Une perquisition est actuellement menée à son domicile. Selon plusieurs sources policières, les enquêteurs ont fait le choix d’interpeller le mis en cause dans la rue, craignant la présence de TATP dans son appartement.
Par ailleurs, le suspect est inconnu des services de police. Il a été placé en garde à vue. La police avait diffusé un appel à témoins
La police nationale avait lancé un appel à témoins avec plusieurs photos du suspect d’une
qualité médiocre, issues des vidéosurveillances. Les enquêteurs avaient retrouvé une infime quantité de TATP sur le lieu de l’explosion. L’engin explosif avait été déclenché à distance et contenait un détonateur associé à un téléphone.
Les policiers étaient parvenus à isoler un ADN après les relevés de traces et indices sur le lieu de l’explosion, rue Victor Hugo devant la « Brioche dorée », une boulangerie de la chaîne française.
Attentat de Lyon : Trois autres suspects interpellés
Un second suspect a été interpellé ce lundi matin dans l’enquête sur l’attentat de Lyon, a annoncé Gérard Collomb, le maire de la ville. Plus tard dans la matinée, la mère du premier suspect a elle aussi été placée en garde à vue, tout comme son père.
Un suspect a été interpellé à 09h55 à Lyon ce lundi matin, en pleine rue, dans le cadre de l’enquête sur l’attentat au colis piégé. Cet étudiant algérien de 24 ans venait de sortir de chez lui lorsque les policiers de la BRI Lyon l’ont arrêté. Il a été placé en garde à vue.
Un second individu a ensuite été arrêté peu après 11 heures a annoncé Gérard Collomb. Ce jeune majeur est le frère du premier suspect, il a été à son tour placé en garde à vue.
Les parents du suspect en garde à vue
A la mi-journée, une femme a également été interpellée et placée en garde à vue. Une information confirmée par le parquet. Il s’agit de la mère du premier suspect. Son père a lui aussi été placé en garde à vue à la mi-journée.
D’autre part, la sœur de cet étudiant de 24 ans est actuellement entendue en audition libre par les policiers selon des sources concordantes.
Attentat de Lyon : Les enquêteurs disposent de nombreux éléments qui incriminent Hichem Medjoub, le suspect principal
Au lendemain de l’interpellation de Hichem Medjoub et de trois de ses proches, les enquêteurs disposent déjà de nombreux éléments qui mettent en cause cet étudiant algérien de 24 ans, à commencer par son ADN qui a été retrouvé sur le lieu de l’explosion du colis piégé.
Il a fallu 48 heures aux enquêteurs pour identifier Hichem Medjoub, le suspect principal de cet attentat au colis piégé. Les 90 policiers assistés de 30 techniciens de la police technique et scientifique, qui sont en charge de cette enquête, ont étudié minutieusement les vidéosurveillances de la ville pour retracer le parcours du suspect. Une étude de la téléphonie a également été réalisée, d’autant que l’engin explosif a été déclenché à distance, par l’intermédiaire d’un détonateur relié à un téléphone comme nous l’avons révélé.
Les éléments retrouvés par les enquêteurs sur le lieu de l’explosion ont montré que l’engin explosif qui disposait d’un système de mise à feu sophistiqué, n’avait pas fonctionné comme prévu. L’explosion n’a été que de faible puissance. Ce dernier contenait des vis de 2 cm, des boulons mais aussi des billes en acier et des piles LR6.
Les policiers ont par conséquent été en mesure de récupérer quelques éléments de cette bombe, qui étaient intacts. Un ADN a rapidement été isolé, il a été relevé à trois reprises sur les restes de l’engin explosif précise Le Progrès.
Eau oxygénée et acétone commandés sur Amazon
Durant leurs investigations, les enquêteurs se sont intéressés à un individu de 24 ans, un étudiant algérien qui réside chez ses parents à Oullins, au sud-est de Lyon, à 15 minutes en voiture du lieu de l’explosion.
Les policiers de la DCPJ et de la DGSI ont alors constaté que le suspect avait acheté en mars dernier sur le site Amazon, des piles de type LR6, comme celles retrouvées dans l’engin explosif, des circuits électroniques mais aussi plusieurs litres d’eau oxygénée et de l’acétone ; deux éléments qui constituent le TATP, ce puissant explosif utilisé pour ce colis piégé. Le mis en cause s’était aussi fait livrer du matériel de survie, depuis janvier 2018.
350 appels et témoignages
Dans le même temps, les policiers ont reçu « 350 appels, témoignages et 30 mails supplémentaires », a indiqué ce mardi matin Christophe Castaner, indiquant que cela avait donné de nouveaux indices aux enquêteurs. Le suspect a été identifié dès dimanche a confirmé le ministre de l’Intérieur au micro de CNews.
Une surveillance a été mise en place autour du domicile de cet homme, Mohamed Hichem Medjoub L’homme sera finalement interpellé ce lundi matin vers 09h55 après sa descente du
bus qu’il venait de prendre à partir de chez lui. Il n’a pas opposé de résistance et a été placé en garde à vue. Son frère qui est un jeune lycéen, sa mère puis son père ont également été placés en garde à vue. Sa sœur a été entendue par les enquêteurs dans le cadre d’une audition libre.
Attentat à Lyon : Les 4 gardes à vue prolongées, le suspect principal Hichem Medjoub tient un «discours religieux intégriste»
Les auditions du suspect principal dans l’enquête sur l’explosion d’un colis piégé à Lyon (Rhône) ce vendredi, se poursuivent. Celles de son frère, sa mère et son père également. Les quatre gardes à vue ont été prolongées ce mardi.
Les enquêteurs disposent de nombreux éléments à charge contre Mohamed Hichem Medjoub, à commencer par son ADN qui est celui qui a été retrouvé sur les quelques éléments de l’engin explosif, qui ont été découverts intacts rue Victor-Hugo.
Face aux policiers, le suspect principal de 24 ans tient un « discours religieux intégriste » mais ne se revendique d’aucune organisation terroriste indique BFMTV. D’autre part, l’homme nie l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.
Il a reconnu devant les enquêteurs être en situation irrégulière sur le territoire français, affirmant qu’il vivait de ses cours d’informatique donnés sur internet qui lui rapportent quelques centaines d’euros par mois.
Lors de la perquisition du domicile de ses parents à Oullins, à 15 minutes en voiture du centre de Lyon où l’engin explosif a détoné, les policiers ont découvert des restes de composants chimiques qui constituent le TATP, mais également des vis et des boulons ainsi qu’un emballage de piles LR6 de la même marque que celles utilisées pour l’engin explosif.
Mohamed Hichem Medjoub qui était à ce stade inconnu des services de police et de renseignement, avait également passé plusieurs commandes sur le site Amazon, notamment des piles LR6 mais aussi des circuits électroniques mais aussi plusieurs litres d’eau oxygénée et de l’acétone.
Les enquêteurs poursuivent leurs investigations, notamment en se penchant sur les appareils numériques du suspect. Les quatre gardes à vue ont été prolongées ce soir. Des mesures de privations de libertés qui peuvent s’étendre jusqu’à 96 heures en matière de terrorisme.
Attentat de Lyon : Le suspect principal Hichem Medjoub est passé aux aveux
Le suspect principal dans l’explosion du colis piégé rue Victor Hugo à Lyon, Hichem Medjoub, s’est exprimé face aux enquêteurs ce mercredi. Il a notamment reconnu être celui qui a fabriqué l’engin explosif.
Toujours en garde à vue, Mohamed Hichem Medjoub a reconnu son implication dans l’attentat à Lyon selon Le Point. Le suspect avait été transféré dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ce mardi en fin de journée. Hichem Medjoub, 24 ans, a détaillé la façon dont il a confectionné l’engin explosif dans sa cuisine. L’homme en situation irrégulière en France, a également avoué être celui qui a déposé l’engin rue Victor Hugo selon plusieurs sources policières.
Des explications qui correspondent aux éléments découverts lors de la perquisition du logement des parents du mis en cause, où il vit. Trois bouteilles d’ammoniaque, d’acide chlorhydrique et d’eau oxygénée ont été retrouvées dans la cuisine de cet appartement indique l’hebdomadaire. Il s’agit de produits chimiques qui entrent dans la conception du TATP, ce puissant explosif qui a été utilisé dans une infime quantité, pour l’engin explosif utilisé. Lors de ses auditions, Hichem Medjoub a évoqué les différentes étapes qui lui ont permis de passer à l’acte. Tout d’abord l’achat de l’acétone et des billes d’airsoft en acier. Puis en avril, du fil de câblage, un téléphone ainsi que des piles.
Le suspect a expliqué s’être aussi procuré un commutateur à télécommande durant le mois d’avril. Le mois suivant, il a indiqué avoir acheté des billes en acier et des piles LR6 de marque Amazon. Il s’agit des piles qui ont été retrouvées par les enquêteurs sur le lieu de l’explosion et qui ont permis d’orienter rapidement leurs recherches.
A ce stade de l’enquête, les policiers ignorent si le suspect avait une cible précise ou s’il a agi de façon aléatoire. Néanmoins, selon Le Point, un rassemblement de soutien à la liste de Nathalie Loiseau (LREM) pour les élections européennes, devait se dérouler à 200 mètres de « La Brioche dorée », la boulangerie où le suspect a déposé son colis piégé qui a explosé près d’une minute plus tard.
Le rassemblement a été annulé la veille pour des raisons de sécurité affirme l’hebdomadaire qui citent des informations de la préfecture du Rhône, relayées par les responsables locaux de LREM.
Les enquêteurs ont également pu constater que Hichem Medjoub avait réalisé des recherches sur internet concernant le djihad, mais également sur la fabrication de bombes artisanales et sur les possibilités de les déclencher à distance a indiqué ce mercredi BFMTV.
De nouveaux éléments qui incriminent une nouvelle fois le suspect principal, dont l’ADN a été retrouvé à trois reprises sur les pièces de l’engin explosif retrouvées intacts par les enquêteurs.
Attentat de Lyon : Le suspect, Hichem Medjoub, a reconnu avoir prêté allégeance au groupe EI
- MAI: Alors qu’il se trouve toujours en garde à vue ce jeudi, le suspect principal dans l’explosion du colis piégé à Lyon, Hichem Medjoub, a reconnu ses liens avec le groupe terroriste État islamique (EI), auquel il a affirmé avoir prêté allégeance.
Les policiers de la DGSI ont découvert ces dernières heures de nouveaux éléments dans l’enquête sur l’attentat de Lyon ayant fait 13 blessés ce vendredi. Des contacts menant au groupe terroriste EI, ont en effet été retrouvés dans l’ordinateur de Hichem Medjoub, cet algérien de 24 ans qui se trouve toujours en garde à vue.
Interrogé sur ces contacts, le mis en cause a avoué avoir des liens avec Daesh nous indiquent plusieurs sources policières. Hichem Medjoub a également reconnu avoir prêté allégeance au chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi.
Des déclarations qui ne laissent désormais plus aucun doute sur les intentions terroristes du jeune suspect qui avait déjà reconnu hier avoir conçu et déposé lui-même le colis piégé, rue Victor Hugo à Lyon.
Son ADN a par ailleurs été retrouvé à trois reprises par les enquêteurs, sur l’engin explosif qui n’a pas fonctionné correctement. Lors de la perquisition à son domicile, les policiers ont aussi découvert plusieurs éléments chimiques entrant dans la composition du TATP, ce puissant explosif qui a été utilisé pour fabriquer l’engin explosif. Le suspect avait déjà commencé à reconnaitre son implication ce mercredi face aux enquêteurs.
Attentat de Lyon : L’engin explosif «était composé de 250 à 400 grammes de TATP» a indiqué le parquet
- MAI: L’auteur présumé de l’attentat au colis piégé de Lyon Hichem Medjoub a été déféré ce vendredi matin, à l’issue de sa garde à vue qui aura donc duré 96
Le parquet de Paris qui est en charge de l’enquête sur l’attentat de Lyon vendredi dernier, a révélé de nouvelles précisions. A commencer par la conception de l’engin explosif, qui était composé de 250 à 400 grammes de TATP, un puissant explosif.
Une charge qui aurait pu causer des dégâts extrêmement importants, lorsqu’on sait que 5 grammes de TATP suffisent à faire exploser un ordinateur portable.
L’engin explosif était composé de billes d’acier et de vis a précisé le parquet dans son communiqué, ainsi que d’un dispositif de déclenchement à distance par télécommande et d’une source d’énergie composée de 8 piles. Il s’agit des piles LR6 de la marque Amazon que les enquêteurs ont retrouvées sur les lieux et qui ont été déterminantes pour identifier le suspect principal, Hichem M, qui résidait chez ses parents à Oullins (Rhône).
Les enquêteurs étaient déjà arrivés à la conclusion que l’engin explosif qui était sophistiqué, n’a pas explosé comme prévu. L’explosion a été de faible intensité et plusieurs éléments de cet engin avaient été retrouvés intacts sur place par les policiers.
En outre, le parquet a confirmé que Hichem Medjoub était jusqu’ici inconnu des services de police et n’a jamais été condamné. Cet Algérien de 24 ans était arrivé en France en août 2017 avec un visa touristique de 90 jours, il est donc bien en situation irrégulière sur le territoire français.
Hichem Medjoub a été déféré ce vendredi matin au parquet de Paris et va être présenté à un juge d’instruction dans le cadre d’une information judiciaire qui doit être ouverte des chefs de
« tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste », « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « fabrication, détention et transport d’explosif » a précisé le procureur dans un communiqué.
Le suspect principal a reconnu ce jeudi avoir agi au nom du groupe État islamique (EI) auquel il a avoué avoir prêté allégeance.
Attentat de Lyon : Le suspect mis en examen et placé en détention provisoire
31 MAI: L’auteur présumé de l’attentat de Lyon âgé de 24 ans, a été mis en examen et placé en détention provisoire ce vendredi.
Le mis en cause, Mohamed Hichem Medjoub, qui a reconnu les faits a été mis en examen par le juge d’instruction des chefs de « tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste », « association de malfaiteurs terroriste criminelle », « fabrication détention et transport d’explosifs en relation avec une entreprise terroriste ».
L’homme a été placé en détention provisoire a indiqué le parquet de Paris. Une mesure que le procureur avait requise.
Le suspect a reconnu avoir prêté allégeance à l’EI
Lors de ces dernières heures de garde à vue, qui a duré 96 heures, le mis en cause a reconnu avoir agi au nom du groupe État islamique (EI) auquel il a affirmé avoir prêté allégeance. De plus, les enquêteurs avaient retrouvé son ADN sur plusieurs éléments de l’engin explosif qui n’a pas détonné comme prévu.
Le suspect algérien a également avoué avoir lui même fabriqué et déposé l’engin explosif rue Victor Hugo à Lyon, où il a explosé vendredi 24 mai vers 17h30, faisant 13 blessés.
« 250 à 400 grammes de TATP »
Le procureur de la République a indiqué ce vendredi dans un communiqué, que l’engin explosif était composé de « 250 à 400 grammes de TATP », une charge qui aurait pu causer des dégâts particulièrement importants.
Attentat à Lyon : Le suspect, Hichem Medjoub, a expliqué aux enquêteurs vouloir créer un sentiment d’insécurité
3 JUIN: En plus d’affirmer avoir fait allégeance au groupe État islamique (EI), Mohamed Hichem Medjoub a expliqué aux enquêteurs qu’il avait eu l’intention, en commettant cet attentat, de créer un sentiment d’insécurité et de peur.
Mohamed Hichem Medjoub a été mis en examen avant d’être placé en détention provisoire ce vendredi. Durant sa garde à vue, il a reconnu avoir prêté allégeance au chef de l’EI, Abou Bakr al-Baghdadi. Mais lors de ses auditions, le mis en cause a détaillé ses motivations aux policiers.
L’homme âgé de 24 ans qui est un ressortissant algérien, a reconnu sa volonté de créer un sentiment d’insécurité dans un lieu qu’il a jugé « banal », où les gens se rendent quotidiennement, révèle BFMTV. Le suspect fait référence à la boulangerie « Brioche dorée
» de la rue Victor Hugo de Lyon, où il a déposé l’engin explosif qui a explosé quelques instants plus tard, faisant 14 blessés.
Semer la peur
Il a en outre affirmé avoir volontairement utilisé du TATP, ce puissant explosif, plutôt que de la nitroglycérine, ajoutant que son but était de semer la peur et non de tuer.
Des explications qui pourraient ne pas convaincre les juges puisque l’engin explosif était composé de « 250 à 400 grammes de TATP ». Une charge qui aurait pu causer des dégâts particulièrement graves.
Radicaliser ses futurs codétenus
Toujours selon la chaîne d’informations, Mohamed Hichem Medjoub a expliqué avoir délibérément laissé des indices afin que les policiers remontent jusqu’à lui, déclarant qu’il avait l’intention de radicaliser ses co-détenus une fois qu’il serait en prison. Le mis en cause avait réalisé de nombreux achats sur le site Amazon, notamment les piles qui ont été retrouvées dans l’engin explosif qui n’aurait pas fonctionné comme prévu.
Le suspect a été écroué à la prison de la Santé à Paris, il est actuellement placé à l’isolement précise le média.
Pour faire monter les votes pour le RN
Sur le choix de la date, le 24 mai, le mis en cause a affirmé qu’il avait volontairement choisi d’agir peu avant le scrutin des élections européennes, dans le but de faire monter le score du Rassemblement national (RN), le seul parti « capable d’emmener un jour la France en guerre, et capable de déstabiliser le pays », selon ses déclarations.
0 morts, 13 blessés
393: Crépy-en-Valois, (Oise) 28 Mai 2019:
Oise : Armé d’un couteau de chasse, il menace les policiers et crie «Je dois tuer du flic !»
Les policiers municipaux de Crépy-en-Valois ont été agressés par un homme armé lors d’un contrôle routier.
Une patrouille de la police municipale procédait à un contrôle routier lorsqu’un homme s’est approché des agents. Il avait été vu un peu plus tôt en train de déambuler au milieu de la chaussée nous indique une source proche de l’affaire.
« T’es armé ? »
Alors que le contrôle routier se poursuit en parallèle, l’un des policiers demande à l’homme au comportement étrange s’il a besoin de quelque chose en particulier. Le suspect lui répond
« Oui, toi ». Il tente ensuite de savoir si le policier municipal est armé. Interloqué, ce dernier lui demande pourquoi il cherche à savoir cela. L’homme lâche un laconique « On verra ça…
».
Comprenant que la situation pourrait dégénérer, les policiers municipaux demandent l’intervention d’une patrouille de la Gendarmerie en soutien.
« J’ai une arme à feu, j’veux buter du flic »
Soudain, l’automobiliste en train d’être contrôlé se rapproche des agents et leur affirme avoir aperçu un pistolet dissimulé sur l’individu au comportement suspect. Il ajoute qu’il lui a déclaré : « J’ai une arme à feu, j’veux buter du flic ». Immédiatement les policiers lui demandent de partir en vitesse se mettre à l’abri.
Le suspect quant à lui se rapproche de la patrouille d’un pas déterminé. Voyant que des badauds se trouvent maintenant à proximité, les policiers décident d’interrompre sa progression coûte que coûte et le mettent en joue avec leurs armes de service.
Il sort un couteau de chasse
Face aux fonctionnaires, l’agresseur exhibe alors un couteau de chasse et crie : « J’vais vous tuer ! Tire, j’vais vous tuer ! Je dois tuer du flic ! ». Les clients du bar qui se trouvent derrière les policiers décident de se mettre à l’abri à l’intérieur, et le commerce ferme ses volets métalliques.
Le suspect refuse de jeter son arme et continue à avancer vers les policiers municipaux. Alors que la situation est extrêmement tendue, un équipage de gendarmes arrive en renfort. Munis d’un pistolet à impulsions électriques, ils parviennent à convaincre le forcené de lâcher son couteau. Mais toujours surexcité, ce dernier tente d’en découdre.
« Dieu m’envoie tuer du flic »
Les militaires font finalement usage du pistolet à impulsions électriques afin de maîtriser le suspect. Interpellé par les policiers municipaux, l’homme a été conduit jusqu’au véhicule des gendarmes. Loin de s’être calmé, il leur a déclaré : « Dieu m’envoie tuer du flic », « Je dois tuer quelqu’un pour me purger ».
Après une expertise psychiatrique, l’homme a été interné d’office.
0 morts, 0 blessés
394: Montpellier, (Hérault) 31 Mai 2019:
Montpellier : Armé d’un tournevis, il attaque des touristes qui chantent La Marseillaise Pas de chance, il s’agissait de policiers en villégiature.
Lundi vers 1h30 du matin, un homme a agressé deux touristes qui chantaient La Marseillaise
sur la place de la Comédie, à Montpellier (Hérault).
C’est au moment où il a croisé un groupe de vacanciers, que l’agresseur âgé de 29 ans a perdu son sang-froid. Visiblement peu réceptif à l’harmonie de l’hymne national, l’homme s’en est pris à deux personnes du groupe pour les obliger à cesser de chanter.
Il sort un tournevis
Mais les deux vacanciers, qui sont aussi policiers nationaux, lui ont signifié leur refus. L’agresseur qui ignorait leur qualité a sorti un tournevis et les a menacés, relate E- Metropolitain. Voyant qu’ils n’étaient pas impressionnés, l’homme leur a foncé dessus pour les frapper, avant d’être mis en fuite.
Localisé et interpellé
Les touristes ont alerté leurs collègues en téléphonant au 17 Police-Secours et leur ont communiqué une description précise de l’agresseur. Des policiers locaux, appuyés par la
vidéosurveillance de la ville, ont rapidement localisé et interpellé le suspect. Placé en garde à vue, il a été déféré devant un magistrat à l’issue de la mesure.
0 morts, 0 blessés
395: Reims, (Marne) 4 Juin 2019:
Reims : Un homme muni d’un pistolet factice sème la panique près de la grande mosquée
Un homme a été interpellé ce mardi matin à proximité de la grande mosquée de Reims (Marne). Il venait de menacer des fidèles avec un pistolet qui s’est avéré factice. La police est rapidement intervenue.
Mouvement de panique ce mardi matin vers 10 heures à Reims autour de la grande mosquée. Un homme a menacé des fidèles puis une femme voilée à proximité du lieu de culte, alors que la prière venait de se terminer.
L’agresseur a pointé un pistolet sur les victimes sans dire quoi que ce soit selon des témoignages recueillis par France 3. Le personnel de la sécurité de la grande mosquée a fermé l’accès au lieu de culte et les 500 personnes qui se trouvaient à l’intérieur ont été confinées le temps de l’intervention de la police.
Le jour de la fin du ramadan
La police municipale est d’abord arrivée sur place, puis la police nationale. L’homme muni d’un pistolet a été interpellé. Son arme était un pistolet à bille. Le mis en cause d’une soixantaine d’années a été placé en garde à vue. Ses motivations restent pour l’heure inconnues.
Les fidèles étaient nombreux ce mardi matin à la grande mosquée puisqu’ils célébraient l’Aïd el-Fitr, la fin du jeûne du mois de ramadan.
0 morts, 0 blessés
396: Paris, (Ile-de-France) 4 Juin 2019:
Paris : Un homme armé d’un couteau a attaqué des policiers, il a été neutralisé par balle
Un homme armé d’un couteau a attaqué des policiers en VTT peu après 13 heures ce mardi, à hauteur du marché de la rue de la convention à Paris (XVe). Il a été neutralisé par balle.
Les faits se sont déroulés peu après 13 heures dans le XVe arrondissement, au niveau du marché de la rue de la convention. Selon nos informations, le suspect qui avait été signalé par des passants, a refusé de se soumettre au contrôle des policiers à VTT puis a bousculé l’un d’entre eux qui a chuté au sol. Le suspect a alors exhibé une arme blanche et a tenté de poignarder le policier par terre.
Il a alors été neutralisé par balle par un autre fonctionnaire et a été blessé au bras. Le SAMU l’a pris en charge. Aucun des policiers qui sont affectés au commissariat du XVe arrondissement, n’a été blessé.
Muni de plusieurs couteaux
Les motivations de l’agresseur sont à ce stade inconnues. Ce dernier est âgé de 35 ans, il est nationalité portugaise. Il était armé de « trois couteaux à viande avec des lames de 15 cm
», qui ont été retrouvés par terre selon une source proche du dossier citée par Le Parisien.
Le mis en cause est déjà très défavorablement connu des services de police pour des faits de droit commun, notamment pour viols. En outre, il a déclaré être séropositif.
0 morts, 1 blessé (assaillant)
397: Neuilly-sur-Marne, (Seine-Saint-Denis) 4 Juin 2019:
Seine-Saint-Denis : La police neutralise par balles un homme armé d’un sabre, à Neuilly-sur- Marne
Un homme se trouvait dans la rue avec un sabre en main et a menacé les policiers qui ont ouvert le feu à plusieurs reprises, pour le neutraliser.
Les policiers ont aperçu vers 18h40 ce mardi, un homme qui marchait avenue Jean-Jaurès à Neuilly-sur-Marne (Seine-Saint-Denis) avec un sabre japonnais. Les fonctionnaires se sont dirigés vers lui et lui ont ordonné de lâcher son arme. Le suspect a fait l’inverse et a sorti le sabre de son étui, menaçant les forces de l’ordre.
La situation a dégénéré et les policiers ont fait usage de leur pistolet à impulsion électrique (taser) pour le neutraliser. La tentative a échoué et face au danger, les fonctionnaires ont décidé de faire usage de leurs armes à feu.
Le suspect entre la vie et la mort
Selon nos informations, l’agresseur a été touché par 4 tirs. Il a été conduit à l’hôpital en état d’urgence absolue, son pronostic vital est engagé. L’un des policiers a été légèrement blessé, semble-t-il par l’un des coups de feu. Il a lui aussi été amené à l’hôpital.
Selon les premiers éléments du dossier, le mis en cause venait de s’échapper de l’hôpital psychiatrique Ville-Evrard situé dans cette même commune, où il était interné.
Ce dernier serait fiché « S ». Au moment des faits, les policiers n’avaient pas encore été prévenus qu’un homme s’était échappé de cet hôpital.
La préfecture de police félicite les policiers
Dans un communiqué sur Twitter, la préfecture de police « félicite les policiers » qui sont intervenus « avec détermination et sang froid ». « Nos pensées les plus chaleureuses se tournent vers ce policier blessé dans l’exercice de sa mission », peut-on également lire.
0 morts, 2 blessés (dont assaillant)
398: Marseille, (Bouches Du Rhône) 5 Juin 2019:
Un néonazi qui avait appelé au «carnage» lors du dîner du CRIF à Marseille, mis en examen et écroué
Un homme âgé d’une trentaine d’années a été interpellé puis mis en examen et placé en détention provisoire. Le suspect avait appelé au « carnage » lors du dîner du CRIF à Marseille, des armes ont été saisies à son domicile d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).
Le mis en cause a été repéré après avoir posté des « propos menaçants » sur les réseaux sociaux. Il évoquait très clairement le dîner du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) qui se tenait à Marseille, appelant au « carnage ».
L’homme a été interpellé le 29 mai dans son appartement à Aix-en-Provence raconte La Provence. Le mis en cause « n’est pas connu au plan pénal mais était connu pour être attiré par les idées d’extrême droite, voire néo nazies », a expliqué le parquet.
Des armes blanches « de combat », des armes de poing « factices mais trafiquées »
Lors de la perquisition de son domicile, les policiers ont fait d’inquiétantes découvertes. Plusieurs armes de poing « factices mais trafiquées », ont été découvertes mais également des munitions, ainsi que 7 armes blanches « de combat » et un équipement de commando selon une source proche du dossier citée par le quotidien.
Des drapeaux nazis
Deux drapeaux nazis, un drapeau israélien, de la littérature suprémaciste et un exemplaire de Mein Kampf ont été retrouvés chez lui. Les enquêteurs ont aussi mis la main sur deux cartes d’identité et un permis de conduire falsifiés, tout comme de la fausse monnaie.
Le suspect qui est né en 1989 a été mis en examen pour menaces de mort en raison de la religion, acquisition et détention d’armes et munitions. Ce dernier a été placé en détention provisoire. Selon cette même source qui se veut « très prudente », les enquêteurs ne pensent pas que le suspect « avait un projet précis ».
0 morts, 0 blessés
399: Toulouse, (Haute Garonne) 10 Juin 2019:
Des tags menaçants au domicile de Latifa Ibn Ziaten, mère d’une victime de Mohamed Merah
« Vive Merah », « Juif bientôt mort », « On va t’avoir », « C’est bientôt à toi sale juif »… La maison de Latifa Ibn Ziaten a été recouverte d’inscriptions menaçantes et pro-Merah.
Ce lundi en fin de matinée, Latifa Ibn Ziaten a publié les photos de son domicile dégradé sur Twitter. Il s’agit de la mère d’Imad Ibn Ziaten, premier militaire assassiné à Toulouse par le terroriste Mohammed Merah le 11 mars 2012.
Des tags menaçants
Latifa Ibn Ziaten dénonce avoir été prise pour cible « une nouvelle fois », après avoir découvert des inscriptions pro-Merah sur son domicile. Les tags auraient été tracés durant la nuit de dimanche à lundi.
Dans son message, elle déclare : « J’ai déposé plainte. J’espère que les coupables seront retrouvés et punis de leur acte haineux ». Son avocate, Me Samia Maktouf explique que sa « cliente ne se sent pas en sécurité, elle est choquée et bouleversée », ajoutant : « c’est le retour de la haine en France ».
La police est venue sur place et a procédé aux constatations d’usage. Demande de protection étendue
Me Samia Maktouf a précisé qu’elle allait déposer plainte directement auprès de la section
antiterroriste du parquet de Paris pour « apologie du terrorisme, menaces de mort et violation de domicile », ajoutant : « Je saisis le ministère de l’Intérieur en raison de cette menace grave pour demander que sa garde soit étendue à l’intérieur de son domicile et pas seulement quand elle se déplace ».
Latifa Ibn Ziaten a fondé l’association « IMAD pour la jeunesse et la paix » en 2012.
0 morts, 0 blessés
400: Condé-sur-Sarthe, (Sarthe) 11 Juin 2019:
Prise d’otages à la prison de Condé-sur-Sarthe : le détenu s’est rendu, les 2 otages libérés
00h30. Le preneur d’otages s’est rendu. La jeune stagiaire qui était toujours prise en otage n’a pas été blessée.
Le détenu, Francis Dorffer, va être placé en garde à vue.
00h15. Le détenu preneur d’otages souffre de graves troubles psychiatriques. Multirecidiviste, il est suivi au titre de sa radicalisation indique LCI.
23h47. L’un des deux otages a été libéré. Il s’agit d’un surveillant pénitentiaire, il n’a pas été blessé. Une jeune surveillante stagiaire est toujours retenue par le détenu.
22h10. Le détenu est armé d’un pic artisanal selon plusieurs sources policières. La prise d’otages a débuté vers 19h15. Les policiers du RAID sont arrivés en hélicoptère à 20h30.
21h10. Des négociations sont en cours, le détenu demande son transfert dans un autre établissement pour se rapprocher de sa famille, selon une source syndicale.
20h20. Une prise d’otages est actuellement en cours au centre pénitentiaire de Condé-sur- Sarthe (Orne) selon nos informations.
Une prise d’otages est en cours ce mardi soir au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe. Les ERIS et le RAID sont sur place.
Deux surveillants pénitentiaires, un titulaire et une stagiaire, sont retenus en otage par un détenu selon nos informations.
Le preneur d’otages est Francis Dorffer, déjà auteur de cinq autres prises d’otages en détention. L’homme a été écroué à l’âge de 16 ans pour une courte peine à la suite d’un vol avec violence, mais il n’est plus jamais sorti de prison en raison de ses méfaits en prison.
Il a notamment écopé de 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’un codétenu, puis a été à plusieurs fois condamné pour des séquestrations de personnel pénitentiaire. Une cellule de crise a été activée au ministère de la Justice.
0 morts, 0 blessés
401: Paris, (Ile-de-France) 15 Juin 2019:
Paris : Un homme accusé d’avoir séquestré 2 adolescentes et menacé de les emmener en Syrie
Une enquête a été ouverte et confiée à la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) ce vendredi. Deux adolescentes affirment avoir été séquestrées par un homme qui aurait menacé de les conduire en Syrie.
L’affaire a débuté par le signalement des autorités belges à la France, indiquant que deux adolescentes radicalisées avaient disparu.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les policiers sont intervenus pour une rixe dans le IXe arrondissement de Paris, dans un immeuble, et ont découvert par hasard les deux adolescentes. L’une qui est âgée de 15 ans se trouvait dans une cave du sous-sol du bâtiment.
Un suspect âgé de 29 ans a été interpellé et placé en garde à vue. Les deux adolescentes ont déclaré aux policiers que cet homme converti à l’islam les a séquestrées à Paris et aurait menacé de les conduire en Syrie selon une source judiciaire.
Enquête ouverte
Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris des chefs d’association de malfaiteurs terroristes criminelle et de soustraction de mineurs en relation avec une entreprise terroriste. Les investigations ont été confiées à la section antiterroriste de la police judiciaire parisienne et à la DGSI. L’enquête devra éclaircir « les relations entre les trois protagonistes de cette affaire et les projets qu’ils étaient susceptibles de nourrir », indique une source proche du dossier à BFMTV.
0 morts, 0 blessés
402: Lyon, (Rhône Alpes) 15 Juin 2019:
Un militaire de l’opération Sentinelle a neutralisé par balle un homme armé d’un couteau
Un militaire de l’opération Sentinelle a ouvert le feu sur un individu menaçant qui était armé d’un couteau ce dimanche, à Lyon (Rhône).
Les faits se sont produits vers 15 heures dans l’hôpital d’instruction des armées Desgenettes de Lyon (IIIe). Un homme est entré dans l’établissement et a été aperçu par une patrouille de militaires qui lui a demandé de s’arrêter.
« Une patrouille composée de militaires en charge de la sécurisation du site lui intimait l’ordre de s’arrêter » mais l’individu « continuait sa progression, couteau à la main, en direction des militaires », a indiqué le parquet, précisant que le mis en cause était « vêtu d’une djellaba ».
L’un des militaires a ouvert le feu à une reprise pour neutraliser le suspect, qui a été touché au niveau d’une jambe. Ses jours ne sont pas en danger, il a été interpellé et pris en charge par les secours avant d’être conduit à l’hôpital Édouard-Herriot à Lyon (IIIe).
Une enquête a été ouverte pour « tentative d’homicide volontaire sur personnes chargées d’une mission de service public » et a été confiée à la police judiciaire lyonnaise. Les motivations de l’auteur des faits restent inconnues à ce stade.
0 morts, 1 blessé (assaillant)
403: Le Havre, (Seine-Maritime) 20 Juin 2019:
Prison du Havre : 2 surveillants pénitentiaires attaqués par un détenu condamné pour terrorisme
Deux surveillants pénitentiaires ont été attaqués par un détenu condamné pour terrorisme ce jeudi matin à la prison du Havre (Seine-Maritime). L’assaillant a hurlé « Allah Akbar ».
L’attaque s’est produite vers 7 heures ce jeudi matin au moment de l’ouverture de la porte d’une cellule. Un détenu condamné en 2017 pour participation et association de malfaiteurs en vue de commettre un acte terroriste, a attaqué deux surveillants pénitentiaires en utilisant un pied de la table en fer de sa cellule nous indique une source proche de l’enquête.
Lors de l’attaque, l’homme a hurlé « Allah Akbar » nous confirme cette même source. Ce dernier a été placé au quartier disciplinaire après les faits. Mohammed E-H., 25 ans, était libérable en 2021.
Les deux surveillants pénitentiaires conduits à l’hôpital
Les deux victimes ont été conduites aux urgences afin de faire évaluer la gravité de leurs blessures. Elles ont été frappées aux bras, aux jambes et aux épaules.
La section antiterroriste du parquet de Paris saisie
Le parquet du Havre a été initialement saisi de cette affaire, c’est ensuite la section antiterroriste du parquet de Paris qui s’est saisie des faits. L’enquête a été ouverte du chef de violences volontaires avec arme et sur personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une ITT inférieure à 8 jours.
L’agresseur de deux surveillants pénitentiaires à la prison du #Havre est Mohammed Taha El Hannouni, djihadiste revenant de Syrie condamné le 26/07/2017 à 7 ans de prison par le Tribunal correctionnel de Paris. Il n’est pas lié à la filière des Buttes-Chaumont
0 morts, 2 blessés
404: Sète, (Hérault) 20 Juin 2019:
Hérault : Une infirmière agressée sexuellement dans son logement de fonction aux cris de
«Allah Akbar»
Une infirmière du lycée polyvalent Joliot Curie de Sète (Hérault) a été agressée sexuellement par un homme qui s’est introduit dans son logement de fonction ce mardi après-midi. L’auteur des faits a été interpellé et interné à l’hôpital.
L’agresseur a pénétré dans l’enceinte du lycée vers 16 heures et a ensuite fait irruption dans un logement de fonction, par effraction. A l’intérieur se trouvaient une infirmière scolaire et son fils de 12 ans. Le jeune garçon est parvenu à prendre la fuite et a donné l’alerte raconte le site actu.fr.
Les policiers ont été prévenus et se sont immédiatement rendus sur place. Dans l’appartement, l’homme a agressé sexuellement l’infirmière en hurlant « Allah Akbar ». Les fonctionnaires ont alors réussi à entrer dans le logement dont la porte avait été verrouillée par l’agresseur, et ce dernier a été neutralisé. Sous le choc, la victime a été hospitalisée.
Le mis en cause est fiché « S »
L’auteur des faits est fiché « S » selon le syndicat Alliance Police Nationale, qui a souligné le
« professionnalisme et le sang-froid » des policiers intervenants, dénonçant dans le même temps le manque d’effectifs dans la circonscription de Sète-Frontignan-La Peyrade.
Le mis en cause a été placé en garde à vue. Après avoir été examiné par un médecin expert près la cour d’appel de Montpellier à la demande du parquet, le suspect a été déclaré pénalement irresponsable de ses actes. Il a été interné à l’hôpital de la Colombière, à Montpellier.
0 morts, 1 blessé
405: Trèbes/ Carcassonne, (Aude) 25 Juin 2019:
Attentats de Trèbes et Carcassonne : 5 suspects placés en garde à vue
Cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue ce mardi par les policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la police judiciaire, dans l’enquête sur les attentats de Trèbes et Caracassonne.
Les enquêteurs ont interpellé cinq individus ce mardi matin et cherchent toujours à comprendre comment le terroriste de Trèbes et de Caracassonne s’est procuré une arme. Les suspects sont âgés de 19 à 29 ans et habitent tous dans l’Aude indique La Dépêche. Par ailleurs, des perquisitions étaient en cours dans la matinée.
La double attaque s’était déroulée le 23 mars 2018. Le tueur, Radouane Lakdim, avait fait feu sur un automobiliste à Carcassonne, tuant le passager. Il avait ensuite ouvert le feu sur des policiers qui se trouvaient devant leur cantonnement, avant de se rendre au Super U de Trèbes. Le terroriste avait ensuite tué trois personnes dans le supermarché, dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame.
Cinq personnes mises en examen A ce stade de l’enquête, cinq personnes ont été mises en examen. Marine P., la compagne du terroriste ainsi que Samir M., Ahmed A. et Sofian B., des proches du tueur. Ces derniers ont tous été placés en détention provisoire.
En décembre dernier, Baghdad H. a lui aussi été mis en examen pour « non-dénonciation de crime terroriste », et laissélibre sous contrôle judiciaire.
Attentats de Trèbes et Carcassonne : 2 hommes mis en examen et placés en détention provisoire
Deux des cinq suspects interpellés et placés en garde à vue ce mardi, ont été mis en examen avant d’être placés en détention provisoire dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Trèbes et de Carcassonne. Les enquêteurs les soupçonnent d’avoir joué un rôle dans l’obtention des armes du terroriste, Radouane Lakdim.
Deux hommes ont été déférés devant un juge d’instruction ce vendredi soir. Reda E., 29 ans, et Soufiane M., 27 ans ont ensuite été mis en examen pour « association de malfaiteurs criminelle » et « détention, cessions d’armes ou munitions de catégories A ou B », « en relation avec une entreprise terroriste » selon une source judiciaire citée par La Dépêche. Les deux mis en cause ont été écroués.
La double attaque s’était déroulée le 23 mars 2018. Le tueur, Radouane Lakdim, avait fait feu sur un automobiliste à Carcassonne, tuant le passager. Il avait ensuite ouvert le feu sur des policiers qui se trouvaient devant leur cantonnement, avant de se rendre au Super U de Trèbes. Le terroriste avait alors tué trois personnes dans le supermarché, dont le lieutenant- colonel Arnaud Beltrame, avant d’être abattu par le GIGN.
Le double attentat avait été revendiqué par le groupe État islamique (EI). Sept suspects mis en examen
Au total, sept personnes sont désormais mises en examen dans cette enquête. Samir M.,
Ahmed A. et Sofian B., trois proches du terroriste, mais également sa compagne Marine P., une adolescente convertie à l’islam qui a aujourd’hui 17 ans. Les quatre mis en cause ont tous été écroués.
Un autre suspect, Baghdad H., a lui aussi été mis en examen en décembre dernier pour « non-dénonciation de crime terroriste », et a été laissélibre sous contrôle judiciaire.
0 morts, 0 blessés
406: Bouches-du-Rhône 26 Juin 2019:
3 surveillants pénitentiaires radicalisés inquiètent les services de renseignement
L’administration pénitentiaire a été destinataire d’un message d’alerte venant des services de renseignement des Bouches-du-Rhône, visant trois surveillants pénitentiaires radicalisés.
Plusieurs surveillants pénitentiaires avaient fait parler d’eux en 2015 après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. Un groupe de cinq surveillants avait en effet été surnommé par leurs collègues « le gang de barbus » et « l’équipe à Daech ».
Face à cette affaire dite « des barbus des Baumettes », portant le nom de la prison marseillaise où ils exerçaient, et l’apparition de tensions avec la hiérarchie, l’administration pénitentiaire avait décidé de convoquer les cinq surveillants dans le cadre d’une inspection interne, visant des soupçons de radicalisation.
Les cinq hommes qui dénonçaient de l’« islamophobie », avaient été dispersés dans d’autres établissements en région PACA ainsi qu’en Corse.
Les trois surveillants vont être affectés dans le même établissement pour mineurs
Mais il y a quelques jours, l’administration pénitentiaire a reçu un message d’alerte des services de renseignement des Bouches-du-Rhône, qui s’inquiètent du fait que trois des surveillants de ce groupe, s’apprêtent à être affectés dans le même établissement pour mineurs situé dans ce même département.
Les trois fonctionnaires sont par ailleurs inscrits au FSPRT (Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste). Un fichier qui comptait plus de 20 000 noms en novembre 2018.
Deux autres surveillants pénitentiaires inscrits au FSPRT
En janvier dernier, la présence de deux surveillants pénitentiaires inscrits eux aussi au FSPRT avait été révélée. Au moment de la révélation, l’un travaillait à la maison d’arrêt de Seysses (Haute-Garonne), près de Toulouse, le second à l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur (Tarn).
- morts, 0 blessés
407: Brest, (Morbihan), 27 Juin 2019:
Brest : Un homme ouvre le feu devant une mosquée et fait 2 blessés, puis se suicide
Un homme a ouvert le feu devant une mosquée de Brest, à Pontanézen, ce jeudi vers 16h20, il a ensuite pris la fuite en voiture
Deux hommes ont été blessés dont l’imam controversé Rachid El Jay Le tireur présumé s’est suicidé
La police judiciaire est saisie de cette affaire
19h35. L’auteur présumé des faits s’est suicidé en se tirant une balle dans la tête. Il a été retrouvé mort dans sa voiture selon RTL. Des écrits « incohérents et complotistes » ont été retrouvés par les policiers. Le suspect y explique son geste. L’homme était inconnu des services de police et de renseignement.
19h00. Parmi les deux hommes blessés par balle, l’imam controversé Rachid El Jay, également appelé appelé Rachid Abou Houdeyfa. Ce dernier est connu pour ses prêches polémiques diffusés sur Internet, notamment celui où il explique aux enfants que celui qui écoute du rock’n’roll, peut être transformé en porc.
En 2016, François Hollande alors président de la République l’avait qualifié de « prêcheur de haine ». Visé par une enquête préliminaire suite à certaines de ses déclarations, cette dernière avait été classée sans suite en 2017.
Au moment des coups de feu qui visaient vraisemblablement Rachid El Jay, l’imam se trouvait avec un autre fidèle, qui est le second blessé. Leurs jours ne sont pas en danger.
18h35. L’auteur des coups de feu a revendiqué son geste sur Facebook selon les informations du journal Le Télégramme. Ce dernier a été identifié par les policiers. La police
judiciaire de Brest est chargée de l’enquête. Une piste menant aux milieux de l’ultra droite est étudiée.
18h05. « Nos services sont mobilisés pour interpeller l’auteur des coups de feu qui ont blessé 2 personnes, devant la mosquée de Pontanézen, à Brest », a écrit Christophe Castaner sur Twitter il y a quelques minutes, précisant que la « surveillance des lieux de culte » allait être renforcée.
17h10. Plusieurs coups de feu ont été tirés devant la mosquée située au 123 rue de Gouesnou, près du quartier de Pontanézen, à Brest (Finistère) ce jeudi après-midi vers 16h20.
Au moins deux personnes ont été blessées par des coups de feu devant la mosquée, près du quartier de Pontanézen. Le ou les auteurs ont pris la fuite en voiture. Les secours sont rapidement arrivés sur place et ont pris en charge les deux blessés par balle.
L’une des deux victimes est l’imam controversé Rachid El Jay, également appelé Rachid Abou Houdeyfa. Les deux blessés ont été transportés à l’hôpital de la Cavale-Blanche.
A ce stade, la piste terroriste est étudiée par la section antiterroriste du parquet de Paris, en lien avec le parquet de Brest nous indique une source proche de l’enquête. Pour l’heure, la police judiciaire a été saisie de cette enquête.
Coups de feu devant une mosquée à Brest : il ne s’agit pas d’un «attentat» indique le parquet
Un homme a ouvert le feu devant une mosquée de Brest ce jeudi, blessant deux personnes. Le parquet indique qu’il ne s’agit pas d’un « attentat ».
« Les éléments recueillis à l’heure qu’il est ne permettent pas de considérer qu’il s’agit d’un attentat », a expliqué le procureur de la République de Brest, Jean-Philippe Récappé, ce vendredi. La section antiterroriste du parquet de Paris n’a pas été saisie de cette affaire.
Après avoir ouvert le feu, le tireur présumé s’est suicidé, laissant une lettre où il tient des propos incohérents.
L’imam controversé Rachid El Jay, également appelé appelé Rachid Abou Houdeyfa, a été blessé. Il était accompagné d’un fidèle qui à lui aussi été blessé par les tirs. Leurs jours ne sont pas en danger.
- mort (assaillant), 2 blessés
408: Juan-les-Pins, (Alpes-Maritimes) 27 Juin 2019:
Alpes-Maritimes : Il crie «Allahu Akbar» dans un train et sème la panique avec une fausse ceinture d’explosifs
Un drame a sans doute été évité.
Mardi soir en gare de Juan-les-Pins dans les Alpes-Maritimes, un passager à bord du train reliant Nice à Cannes a causé une vague de panique. Il s’est levé brusquement de son siège et a lancé aux voyageurs présents dans la voiture « Allahu Akbar ».
Une fausse ceinture d’explosifs
Dans le même temps, le suspect âgé d’une vingtaine d’années a exhibé deux objets en partie dissimulés dans sa ceinture. Il s’agissait de deux bonbonnes de déodorant, qu’il comptait faire passer pour de l’explosif, relate Nice Matin. Un vent de panique a soufflé à bord…
La Sûreté Ferroviaire de la SNCF (anciennement surnommée SUGE) est intervenue et a interpellé le suspect. Il présentait un taux de 0,6 g/l d’alcool dans le sang.
Le jeune homme a été remis aux policiers qui l’ont placé en garde à vue, avant de le déférer au parquet de Grasse, jeudi, en vue d’une comparution immédiate.
0 morts, 0 blessés
409: Val-de-Reuil-Louviers, (Eure) 29 Juin 2019:
Un commissariat attaqué par une quinzaine d’assaillants aux cris d’«Allahu Akbar»
L’assaut était bien préparé, et les deux policiers présents, en chemisette et bouclier de maintien de l’ordre, n’ont pas pu l’anticiper.
Vendredi vers 2 heures du matin, le commissariat de Val-de-Reuil-Louviers (Eure) a subi l’attaque d’une quinzaine de jeunes encagoulés et armés d’engins pyrotechniques et de projectiles. La scène de guérilla urbaine est impressionnante, selon le Figaro qui a pu consulter les enregistrements de vidéosurveillance.
Déterminés à pénétrer dans le commissariat
Une pluie de pavés et de projectiles s’est abattue sur le commissariat, suivis des cris « Allahu Akbar ! ». Les deux policiers présents dans les locaux, ont tout tenté pour faire face à l’assaut. « Bande d’enculés de Français ! », « Venez sortez on va vous cramer ! », une déferlante de menaces de mort et d’insultes accompagnaient les projectiles. En chemisettes et bouclier de maintien de l’ordre, ils ont subi des violences impressionnantes.
L’agression sous haute tension a duré une demi heure et les assaillants étaient déterminés à pénétrer dans le commissariat, rapporte le quotidien.
Des renforts arrivent
Les deux fonctionnaires, surpris par l’attaque, ont répliqué au gaz lacrymogène. Finalement, des effectifs de la brigade anticriminalité (BAC) et d’autres policiers de divers services de sécurité publique sont arrivés en renfort.
Vers 2h30, l’attaque a été contenue et les agresseurs mis en fuite. L’heure du constat était venue : un drame a sans aucun doute été évité. Aucun blessé n’est à déplorer, mais les locaux et un véhicule ont subi de lourds dégâts.
Au total 115 projectiles retrouvés au sol ont été appréhendés par les policiers. Une enquête est ouverte pour faire la lumière sur ce déchaînement de violence.
0 morts, 0 blessés
410: Mulhouse, (Haut-Rhin) 4 Juillet 2019:
Un policier hors service interpelle un homme fiché S courant avec un couteau à la main
Un homme armé d’un couteau courrait derrière trois personnes lorsqu’un policier qui était hors service l’a aperçu et l’a interpellé. Le mis en cause est bien connu des services de police.
Un policier en repos ce mardi soir était assis à une terrasse de café à Mulhouse (Haut-Rhin) lorsqu’il a eu son attention attirée par un individu qui courait après trois autres, couteau à la main, vers 21h20. Le fonctionnaire s’est rapidement levé et s’est mis à courir derrière l’agresseur après avoir mis son brassard « Police ».
Il n’a fallu que quelques instants au policier pour rattraper le suspect, à qui il a annoncé sa qualité, avant de lui ordonner de lâcher son couteau tout en le mettant en joue avec son arme de service. Alertée, une patrouille de la BAC (Brigade anti-criminalité) a permis l’interpellation de l’agresseur avec un maximum de sécurité, selon nos informations.
Déjà connu pour 55 faits
Le mis en cause qui est âgé de 31 ans est bien connu des services de police. Son nom est associé à 55 faits dans le fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ, le fichier des forces de l’ordre), notamment dans une affaire d’homicide. En outre, l’homme fait l’objet d’une fiche S. Il a été placé en garde à vue.
Il s’exprime en faveur de l’EI et du djihad
Les policiers qui ont conduit l’interpellé au commissariat ont expliqué que ce dernier avait fait l’éloge du groupe État islamique (EI) et qu’il avait fait part de son intention de faire le djihad. Les trois victimes n’avaient pas encore été retrouvées par les enquêteurs ce mercredi.
0 morts, 0 blessés
411: Kremlin-Bicêtre, (Ile-de-France) 8 Juillet 2019:
Un ancien policier acquis à la cause djihadiste condamné à 6 ans de prison.
Mamadou N’Diaye, ex-Gardien de la Paix au commissariat du Kremlin-Bicêtre, a été condamné pour « association de malfaiteurs à visée terroriste » et « escroquerie ».
Ce lundi, l’ancien policier âgé de 47 ans était jugé par le tribunal correctionnel de Paris. Il a écopé de 6 ans d’emprisonnement et a été incarcéré.
L’ex-fonctionnaire de police a été reconnu coupable d’avoir adhéré aux thèses djihadistes du groupe Etat Islamique (EI) entre 2014 et 2016, et d’avoir détourné l’utilisation des fichiers de police pour rechercher des noms d’individus radicalisés.
Il cautionne l’assassinat terroriste du couple de policiers de Magnanville
L’enquête a permis de déterminer que l’ex-policier et son frère avaient consulté des vidéos et suivi des profils de djihadistes sur les réseaux sociaux. Le quadragénaire avait aussi activé un compte Twitter pour un combattant du djihad français en Syrie, rapporte France Info. Il a été admis qu’il cautionnait l’assassinat du couple de policier de Magnanville par un terroriste.
Interpellé dans son commissariat
Mamadou N’Diaye avait été arrêté dans son commissariat en juin 2017. Révoqué depuis, il avait été mis en examen puis placé sous contrôle judiciaire.
Le quadragénaire est devenu chauffeur VTC entre temps et a comparu libre lors de son procès qui s’est tenu fin juin.
Intervenu sur les lieux du meurtre d’Aurélie Châtelain
Le Gardien de la Paix aux bons états de service a porté « une atteinte grave » au travail de la police et à la « confiance » de ses concitoyens envers les policiers, a déclaré la présidente à l’audience.
Le fonctionnaire de police avait exercé à la brigade des accidents et délits routiers. Il était intervenu sur les lieux du meurtre d’Aurélie Châtelain, tuée à Villejuif en 2015 sur fond de projet d’attentat avorté. Il avait surtout adopté un « comportement pouvant être considéré comme inquiétant » pour le tribunal, en se portant volontaire en cas de besoin après les attentats parisiens du 13 novembre 2015.
0 morts, 0 blessés
412: Saint-Priest, (Rhône) 10 Juillet 2019:
Armé de couteaux dans le tramway il annonce vouloir «commettre un attentat»
Les policiers ont été alertés par les témoins de cet échange téléphonique inquiétant.
Lundi peu après 23 heures, les policiers ont interpellé un homme au comportement inquiétant, à Saint-Priest (Rhône). Plusieurs témoins ont alerté Police-Secours en expliquant qu’il avait déclaré vouloir « commettre un attentat » et « tuer des personnes », alors qu’il était au téléphone.
Errant avec deux couteaux en main
D’autres usagers du tramway ont avisé les policiers qu’ils avaient aperçu le suspect à l’arrêt du tram T2, en train de déambuler avec deux couteaux, relate Le Progrès.
Lorsque les fonctionnaires de police l’ont repéré, l’homme tentait de pénétrer dans des parkings souterrains. Interpellé, il n’était pas ou plus porteur de couteaux. Il a été placé en garde à vue puis interné à l’hôpital du Vinatier.
0 morts, 0 blessés
413: Châteaudun, (Eure-et-Loir) et Saint-Maur, (Indre) 18 Juillet 2019:
Trois hommes, dont deux qui étaient déjà en prison, ont été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » avant d’être écroués. Ces derniers sont soupçonnés d’avoir préparé des actions violentes, à l’encontre notamment de surveillants pénitentiaires. D’autres cibles ont été évoquées par les suspects.
Trois individus ont été interpellés le 23 juillet dernier par les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste (SDAT) et ont été mis en examen 72 heures plus tard. Parmi eux, deux hommes qui étaient actuellement incarcérés au centre pénitentiaire de Châteaudun (Eure-et- Loir) et à la maison centrale de Saint-Maur (Indre). Le troisième avait été remis en liberté en début d’année après avoir purgé sa peine de prison explique Le Parisien.
Même si à ce stade de l’enquête le projet des trois hommes reste à déterminer avec précision, les policiers disposent déjà de nombreux éléments qui ont permis la mise en examen des suspects pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Des armes artisanales et un miroir brisé en plexiglas ont été saisis dans les cellules des deux mis en cause.
En outre, les enquêteurs savent que plusieurs cibles différentes ont été évoquées par ces derniers en dehors du personnel pénitentiaire, notamment des sites institutionnels ou encore des passants.
L’un devait sortir de prison dans quelques jours
Le premier suspect que nous appellerons Karim devait sortir de prison en août prochain. Il avait écopé d’une peine de 6 ans de prison pour avoir séjourné brièvement en Syrie en 2014, où il avait rejoint les rangs du Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, raconte le journal francilien. Il avait finalement décidé de revenir en France, avant d’être interpellé et écroué. L’homme avait récemment réussi les examens pour s’inscrire à l’université.
Un converti ultra-prosélyte présenté comme le « cerveau » du trio
Le second suspect serait l’organisateur de ce projet terroriste. L’homme qui est un converti ultra-prosélyte, que nous avons choisi d’appeler Nicolas, avait été écroué après une condamnation pour « apologie du terrorisme ».
Il était jusqu’ici bien connu pour être l’auteur de nombreux incidents en prison et a été changé d’établissement régulièrement. Le détenu avait fait connaissance des deux autres suspects lors de son séjour derrière les barreaux. Il a d’ailleurs fait l’objet d’une surveillance des services du bureau central du renseignement pénitentiaire (BCRP), qui avait mis sa cellule sur écoute, toujours selon le quotidien.
Nicolas aurait alors orienté Karim vers un homme censé lui fournir des armes dès sa libération, qui devait intervenir dans quelques jours. Toutefois, les enregistrements n’ont pas permis aux enquêteurs de déterminer un projet terroriste précis de la part du suspect.
Un ancien légionnaire radicalisé
Karim devait ensuite retrouver le troisième mis en cause, une fois qu’il aurait retrouvé la liberté. Un homme que nous appellerons Christophe, qui est ancien légionnaire âgé de 21 ans, décrit comme radicalisé et prosélyte.
« C’était un projet, nous n’étions pas sur un niveau de risque particulièrement élevé », a déclaré ce mercredi soir le ministère de l’Intérieur Christophe Castaner au sujet de cette affaire.
0 morts, 0 blessés
414: Marlenheim (Alsace) 6 Aout 2019:
Alsace : Radicalisé et armé de 2 couteaux, il voulait s’en prendre aux gendarmes dans un
«attentat suicide»
Un homme de 19 ans connu pour sa radicalisation a été interpellé dans une boulangerie de Marlenheim (Alsace) ce vendredi matin. Il était armé de deux couteaux et avait l’intention d’attaquer des gendarmes et « mourir en martyr ».
Jugé en comparution immédiate ce lundi par le tribunal correctionnel de Saverne, un homme de 19 ans au profil inquiétant a été condamné à une peine de prison ferme avant d’être écroué rapporte Les Dernières Nouvelles d’Alsace.
Décrit comme un jeune homme qui passe ses journées à fumer des joints, « désocialisé, imprévisible et sans projet » selon les précisions du parquet durant l’audience, le prévenu de 19 ans fait l’objet d’une surveillance des services de renseignement.
« C’était plutôt un attentat suicide »
Ce vendredi matin, il a fait irruption dans une boulangerie alors qu’il était armé de deux couteaux. Il a alors expliqué qu’il voulait provoquer un affrontement avec les gendarmes avant de mourir sous leurs balles. « Je voulais faire comme les terroristes (…) c’était plutôt un attentat suicide », a-t-il déclaré lors de l’audience.
Lorsque les forces de l’ordre sont arrivées sur les lieux, il a lâché ses armes et s’est laissé interpeller. Les trois personnes qui se trouvaient dans la boulangerie n’ont pas été blessées.
Radicalisé depuis 2013
L’agresseur qui est originaire de Strasbourg, est radicalisé depuis 2013. Aujourd’hui, sa pratique et ses connaissances de l’islam ont été qualifiées de « floues » par une expertise psychiatrique. Pour son avocate, Me Géraldine Gostel, le prévenu de 19 ans est « immature
». « Quand on gratte un peu, il n’y a plus rien ».
Il tente de se procurer des explosifs la veille
Les enquêteurs ont constaté que le prévenu a « visualisé des vidéos de propagande » et a cherché à se procurer des armes la veille des faits. Des explosifs a précisé Lætitia Paccellieri, auditrice de justice, citée par le quotidien.
L’enquête a montré que l’homme avait préparé trois plans différents : un attentat suicide à l’explosif visant les gendarmes, prendre en otage le policier municipal de Marlenheim, ou une prise d’otages dans une boulangerie, ce qu’il a vraisemblablement tenté de faire.
Deux ans de prison dont un an avec sursis
Pour ces faits qualifiés de « terroristes » par le parquet, le mis en cause de 19 ans, Yoann H., a été condamné à une peine de deux ans de prison dont un an avec sursis et mise à l’épreuve. Il devra également indemniser les victimes. L’homme a été écroué.
En outre, son téléphone portable et son ordinateur ont été saisis dans une autre enquête à caractère terroriste précise le journal.
0 morts, 0 blessés
415: Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) 7 Août 2019:
Une jeune femme radicalisée condamnée à 7 ans de prison pour un projet d’attentat en France
Janna C., une jeune femme radicalisée aujourd’hui âgée de 21 ans, a été condamnée ce mercredi à 7 ans de prison par le tribunal correctionnel de Paris. Interpellée en 2016, elle envisageait de commettre un attentat en France.
Elle avait l’intention de perpétrer un attentat au nom du groupe État islamique (EI) en France. Alors âgée de 18 ans, Janna C. a été interpellée le 10 août 2016 à Clermont-Ferrand (Puy- de-Dôme). La jeune femme radicalisée avait fait part d’un projet d’attentat dans des messages, ainsi qu’à sa famille relate Europe 1.
Des recherches sur la fabrication du TATP
La veille de son interpellation, la mis en cause avait effectué des recherches sur internet sur la conception d’une ceinture d’explosifs, ainsi que sur la fabrication du TATP, ce puissant explosif souvent utilisé par les djihadistes.
Les enquêteurs ont également découvert que Janna C. avait donné « rendez-vous dans le paradis éternel » sur Snapchat, et qu’elle consultait la propagande de l’EI.
Repérée sur une chaîne Telegram
Les policiers avaient repéré Janna C. par l’intermédiaire d’une chaîne de la messagerie chiffrée Telegram, où des appels à commettre des attentats en France provenant de Rachid Kassim, un djihadiste de l’EI en zone irako-syrienne (tué le 27 juillet 2017 en Irak par une
frappe américaine, ndlr), avaient été diffusés.
Les enquêteurs étaient parvenus à obtenir des échanges entre la créatrice de cette chaîne, qui était mineure, et qui fait l’objet d’une procédure distincte, et Janna C. Cette dernière était également jugée pour avoir incité cette mineure à commettre un attentat mais également pour avoir envisagé de se rendre en Syrie. La justice a seulement retenu un « projet d’action violente » à l’explosif à l’encontre de la prévenue.
7 ans de prison
Le parquet avait requis la peine maximale de 10 ans de prison à l’encontre la jeune femme. Le tribunal correctionnel de Paris l’a condamnée à une peine de 7 ans d’emprisonnement assortie d’une période de sureté des deux tiers.
La jeune femme qui était jusqu’ici en détention provisoire est retournée en prison. Elle fera également l’objet d’un suivi socio-judiciaire pendant cinq ans.
Une seconde jeune femme radicalisée écope d’une peine de prison
Une autre jeune femme radicalisée a été condamnée à une peine de prison. Djelika S., 25 ans, communiquait régulièrement avec Janna C. sur Internet. Elle avait déclaré lors d’une audition face aux policiers qu’elles avaient prévu deux attaques au couteau pour faire un maximum de victimes. L’enquête n’a jamais pu le démontrer.
Djelika S. a été condamnée à 6 ans de prison pour des velléités de départ en Syrie.
0 morts, 0 blessés
416: Angers, (Maine-et-Loire) 13 Aout 2019:
Maine-et-Loire : Il se fait livrer un pistolet-mitrailleur par La Poste et se prétend survivaliste
Un homme de 32 ans a été interpellé en mars dernier alors qu’il s’apprêtait à récupérer un colis à La Poste d’Angers (Maine-et-Loire), contenant un pistolet-mitrailleur ainsi qu’une centaine de munitions. Pour sa défense, le mis en cause déjà bien connu de la justice a fait savoir qu’il était devenu survivaliste.
La douane avait repéré le colis venant des États-Unis, qui contenait un pistolet-mitrailleur ainsi que des munitions, avant que son destinataire ne vienne le récupérer. C’est ce que Mario Nadir a fait le 11 mars dernier. Il avait alors été interpellé sur-le-champ et placé en garde à vue.
Depuis, les enquêteurs de la police judiciaire d’Angers cherchent à comprendre dans quel but le suspect s’est fait livrer cette arme à feu raconte Ouest-France. Le suspect a été mis en examen le 15 mars dernier et a été placé en détention provisoire.
Déjà condamné pour avoir poignardé un policier
Mario Nadir est bien connu de la justice puisqu’il a été condamné par deux cours d’assises en 2010 et 2011, en première instance et en appel, pour avoir poignardé à plusieurs reprises un policier de la BAC qui procédait à son contrôle, dans la nuit du 5 au 6 août 2008 à Angers. L’homme avait été condamné à 7 ans de prison.
Le 1er juillet dernier, son mandat de dépôt a été renouvelé pour une durée de quatre mois. Lors de sa confrontation avec le juge des libertés et de la détention (JLD), le suspect a rejeté la qualification d’« islamiste radical » le concernant, donnée par le magistrat. L’homme s’est récemment converti à l’islam précise le quotidien.
« Je préfère mourir les armes à la main plutôt que tout faible de faim »
Lors de son procès le 31 juillet, le procureur a cité des propos tenus par le mis en cause et rapportés par sa femme : « Je préfère mourir les armes à la main plutôt que tout faible de faim ».
Pour son avocate, Me Clara Tronchet, il s’agit d’une prise de position afin de se protéger contre l’imminence de la fin du monde, alors que son client se trouve dans un état de
désœuvrement après s’être retrouvé au chômage suite à la faillite de son entreprise. « Aujourd’hui, le thème du survivalisme est de plus en plus médiatisé », a plaidé son avocate.
Des faux papiers pour récupérer le colis
Mario Nadir avait par ailleurs utilisé de faux papiers pour venir chercher son colis qui était au nom de Sulivan Thibaut. Des faux documents récupérés sur le Darknet. Le procureur a expliqué qu’il soupçonnait le suspect de 32 ans d’être « dans une organisation plus importante de personnes qui font entrer des armes de guerre sur le territoire français ».
L’homme a été maintenu en détention à la demande de la chambre de l’instruction.
0 morts, 0 blessés
417: Rouen, (Seine-Maritime) 15 Aout 2019:
Rouen : Un homme armé d’un couteau a attaqué des passants, 2 blessés
Deux personnes ont été blessées ce mercredi vers 18 heures par un homme armé d’un couteau qui a attaqué des passants au hasard, à Rouen (Seine-Maritime).
Tout s’est passé vers 18 heures ce mercredi dans le quartier des Hauts de Rouen. Un homme armé d’un couteau a d’abord attaqué un passant au hasard dans la rue. Un témoin a tenté d’intervenir et a été blessé par l’assaillant rapporte franceinfo.
Les deux victimes se sont réfugiées dans un bar. Dans le même temps, l’agresseur a attaqué un autre homme qui était en voiture. Il a finalement été maîtrisé par une dizaine de passants qui l’ont roué de coups et a été interpellé par la police.
Le suspect entre la vie et la mort
Gravement blessé, l’homme a été conduit à l’hôpital. Son pronostic vital est engagé indique France Bleu. Ce dernier était sorti du Centre Hospitalier du Rouvray à la mi-juillet. Il s’agit d’un établissement spécialisé en santé mentale.
Un agresseur inconnu de la police
Le suspect est âgé de 28 ans, il est inconnu des services de police et n’était pas alcoolisé au moment des faits. Ses motivations restent inconnues à ce stade. Pour l’heure, la piste terroriste est écartée.
0 morts, 2 blessés
418: Orly, (Val De Marne) 15 Aout 2019:
Un homme armé d’un couteau en céramique a été arrêté dans l’aéroport de Paris-Orly ce jeudi à 18h25.
Il était sur le point d’embarquer dans un avion de la compagnie Transavia, à destination de Barcelone (Espagne) et avait franchi les contrôles de sûreté. Un homme a été interpellé par la police ce jeudi soir nous indique une source policière, confirmant une information de RTL.
C’est la sœur du suspect qui a contacté Aéroports de Paris (ADP) en évoquant un risque d’attentat. Un différend conjugal aurait eu lieu dans le couple peu avant selon ADP.
Déjà connu des services de police
Le suspect qui n’est pas fiché S (sûreté de l’État) a été placé en garde à vue. Il est déjà connu des services de police pour des faits de délinquance, notamment pour des infractions à la législation des stupéfiants nous indique cette même source.
Des mesures de sécurité et de vérifications ont été effectuées dans l’avion où l’homme devait embarquer avant d’être interpellé. L’ensemble des passagers ont été contrôlés.
0 morts, 0 blessés
419: Étampes, (Essonne) 19 Aout 2019:
Étampes : Il dérobe 4 bouteilles de gaz et menace de «tout faire sauter» en hurlant «Allah Akbar»
Un homme de 33 ans a été interpellé ce mardi matin à Étampes (Essonne). Il venait de dérober quatre bouteilles de gaz et s’était enfermé dans un box, menaçant de « tout faire sauter » en faisant l’apologie du groupe État islamique (EI). L’homme a été placé en détention provisoire.
L’intervention était dangereuse mais fort heureusement, personne n’a été blessé. Le gérant d’une société spécialisée dans la climatisation à Étampes, a composé le « 17 » vers 06h30 ce mardi matin. Un individu venait de pénétrer dans le box servant d’entrepôt à son entreprise, rue du Sablon, et a dérobé quatre bouteilles de gaz.
Il a ensuite indiqué aux policiers que le suspect s’était réfugié dans un autre box. Arrivés sur place, les fonctionnaires ont appris que le voleur présumé était un sans domicile fixe qui occupe en temps normal un autre box. Ce dernier s’est retranché à l’intérieur après avoir fermé le portail y donnant accès, avec une chaîne.
« Je vais tous vous tuer ! Vive Daech ! »
Les policiers sont parvenus à entrer dans la cour et ont tenté de discuter avec le suspect retranché. L’homme s’est alors montré particulièrement menaçant, déclarant qu’il allait « tout faire sauter ». « Je vais tous vous tuer ! Vive Daech ! », a-t-il ajouté, puis « Allah Akbar ! ».
Face à la situation, un périmètre de sécurité a été mis en place, d’autant que les policiers ont constaté que le mis en cause venait d’ouvrir au moins l’une des bouteilles de gaz, un nuage s’échappant du box et l’odeur étant sans équivoque. L’homme a réitéré plusieurs fois son geste.
Il attaque les policiers qui l’interpellent
Peu après, il a téléphoné au commissariat d’Étampes et a échangé avec un policier qui l’a invité à se rendre dans le calme.
Le suspect est alors sorti de son box pour s’en prendre aux policiers, qui l’ont maîtrisé et interpellé, alors qu’il s’opposait à son arrestation. Deux fonctionnaires ont été légèrement blessés.
L’examen psychiatrique conclut qu’il est responsable de ses actes
Le mis en cause a été placé en garde à vue. Âgé de 33 ans, il est bien connu des services de police pour différents délits mais inconnu des services de renseignements nous indique une source policière. Au cours de sa garde à vue, il a fait l’objet d’un examen psychiatrique qui a conclu qu’il était bien responsable de ses actes.
Le trentenaire a été déféré ce mercredi pour être jugé en comparution immédiate. Son procès a finalement été renvoyé au 11 septembre prochain. En l’attente, il a été placé sous mandat de dépôt et a été écroué.
0 morts, 0 blessés
420: Tours (Indre-et-Loire) et Capbreton (Landes) 20 Aout 2019:
G7 : 5 individus soupçonnés de vouloir s’en prendre aux forces de l’ordre interpellés
Quatre hommes et une femme ont été interpellés ce lundi. Soupçonnés de préparer une attaque à l’encontre des forces de l’ordre, ils ont été placés en garde à vue.
Les cinq suspects ont été arrêtés à Tours (Indre-et-Loire) et à Capbreton (Landes) ce lundi. Ils sont soupçonnés de vouloir s’en prendre à un hôtel où seront logés des gendarmes durant le G7, qui débute ce samedi à Biarritz (Pyrénées-Atlantique), indique BFMTV citant une source policière.
Les quatre hommes et cette femme âgés de 24 à 45 ans sont déjà connus des services de renseignements pour appartenir à la mouvance anarcho-autonome.
« Cramer l’hôtel »
Ils ont été repérés sur les réseaux sociaux où ils ont évoqué la localisation des forces de l’ordre durant le G7, et notamment un hôtel où seront logés des gendarmes, évoquant la possibilité de le « cramer ».
Interpellés par la police judiciaire de Tours et la section de recherches de Bordeaux, ils ont été placés en garde à vue pour association de malfaiteurs en vue de commettre un délit et de détruire des biens, précise la chaîne d’informations.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner se rendra à Biarritz ce mardi après-midi où il passera en revue le dispositif de sécurité. Le G7 se déroulera dans la cité basque du 24 au 26 août.
0 morts, 0 blessés
421: Nantes, (Loire-Atlantique) 20 Aout 2019:
Un homme qui venait de monter dans un bus à Nantes (Loire-Atlantique) alors qu’il avait un couteau de boucher à la main, a été interpellé. Avant son arrestation, le suspect qui est un ressortissant guinéen, a attaqué un policier de la BAC qui a été blessé au visage.
Les policiers ont été prévenus peu après minuit qu’un homme venait de monter dans un bus à la hauteur du boulevard de la Fraternité, à Nantes, alors qu’il tenait un grand couteau de boucher à la main nous indique une source policière.
Les policiers de la BAC (brigade anticriminalité) sont rapidement arrivés sur place et ont fait descendre les passagers par l’avant du bus. Ils ont ensuite ordonné au suspect de lâcher son arme, mais l’homme a refusé.
Face à la situation, les fonctionnaires ont utilisé à deux reprises leur pistolet à impulsions électriques (taser) mais le suspect est parvenu à porter un coup de couteau au front de l’un des policiers, avant de prendre la fuite.
L’agresseur a finalement été interpellé quelques mètres plus loin dans une rue à proximité. Il a été placé en garde à vue. Ce dernier qui est un ressortissant guinéen âgé de 20 ans, est déjà connu des services de police puisqu’il fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Le policier souffre d’une plaie ouverte au front mais ses jours ne sont pas en danger. Pour l’heure, les motivations de l’agresseur restent inconnues. Une enquête a été ouverte.
0 morts, 1 blessé
422: Clermont-Ferrand, (Puy-de-Dôme) 25 Aout 2019:
Il avait listé les noms de 80 policiers et gendarmes disant vouloir les tuer, un homme mis en examen et écroué
Un homme de 43 ans a été interpellé ce samedi à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Il avait répertorié les noms de 80 policiers et gendarmes, menaçant de les tuer.
C’est un signalement qui a permis l’interpellation de cet homme. Les enquêteurs ont en effet reçu le message d’un internaute le 22 août. Celui-ci expliquait avoir reçu une liste de 80 membres des forces de l’ordre de la part d’un homme, qui affirmait vouloir leur mort, explique Le Parisien.
Une alerte qui est parvenue aux enquêteurs seulement deux jours avec le début du G7 à Biarritz. Les gendarmes de la section de recherches de Clermont-Ferrand n’ont pas perdu de temps et ont localisé le domicile du mis en cause, avant de l’interpeller ce samedi.
Ce dernier aurait sélectionné au hasard des noms de policiers et gendarmes, sur les réseaux sociaux.
Déjà connu de la justice
Le suspect était déjà connu des services de police et de la justice pour des menaces, qui n’étaient cette fois pas dirigées contres les forces de l’ordre. Il avait été condamné à une peine de prison avec sursis pour ces faits.
L’homme âgé de 43 ans a été déféré puis mis en examen et placé en détention provisoire ce dimanche.
- morts, 0 blessés
423: Villeurbanne, (Rhône) 31 Aout 2019:
Attaque au couteau à Villeurbanne : au moins un mort et 9 blessés dont 3 graves
Violente attaque au couteau ce samedi vers 16h25 près de la station de métro Laurent- Bonnevay à Villeurbanne, près de Lyon (Rhône). Au moins une personne a été tuée, 9 autres blessées, dont 3 gravement selon le dernier bilan donné par les pompiers. L’assaillant qui aurait agi seul, a été interpellé.
20h25. L’agresseur a bien été maîtrisé par des passants avant d’être arrêté par la police quelques minutes plus tard. Il a été placé en garde à vue. Les enquêteurs cherchent à déterminer ses motivations.
19h13. L’assaillant est un demandeur d’asile afghan. Il serait âgé de 33 ans et aurait ciblé ses victimes au hasard. Par ailleurs, il serait inconnu des services de police. Ses motivations restent inconnues à ce stade. La police judiciaire de Lyon est pour l’heure saisie de l’enquête.
18h55. L’assaillant interpellé aurait agi seul et il n’y aurait finalement aucun autre agresseur nous précise une source policière. Les témoignages recueillis sur les lieux de l’attaque ont permis aux enquêteurs d’éteindre la piste d’un second assaillant.
18h45. Une seconde vidéo amateur venant du réseau social Snapchat montre l’assaillant interpellé.
18h35. La victime décédée est un jeune homme qui était âgé de 19 ans.
18h25. Un nouveau bilan donné par les pompiers fait état d’au moins un mort et 9 blessés dont 3 dans un état grave.
18h20. L’homme interpellé est âgé d’une trentaine d’années et dit être un ressortissant afghan selon nos informations.
18h15. « Ce qui est sûr c’est que ce n’était pas une rixe, puisque c’était quelqu’un qui a attaqué des passagers qui attendaient un bus de manière indifférenciée », a indiqué le maire de Lyon, Gérard Collomb cité par Le Progrès.
17h40. Les faits se sont déroulés près de la station de métro Laurent-Bonnevay à Villeurbanne. Au moins un homme a attaqué des passants avec un couteau. L’un a été tué, et huit autres blessés selon un premier bilan.
Une opération de police est en cours et un assaillant a été arrêté. Il aurait été maîtrisé par des passants peu avant. Un second agresseur serait actuellement recherché selon nos informations.
Les policiers du RAID sont rapidement arrivés sur les lieux tout comme les secours. Un hélicoptère a également été déployé par la police.
La piste d’un attentat est prise au sérieux nous indique une source policière.
Attaque au couteau de Villeurbanne : L’assaillant a affirmé avoir «entendu des voix insulter Dieu et lui donnant l’ordre de tuer»
Selon une première expertise psychiatrique, l’homme qui se dit musulman présente « un état psychotique, avec un délire paranoïde à thématiques multiples dont le mysticisme et la religion ».
Ce dimanche, au lendemain de l’attaque au couteau de Villeurbanne (Rhône) qui a fait un mort et huit blessés, le procureur de Lyon a donné une conférence de presse pour apporter des précisions sur les faits.
L’assaillant est identifié comme étant un Afghan de 33 ans, demandeur d’asile. Aucun mobile n’a été établi pour le moment. Outre la mort d’un jeune homme de 19 ans, huit blessés dont trois graves sont à déplorer.
Les victimes ont toutes entre 19 et 76 ans. Deux d’entre elles sont toujours hospitalisées mais leur pronostic vital n’est pas engagé.
L’assaillant a tenu des propos qualifiés par le magistrat d’« incohérents et confus ». Il a notamment déclaré avoir « entendu des voix insulter Dieu et lui donnant l’ordre de tuer ». Le suspect a également affirmé avoir cru reconnaître dans sa première victime un homme avec lequel il avait un contentieux, relate France Info.
Plusieurs analyses médicales
Une analyse toxicologique a montré qu’il consommait régulièrement du cannabis.
Une première expertise psychiatrique fait état d’« un état psychotique, avec un délire paranoïde à thématiques multiples dont le mysticisme et la religion ».
Le parquet antiterroriste n’est pas saisi
Le procureur de la République a indiqué que le parquet national antiterroriste ne s’était pas saisi quant à présent, « en raison de la personnalité du mis en cause ». C’est le parquet de Lyon qui reste compétent. La police judiciaire est en charge de l’enquête.
Attaque au couteau de Villeurbanne : le suspect mis en examen pour assassinat et tentatives d’assassinat
L’assaillant est un Afghan de 33 ans, sui avait obtenu l’asile en 2018. Il vient d’être mis en examen.
Le parquet de Lyon a annoncé que le suspect de l’attaque au couteau de Villeurbanne a été mis en examen ce lundi pour « assassinat » et « tentatives d’assassinat ». Il a requis son placement en détention provisoire : « Nous sommes en attente de la décision du juge des libertés et de la détention » a précisé le procureur.
L’attaque a eu lieu ce dimanche vers 16h25, à proximité de la gare routière Laurent- Bonnevay à Villeurbanne (Rhône). L’assaillant était armé d’un couteau de 9 cm et d’une broche à barbecue. Il a poignardé mortellement un jeune homme de 19 ans et a blessé huit autres personnes.
- mort, 8 blessés
424: Lyon, (Rhône) 3 Septembre 2019:
Lyon : Il invective une patrouille Sentinelle et se fait interpeller pour apologie du terrorisme
En pleine alerte pour deux colis suspects en gare, les militaires avaient été pris à partie par le quadragénaire.
Dimanche, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) de Lyon, dans le Rhône, ont interpellé un homme d’une quarantaine d’années pour « apologie du terrorisme ».
Un peu plus tôt, alors qu’une partie de la gare Lyon-Part-Dieu était évacuée à cause d’un colis suspect, le mis en cause avait invectivé des militaires de l’opération Sentinelle.
Apologie du terrorisme
Le quadragénaire, aux 17 antécédents judiciaires, avait manifesté bruyamment le souhait que les colis explosent, tout en faisant l’apologie du terrorisme.
Lors de sa garde à vue, il a affirmé aux policiers ne pas avoir souvenir des faits qui lui sont reprochés, relate Le Progrès. Il doit être déféré au parquet ce mardi.
0 morts, 0 blessés
425: Perrogney-les-Fontaines (Haute-Marne) 3 Septembre 2019:
Un gendarme attaqué au couteau lors d’un contrôle, l’assaillant blessé par balle Les camarades du gendarme attaqué ont fait feu sur l’agresseur.
Un contrôle de gendarmerie a dégénéré ce mardi vers 15 heures, à Perrogney-les-Fontaines en Haute-Marne. Un gendarme de la brigade motorisée de Rolampont s’est fait attaquer par un homme armé d’un couteau, alors qu’il était en train de le contrôler, sur l’aire d’autoroute Perrogney Langres de l’A31.
Les gendarmes neutralisent l’assaillant
Ses camarades ont fait feu sur l’agresseur et l’ont blessé par balle, relate France Info. Désarmé, le forcené a été interpellé.
Il a été « touché à la cheville pour lui faire lâcher son arme, car malgré la première blessure, il continuait à menacer les trois gendarmes intervenants » a indiqué le procureur de la République.
Le gendarme, lui aussi blessé, a été pris en charge par les secours et hospitalisé au CHU de Dijon. Son pronostic vital n’est pas engagé, a précisé le magistrat.
Le forcené est poursuivi pour « tentative d’homicide avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique », « menaces de mort » et « violences avec arme ». Une enquête est en cours pour notamment déterminer les motivations de l’agresseur, qui ne sont pas encore connues.
0 morts, 2 blessés (dont assaillant)
426: Roissy, (Val D’Oise) 12 Septembre 2019:
Un diplomate français mis en examen pour «terrorisme» visant la communautémusulmane
Le groupuscule dont il fait partie, nommé AFO pour « Action des forces opérationnelles », envisageait notamment d’empoisonner la nourriture halal.
Ce haut-fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, ancien consul adjoint au Gabon et adjoint à l’ambassadeur de France au Salvador, a été intercepté par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dès son retour en France. Le 2 juin dernier, trois policiers attendaient Marc-Antoine G. à l’aéroport de Roissy et ont procédé à son interpellation.
Un profil atypique
Soupçonné de faire partie du groupe AFO, il a été placé en garde à vue à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine), siège de la DGSI. À l’issue de cette mesure, cet homme au profil atypique dans ce genre d’affaire a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Suspendu de ses fonctions, il fait actuellement l’objet d’un contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire national.
Des projets d’attentat avancés
Composé d’hommes et de femmes âgés de 33 à 70 ans, le groupuscule AFO, islamophobe, occupe les enquêteurs de la DGSI depuis de nombreux mois. Et pour cause, des projets d’attentats ont été mis au jour par les policiers spécialisés : empoisonnement de nourriture halal en supermarchés, meurtre d’imams, attaques de mosquées, lancer d’explosifs dans des voitures conduites par « des Nord-Africains » notamment, relate Le Parisien.
Lors de ses auditions, le diplomate français a avoué que « le projet initial de l’AFO consistait, lors d’une attaque terroriste de type 13 Novembre, à être en mesure dans les heures qui suivaient de frapper à travers toute la France des cibles reconnues comme étant radicales ».
Chef de la branche Ile-de-France de l’AFO
Usant du pseudonyme « Cortes », Marc-Antoine G. avait été promu chef de la branche IDF du groupuscule, en août 2017. Une promotion qu’il doit à Guy Sibra, ancien policier et fondateur de l’AFO.
L’enquête a permis de démontrer que le diplomate continuait d’agir depuis son poste au Salvator et qu’il avait recruté des membres, notamment un militaire chargé de confectionner des explosifs au TATP. Il envisageait également de ramener des armes via la valise diplomatique, si l’on en croit la liste d’armes retrouvée chez lui en perquisition.
Une « opération halal »
L’enquête a démontré qu’il avait participé à une réunion de l’AFO en mai 2018 au cours de laquelle l’« opération halal » avait été validée. Le projet d’attentat consistait à injecter de la digitaline ou de la mort-aux-rats dans des produits destinés aux musulmans.
Marc-Antoine G. a reconnu y avoir participé tout en affirmant avoir été « écoeuré » par ce projet. « On ne peut pas faire plus lâche et traître que ce projet » a-t-il déclaré.
Le diplomate âgé de 52 ans est le 14ème suspect mis en examen dans ce dossier au long cours.
0 morts, 0 blessés
427: Colmar (Haut-Rhin) 21 Septembre 2019:
Colmar : Un homme au volant d’une voiture a délibérément foncé sur la Grande Mosquée
Au volant d’une voiture, un homme a délibérément foncé sur l’entrée de la Grande Mosquée de Colmar (Haut-Rhin) ce samedi soir. Il a été interpellé.
Les faits se sont produits vers 19h30 ce samedi soir. Le conducteur d’une voiture de type Citroën C4 a volontairement foncé sur l’entrée de la Grande Mosquée de Colmar.
L’homme a d’abord défoncé le portail de la mosquée avant de percuter violemment un mur du bâtiment. Ce dernier a été blessé et il n’y a pas d’autre victime a confirmé la préfecture du Haut-Rhin. Le mis en cause a rapidement été interpellé par les policiers arrivés sur place. « Il a été pris en charge médicalement », a indiqué la préfecture et conduit à l’hôpital. Le mis en cause présentait une importante plaie au cou qu’il s’est faite lui-même a précisé la procureure de la République de Colmar.
L’auteur identifié
D’autre part, l’auteur des faits a été identifié et se nomme Yacine K. Né en 1980, il est inconnu du fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) indique Le Parisien. Il est toutefois connu pour des faits de violences et de conduite sans permis de conduire.
Une vidéo diffusée sur Twitter par Abdelkarim Ramdane, conseiller municipal délégué de l’euro métropole de Strasbourg, montre le véhicule immobilisé alors qu’un périmètre de sécurité a été mis en place.
Aucune arme découverte
Les motivations de cet homme sont pour l’heure indéterminées. Une évaluation psychiatrique va être réalisée. Par ailleurs, aucune arme n’a été découverte dans son véhicule nous indique une source policière.
0 morts, 0 blessés
428: Orléans, (Loiret) 22 Septembre 2019:
L’agresseur armé d’un pistolet a été maîtrisé par le militaire. Âgé de 53 ans, il doit être jugé en comparution immédiate ce lundi par le tribunal correctionnel d’Orléans (Loiret).
Tout s’est passé dans un train reliant Paris à Limoges ce jeudi soir. Un homme de 53 ans qui était ivre, a d’abord provoqué un militaire en civil, reconnaissable par son paquetage. Le suspect a critiqué l’armée. Face à l’état d’ivresse de cet homme, le militaire n’a pas souhaité répondre explique La République du Centre.
C’est alors que le suspect a exhibé un pistolet de calibre 6,35 et l’a braqué sur le militaire détaille France Bleu. Ce dernier a rapidement désarmé l’agresseur et l’a maîtrisé. Le train s’est ensuite arrêté en gare de Fleury Les Aubrais où le quinquagénaire a été interpellé par la police.
Fort heureusement, l’arme de l’agresseur n’était pas chargée. Placé en garde à vue, cet homme de 53 ans qui habite dans la Haute-Vienne a ensuite été déféré au parquet d’Orléans. Il doit être jugé en comparution immédiate demain.
0 morts, 0 blessés
429: Paris, (Ile-de-France) 3 Octobre 2019:
Paris : Un homme armé d’un couteau a attaqué des policiers à la préfecture de police, 5 morts.
Un homme armé d’un couteau a attaqué des policiers à l’intérieur de la préfecture de police de Paris ce jeudi vers 13 heures. Il a été abattu par les policiers. Quatre fonctionnaires ont été tués par l’assaillant.
L’adjoint administratif affecté au service informatique de la DRPP a attaqué plusieurs autres fonctionnaires avec un couteau, à 13 heures à la PP
4 ont été tués : trois hommes et une femme
L’assaillant a été abattu dans la cour de la PP par un autre policier
Une cinquième victime a été évacuée en état d’urgence absolue à l’hôpital
22h58. Les quatre victimes décédées sont Damien E., un major de police âgé de 50 ans, Brice L. et Anthony L, tous deux gardiens de la paix âgés de 38 ans. Ces derniers travaillaient à la DRPP. Aurélia T. avait 39 ans, elle était gardienne de la paix affectée à la DSPAP (Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne), au Service de gestion opérationnelle (SGO) de la préfecture.
22h52. L’assaillant, Mickaël H., a utilisé un couteau en céramique avec une lame d’une trentaine de centimètres selon une source policière. Les enquêteurs cherchent à déterminer à quel moment et comment il l’a amené jusqu’à la préfecture de police. La piste d’un acte prémédité est étudiée.
20h30. Toutes les pistes sont étudiées ce soir nous indique une source policière, notamment la piste terroriste. Par ailleurs, la fonctionnaire gravement blessée et conduite à l’hôpital lors de l’attaque serait hors de danger ce soir.
19h35. « La préfecture de Police est éprouvée par un drame terrible. Nos pensées vont à nos collègues tués et à leurs familles que nous n’abandonnerons pas », peut-on lire sur Twitter.
17h50. L’assaillant était converti à l’islam depuis un peu plus d’un an selon une source policière. Sa cheffe ne fait toutefois pas parti des victimes, contrairement à nos premières informations.
17h20. La femme de l’assaillant, Mickaël H., a été placée en garde à vue indique le parquet de Paris.
16h48. Une enquête a été ouverte pour « homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique », a précisé le procureur de la République de Paris Rémy Heitz.
16h45. « Un homme, âgé de 45 ans, adjoint administratif de catégorie C depuis 2003 au sein de la préfecture de police, s’est engagé dans un parcours meurtrier. Cet homme était connu au service informatique, travaillait avec ses collègues sans avoir jamais présenté le moindre signe d’alerte et ce matin, a commis ce parcours meurtrier », a indiqué Christophe Castaner lors d’une conférence de presse devant la préfecture de police.
16h40. « Trois fonctionnaires de police et un agent administratif ont été tués », confirme le procureur de la République de Paris. Il s’agit de trois hommes, et une femme. « Une perquisition est en cours au domicile de l’auteur », a-t-il ajouté.
Selon nos informations, la perquisition se déroule à Gonesse (Val-d’Oise).
16h30. Une photo prise de l’intérieur de la préfecture de police montre l’assaillant mort dans la cour.
16h20. Sur le déroulement des faits, l’assaillant a d’abord attaqué, au 1er étage d’un bâtiment de la PP, trois policiers de la DRPP, la direction dans laquelle il était affecté, dans deux bureaux différents. L’agresseur a ensuite attaqué deux policières dans l’escalier alors qu’il descendait, avec son couteau. L’une affectée à la DSPAP (Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne), et une autre affectée à la Direction des ressources humaines (DRH).
Un autre policier a alors demandé à l’assaillant de lâcher son couteau, ce dernier a refusé. Le fonctionnaire l’a neutralisé mortellement par balle dans la cour intérieure de la PP, avec son fusil HK G36.
16h05. La cinquième victime est gravement blessée. Elle a été évacuée à l’hôpital d’Instruction des Armées Percy à Clamart, en état d’urgence absolue.
15h50. Une perquisition se déroule actuellement au domicile de l’assaillant de 45 ans, qui a été abattu.
15h35. Parmi les quatre victimes décédées figurent deux policières et deux fonctionnaires masculins.
15h32. L’assaillant armé d’un couteau a d’abord attaqué une policière à proximité de son bureau, avant de descendre et s’en prendre à d’autres policiers. Il a été abattu par un fonctionnaire dans la cour de la préfecture de police selon nos informations.
15h25. Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Christophe Castaner et Laurent Nunez étaient toujours à la préfecture de police à 15h05, pour témoigner son soutien et sa solidarité à l’ensemble des personnels de la préfecture de police.
15h20. Éric Morvan adresse ses « chaleureuses pensées » et « indéfectible soutien » aux policiers de la préfecture de police.
15h12. L’assaillant, Mickaël, était âgé de 45 ans, né à Fort-de-France en 1974. Il était porteur d’un léger handicap de surdité. La piste d’un différend interne au service est évoquée.
15h05. Le Premier ministre Édouard Philippe, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner et le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nunez, sont sur place. Le président de la République Emmanuel Macron est attendu.
14h49. Un cinquième policier est blessé selon nos informations. En outre, l’assaillant travaillait à la préfecture de police depuis près de 20 ans selon Loïc Travers, secrétaire Île- de-France du syndicat Alliance.
14h35. Nouveau bilan de 4 policiers tués, en plus de l’assaillant, nous indique une source policière. Cinq personnes ont donc été tuées au cours de cette attaque.
14h20. L’assaillant était bien un fonctionnaire administratif affecté au service informatique de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP). Ses motivations restent à déterminer.
14h10. Une seconde policière est décédée selon nos informations. Le nouveau bilan provisoire est donc de trois morts, dont l’assaillant. Trois autres victimes sont gravement blessées.
13h15. Selon nos informations, cinq policiers ont été blessés lors de l’attaque. L’une des victimes, une policière, est décédée. L’assaillant a quant à lui été abattu par les forces de l’ordre.
L’assaillant serait un fonctionnaire administratif de la préfecture de police nous indique une source policière. Il aurait utilisé un couteau en céramique. L’attaque s’est déroulée à l’intérieur de la préfecture de police.
Des consignes de sécurité ont été données à l’ensemble des policiers de la région parisienne. Ces derniers se sont équipés de gilets pare-balles lourds.
Attaque à la préfecture de police de Paris : l’assaillant aurait hurlé «Allah Akbar» la nuit précédente
Un témoin, qui est policier, affirme avoir entendu le tueur de la préfecture de police de Paris
Mickaël Harpon, hurler « Allah Akbar », la nuit qui a précédé l’attaque au couteau.
L’enquête se poursuit après la tuerie de la préfecture de police de Paris. Quatre fonctionnaires ont été tués et une autre gravement blessée par un adjoint administratif armé d’un couteau, qui était affecté au service informatique de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP).
Mickaël Harpon a été abattu par un policier alors qu’il refusait de lâcher son couteau avec une lame d’une trentaine de centimètres. L’assaillant se trouvait à ce moment là dans la cour intérieure de la préfecture de police, il était environ 13 heures.
Des hurlements vers 3 ou 4 heures du matin
L’auteur des faits vivait à Gonesse (Val-d’Oise), dans une résidence où habitent plusieurs fonctionnaires de police. Un habitant qui est policier, affirme qu’un voisin du tueur, lui aussi policier, lui a raconté avoir entendu Mickaël Harpon hurler « Allah Akbar » à deux reprises vers 3 ou 4 heures du matin, dans la nuit qui a précédé l’attaque et que cela l’a réveillé (Le Figaro).
« Cette voix provenait de l’appartement de Mickaël Harpon, m’a t-il assuré. (…) C’est après l’attaque de la préfecture, jeudi à la mi-journée, qu’il a fait le lien avec ce qui s’était produit dans la nuit », explique le policier au quotidien. Par ailleurs, plusieurs voisins ont expliqué que Mickaël Harpon était converti à l’islam « depuis plus longtemps que 18 mois », et qu’il fréquentait la mosquée de la Fauconnière, à Gonesse.
De plus, un autre voisin qui est un ex-policier de la préfecture de police de Paris, affirme qu’il voyait Mickaël Harpon le matin très tôt, habillé en djellaba, se rendre à la mosquée pour prier avec deux autres personnes.
A ce stade des investigations, le parquet de Paris est toujours saisi de l’enquête. Le parquet antiterroriste continue de son côté à évaluer la situation.
Attaque à la préfecture de police de Paris : le parquet antiterroriste se saisit de l’enquête
Le Parquet national antiterroriste (PNAT) se saisit de l’enquête sur la tuerie à la préfecture de police de Paris ce jeudi.
Le PNAT s’est saisi des investigations sous les qualifications d’« assassinat et tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » ainsi que pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Par ailleurs, la garde à vue de la femme du tueur a été prolongée ce vendredi.
Le couteau acheté le matin même
Les investigations des enquêteurs ont montré que le tueur avait acheté son couteau en céramique muni d’une lame de 33 cm ce jeudi matin, peu avant l’attaque.
Mickaël Harpon a également adressé un SMS à sa femme dans lequel il évoque cet achat, selon une source proche de l’enquête citée par Le Parisien. Cette dernière lui aurait répondu en substance « Seul Dieu te jugera », selon cette même source.
Le matériel informatique et le téléphone du tueur continuent a être exploités par les policiers. Un signalement en 2015
D’autre part, Mickaël Harpon avait fait l’objet d’un « signalement » après l’attentat contre
Charlie Hebdo en janvier 2015 précise le quotidien.
L’assaillant était converti à l’islam depuis au moins 18 mois selon une source policière.
Attaque à la préfecture à Paris : le policier qui a abattu l’assaillant était en poste depuis 6 jours
Son sang froid lui a permis de neutraliser le tueur de la préfecture de police de Paris. Ce jeune gardien de la paix stagiaire n’était en poste que depuis six jours.
Il s’est retrouvé face à face avec l’assaillant dans la cour du 19 août 1944 de la préfecture de police et a ouvert le feu. Le tueur, Mickaël Harpon, venait de poignarder cinq fonctionnaires, trois policiers dans deux bureaux différents au premier étage, qui sont décédés, puis une policière dans l’escalier menant à la cour intérieure de la préfecture de police ainsi qu’une fonctionnaire administrative elle aussi tuée.
Le policier de 24 ans affecté à la Direction de l’ordre public et de la circulation (DOPC) depuis seulement six jours, se trouvait en face de l’entrée principale de la préfecture de police en sécurisation, lorsqu’il s’est alors retrouvé face à l’assaillant qui avait son couteau à la main.
Des sommations avant de faire feu
Le fonctionnaire lui a ordonné de lâcher son arme à trois reprises. Mickaël Harpon a refusé, le policier a ouvert le feu avec son fusil HK G36, le touchant mortellement à la tête. Il a fait feu au coup par coup, à deux reprises.
L’assaillant tenait en main un couteau en céramique muni d’une lame de 33 cm, qu’il avait acheté le matin même selon les premiers éléments de l’enquête. L’homme a été tué sur le coup.
« C’est un jeune fonctionnaire qui a fait cette neutralisation, un garçon d’une promotion de police qui vient d’arriver, il était là depuis six jours. Cela montre l’excellence de la formation
», a déclaré le préfet de police Didier Lallement ce vendredi après-midi lors d’une conférence de presse.
Le parquet national antiterroriste saisi
En fin de journée ce vendredi, le parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de cette enquête sous les qualifications d’« assassinat et tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » ainsi que pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». La garde à vue de la femme du tueur a été prolongée.
Attaque à la préfecture à Paris : le tueur avait légitimé les attentats de 2015 selon des témoins
Les enquêteurs disposent de nombreux éléments étayant la piste terroriste, notamment des témoignages.
Au lendemain de l’attaque au couteau qui a fait 4 morts et une blessée grave dans la préfecture de police de Paris, l’enquête avance à grands pas. Le parquet national antiterroriste (PNAT) s’est saisi de l’enquête ce vendredi, après l’apparition de nouveaux éléments.
Plusieurs personnes auditionnées par les policiers ont indiqué que Mickaël Harpon avait légitimé les attentats de 2015 à Paris. En outre, le tueur s’était converti à l’islam en 2008 selon une source proche de l’enquête citée par BFMTV, et non depuis seulement 18 mois.
Les enquêteurs ont aussi exploité le téléphone d’un individu dont l’identité reste inconnu pour l’heure. Des échanges suspects avec le tueur ont été constatés.
De plus, l’assaillant a eu des liens avec un prédicateur d’une mosquée du Val-d’Oise, connu de la DGSI écrit Le Parisien. C’est ce que les enquêteurs ont découvert en analysant le téléphone de Mickaël Harpon.
« Seul Dieu te jugera, Allah akbar »
Ce dernier a également communiqué avec sa femme peu avant l’attaque, par SMS. Il a évoqué avec elle le couteau en céramique muni d’une lame de 33 cm, qu’il venait d’acheter. Elle lui aurait alors répondu en substance : « Seul Dieu te jugera, Allah akbar » indique Le Parisien.
Des pressions sur des policiers de la DRPP ?
D’autre part, et comme nous l’avions évoqué dès jeudi, le tueur aurait refusé d’embrasser ses collègues féminines jeudi matin explique le quotidien francilien, citant un policier. Sous couvert d’anonymat, plusieurs fonctionnaires affectés à la DRPP affirment avoir reçu des pressions afin qu’ils ne révèlent rien des alertes passées sur le comportement de Mickaël Harpon, précise le journal.
Plusieurs des policiers concernés ont évoqué le sujet auprès des enquêteurs de la brigade criminelle lors de leurs auditions, refusant que leurs propos apparaissent dans leur procès- verbal. Le comportement de ce fonctionnaire avait en tout cas attiré plusieurs fois l’attention.
Mickaël Harpon était en charge de la maintenance des ordinateurs des centaines de policiers de la DRPP, avait accès aux données sensibles du service et était habilité « secret- défense ». A-t-il communiqué des informations ? Si oui, à qui ? De nombreuses questions restent en suspens. Les investigations se poursuivent et déjà, la piste d’une attaque terroriste se dessine.
Attaque à la préfecture à Paris : le tueur adhérait à une «vision radicale de l’islam»
Dans une conférence de presse, Jean-François Ricard, le procureur de la République antiterroriste a évoqué la « radicalisation latente » du tueur. L’homme a acheté deux couteaux en métal, moins d’une heure avant l’attaque, qu’il a dissimulé pour rentrer dans la préfecture de police.
Le procureur de la République antiterroriste est revenu sur le parcours et la méthode employée par l’assaillant, Mickaël Harpon, après avoir rendu hommage aux victimes et au jeune policier qui a abattu le tueur.
L’adjoint administratif est arrivé à la préfecture de police à 08h58, normalement, pour prendre son service. Il s’est rendu à 12h18 dans un magasin situé rue Saint-Jacques à Paris où il a acheté deux couteaux métalliques, l’un de 33 cm avec une lame de 20 cm, ainsi qu’un couteau à huitre.
Un détour pour dissimuler les 2 couteaux qu’il venait d’acheter
Il a ensuite fait un « détour » au cours duquel il a « dissimulé sur lui les couteaux qu’il venait d’acheter ». Son comportement ne « trahissait aucune fébrilité », a précisé le procureur. Le tueur est ensuite rentré dans la préfecture de police. De retour à 12h51 à son bureau, il s’est alors rendu dans le second bureau où se trouvait deux policiers qui mangeaient.
Une scène d’une « extrême violence »
Le major de police de 50 ans a été égorgé par le tueur. La seconde victime, un gardien de la paix de 38 ans, a reçu de « multiples coups de couteau » au thorax et à l’abdomen a indiqué le magistrat, qui évoque une scène d’une « extrême violence ».
Un adjoint administratif de 37 ans a ensuite été lui aussi poignardé à mort dans un autre bureau. L’assaillant a alors tenté de pénétrer dans un local qui était fermé, où se trouvait trois autres fonctionnaires, en vain. Il a poursuivi son parcours.
Une victime grièvement blessée à la gorge, ses jours ne sont plus en danger
Dans l’escalier menant à la cour de la préfecture, il a poignardé une gardienne de la paix de 39 ans qui est décédée des suites de ses blessures. Il a ensuite attaqué une adjointe administrative qui a été grièvement blessée à la gorge. Son pronostic vital n’est plus engagé a précisé Jean-François Ricard.
L’assaillant s’est ensuite retrouvé face à une personne « qui a tenté de le raisonner ». Un gardien de la paix lui a alors demandé de poser son arme à plusieurs reprises. Le tueur « avançait lentement et s’est mis à courir » vers le policier, qui a ouvert le feu à deux reprises « pour le neutraliser ».
« Des contacts entre [lui] et certains individus de la mouvance salafiste »
Il adhérait à une « vision radicale de l’islam », a dit le procureur. Il était converti à l’islam depuis une dizaine d’années. Il y aurait eu « des contacts entre [lui] et certains individus de la mouvance salafiste », a-t-il ajouté.
Les premières investigations ont relevé son « approbation de certaines exactions commises au nom de cette religion », « son souhait de ne plus avoir certains contacts avec des femmes
», « sa justification » des attentats de Charlie Hebdo en 2015, « son changement d’habitude vestimentaire depuis quelques mois », a expliqué le procureur antiterroriste.
Au total, l’attaque du tueur a duré 7 minutes. 33 SMS « exclusivement religieux »
Auparavant, entre 11h21 et 11h50, Mickaël Harpon a échangé 33 SMS avec sa femme. Des propos « exclusivement religieux ». L’un se terminait par « Allah Akbar », un autre par : « Suit notre prophète bien-aimé Mohamed et médite le Coran ».
Attaque à la préfecture : La directrice de la DRPP confirme que Mickaël Harpon avait fait l’objet de discussions
Dans un rapport rédigé ce samedi, la directrice de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) de Paris explique que des discussions ont bien eu lieu au sujet de Mickaël Harpon en 2015, faisant état de signes de radicalisation chez ce dernier et que « ces éléments ont été portés verbalement à la connaissance de la hiérarchie intermédiaire ».
« Mickaël Harpon était habilité secret défense (SD) soit le plus haut niveau requis pour travailler à la DRPP », explique d’abord Françoise Bilancini dans un rapport rendu public par France Inter.
La directrice de la DRPP écrit qu’une nouvelle procédure d’enquête d’habilitation plus poussée a été mise en place à son arrivée, en 2017. Une procédure incluant un « criblage » et un « entretien » par des spécialistes de la DRPP. « M. Harpon avait été habilité sous le régime de l’ancienne procédure en 2013 ». Sa première habilitation datait du 8 juillet 2003 et avait été renouvelée le 2 février 2008, puis le 1er août 2013 donc. Une habilitation qui était valable « jusqu’au 24 avril 2020, conformément au nouveau délai de validité de 7 ans ».
Une plainte avait été déposée par la compagne de Mickaël Harpon en 2008 pour violences volontaires sur concubin avec plus de 8 jours d’ITT. Cette dernière avait finalement retiré sa plainte et le mis en cause avait été relaxé par le TGI de Pontoise.
« Il a obtenu satisfaction sur certaines de ses demandes mais pas toutes »
« Depuis son arrivée dans le service, cet agent n’avait jamais posé de difficultés professionnelles particulières, comme en atteste son dossier administratif. Il ne semble avoir formulé aucune demande d’évolution professionnelle jusqu’à très récemment ».
« Il a obtenu satisfaction sur certaines de ses demandes mais pas toutes, au regard du quota de stagiaires disponible », explique la directrice de la DRPP.
« Plusieurs collègues directs de l’intéressé ont ainsi révélé avoir noté par le passé, chez l’intéressé, des signes de radicalisation »
Françoise Bilancini indique qu’« aucune difficulté notable le concernant [Mickaël Harpon] » ne lui « avait été signalée ». « Depuis la survenance des faits, de nouveaux éléments ont été portés à ma connaissance, dans le cadre de discussions informelles, par des agents de mon service, sans préjudices des éléments de la procédure judiciaire en cours ».
« Plusieurs collègues directs de l’intéressé ont ainsi révélé avoir noté par le passé, chez l’intéressé, des signes de radicalisation, et déclarent en avoir alerté leur hiérarchie ou pris conseil auprès de collègues spécialistes de ces problématiques », peut-on lire.
« Une vive querelle avec l’intéressé en 2015, à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo »
L’un des fonctionnaires a raconté avoir eu « une vive querelle avec l’intéressé en 2015, à la suite de l’attentat contre Charlie Hebdo, M. Harpon ayant déclaré « c’est bien fait ». Le fonctionnaire en question avait alors décidé de parler de ce qu’il s’était passé.
« Accompagné d’un collègue de la même section, [le fonctionnaire] dit avoir informé verbalement, en juillet 2015, un fonctionnaire de la SDSI le major xxxx, en charge des signalements de radicalisation, du mariage de M. Harpon avec une musulmane, de sa conversion à l’islam et du fait qu’il ne serrait plus la main des femmes ni ne les embrassait. A ce stade, aucun autre élément n’était évoqué ».
Un signalement qui n’a pas été « formalisé »
Le major concerné a confirmé la véracité de cet échange mais a expliqué à la directrice de la DRPP que les deux fonctionnaires n’avaient pas souhaité « formaliser ce signalement », « leur démarche s’inscrivant dans une perspective de conseil », explique Françoise Bilancini.
Les deux agents ont tout de même souhaité en parler « à leur chef de section, le commandant xxxx ». « Ce dernier serait revenu vers le major xxxx fin août/début septembre 2015, en présence d’un autre fonctionnaire de la SDSI, le gardien de la paix xxxx, pour lui dire « qu’il n’y avait pas de sujet avec M. Harpon et qu’il gérait à son niveau ».
Plus aucun signe suspect depuis
Depuis, Mickaël Harpon n’avait plus fait l’objet de discussions ou de signalement selon le rapport de la directrice. Les deux fonctionnaires de la SDSI « étaient eux-mêmes régulièrement en contact avec M. Harpon. Ils affirment n’avoir jamais rien détecté de suspect et avaient constaté, encore la semaine dernière, qu’il embrassait les femmes ».
Par ailleurs, le commandant a rapporté à son sous-directeur de l’époque, « à une date se situant enter 2014 et 2015, probablement après le mariage de M. Harpon, que ce dernier n’embrassait plus la secrétaire de la section, mais qu’il restait courtois dans ses relations avec les femmes. Les suites données à cette démarche ne sont pas connues. Aucune trace écrite n’a été conservée ».
« M. Harpon n’embrassait plus les femmes et ne cachait pas sa religion (…) Il ne manifestait aucune animosité à leur endroit »
De son côté, le chef de section présente M. Harpon « comme un agent qui, en dépit de l’isolement lié à son handicap (il était malentendant avec des troubles auditifs bilatéraux lourd) était intégré à son groupe, qui participait aux fêtes de son groupe et prenait le café avec ses collègues le matin ». Par ailleurs, ce dernier confirme que « M. Harpon n’embrassait plus les femmes et ne cachait pas sa religion ». « Il ne manifestait aucune animosité à leur endroit », a indiqué le chef de section au sujet des collègues féminines du fonctionnaire.
« Le commandant xxxx signale enfin avoir vu M. Harpon en conversation « Facetime » par langage des signes, au bureau, avec un individu de type africain portant une barbiche (sans autre précision). Aucun avis à la hiérarchie sur ces faits n’a pu être établi », rapporte également la directrice de la DRPP.
Une cérémonie d’hommage ce mardi
L’enquête se poursuit afin de déterminer à quel moment et comment Mickaël Harpon s’est radicalisé. La garde à vue de la femme du tueur a pris fin ce dimanche, cette dernière a été remise en liberté sans charge retenue à son encontre.
En outre, Christophe Castaner a plaidé ce lundi matin pour « un signalement automatique » en cas d’alerte sur la radicalisation d’un fonctionnaire au sein d’un service. Une cérémonie d’hommage aux quatre fonctionnaires tués se déroulera mardi à la préfecture de police de Paris en présence du chef de l’État, Emmanuel Macron.
Attaque à la préfecture : une policière de la PAF entendue par les enquêteurs
Cinq personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans la nuit de dimanche à lundi. Une femme de l’un des suspects a aussi été entendue par les enquêteurs dans le cadre d’une audition libre.
L’enquête sur la tuerie de la préfecture de police de Paris se poursuit. Les enquêteurs cherchent à déterminer si Mickaël Harpon a bénéficié d’aide ou de soutien et comment il s’est radicalisé.
Cinq suspects faisant partie de l’entourage de l’assaillant ont été interpellés par les policiers de la Brigade criminelle de Paris, de la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avant d’être placés en garde à vue dans la nuit de dimanche à lundi.
L’un a été arrêté à Gonesse (Val-d’Oise), ville où résidait le tueur, au Thillay pour le second et à Sarcelles pour le troisième. Ces derniers sont âgés de 35 à 46 ans.
L’un des suspects est Ahmed H., 35 ans. Il était l’imam secondaire de la mosquée de Gonesse que Mickaël Harpon fréquentait. Ce dernier est fiché S et faisait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), en 2011, qui a été par la suite annulée suite à sa situation familiale.
Une policière auditionnée
D’autre part, les enquêteurs ont auditionné ce mardi la femme de l’un des suspects qui est chauffeur de taxi. Cette dernière qui est affectée à la Police aux frontières (PAF) a été entendue librement explique BFMTV. La fonctionnaire et son compagnon sont tous les deux décrits comme étant « des musulmans pratiquants modérés ».
Quatre fonctionnaires de police ont été tués dans l’attaque de la préfecture. Une cinquième victime a été grièvement blessée.
Attaque à la préfecture : Les signes précurseurs qui inquiétaient les collègues de Mickaël Harpon
L’enquête sur l’attaque au couteau de la préfecture de police de Paris se poursuit. De nombreux collègues de Mickaël Harpon ont été entendus par les enquêteurs. Plusieurs d’entre eux ont expliqué qu’ils étaient préoccupés par certaines attitudes du tueur.
Le comportement de Mickaël Harpon avait changé. Ce jeudi 3 octobre au matin lorsqu’il est arrivé à son bureau, l’agent administratif de 45 ans affecté à la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) est resté prostré devant son écran noir, le regard vide, les jambes tremblantes rapporte L’Express, s’appuyant sur des éléments de l’enquête.
Le tueur a quitté son bureau à 10h55 avant de descendre à l’accueil, indiquant avoir un colis à récupérer. Il est ensuite sorti à 12h18 pour déjeuner, comme il l’a dit. Filmé par les vidéosurveillances alors qu’il marchait d’un pas assuré, il s’est rendu dans un magasin situé rue Saint-Jacques où il a acheté deux couteaux : l’un avec une lame de 20 cm qui a servi à la tuerie, et un couteau à huîtres. Après un détour pour dissimuler les deux couteaux sur lui, il est revenu à la préfecture de police à 12h36.
L’attaque a débuté quelques minutes plus tard et a duré au total 7 minutes. Quatre fonctionnaires de police ont perdu la vie, Anthony Lancelot, Damien Ernest, Brice Le Mescam et Aurélia Trifiro. Une cinquième, Rosalie G., a été grièvement blessée. C’est un jeune gardien de la paix stagiaire, Jonathan V., qui a neutralisé mortellement Mickaël Harpon en ouvrant le feu à deux reprises, alors que l’assaillant lui fonçait dessus.
Un homme décrit comme très discret, agréable et poli à son arrivée en 2003
Depuis l’attaque, de nombreux policiers de la DRPP ont été interrogés par les enquêteurs de la DGSI et de la brigade criminelle. Quand et comment Mickaël Harpon s’est-t-il radicalisé ? La question reste encore sans réponse même si plusieurs éléments ont déjà été relevés par les enquêteurs. À commencer par l’attitude de M. Harpon qui a changé au fil du temps. Malgré son dossier administratif resté vide, plusieurs collègues du tueur ont évoqué des signes précurseurs.
Ces policiers ont témoigné sous couvert d’anonymat et ont été identifiés seulement par leur numéro d’immatriculation professionnel précise l’hebdomadaire. Ils ont décrit Mickaël Harpon en 2003, année de son arrivée, comme quelqu’un de très discret, « un aimable tire-au-flanc
», agréable et poli. Complexé par sa surdité provoquée par une méningite, ils ont raconté que Mickaël Harpon était complexé et se mêlait peu aux autres, évitant les pots dans le service.
Une violente altercation en 2015
Mickaël Harpon a rencontré sa femme il y a une dizaine d’années, et s’est converti à l’islam. Le couple s’est marié en 2014.
Après l’attentat de Charlie Hebdo, une violente altercation a éclaté avec l’un de ses collègues. « C’est bien fait » aurait déclaré l’adjoint administratif, expliquant que les journalistes tués s’en étaient pris à Allah. La tension est montée avec son voisin de bureau qui était à deux doigts d’en venir aux mains avec l’intéressé. Les faits ne donneront lieu a aucun écrit et donc a aucune sanction, ni administrative, ni pénale.
En 2017, Mickaël Harpon s’est mis à prier fréquemment durant sa pause déjeuner, ainsi qu’à la mosquée. Il a dans le même temps cessé de faire la bise à ses collègues féminines, refusant tout contact physique avec les femmes.
L’agent administratif habilité secret défense était régulièrement convoqué par le service des ressources humaines à ce sujet mais également par sa chef de section afin qu’il soit « recadré », a déclaré un policier. En outre, Mickaël Harpon semblait avoir des difficultés avec l’autorité, notamment celle du gardien de la paix Anthony Lancelot qui a été sa première victime, qui a été égorgée.
Seul un avertissement était présent dans le dossier administratif de Mickaël Harpon, datant du 4 mai 2012. Poursuivi pour violences conjugales, l’homme avait été reconnu coupable par le tribunal de grande instance de Pontoise mais n’avait pas reçu de sanction.
En rentrant chez lui le mercredi soir avant l’attaque, Mickaël Harpon aurait déclaré à sa femme que l’un de ses collègues « lui mettait la pression », sans en dire plus. Son comportement n’était pas habituel a-t-elle expliqué aux enquêteurs. Vers 4 heures du matin, l’homme s’est réveillé en pleine nuit et a hurlé, réveillant ses voisins. « Allah Akbar » a-t-il crié, en priant. « Allah m’a donné un signe », a-t-il aussi dit alors qu’il récitait la chahada, la profession de foi musulmane.
Cette dernière a tenté de contacter une employée de la préfecture de police dans la matinée, en vain. Elle a plus tard échangé 33 SMS avec son mari, des messages exclusivement religieux comme l’a précisé le procureur de la République.
Selon les derniers éléments connus de cette enquête d’ampleur, les policiers ne sont, à ce stade, pas parvenus à relier Mickaël Harpon à une organisation terroriste. 160 enquêteurs sont mobilisés pour examiner le matériel informatique de l’assaillant, notamment cette clef USB où des listes de noms de policiers ont été découvertes.
5 morts (dont assaillant), 2 blessés
430: Région Parisienne, (Ile-de-France) 11 octobre 2019:
Soupçonnés de radicalisation, 2 policiers affectés en région parisienne ont été désarmés.
Moins d’une semaine après la tuerie de la préfecture de police de Paris, deux policiers affectés en région parisienne ont été désarmés. Les signalements dans la police nationale se sont multipliés ces derniers jours.
La crainte de découvrir d’autres fonctionnaires qui tenteraient de dissimuler leur radicalisation est bien réelle dans les rangs de la police nationale. Alors que le nombre de signalement est en augmentation depuis quelques jours, deux policiers affectés en région parisienne ont été désarmés, l’un a dans le même temps été suspendu rapporte Le Parisien.
Le préfet de police Didier Lallement a diffusé une note ce lundi 7 octobre à destination de l’ensemble des services, dans laquelle il appelle « les directeurs de service à signaler immédiatement à [leur] hiérarchie les signes d’une possible radicalisation d’un agent ».
Des exemples qui doivent attirer l’attention sont ensuite cités : « un changement physique, vestimentaire, alimentaire, le refus de serrer la main du personnel féminin, un repli sur soi ou un rejet de l’autorité ou de la vie en collectivité ». Une note qui n’est probablement pas étrangère à l’augmentation des signalements au sein de la police.
Un officier de police de 39 ans suspendu
Un capitaine de police a déjà fait l’objet d’une mesure disciplinaire. Ce dernier est affecté à la brigade d’exécution des décisions de justice (BEDJ), un service de la Direction régionale de
la police judiciaire de la PP (DRPJ) chargé de traquer les fugitifs. Âgé de 39 ans, le fonctionnaire a été désarmé et suspendu « par principe de précaution » explique le quotidien.
Cet officier avait déjà fait parler de lui en 2011 alors qu’il venait d’épouser une avocate de confession musulmane. Ses collègues avaient indiqué qu’il restait à l’écart, refusait tout contact avec ses collègues féminines et qu’il se laissait pousser la barbe, priant durant son temps de service.
L’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP) avait permis de déterminer que ce policier n’était pas radicalisé. En 2018, il a été muté sur un poste différent où il est en charge du Fijait, le fichier qui recense les auteurs d’infractions terroristes.
Malgré son divorce et le fait qu’il est moins isolé, ses collègues craignent tout de même une
« taqiya ». Il s’agit d’une pratique prônée par les islamistes, consistant à dissimuler ou à nier sa foi, pour ne pas être remarqué.
Un policier de 34 ans désarmé
Un second policier a lui aussi été désarmé. Affecté au commissariat de Villeneuve-la- Garenne (Hauts-de-Seine), il est âgé de 34 ans et n’a quant à lui pas été suspendu. Converti à l’islam, il avait déjà été révoqué de la police nationale en septembre 2018 avant que le tribunal administratif annule cette sanction. En plus de refuser les contacts avec les femmes, il appelait les jeunes adjoints de sécurité (ADS) à faire la prière.
Il avait également croisé l’auteur de l’attaque contre des militaires à Levallois-Perret en août 2017 (six avaient été blessés, dont trois gravement ndlr), et avait également prêté son arme ainsi que son badge police à un ami du terroriste, pour une photo. Interrogé par l’IGPN en décembre 2017, le fonctionnaire avait affirmé n’avoir « aucun lien » avec le terroriste. Il avait aussi déclaré ne plus saluer les femmes « par pudeur », suite à son mariage.
0 morts, 0 blessés
431: Gap, (Hautes-Alpes) 11 octobre 2019:
Appels avec des chants djihadistes dans des commissariats : un adolescent de 17 ans interpellé
Plusieurs commissariats de la région parisienne ont reçu des appels avec des chants djihadistes ces derniers jours. Un adolescent âgé de 17 ans a été interpellé à son domicile à Gap (Hautes-Alpes) ce jeudi soir.
Au lendemain de la tuerie de la préfecture de police, des commissariats de la région parisienne, notamment ceux de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), de Drancy (Seine- Saint-Denis) ou d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), ont reçu des appels malveillants avec de la musique djihadiste ainsi que des menaces. Une plainte avait été déposée par le préfet de Police contre X pour apologie du terrorisme.
Les enquêteurs ont rapidement identifié un suspect et un adolescent de 17 ans a été interpellé à Gap. Il a été placé en garde à vue. Ce dernier est « déjà connu pour des faits similaires commis dans le passé » indique une source policière citée par LCI.
Le parquet de Gap a ouvert une enquête des chefs « d’appels téléphoniques malveillants réitérés », « de provocation directe à un acte de terrorisme », et « d’accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et de menace réitérée de crime contre les personnes », précise la chaîne d’informations.
0 morts, 0 blessés
432: Tourcoing, (Nord) 11 Octobre 2019:
Un homme âgé de 35 ans a été interpellé à Tourcoing (Nord) ce jeudi par les policiers du RAID. L’homme qui serait radicalisé est soupçonné de vouloir s’en prendre à un magistrat belge.
Une opération de police s’est déroulée à Tourcoing ce jeudi matin. Un homme déjà connu des services de police a été interpellé par les enquêteurs de la police judiciaire de Lille, avec l’appui des policiers du RAID.
Le suspect a fait l’objet d’une dénonciation dans laquelle il était précisé qu’il était radicalisé et qu’il souhaitait s’en prendre à un magistrat belge indique La Voix du Nord. Fiché S, il avait été condamné à une lourde peine pour des faits de droit commun en Belgique, en 2003. C’est le juge qui l’a condamné qui serait la cible de cet homme explique RTL.
Un fusil de chasse et des éléments pouvant entrer dans la composition d’un engin explosif
Lors de la perquisition à son domicile, les enquêteurs ont découvert une grande quantité de poudre, un fusil de chasse, des cartouches et d’autres éléments pouvant entrer dans la composition d’un engin explosif. Des documents liés à la mouvance islamiste ont aussi été saisis. Le suspect de 35 ans a été placé en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
433: Vanves (Hauts-de-Seine) 12 Octobre 2019:
Un homme âgé d’une vingtaine d’années a été interpellé ce vendredi matin à Vanves (Hauts- de-Seine). Il est soupçonné d’avoir passé un appel anonyme au commissariat de Vanves, évoquant une attaque avec un couteau et une kalachnikov. Le suspect a été interpellé ce vendredi matin à Vanves par les policiers du Groupe de soutien opérationnel (GSO) de la Compagnie de sécurisation et d’intervention des Hauts-de-Seine (CSI 92). Âgé d’une vingtaine d’années, il a été placé en garde à vue.
En outre, une mère de famille et ses trois enfants ont été interpellés et placés en garde à vue
par erreur ce vendredi matin. Cette dernière avait contacté le commissariat jeudi pour une toute autre raison. Ils ont été remis en liberté immédiatement.
Un adolescent placé en garde à vue à Gap
Un adolescent de 17 ans a été interpellé et placé en garde à vue Gap (Hautes-Alpes). Il est soupçonné d’avoir appelé de nombreux commissariats de la région parisienne en mettant de la musique djihadiste et en proférant des menaces.
0 morts, 0 blessés
434: Vienne (Isère) ; 12 octobre 2019
Isère : Un homme a volé une voiture et foncé sur la terrasse d’un bar à Vienne, plusieurs blessés. Un homme a dérobé une voiture avant de foncer sur une terrasse de café à Vienne (Isère). Quatre personnes ont été blessées. L’auteur présumé des faits a été interpellé. Une enquête pour tentative d’homicide a été ouverte. Les faits se sont déroulés vers 19h30 ce vendredi soir. Un homme a volé une voiture de marque SsangYong sur le salon de l’automobile de la Foire de Vienne. Dans sa fuite, le conducteur a foncé sur une terrasse de café explique le maire de la ville Thierry Kovacs. « En tentant de s’enfuir, il a traversé la terrasse d’un bar. Par miracle, il n’y a à cet instant que quatre personnes a priori légèrement blessées », explique le maire. Un policier a ouvert le feu a une reprise pour stopper la voiture. Le conducteur a pu être interpellé. Ce dernier serait âgé de 17 ans et serait un
ressortissant ivoirien isolé. Il avait été déféré cet après-midi au tribunal de Vienne dans une affaire de tentative de vol selon le quotidien. Le suspect a été placé en garde à vue.
- morts, 4 blessés
435: Zarzouna (Tunisie) 15 Octobre 2019
Attaque au couteau en Tunisie : un touriste français tué, un militaire blessé
Un homme armé d’un couteau a poignardé à mort un ressortissant français et a blessé un militaire à Zarzouna (Tunisie) ce lundi. L’auteur des faits a pris la fuite, il aurait été identifié.
Un Français a été tué au couteau ce lundi à Zarzouna, dans le gouvernorat de Bizerte, en Tunisie. L’assaillant a également blessé un militaire dans des circonstances qui restent à déterminer. Ce dernier est dans un état stable selon le porte-parole du ministère de l’Intérieur tunisien, Mohamed Zekri.
L’auteur qui a pris la fuite, a été identité par les forces de l’ordre selon plusieurs médias locaux. Âgé de 26 ans, l’agresseur se nommerait Mohamed Sahraoui alias ‘Kala’.
Il est bien connu de la police pour des faits de violence et de braquages précise Mosaïque FM. L’homme est activement recherché.
Par ailleurs, l’assaillant aurait hurlé « Allahou Akbar, infidèles et taghout », lors de l’attaque indique le média Tunis Webdo. Quant à la victime qui est décédée, elle a été poignardée au cou et à la poitrine. Cette dernière était en vacances chez sa sœur, qui est mariée à un Tunisien.
- mort, 1 blessé
436: Valence (Drôme) 15 Octobre 2019
Prison de Valence : 3 détenus placés en garde à vue pour financement du terrorisme
Une opération de police de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) s’est déroulée ce mardi matin au centre pénitentiaire de Valence (Drôme). Trois détenus ont été placés en garde à vue, tout comme quatre autres personnes.
Au total, ce sont neuf personnes qui ont été arrêtées et placées en garde à vue ce mardi matin.
Trois des mis en cause sont des détenus incarcérés à Valence, déjà condamnés pour des faits de terrorisme ou connus pour leur radicalisation explique Europe 1. Ces derniers sont soupçonnés de financement du terrorisme et d’association de malfaiteurs terroriste criminelle.
La mère de l’un des détenus en garde à vue
Les enquêteurs de la DGSI les soupçonnent d’avoir collecté de l’argent pour des femmes de djihadistes, présentes dans des camps de réfugiés. Leurs cellules ont été fouillées et les policiers ont découvert cinq téléphones et plusieurs clefs USB selon le média.
La mère de l’un des détenus figure parmi les quatre autres personnes placées en garde à vue.
Dans le même temps, deux suspects belges ont été arrêtés ce matin, à Bruxelles et à Liège. Drôme : 7 personnes, dont 3 détenus, mises en examen pour financement du terrorisme
La justice les soupçonne d’avoir récolté de l’argent destiné à des femmes djihadistes détenues dans le nord de la Syrie, pour les aider à fuir.
Au terme de quatre jours d’auditions dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ce vendredi soir, sept personnes – dont trois détenus du centre pénitentiaire de Valence dans la Drôme – ont été mises en examen pour « financement du terrorisme » et « association de malfaiteurs terroriste ».
Trois détenus radicalisés
Ces sept suspects ont été interpellés mardi matin par les policiers de la DGSI dans le cadre d’une enquête préliminaire dirigée par le parquet national antiterroriste (PNAT).
Les trois prisonniers ont déjà été condamnés pour des faits de terrorisme ou connus pour leur radicalisation. Leurs cellules ont été fouillées et les policiers ont découvert cinq téléphones et plusieurs clefs USB. Parmi les suspects mis en examen figure la mère de l’un des détenus.
Un volet judiciaire belge
En même temps que l’opération française, les policiers belges ont interpellé deux suspects à Bruxelles et à Liège. Ils ont été inculpés mercredi pour « participation aux activités d’un groupe terroriste ». Lors des perquisitions à leur domicile, les policiers ont saisi entre 8 000 et 10 000 euros, relate Le Parisien. Les deux affaires, bien qu’indépendantes judiciairement, sont liées.
0 morts, 0 blessés
437: France 17 Octobre 2019:
Un projet d’attentat s’inspirant des attaques du 11 septembre a été déjoué annonce Christophe Castaner
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a révélé ce jeudi soir sur France 2 qu’un attentat d’ampleur avait été déjoué en France.
Invité de l’émission « Vous avez la parole » ce jeudi soir sur France 2, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner a révélé que, peu avant l’attaque au couteau à la préfecture de police, les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), avaient interpellé un homme qui voulait détourner un avion pour commettre un attentat en France.
Ce dernier avait l’intention de s’inspirer des attaques du 11 septembre 2001 à New-York (États-Unis), qui ont fait près de 3000 morts.
Le ministre de l’Intérieur a précisé qu’il s’agissait du « 60ème attentat déjoué » en France depuis 2013.
Mis en examen et placé en détention provisoire
Le suspect a été mis en examen le 26 septembre pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » avant d’être écroué précise Le Parisien.
Ce dernier avait fait part oralement de son souhait de commettre un nouveau 11 septembre, lorsqu’il a été interpellé par les policiers de la DGSI. Face à la difficulté de réaliser son projet terroriste, l’homme cherchait à se procurer des armes pour passer à l’acte.
0 morts, 0 blessés
438: Orly, (Val De Marne) 18 Octobre 2019:
Orly : Un passager a tenté d’ouvrir une porte d’un avion en plein vol, il a été maîtrisé
Le passager d’un vol Transavia au départ de Paris-Orly à destination de Marrakech (Maroc) a tenté d’ouvrir l’une des issues de secours de l’avion, une dizaine de minutes après le décollage. Il a été maîtrisé par les autres passagers.
L’incident a provoqué le retour de l’avion à l’aéroport d’Orly (Val-de-Marne). Le vol Transavia TO3010 a décollé à 06h49 ce vendredi matin pour se diriger à Marrakech au Maroc.
Une dizaine de minutes après le décollage, un homme qui voyageait avec sa mère a tenté d’ouvrir l’une des issues de secours du Boeing 737-800 selon une source policière, confirmant une information d’Europe 1.
Pris de panique, plusieurs autres voyageurs sont intervenus et ont maîtrisé l’individu, non sans mal. L’homme a ensuite été menotté par les stewards alors qu’il opposait une résistance. Le commandant de bord a ensuite fait demi-tour et s’est posé à l’aéroport d’Orly vers 07h15.
Placé en garde à vue
Le suspect, un Franco-Marocain âgé de 34 ans, a été interpellé par la police. L’homme qui souffrirait de problèmes psychiatriques, a été placé en garde à vue. Un examen comportemental va être réalisé.
La compagnie Transavia a par ailleurs annoncé qu’elle allait déposer plainte à l’encontre du passager.
0 morts, 0 blessés
439: Montpellier, (Hérault) 20 Octobre 2019:
Montpellier : Un homme tente de poignarder un client dans la file d’attente d’une boulangerie L’agresseur se trouvait derrière la victime, dans la file d’attente.
La scène s’est déroulée samedi soir, rue Paul Rimbaud à Montpellier (Hérault). Pour une
raison inconnue, un homme de 35 ans a tenté de poignarder un client qui attendait d’être servi dans une boulangerie.
La victime désarme son agresseur
L’homme a subitement sorti un couteau et a tenté d’en porter un coup à la victime. Le client, âgé de 55 ans, a tout juste eu le temps de mettre son bras en opposition pour éviter d’être poignardé. Il est parvenu à désarmer son agresseur.
Ce dernier, atteint d’un trouble psychiatrique, a attendu l’arrivée de la police sans se rebeller, relate France Bleu. Le trentenaire a été interpellé puis hospitalisé d’office.
0 morts, 0 blessés
440: France 20 Octobre 2019:
27 fonctionnaires de police ont été signalés pour radicalisation depuis l’attaque au couteau à la préfecture de police le 3 octobre dernier. Le préfet de police a demandé la suspension de trois d’entre eux.
C’est la conséquence de l’attaque de la préfecture de police qui a fait quatre morts et une blessée grave. Depuis la tuerie, 27 fonctionnaires de police ont été signalés pour radicalisation explique BFMTV. Parmi eux, trois font l’objet de demandes de suspension par le Préfet de police.
Deux policiers ont aussi été désarmés il y a une dizaine de jours suite à des signalements : un officier affecté la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police (DRPJ) et un gardien de la paix affecté à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).
Le préfet a demandé des signalements immédiats
Le préfet de police Didier Lallement a diffusé une note ce lundi 7 octobre à destination de l’ensemble des services, dans laquelle il appelle « les directeurs de service à signaler immédiatement à [leur] hiérarchie les signes d’une possible radicalisation d’un agent ».
Des exemples qui doivent attirer l’attention sont ensuite cités : « un changement physique, vestimentaire, alimentaire, le refus de serrer la main du personnel féminin, un repli sur soi ou un rejet de l’autorité ou de la vie en collectivité ».
Le 10 octobre dernier devant la commission des Lois du Sénat, Christophe Castaner avait fait part d’une « quarantaine de cas [de radicalisation] signalés dans la police nationale », avant l’attaque de la préfecture de police.
De leur côté, plusieurs syndicats de policiers réclament la possibilité de faire des signalement « anonymes » et « simplifiés ».
0 morts, 0 blessés
441: Saint-Raphaël, (Var) 23 Octobre 2019:
Un homme était retranché dans le musée archéologique de Saint-Raphaël (Var) depuis 8 heures ce mercredi matin. Il a été interpellé vers 11h15.
13h30. L’homme a été placé en garde à vue. Un examen de comportement va être réalisé, le suspect serait un déséquilibré.
11h25. Le suspect a été interpellé annonce la préfecture. Il n’était pas armé. Ses motivations restent à déterminer.
09h45. Une opération de police est actuellement en cours au musée archéologique de Saint- Raphaël, dans le Var. Un homme est retranché à l’intérieur. Il aurait pénétré dans le musée par effraction au cours de la nuit de mardi à mercredi.
C’est une femme de ménage qui a donné l’alerte ce matin. A son arrivée, elle a découvert des inscriptions en arabe sur la façade du musée. « Le musée va devenir un enfer », peut-on lire sur l’une des inscriptions selon une source policière.
La police a par ailleurs indiqué que le suspect tenait des propos incohérents. Ce dernier qui est torse nu, a également une pancarte avec lui, sur laquelle des inscriptions en arabe sont notées et évoquent une action violente.
A ce stade, les forces de l’ordre ne savent pas si ce dernier est armé, des mesures de sécurité ont donc été prises et le RAID a été sollicité.
0 morts, 0 blessés
442: Grenoble (Isère) 27 Octobre 2019:
Grenoble : Un homme armé de 2 longs couteaux qui criait «Allah Akbar» a été interpellé devant la gare
Le suspect déambulait ce dimanche matin près de la gare de Grenoble (Isère), armé de deux longs couteaux, lorsqu’il a été arrêté par la police.
Vers 10 heures, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) sont intervenus aux abords de la gare de Grenoble alors qu’un jeune homme criait « Allah Akbar » tout en récitant une sorte de prière. Il était porteur de deux longs couteaux de cuisine et marchait torse nu, relate Le Dauphiné.
Les fonctionnaires de police lui ont intimé l’ordre de jeter ses couteaux mais le suspect a refusé et a leur a foncé dessus selon Le Parisien. Ils ont alors fait usage d’un lanceur de balles de défense (LBD) pour le neutraliser, selon des témoins. Le mis en cause a été interpellé.
Dans le même temps, un périmètre de sécurité était mis en place par des policiers locaux et des militaires en mission Sentinelle. Des pompiers et le SAMU 38 ont porté secours au suspect, qui a été transporté au CHU Grenoble Alpes sous escorte policière.
Le qualification terroriste n’a pas été retenue pour le moment dans cette affaire. La sûreté départementale de l’Isère est en charge de l’enquête sur instruction du parquet.
Un homme torse nu, armé de deux couteaux, qui déambulait dans la rue à Grenoble (Isère) a été interpellé ce dimanche matin par les policiers de la Brigade anticriminalité (BAC). Les images de cette intervention ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
Les policiers ont pris un maximum de précautions lors de cette interpellation. Face à eux, un individu torse nu qui déambulait avec de deux longs couteaux et qui tenait des propos en arabe. Il aurait notamment crié « Allah Akbar ».
Les forces de l’ordre ont été alertées par des riverains. Le suspect avait d’abord été repéré dans le quartier Saint-Bruno de Grenoble, avant de se diriger vers la gare.
Sur ces images amateurs, on aperçoit le mis en cause sur un trottoir, encerclé par plusieurs policiers de la BAC, dont certains tiennent leurs armes à feu à la main afin d’anticiper une situation d’attaque et ainsi pouvoir immédiatement neutraliser l’agresseur le cas échéant.
« C’est la police ! », « Lâche tes couteaux ! », lui ordonnent les policiers qui se tiennent à plusieurs mètres. Le mis en cause désigne plusieurs policiers tout en tenant des propos vraisemblablement en arabe. L’homme refuse de lâcher ses armes. Un policier décide alors de faire feu avec son lanceur de balles de défense (LBD 40) pour le forcer à se rendre.
Touché, il finit par s’agenouiller puis par se placer sur le dos alors qu’il tient toujours ses deux armes. Les policiers en profitent alors pour le maîtriser en écartant ses couteaux, puis en le menottant alors qu’il s’oppose à son interpellation. Il est finalement arrêté.
Hospitalisé en psychiatrie
Placé en garde à vue, cet individu qui serait un ressortissant algérien de 19 ans, a été hospitalisé en psychiatrie a indiqué le procureur de la République ce dimanche soir. Son état de santé n’a pas été jugé compatible avec la mesure de garde à vue, par un médecin.
La sûreté départementale de Grenoble a été chargée de l’enquête.
0 morts, 0 blessés
443: Paris (Ile-de-France) 28 Octobre 2019:
Panique dans une salle de cinéma du Grand Rex à Paris (IIe) ce dimanche soir. Un homme a hurlé « Allah Akbar » durant le film « Joker ». Il a été interpellé peu après par les policiers.
Le film « Joker » était diffusé ce dimanche soir dans une salle pleine de 500 personnes au Grand Rex, situé boulevard Poissonnière à Paris, lorsque les faits se sont produits vers 21 heures.
Alors que la diffusion du nouveau long métrage coécrit et réalisé par Todd Phillips dans lequel Joaquin Phoenix joue le rôle d’un dangereux tueur psychotique, était en cours, un homme a crié « C’est politique », raconte un témoin cité par Le Parisien. « Il a répété au moins 6 fois la phrase. Au début, les gens rigolaient, puis certains lui ont demandé de se taire. Là, il s’est levé de sa chaise et a crié Allah Akbar », explique ce spectateur.
De nombreuses personnes prises de panique se sont alors levées, certaines se sont mises à pleurer selon son récit. Selon lui, les portes de la salle étaient « bloquées ». Le suspect qui venait de hurler a été maîtrisé au sol par plusieurs spectateurs ainsi qu’un agent de sécurité du cinéma.
« Le mec commence à crier des mots bizarres, à frapper tout ce qui bouge. Les gens courent jusqu’à la sortie, les gens tombent, d’autres crient et d’autres pleurent », explique un autre témoin sur Twitter. Cet internaute met également en cause le service de sécurité du Grand Rex dans son récit. » Interpellé peu après dans la rue et placé en garde à vue.
« Mais l’homme est parvenu à prendre la fuite alors qu’un spectateur lui avait arraché son blouson selon une source policière citée par le quotidien. Alertés, les policiers ont réussi à le retrouver et à l’interpeller rue de Hauteville (Xe), peu après les faits. »
« Il a été placé en garde à vue pour « apologie du terrorisme » et serait « un peu dérangé », selon cette même source.
« De son côté, la direction du Grand Rex a annoncé qu’elle allait déposer plainte et a par ailleurs expliqué que « les portes de secours étaient ouvertes » et qu’il « n’y a eu que quelques dizaines de spectateurs qui ont paniqué », tandis que d’autres sont restés dans la salle pour voir le film jusqu’à la fin.
« Des vols durant le moment de panique
« Durant cette scène d’affolement, plusieurs spectateurs ont été victimes de vols. Des individus ont en effet profité de ce qu’il se passait pour dérober des sacs et des effets personnels.
0 morts, 0 blessés
444: Bayonne (Pyrénées Atlantiques) 28 Octobre 2019:
Bayonne : Un homme a ouvert le feu devant la mosquée, 2 hommes gravement blessés
Un ancien militaire de 84 ans a ouvert le feu devant la mosquée de Bayonne (Pyrénées- Atlantiques) ce lundi après-midi. Deux hommes de 74 et 78 ans ont été blessés. L’autre présumé a été arrêté et placé en garde à vue. L’homme est un ancien candidat du Front National (FN) aux élections départementales de 2005.
21h10. L’auteur présumé, Claude Sinké, a été placé en garde à vue pour « tentative d’assassinats », a indiqué le procureur de Bayonne.
20h24. La préfecture indique que le mis en cause est détenteur de trois armes de catégorie B, qu’il avait déclarées. Ce dernier est inconnu des services de police et de renseignements.
20h05. Le président Emmanuel Macron condamne « avec fermeté » une « attaque odieuse
».
19h52. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, est attendu ce lundi soir à Bayonne.
19h05. L’auteur présumé, Claude Sinké, a été interpellé à 15h30, quelques minutes après les faits alors qu’il se trouvait dans sa voiture. Une arme de poing se trouvait sur son siège passager. Il a tenté d’en faire usage et a été désarmé par un policier de la BAC. Par ailleurs, une bonbonne de gaz a été découverte devant le siège avant droit de sa voiture. A ce stade des investigations, la police judiciaire est chargée de l’enquête.
17h19. Selon des sources concordantes, l’auteur présumé des faits, Claude S., qui a été interpellé et placé en garde à vue, est un ancien candidat du Front National (FN), devenu aujourd’hui le Rassemblement National (RN), aux élections départementales de 2015. Il n’avait pas été élu. Une opération de déminage est actuellement en cours à son domicile.
17h15. Dans un communiqué, la préfecture des Pyrénées-Atlantique indique que les faits se sont produits à 15h20. « Un homme a tenté d’incendier la porte de la mosquée de Bayonne. Surpris dans sa tentative par 2 personnes, l’homme leur a tiré dessus », peut-on lire.
« L’individu, en repartant, a incendié un véhicule automobile. Il a ensuite été interpellé rapidement par la police à son domicile dans les Landes », précise le communiqué. La préfecture confirme également que « deux hommes de 74 et 78 ans », « gravement blessés par balles », ont été évacués vers le centre hospitaliser de Bayonne.
« 16h15. Les faits se sont produits vers 15 heures ce lundi. Un homme a tiré sur deux hommes qui se trouvaient devant la mosquée de Bayonne, située au 35 rue Joseph Latxague. Ces derniers qui sont âgés de 74 et 78 ans, ont été blessés et transportés à l’hôpital.
« L’agresseur aurait également jeté un engin incendiaire sur le lieu de culte rapporte actu Pays Basque.
« L’auteur présumé âgé de 84 ans a été interpellé peu après dans les Landes à Saint- Martin-de-Seignanx par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC). L’homme serait un ancien militaire précise France Bleu. Des grenades ont été découvertes à son domicile au cours de la perquisition.
« Par ailleurs, une bonbonne de gaz aurait été découverte dans le véhicule du suspect selon le média local. Les motivations de cet homme sont indéterminées à ce stade.
Attaque à la mosquée de Bayonne : l’expertise psychiatrique conclut à «l’altération partielle du discernement» du suspect
L’expertise psychiatrique de l’auteur présumé de l’attaque de la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantique), Claude Sinké, a conclu à « une altération partielle de son discernement et/ou du contrôle de ses actes de l’octogénaire », indique le procureur de Bayonne dans un communiqué ce mercredi.
« Compte tenu des éléments de l’enquête, le parquet national antiterroriste n’entend pas se saisir du dossier », précise le procureur. Claude Sinké est toujours en garde à vue, il est toujours auditionné par les policiers et devrait être déféré devant un magistrat instructeur ce mercredi.
Lors de ses précédentes audition, le mis en cause a affirmé qu’il voulait « venger la destruction de la cathédrale de Notre-Dame de Paris », avait précisé le procureur de la République ce mardi. L’octogénaire était persuadé que des membres de la communauté musulmane étaient à l’origine de l’incendie de la cathédrale.
Une information judiciaire doit être ouverte des chefs de tentatives d’assassinat, dégradation et destruction aggravées, et violence avec usage d’une arme, avec réquisitions de placement en détention provisoire.
Deux personnes de 74 et 78 ans ont été gravement blessées par les tirs de l’agresseur devant la mosquée au moment de l’attaque, ce lundi.
Attaque à la mosquée de Bayonne : le suspect mis en examen et écroué
L’auteur présumé de l’attaque de la mosquée de Bayonne (Pyrénées-Atlantique), Claude Sinké, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Accusé d’avoir tenté d’incendier la mosquée de Bayonne et d’avoir ouvert le feu sur deux personnes, les blessant gravement, Claude Sinké a été mis en examen et placé en détention provisoire, a annoncé mercredi le parquet dans un communiqué.
Le procureur de Bayonne Marc Mariée a précisé que le suspect avait été mis en examen « des chefs de tentatives d’assassinat, dégradation et destruction aggravées, violence avec arme sur personne dépositaire de l’autorité publique et violence avec arme ».
0 morts, 2 blessés
445: France, 30 Octobre 2019:
Radicalisation : 7 policiers ont été désarmés depuis l’attaque à la préfecture de police
Depuis l’attaque de la préfecture de police qui a fait 4 morts et une blessée grave, sept policiers ont été désarmés a annoncé le préfet de police Didier Lallement, auditionné ce mercredi à l’Assemblée nationale.
A la suite de signalements pour radicalisation « depuis le 3 octobre », sept policiers ont été « désarmés » a révélé Didier Lallement. En outre, le préfet de police a également annoncé avoir demandé au Directeur général de la police nationale (DGPN), Éric Morvan, la suspension de trois fonctionnaires, dont «une» a été mise en œuvre.
« J’ai encouragé aux signalements pour qu’il y ait une levée de doute. Un signalement permet de s’interroger : doit-on ou non laisser le fonctionnaire armé ? À l’heure actuelle, 12 signalements ont amené à désarmer le fonctionnaire, dont 7 depuis le 3 octobre », a déclaré Didier Lallement.
Le préfet a indiqué qu’il disposait « d’un stock de signalements » de 48 cas. « Ce sont des signalements que nous continuons d’examiner, mais qui ne datent pas exclusivement du 3 octobre. Des cas se posent depuis 2012, j’en ai recensé à peu près 63 », a-t-il détaillé.
L’attaque de la préfecture de police, un « traumatisme » pour « l’ensemble des fonctionnaires
»
Didier Lallement est également revenu sur l’attaque de la préfecture de police et a évoqué un
« traumatisme » pour « l’ensemble des fonctionnaires ». « Cet attentat a eu lieu au sein de la préfecture de police, dans un endroit où nous ne pensions pas que nous serions un jour attaqués (…) nous n’avions pas de dispositif interne destiné à limiter une tuerie de masse à l’intérieur de nos locaux ».
0 morts, 0 blessés
446: Valframbert, (Orne) 30 Octobre 2019:
Une femme poignardée dans le dos par un homme affirmant être «envoyé par Dieu»
Une femme a reçu un coup de couteau dans le dos ce mardi alors qu’elle se promenait avec ses petits-enfants sur la voie verte à Valframbert, près d’Alençon (Orne). Elle a été évacuée à l’hôpital en état d’urgence absolue. L’auteur des faits a pris la fuite.
C’est une violente agression qui aurait pu lui coûter la vie. Une femme âgée de 59 ans se promenait avec ses deux petits-enfants en bas âge ce mardi en fin de matinée, lorsqu’elle a croisé le chemin d’un homme assez jeune raconte Ouest-France.
Sans aucune raison apparente, le jeune homme a fait demi-tour et a porté un violent coup de couteau dans le dos de la quinquagénaire. Le procureur de la République d’Alençon, François Coudert, a indiqué que l’agresseur avait déclaré : « J’ai une mission, je suis envoyé par Dieu et je dois vous tuer. Choisissez : c’est vous ou les enfants ! ».
La victime a eu un poumon perforé
Le coup de couteau a été si violent que la lame s’est brisée, restant fichée dans le dos de la victime. Un cycliste qui passait par là a aperçu cette femme qui perdait du sang et a d’abord contacté par téléphone le mari de cette dernière, sans comprendre ce qu’il venait de se produire.
Les secours et les forces de l’ordre sont arrivés peu après, alertés par le conjoint de la victime. Gravement blessée, cette dernière a été conduite au CHU de Caen, « sans que son pronostic vital ne soit engagé », a précise le procureur. L’un de ses poumons a été perforé par ce coup de couteau.
« Aucune piste n’est écartée »
Une enquête a été ouverte et confiée au commissariat d’Alençon et à la police judiciaire de Caen. « Aucune piste n’est écartée », a précisé François Coudert. L’auteur des faits est activement recherché.
« C’est évidemment un choc pour tout le monde. Je n’ai jamais eu connaissance du moindre problème ou sentiment d’insécurité sur cet axe qui est très fréquenté », a réagi le maire de Valframbert, Francis Aïvar, interrogé par L’Orne Hebdo.
0 morts, 1 blessé
447: Saint Denis, (La Réunion) 2 Novembre 2019:
Un homme armé d’un couteau est entré dans le commissariat de Malartic à Saint-Denis (La Réunion) ce samedi en début d’après-midi. Il a été mis en joue et arrêté après avoir placé son arme blanche sous la gorge d’une adolescente de 16 ans venue déposer plainte. L’agresseur a hurlé «Allah Akbar».
Un individu a fait irruption dans le commissariat de Malartic à Saint-Denis vers 14h30 (heure locale, 11h30 à Paris) alors que deux femmes venaient d’y entrer pour effectuer un complément de plainte.
L’agresseur a alors exhibé un couteau qu’il a placé sous la gorge de l’une des deux femmes, qui est une adolescente de 16 ans selon le média local L’Info.re. Les policiers ont mis en joue cet homme. Après avoir effectué des sommations, il a lâché son arme et a été interpel é. L’homme a été placé en garde à vue.
L’agresseur était actuellement sous contrôle judiciaire
Le mis en cause a crié « Allah Akbar » au moment de son arrestation nous précise une source policière. Une enquête pour violences et apologie du terrorisme a été ouverte. D’autre part, le parquet national antiterroriste a été avisé de cette affaire mais ne s’est pas saisi du dossier à ce stade des investigations.
L’agresseur qui est originaire de Mayotte et âgé d’une vingtaine d’années, est déjà connu des services de police. Il faisait actuellement l’objet d’un placement sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une affaire de séquestration précise le média. Il pourrait faire l’objet d’un examen de comportement dans les prochaines heures. Ses motivations restent à déterminer.
L’adolescente de 16 ans n’a fort heureusement pas été blessée, elle est sous le choc et a été conduite à l’hôpital.
0 morts, 0 blessés
448: Reims, (Champagne-Ardenne) 5 Novembre 2019:
Le passager d’un TGV nu et menaçant hurle «Allah Akbar», le train évacué près de Reims
Un homme a été interpellé ce mardi matin près de Reims (Champagne-Ardenne). Ce dernier se trouvait à bord d’un TGV reliant Stuttgart (Allemagne) à Paris et a hurlé « Allah Akbar » alors qu’il était complètement nu et menaçant.
L’incident a provoqué l’arrêt du TGV en gare de Champagne-Ardenne et le train a été entièrement évacué par mesure de sécurité.
Il était environ 10 heures lorsque les faits se sont déroulés dans ce train, alors qu’il se trouvait à hauteur de Strasbourg (Bas-Rhin). Un passager âgé d’une vingtaine d’années a commencé à avoir un comportement étrange raconte RTL.
Placé en garde à vue pour apologie du terrorisme et exhibition sexuelle
L’homme a crié dans les allées et a jeté des bagages. Alors que les contrôleurs étaient parvenus à le coincer dans un sas, entre deux rames, il s’est entièrement déshabillé et a hurlé « Allah Akbar ». Le suspect a été interpellé et placé en garde à vue pour apologie du terrorisme et exhibition sexuelle.
« Il aurait été prononcé les mots « Allahou Akbar ». Cela a été rapporté dans un premier temps, mais on nous indique également d’autres termes, différents, donc je suis extrêmement prudent », a précisé le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette qui a ajouté qu’il était nécessaire « d’être prudent sur la notion d’apologie du terrorisme ».
Le mis en cause serait un déséquilibré
Le mis en cause « ne dispose pas de toutes ses facultés », a également déclaré le magistrat. L’homme a affirmé être Marocain, âgé de 22 ou 23 ans, selon une source proche de l’enquête. Il va faire l’objet d’un examen de comportement dans les prochaines heures.
Le TGV ne devait pas s’arrêter en gare de Champagne-Ardenne, qui se trouve à environ 5 kilomètres de Reims. La SNCF a indiqué que les agents à bord avaient requis l’arrêt du train suite à cet incident, qui a pu repartir vers 11h15, soit près d’1h15 plus tard, une fois les vérifications de sécurité effectées.
0 morts, 0 blessés
449: Cannes (Alpes-Maritimes) 6 Novembre 2019
Un homme âgé d’une soixantaine d’années a été poignardé en pleine rue à Cannes (Alpes- Maritimes) ce mercredi en début d’après-midi. Touché notamment à la gorge, il a été conduit à l’hôpital alors que son pronostic vital était engagé. Un homme a été interpellé.
La victime a été évacuée alors qu’elle était entre la vie et la mort. Le procureur de la République a indiqué que le sexagénaire avait reçu « le premier coup de couteau à la gorge, et le second dans le haut du corps ».
Le magistrat a également expliqué que la piste terroriste avait été étudiée « vu la localisation de ce premier coup » de couteau, mais qu’aucun élément ne permettait à ce stade de l’envisager.
L’auteur présumé des faits est âgé de 45 ans. Ses motivations restent inconnues. Ce dernier est un ressortissant polonais a précisé le maire de la ville David Lisnard.
0 morts, 1 blessé
450: Marseille, (Bouches Du Rhône) 7 Novembre 2019
Marseille : Un homme qui aurait hurlé «Allah Akbar» dans la rue avec un couteau en main a été interpellé
Un homme de 23 ans a créé une scène de panique dans le centre de Marseille ce mercredi après-midi. Plusieurs passants ont fait appel à la police et le suspect a fini par être interpellé.
La police a reçu plusieurs appels de passants vers 15 heures leur expliquant qu’un homme dans la rue, dans le quartier Belsunce (1er), était muni d’un couteau et d’une paire de ciseaux. L’homme qui se montrait menaçant a hurlé « Allah Akbar » à plusieurs reprises selon ces témoins, explique La Provence.
Le suspect aurait également tenté de lancer des pavés dans la vitrine du magasin Carrefour City, situé sur le cours Belsunce.
Les policiers ne sont pas parvenus à interpeller immédiatement le suspect car ce dernier, qui vit à l’hôtel, s’était changé. Les fonctionnaires ont tout de même réussi à l’identifier et à l’interpeller peu après. L’homme qui est âgé de 23 ans a été placé en garde à vue. Personne n’a été blessé.
Plusieurs internautes ont évoqué cette scène de panique sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter.
0 morts, 0 blessés
NOTA CHIFFRES OFFICIELS FRANCE 17 NOVEMBRE 2019:
4 attentats ont été déjoués» en 2019, annonce le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner
Christophe Castaner était l’invité de l’émission du « Grand rendez-vous » ce dimanche matin sur Europe 1. À cette occasion, il a révélé que quatre attentats ont été déjoués depuis le début de l’année.
Depuis 2014, 60 attentats ont été « formellement » déjoués sur le territoire national par les services de police et de gendarmerie a ajouté le ministre de l’Intérieur. Il a par ailleurs indiqué qu’« il y a eu 19 attentats qui n’ont pas abouti, même s’ils ont pu commettre des blessés ».
Christophe Castaner a aussi évoqué la tentative d’attentat déjouée contre Emmanuel Macron en 2018. Deux hommes âgés de 30 et 45 ans ont été déférés ce vendredi en vue de leur mise en examen. Ils sont soupçonnés d’avoir eu un rôle dans son organisation et sont poursuivis pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».
Dans ce dossier, quatre individus présentés comme faisant partie d’un réseau de l’ultra- droite, ont déjà été mis en examen.
451: Mulhouse, (Haut-Rhin) 19 Novembre 2019:
Haut-Rhin : Il menace de commettre un attentat et crée la panique sur les réseaux sociaux
Un homme a été interpellé et placé en garde à vue après avoir publié des menaces d’attentat sur les réseaux sociaux.
Un homme âgé de 33 ans a créé la panique en publiant sur Facebook notamment des menaces d’une attaque à la voiture-bélier sur Mulhouse (Haut-Rhin), voire dans la région. Les internautes ont été nombreux à signaler les faits aux autorités et le suspect a été rapidement identifié.
Les menaces ont été également prises au sérieux dans les administrations et les services municipaux, relate L’Alsace. Interpellé à son domicile puis placé en garde à vue, il a expliqué être à bout de nerfs en raison d’un problème de garde d’enfant. Ses messages ont été retirés des réseaux sociaux.
Il devait être déféré au parquet ce mercredi pour une éventuelle comparution immédiate sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
0 morts, 0 blessés
452: Besançon, (Doubs) 20 Novembre 2019:
Besançon : Il porte un coup de couteau à la gorge d’un policier venu l’interpeller
Un homme soupçonné d’avoir violenté un enfant a été interpellé par la police dans la nuit de mardi à mercredi à Besançon (Doubs), non sans mal. Le suspect en situation irrégulière en France a porté un coup de couteau à un fonctionnaire avant de se réfugier sur un toit durant plusieurs heures. Il a été arrêté.
Une habitante a fait appel à la police vers 20 heures ce mardi soir, indiquant que trois enfants apeurés âgés de 5 à 9 ans s’étaient réfugiés chez elle. L’un lui a raconté avoir été violenté par son oncle. Les policiers se sont rendus sur place, rue de Vesoul à Besançon.
La mère des trois enfants partie à l’étranger, a confié leur garde à son frère de 25 ans. Les forces de l’ordre ont tenté d’interpeller ce dernier mais l’homme a pris la fuite par la fenêtre, du 2ème étage.
Alors qu’il allait être arrêté, le fuyard a exhibé un couteau et en a porté un coup à l’un des policiers au niveau du cou. Fort heureusement, le fonctionnaire n’a pas été blessé, protégé par son épais blouson.
Le suspect s’est ensuite dirigé vers la gare et a disparu. Il est finalement retourné chez la requérante à la recherche des trois enfants. Le mis en cause a de nouveau pris la fuite, par une autre fenêtre. De nouveau localisé dans le quartier des Chaprais, le fuyard est monté sur le toit d’un garage, menaçant de se suicider tout en étant virulent.
Il reconnaît être en situation irrégulière en France
L’homme s’est finalement rendu aux forces de l’ordre peu après 3 heures du matin après de longues négociations.
Cet homme de 25 ans a été interpellé et placé en garde à vue. Durant ses auditions, il a indiqué aux enquêteurs qu’il était un ressortissant algérien en situation irrégulière sur le territoire, arrivé récemment en France. Il pourrait être déféré ce mercredi.
0 morts, 1 blessé
453: Marseille, (Bouches-du-Rhône) 21 Novembre 2019:
Marseille : Elle se présente avec une fausse ceinture d’explosifs à l’entrée d’un concert
La soirée aurait pu tourner court pour les nombreux spectateurs qui se massaient à l’entrée du Dôme de Marseille (Bouches-du-Rhône).
Elle n’a pas pu passer la première zone de filtrage du Dôme, mardi soir. Une femme s’est présentée devant un agent de sécurité à l’entrée de la salle, comme les nombreux spectateurs venus assister au concert du rappeur Rilès.
« Boum ! »
Lorsque la vigile a voulu procéder à sa palpation de sécurité, la femme a ouvert sa veste sous laquelle elle portait une ceinture d’explosifs factices et a crié « Boum ! », selon une source policière qui s’est confiée à La Provence. L’employée de sécurité, sous le choc, a laissé l’inconnue s’enfuir et n’a avisé les services de police que le lendemain.
Les policiers du commissariat de Noailles ont enregistré sa déposition et une enquête a été ouverte.
0 morts, 0 blessés
454: Dole, (Jura) 29 Novembre 2019:
Jura : Il tente de poignarder une femme en pleine rue, elle le désarme
Un inconnu a surgi subitement et a tenté de poignarder une passante au niveau du cou.
La violente agression aurait pu se finir en bain de sang. Une femme d’une quarantaine d’années se rendait chez sa mère à Dole (Jura), lorsqu’elle a été attaquée par un inconnu. Vers 19 heures, un homme a surgi derrière elle, alors qu’elle marchait dans la rue des Nouvelles.
Trois coups de couteau
Armé d’un couteau, il a tenté de la poignarder à trois reprises au niveau de son cou. Légèrement blessée, la victime est parvenue à l’esquiver et à le désarmer. Un passant était témoin de cette scène de violence, relate France Bleu. L’assaillant a tout de même réussi à prendre la fuite.
Une enquête a été ouverte et les policiers recherchent activement l’agresseur. Ils peuvent notamment s’appuyer sur un portrait-robot réalisé à partir des témoignages recueillis. La victime a affirmé ne pas connaître son agresseur, a précisé le procureur de la République de Lons-le-Saunier.
0 morts, 1 blessé
455: Roubaix, (Haut De France) 30 Novembre 2019:
Roubaix : Un homme soupçonné de «soutien logistique» d’un projet terroriste interpellé par la DGSI
Une opération de police menée par les policiers de la DGSI et du RAID s’est déroulée ce mardi matin dans le nord de la France. Huit suspects ont été interpellés, l’un a été déféré au parquet antiterroriste à Paris ce vendredi.
Les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et du RAID ont investi le quartier de l’Épeule, à Roubaix vers 11h30 ce mardi. Deux personnes ont alors été interpellées explique La Voix du Nord. Des perquisitions ont également été menées dans plusieurs logements.
Au total, huit individus ont été arrêtés dans le nord de la France, plus précisément dans la métropole lilloise.
Des interpellations qui se sont déroulées dans le cadre « d’une commission rogatoire délivrée par une juge d’instruction parisienne » suite à une « une instruction ouverte en 2017 après la découverte d’un projet d’action violente », a précisé le parquet antiterroriste de Paris interrogé par le quotidien régional.
Le suspect déféré
L’un des huit interpellés qui est âgé de 31 ans et qui est originaire de Roubaix a été déféré devant le juge d’instruction en vue de sa mise en examen. Le mis en cause est soupçonné d’avoir été un soutien logistique de ce projet terroriste.
0 morts, 0 blessés
456: Montélimar, (Drôme) 30 Novembre 2019:
Les policiers de Montélimar (Drôme) ont vu un individu foncer avec sa voiture dans le portail du commissariat à deux reprises, et se sont fait insulter.
Petite frayeur pour le chef de poste, ce jeudi, peu avant une heure du matin, qui a pu craindre une attaque terroriste. Une voiture a foncé dans le portail du commissariat, avant de reculer et de foncer de nouveau. L’attaque n’a heureusement pas fait de blessé. L’homme au volant a ensuite insulté et menacé de mort les fonctionnaires avant de s’enfuir.
Plusieurs véhicules de police ont pris l’assaillant en chasse. Le suspect s’est retrouvé bloqué, rue de la Nitrière, et il a alors fait une marche arrière sur ses poursuivants, contraints de s’écarter et de le laisser prendre de la distance.
Il est reparti de plus belle, prenant tous les risques pour échapper à ses poursuivants : zig- zags, contresens, freinages intempestifs et accélérations.
Alors qu’il prenait la direction de l’autoroute A7, les policiers nationaux avec le renfort des policiers municipaux lui ont barré définitivement la route. Le fuyard a percuté un véhicule de police et n’a pas pu repartir cette fois. Refusant de sortir de l’habitacle, il en a été extrait manu militari.
Interpellé et placé en garde à vue, l’homme âgé de 40 ans présentait un taux de 2,5 grammes d’alcool dans le sang. Déféré au parquet de la Drôme ce vendredi après-midi, il sera jugé en mars 2020. Il présenterait des troubles psychiatriques, relate Le Dauphine.
0 morts, 0 blessés
457: Rodez, (Aveyron) 2 Décembre 2019:
Rodez : Un homme armé recherché dans l’hôpital Jacques-Puel
De nombreux policiers et gendarmes sont présents depuis 9 heures ce lundi matin à l’hôpital Jacques-Puel à Rodez (Aveyron). Les forces de l’ordre recherchent un homme armé d’un couteau qui se serait introduit dans le centre hospitalier. Deux suspects ont été interpellés.
L’alerte est prise au sérieux par les autorités. Policiers et gendarmes inspectent et fouillent l’hôpital Jacques-Puel depuis 9 heures ce lundi matin, à la recherche d’un individu armé d’un couteau qui a pénétré dans l’établissement.
Ce dernier qui a été aperçu par du personnel soignant, aurait également été repéré sur les images de vidéosurveillances explique La Dépêche.
L’accès à la maternité fermé
Tous les accès de l’hôpital ont été sécurisés et l’accès à la maternité est fermé. Les forces de l’ordre sont présentes en nombre et des gendarmes d’un groupe du Peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) sont sur place. Selon France Bleu, les antennes des policiers du RAID de Toulouse et de Montpellier sont en pré-alerte.
L’opération de police et les recherches se poursuivent. Elles n’ont pas permis de retrouver le suspect à ce stade.
La préfecture de l’Aveyron a annoncé à la mi-journée que deux suspects avaient été interpellés, sans en dire plus explique La Dépêche.
- morts, 0 blessés
NOTE 6 DECEMBRE 2019: Paris : 2 Toulousains partis combattre dans les rangs de l’EI écopent de 10 ans de prison en appel
Leur sanction pénale a été allégée en appel, passant de 15 ans de réclusion criminelle à 10.
La cour d’assises d’appel spéciale qui s’est réunie à Paris ce jeudi a condamné les deux prévenus à 10 ans de réclusion criminelle. Leur peine est associée à une période de sûreté des deux tiers et à une inscription au fichier des auteurs d’infractions terroristes (Fijait). Issus des quartiers populaires de Toulouse (Haute-Garonne), Mounir Diawara et Rodrigue Quenum étaient partis combattre au côté de l’État islamique en Syrie.
Le duo a séjourné du 28 mai au 12 août 2013 en Syrie. Là, les deux Toulousains avaient rejoint dans un premier temps le groupe djihadiste Front al-Nosra, puis le groupe Etat islamique en Irak et au Levant.
Il brandissait une tête coupée
Sur des photographies versées au dossier, il était possible de voir les deux prévenus vêtus d’une tenue de combat, Kalachnikov à la main. Sur l’un des clichés, Rodrigue Quenum brandissait une tête coupée. Lors du procès en première instance, ce dernier avait déclaré :
« Je me suis fait tromper et je me suis trompé. Cette période de ma vie, je la renie du plus profond de mon être », rapporte 20 minutes.
Du prosélytisme à leur retour
En plus des exactions commises en territoire étranger, les enquêteurs soupçonnaient le duo de s’être livré à du prosélytisme à leur retour à Toulouse. Les policiers les avaient placés sous surveillance dans le cadre d’une enquête sur une filière de recrutement de djihadistes.
Ils avaient été interpellé en flagrance lors de la tentative de braquage d’une supérette de l’agglomération toulousaine, le 21 décembre 2013. Quatre ans plus tard, la justice les avait condamnés à 13 et 14 ans de prison.
NOTE 9 DECEMBRE 2019: Turquie : 11 djihadistes présumés de l’EI renvoyés en France
La Turquie a annoncé qu’elle poursuivait « l’expulsion des combattants terroristes étrangers
». 11 djihadistes français présumés ont été expulsés ce lundi matin.
« L’expulsion des combattants terroristes étrangers se poursuit. Dans ce cadre, onze ressortissants français ont été renvoyés », a indiqué le ministère truc de l’Intérieur dans un communiqué.
La décision d’expulser les djihadistes français accusés d’être des membres de l’État islamique (EI) avait été annoncée le 11 novembre dernier par le ministère de l’Intérieur turc.
Une majorité de femmes
Les 11 ressortissants français qui ont été expulsés ce lundi matin sont en majorité des femmes selon une source proche du dossier citée par plusieurs médias. Certaines de ces personnes sont en prison « depuis longtemps » et d’autres sont arrivées « plus récemment ».
Le Parisien indique de son côté que Tooba Gondal, recruteuse de l’EI, surnommée la « marieuse » de Daech, fait partie de ces femmes, tout comme Amandine Le Coz, Nawel Hassani et Sarah Ali Mehenni et leurs sept enfants.
Présentés à un juge à leur arrivée
A leur arrivée en France, ces 11 ressortissants français seront interpellés et présentés à un juge. Leurs enfants seront placés auprès des services de l’Aide sociale à l’enfance.
Un accord de coopération policière entre Paris et Ankara signé en 2014, permet que des djihadistes rentrant de Syrie via la Turquie, soient immédiatement interceptés à leur retour.
458: Les Lilas, (Seine-Saint-Denis) 12 Décembre 2019:
Les Lilas : Un homme hurlant «Allah Akbar» et muni d’un couteau meurt après son interpellation
Un homme est décédé ce jeudi après-midi à l’hôpital, plusieurs heures après son interpellation. Il avait proféré des menaces de mort à plusieurs reprises.
Plusieurs passants ont fait appel à la police municipales de la commune des Lilas (Seine- Saint-Denis) ce jeudi matin vers 10 heures, expliquant avoir vu un homme âgé d’une quarantaine d’années, la tête ensanglantée, qui hurlait « Je vais tuer tout le monde » et « Allah Akbar », rapporte Le Point. Le suspect se frappait aussi la tête avec une tuile explique Europe 1.
Arrivés sur place, les policiers municipaux ont aperçu l’individu qui est entré dans l’atelier d’une boulangerie. Ils ont ensuite tenté de le maîtriser en faisant usage de gaz lacrymogène mais l’homme a pénétré dans le commerce, et aurait accédé au sous-sol.
Le suspect a alors récupéré un couteau avec lequel il a menacé les policiers nationaux qui venaient d’arriver sur place. Ces derniers ont fait usage d’un pistolet à impulsion électrique pour l’immobiliser et pour pouvoir l’interpeller. Le mis en cause aurait à nouveau hurlé « Allah Akbar » et a mordu un gardien de la paix au mollet.
Interpellé et maîtrisé, le suspect a été pris en charge par les sapeurs-pompiers alors qu’il était en arrêt cardio-respiratoire. Le SAMU est à son tour arrivé sur les lieux et a ranimer l’homme qui a été évacué à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (XIIIe). Il a été déclaré mort à 17 heures.
De lourds antécédents psychiatriques
Le mis en cause était âgé de 36 ans et serait connu au fichier de traitement des antécédents judiciaire (TAJ, le fichier des forces de l’ordre) selon Le Point. L’hebdomadaire a également contacté le parquet qui a confirmé que le suspect s’était bien saisi d’un couteau, menaçant les fonctionnaires de les tuer en criant « Allah Akbar ».
Quant au décès de cet homme, le parquet a précisé que son malaise n’avait pas eu lieu simultanément avec l’utilisation du pistolet à impulsion électrique. Selon Europe 1, le suspect avait de lourds antécédents psychiatriques.
Une enquête confiée à la police judiciaire
Une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique, violences volontaires et menaces de mort réitérées. Elle a été confiée aux policiers du Service départemental de police judiciaire (SDPJ) de Seine-Saint-Denis.
- mort (assaillant), 0 blessés
459: La Défense, (Hauts-de-Seine) 13 Janvier 2019:
La Défense : Un homme armé d’un couteau a menacé des policiers, il a été abattu
Un homme armé d’un couteau a menacé des policiers dans le quartier d’affaires de La Défense (Hauts-de-Seine) ce vendredi matin vers 10h15. Il a été mortellement neutralisé par balle.
13h23. Avant de menacer les policiers, l’homme a été aperçu par des témoins avec un couteau : « Il parlait tout seul et se tapait la tête contre la vitre de la tour », explique une femme au Parisien.
13h15. L’agresseur a été identifié. L’homme était un ressortissant marocain âgé de 42 ans, sans abri. Il était signalé en fugue d’un hôpital psychiatrique depuis le 18 juin dernier selon une source policière. Ce dernier était semble-t-il en situation irrégulière sur le territoire français.
Les faits se sont déroulés sur l’entrepont Corolles, au pied de la tour Enedis.12h40. Le préfet de police de Paris Didier Lallement est arrivé au commissariat de La Défense vers midi.
12h03. L’agresseur était armé d’un couteau d’une vingtaine de centimètres. A ce stade, toutes les pistes sont étudiées.
11h35. L’agresseur est décédé selon plusieurs sources policières.
10h50. Un individu armé d’un couteau a menacé un équipage de police en patrouille, à pied, de la Brigade territoriale de contact (BTC) sur le parvis de La Défense ce vendredi matin vers 10h15. L’agresseur a alors foncé vers les policiers et aurait hurlé : « Je vais vous tuer ».
Les fonctionnaires ont ouvert le feu à au moins cinq reprises pour neutraliser cet homme armé, après avoir tenté de le maîtriser avec leur pistolet à impulsion électrique. Ce dernier est très grièvement blessé.
Aucun policier n’a été blesséselon nos informations.
La Défense : L’agresseur au couteau abattu par les policiers a été identifié
Un homme armé d’un couteau a menacé puis foncé sur une patrouille de policiers ce vendredi matin vers 10h15 dans le quartier d’affaires de La Défense (Hauts-de-Seine), il a été mortellement neutralisé par balles.
Les enquêteurs n’ont pas eu de difficultés à identifier l’auteur de cette attaque, qui a menacé de mort les policiers de la Brigade territoriale de contact (BTC) avant de leur foncer dessus couteau en main.
L’agresseur qui est décédé des suites de ses blessures après avoir été touché par les tirs des policiers, était âgé de 42 ans. L’homme, Rachid M., était un ressortissant marocain en situation irrégulière sur le territoire français selon une source policière. De plus, il était signalé en fugue d’un hôpital psychiatrique depuis le 18 juin dernier et était sans abri.
« Je vais vous tuer »
Au moment d’attaquer les fonctionnaires, il a hurlé « Je vais vous tuer » selon cette même source. Il aurait également déclaré : « Je suis un terroriste ». Les policiers ont tenté dans un premier temps de le maîtriser avec leur pistolet à impulsion électrique, en vain.
Muni d’un couteau d’une vingtaine de centimètres, la présence de l’agresseur avait été signalée par plusieurs employés d’une société privée qui ont constaté qu’il était armé. « Il parlait tout seul et se tapait la tête contre la vitre de la tour », explique une femme au journal Le Parisien.
Aucun policier n’a été blessé au cours de cette agression. A ce stade, le parquet anti- terroriste n’a pas été saisi de cette affaire.
Homme armé tué par la police à La Défense : une enquête pour «meurtre» ouverte par l’IGPN
La mère de l’homme tué par les policiers ce vendredi à La Défense (Hauts-de-Seine) a déposé plainte. Une enquête judiciaire pour « meurtre » a été ouverte et confiée à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).
Un homme armé d’une scie a été mortellement neutralisé par balles par des policiers en patrouille de la Brigade territoriale de contact (BTC) ce vendredi matin, alors qu’il menaçait les fonctionnaires. L’IGPN avait ensuite ouvert une enquête administrative pour déterminer si les policiers avaient bien agi en état de légitime défense, comme la procédure l’exige.
La mère de l’homme décédé a déposé plainte de son côté au commissariat de Nanterre. Une enquête préliminaire a ensuite été ouverte et confiée à l’IGPN.
Peu après les faits, une enquête de flagrance avait été ouverte pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique et avait été confiée au commissariat de Puteaux- La Défense. Après le décès du mis en cause, cette enquête a pris fin.
Le mis en cause s’était échappé d’un hôpital psychiatrique
Le suspect de 42 ans qui était échappé d’un hôpital psychiatrique où il était interné d’office, a menacé les policiers avec une scie dans un sous-sol du quartier d’affaires de La Défense, où il avait élu domicile.
L’homme qui était un ressortissant marocain en situation irrégulière sur le territoire français aurait lancé « je suis un terroriste » avant son décès, a indiqué la procureure de la République de Nanterre. Toutefois, le caractère terroriste de cet acte a rapidement été écarté par les enquêteurs.
Le Directeur territorial de la sécurité de proximité des Hauts-de-Seine (DTSP 92), Bernard Bobrowska, a déclaré que les policiers avaient agi « en état de légitime défense ».
1 mort (assaillant), 0 blessés
NOTE: 18 DECEMBRE 2019
Une trentaine de militaires français sont devenus des djihadistes en Syrie et Irak depuis 2012
De nombreux militaires français ont rejoint les rangs djihadistes ces dernières années. Un rapport qui doit être publié en fin de semaine a détaillé leur parcours respectif.
Ils sont une trentaine de militaires français à avoir choisi de rejoindre les rangs d’organisations djihadistes en Syrie, mais également en Irak. Ces derniers ont apporté leur expérience et leurs connaissances de guerre selon un rapport du Centre d’analyse du terrorisme (CAT) cité par Sud-Ouest.
Le rapport évoque les parcours de ces 23 soldats, passés parfois par des unités réputées comme la légion étrangère ou qui étaient des fusiliers marins ou des parachutistes, et qui ont décidé de rejoindre des organisations terroristes.
Certains ont refusé de se battre contre des musulmans et ont déserté
La motivation des militaires est aussi évoquée dans ce rapport qui juge que l’armée constitue une « cible de recrutement stratégique » évidente mais que la « radicalisation islamiste demeure marginale au sein des armées ».
Parmi ces militaires, certains avaient déjà projeté leurs projets avant d’entrer dans l’armée. Pour d’autres, ce fut après leur départ des rangs de l’armée française. Pour certains, ils ont déserté, refusant de se battre contre des musulmans. Plusieurs étaient convertis, d’autres étaient des pratiquants de la même religion.
Des connaissances qui ont « facilité leur ascension au sein des différents groupes terroristes
»
« Leur connaissance du milieu, leur appétence pour les armes et leur savoir-faire militaire ont facilité leur ascension au sein des différents groupes terroristes », indique le rapport. « Certains anciens militaires ont pu également, grâce à leur formation dans l’armée française, leur connaissance des emplacements et leur expérience sur zone au sein d’organisations djihadistes, planifier des attentats en France », précise-t-il également.
Par ailleurs, le rapport raconte que les autorités surveillent étroitement les militaires radicalisés ou susceptibles de radicalisation islamiste. La loi française s’est renforcée et permet désormais des enquêtes administratives sur des soldats déjà en poste explique-t-il.
460: Rouen, (Seine-et-Maritime) 20 Décembre 2019:
Rouen : Un convoyeur de fonds menaçant de faire une tuerie de masse interpellé par la BRI
Un convoyeur de fonds travaillant pour la Brink’s a été interpellé ce vendredi matin à Bihorel, dans l’agglomération de Rouen (Seine-et-Maritime), lors d’une opération de police à laquelle les policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) ont participé.
Un maximum de précautions ont été prises pour interpeller le suspect. Un convoyeur de fonds qui effectuait sa tournée habituelle avec deux de ses collègues, a menacé de tuer tout le monde et a évoqué « une tuerie de masse » selon une source judiciaire citée par Paris- Normandie. La police a pris l’information très au sérieux.
Un dispositif a été mis en place et les policiers de la BRI ont décidé de laisser le fourgon terminer sa tournée pour interpeller le suspect, ce dernier se trouvant à bord d’un véhicule blindé, ce qui aurait considérablement compliqué le travail des forces de l’ordre.
Placé en garde à vue
La géolocalisation du camion des convoyeurs a permis aux fonctionnaires de suivre le véhicule à distance. Les policiers rouennais et ceux de la BRI ont interpellé le suspect peu après 11 heures au centre-fort de Bihorel.
L’homme a été placé en garde à vue. A ce stade, ses motivations et son profil sont inconnus. Une enquête a été ouverte et confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Rouen.
0 morts, 0 blessés
461: Nice, (Alpes-Maritimes) 21 Décembre 2019:
Nice : Le marché de Noël évacué après des menaces, un homme placé en garde à vue
Évacuation du marché de Noël de Nice (Alpes-Maritimes) ce samedi après-midi. Un homme venait de proférer des menaces, indiquant qu’il allait « tout faire péter ». Il a été placé en garde à vue.
Le marché de Noël de Nice a été évacué durant 2 heures ce samedi après-midi. « Un individu est passé rapidement devant un agent de sécurité en indiquant en substance qu’il allait ‘tout faire péter’, laissant à penser qu’il avait déposé des explosifs dans le marché de Noël », a indiqué le maire LR de Nice, Christian Estrosi.
L’agent de sécurité a immédiatement informé la police de ce qu’il venait de se passer. « Par l’intermédiaire de nos caméras de surveillance, nous avons identifié un individu qui a été interpellé par les forces de l’ordre dans un grand magasin voisin », a également déclaré Christian Estrosi.
« A Nice, on ne prend pas de risque »
Par mesure de sécurité, les 3500 personnes qui se trouvaient sur le marché de Noël situé au centre-ville de Nice, ont été évacuées en l’espace de 20 minutes selon l’élu. « A Nice, on ne prend pas de risque. On a encore en mémoire un certain nombre d’événements », a expliqué Rudy Salles, adjoint au maire délégué au tourisme, interrogé par Nice-Matin.
Des vérifications ont été effectuées sur le site par la police qui n’a rien découvert d’anormal. Le marché de Noël a été rouvert vers 17 heures.
0 morts, 0 blessés
NOTE 23 DECEMBRE 2019
«La menace terroriste demeure élevée en cette fin d’année» indique le patron de la DGSI
Nicolas Lerner, le directeur général de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a rappelé que la menace terroriste était toujours présente en France. « La menace terroriste demeure élevée en cette fin d’année 2019 », a-t-il notamment affirmé.
Dans un interview accordé à franceinfo, le patron de la DGSI a passé en revu plusieurs sujets. « La menace terroriste demeure aujourd’hui élevée en cette fin d’année 2019. Je rappelle que plusieurs attentats ont été tentés. Souvenons-nous de Lyon au mois de mai dernier, souvenons-nous aussi du drame qui s’est passé au sein de la prison de Condé-sur- Sarthe« , a déclaré Nicolas Lerner.
« Je rappelle également que les différents services de renseignement, de police, ont déjoué quatre attentats durant l’année 2019. La menace, elle, reste importante et tout laisse penser que cette menace restera à ce niveau-là de manière durable », a-t-il détaillé. Quatre attentats
« déjoués par la DGSI et par les services partenaires ». Un projet d’attentat visant l’Élysée et les forces de l’ordre
« Tous impliquaient des individus français ou étrangers, mais étant nés en France, ayant grandi en France et ayant, dans le cadre de leur parcours pour des motifs extrêmement variés, adhéré à cette idéologie mortifère et nourri une haine à l’égard des institutions », a confié le patron de la DGSI.
Nicolas Lerner a aussi évoqué « le projet le plus abouti de cette année » qui « consistait sans doute dans l’action de quatre individus qui souhaitaient, au printemps dernier, s’en prendre à des forces de l’ordre devant le palais de l’Élysée et dans le 8ème arrondissement ».
Une menace qui a « évolué »
« La menace terroriste a évolué dans sa nature. La capacité de groupes terroristes à concevoir et à planifier des attaques depuis l’étranger et à les mener sur le territoire national, y compris avec l’infiltration de combattants jihadistes, cette menace-là, sans avoir disparue, a diminué », a poursuivi le successeur de Laurent Nuñez.
Le cas des « revenants » a également été évoqué lors de cet entretien : « Ce sont 1300 personnes, françaises ou de nationalité étrangère, qui ont quitté le territoire national pour rejoindre l’organisation Etat islamique. Aujourd’hui, un peu plus de 280 d’entre eux sont d’ores et déjà revenus sur le territoire national. Tous ont été judiciarisés à leur retour. »
Plus de 500 individus actuellement en prison pour des faits de terrorisme
Nicolas Lerner a précisé que « plus de 500 » individus étaient actuellement incarcérés pour des faits de terrorisme et « à peu près 900 » étaient actuellement en prison pour des faits de droit commun mais soupçonnés de radicalisation. « Soyez sûrs de la mobilisation de nos services. Une part importante des renforts humains et budgétaires accordés par l’actuel gouvernement ira à ce sujet du suivi des sortants de prison », a-t-il ajouté.
462: Béziers, (Hérault) 2 Janvier 2020:
Béziers : Une femme poignardée à 4 reprises en pleine rue, elle est dans un état grave
Un suspect a été interpellé, ses motivations restent à déterminer. La victime est grièvement blessée.
L’attaque s’est produite devant les policiers municipaux de Béziers (Hérault) sur la place Garibaldi, ce jeudi en début d’après-midi. Un homme a poignardé une femme à quatre reprises et a pris la fuite, se débarrassant de son arme sous une voiture en stationnement relate Midi-Libre.
Les policiers municipaux sont parvenus à rattraper l’agresseur et l’ont interpellé. Ce dernier qui était blessé à la main, a été remis aux policiers nationaux. Dans le même temps, la victime a été prise en charge par les secours.
Poignardée dans le dos et à la poitrine
« La femme hurlait. Puis, elle s’est accrochée à la barrière avant de tomber au sol. Tout de suite, du monde s’est occupé d’elle », raconte un témoin au quotidien. Cette dernière est grièvement blessée et aurait été touchée à trois reprises dans le dos, puis une fois dans la poitrine. Toutefois, ses jours ne seraient pas en danger.
L’homme a été placé en garde à vue. Les enquêteurs vont devoir déterminer ses motivations et les raisons de cette agression extrêmement violente.
- morts, 1 blessé
463: Villejuif, (Val-de-Marne) 3 Janvier 2020:
Attaque au couteau à Villejuif : Un mort et 2 blessés, l’assaillant abattu par la police
Un homme armé d’un couteau a attaqué plusieurs personnes au hasard dans le Parc départemental des Hautes-Bruyères à Villejuif (Val-de-Marne) ce vendredi vers 14 heures. Il a été mortellement neutralisé par balles par la police. Le dernier bilan fait état d’une victime décédée et deux autres blessées, l’une gravement.
19h31. Lors de l’attaque, l’assaillant a déclaré qu’il était « en rupture de traitement médicamenteux », selon plusieurs témoignages.
19h25. Le parquet de Créteil indique que l’assaillant était âgé de 22 ans, qu’il habitant dans le 14e arrondissement de Paris et qu’il était régulièrement hospitalisé en psychiatrie à l’hôpital Saint-Anne, notamment l’année dernière.
18h49. L’assaillant a été identifié et se nomme Nathan C., né en 1997 aux Lilas selon plusieurs sources concordantes. Ce dernier aurait des antécédents psychiatriques. Il n’était toutefois pas hospitalisé au moment de l’attaque.
17h27. Deux vidéos montrant l’intervention des policiers ont été diffusées sur les réseaux sociaux.
17h03. La victime grièvement blessée est un homme, l’autre victime blessée est une femme selon une source policière. Les victimes ont été transférées à l’hôpital voisin du Kremlin- Bicêtre. Les investigations ont été confiées à la police judiciaire du Val-de-Marne pour l’heure.
17h01. La victime décédée est un homme de 56 ans qui a voulu défendre sa femme indique le maire de Villejuif, Franck Le Bohellec : « Il se promenait avec sa femme lorsque l’agresseur s’est approché, il a voulu protéger sa femme et c’est lui qui a pris ce coup de couteau ».
16h33. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nunez a salué la « réactivité » des policiers qui sont intervenus et évoque le « périple meurtrier » de l’assaillant.
16h29. Le parquet anti-terroriste n’a pas été saisi à ce stade des investigations. Le parquet de Créteil est en charge de cette enquête.
16h25. Une victime est décédée, une seconde est dans un état grave, une troisième a été moins gravement touché annonce la procureure de la République Laure Beccuau. L’assaillant a attaqué d’autres personnes qui « ont réussi à l’éviter » a précisé la magistrate.
15h13. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur Laurent Nunez se rend sur les lieux de l’attaque.
15h02. Trois victimes ont été blessées par l’assaillant : l’une est décédée. Une autre est en état d’urgence absolue, une troisième a été moins gravement touchée selon nos informations.
14h57. Les victimes ont été attaquées au niveau de l’allée Sonia Delaunay à Villejuif, à proximité directe du parc des Hautes-Bruyères.
14h47. Quatre personnes ont été blessées, l’une gravement selon une source policière. L’assaillant est décédé et ne portait pas d’explosifs sur lui. Il a été neutralisé par balles alors qu’il prenait la fuite en direction du supermarché Carrefour de L’Hay-les-Roses.
14h25. L’agresseur a été neutralisé par les policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) du Kremlin-Bicètre qui ont ouvert le feu à plusieurs reprises, il est grièvement blessé.
L’homme a été neutralisé à proximité du supermarché Carrefour de L’Hay-les-Roses selon une source policière. L’établissement se trouve à proximité de la commune de Villejuif.
Au moins deux des victimes auraient été blessées par l’assaillant, l’une gravement.
Le déminage a été appelé et va se rendre sur place, l’assaillant pouvant potentiellement être porteur d’explosifs.
Attaque au couteau à Villejuif : l’assaillant a été identifié, il n’était pas connu pour
«radicalisation»
L’assaillant qui a tué un homme et blessé deux autres victimes ce vendredi à Villejuif (Val-de- Marne) a été identifié. Âgé de 22 ans, il était inconnu au titre de la radicalisation.
Le parquet de Créteil a indiqué ce vendredi soir que l’auteur de l’attaque au couteau dans le Parc départemental des Hautes-Bruyères de Villejuif, se nommait Nathan C. et était né en 1997. Il était âgé de 22 ans. Ce dernier qui a été abattu par des policiers de la BAC, habitait dans le 14e arrondissement de Paris et était régulièrement hospitalisé en psychiatrie, à l’hôpital Saint-Anne.
L’homme n’était pas fiché pour radicalisation mais était connu des services de police pour des faits de droit commun a indiqué le ministère de l’Intérieur.
Des effets personnels en lien avec la religion
Dans les affaires du tueur qui se trouvaient dans un sac à dos découvert dans le parc, les policiers ont trouvé des effets personnels en lien avec la religion. Par ailleurs, l’homme était converti à l’islam. Il portait une djellaba de couleur sombre au moment des faits.
L’assaillant était pieds-nus au moment de l’attaque. Durant son « périple meurtrier », terme employé par le secrétaire d’État auprès du ministère de l’Intérieur Laurent Nunez, Nathan C. a déclaré à plusieurs personnes qu’il était « en rupture d’hospitalisation d’office, en rupture de traitement médicamenteux ». Des témoins l’ont également entendu crier « Allah Akbar », selon le parquet.
Attaque au couteau à Villejuif : le tueur a hurlé plusieurs fois «Allah Akbar»
La procureure de la République Laure Beccuau a donné une conférence de presse ce samedi à 17h30 et a donné plusieurs nouveaux éléments concernant l’attaque au couteau de Villejuif (Val-de-Marne) qu’elle a qualifiée « d’une extrême violence ».
L’assaillant, Nathan Chiasson, a débuté son périple meurtrier peu avant 14 heures ce vendredi dans le Parc départemental des Hautes-Bruyères de Villejuif. Il portait une djellaba bleue et s’est dirigé vers un homme pour l’attaquer, en hurlant « Allah Akbar », a expliqué la procureure. Un cri qu’il a réitéré à plusieurs reprises lors de l’attaque.
La victime a déclaré à son agresseur qu’elle était de confession musulmane, ce qui a eu pour effet de le stopper. « Il a accosté un homme en le menaçant avec son couteau, or il a dit qu’il était musulman. L’assaillant lui a alors demandé de réciter une prière en arabe, ce qu’il a fait. L’agresseur s’est donc détourné pour s’attaquer au couple », a détaillé Laure Beccuau.
L’homme a reçu un violent coup de couteau au niveau du cœur
Visant le couple, le tueur a d’abord attaqué la femme. Son mari s’est interposé et a reçu un violent coup de couteau au niveau du cœur. Ce dernier qui était âgé de 56 ans, présentait une plaie « transfixiante » et ne pouvait être sauvé a indiqué la procureure. La femme a alors reçu un coup de couteau au niveau du cou, lui causant une importante blessure.
L’assaillant a poursuivi son parcours et s’est ensuite attaqué à une joggeuse à l’extérieur du parc, sur une route qui le longeait. La victime a été touchée à plusieurs reprises au niveau du dos mais ne présentait que des blessures « superficielles ».
Plusieurs autres personnes ont été attaquées par l’assaillant. « Hormis l’homme épargné après avoir fait état de sa religion, la gardienne du parc et un SDF ont aussi été menacés » a expliqué Laure Beccuau, ajoutant qu’aucune autre victime n’avait été identifiée à ce stade.
Des gestes laissant penser qu’il avait une ceinture d’explosifs
Les policiers ont abattu l’agresseur alors qu’il a refusé d’obtempérer aux injonctions des forces de l’ordre, se montrant « menaçant ». De plus, Nathan Chiasson a fait des gestes, laissant penser qu’il était porteur d’une ceinture d’explosifs. Son décès a été constaté à 14h45. Un robot a ensuite été déployé par les démineurs afin qu’ils s’assurent que le tueur n’avait aucun engin explosif sur lui. Ce qui a été confirmé par la suite.
« Quelques ouvrages qu’on peut qualifiés de salafistes » et une lettre « testamentaire »
Dans son sac à dos, qui aurait été retrouvé dans le parc selon une source policière, les enquêteurs ont découvert un Coran, des ouvrages divers sur la religion musulmane ainsi que
«
quelques ouvrages qu’on peut qualifiés de salafistes ». Une lettre « testamentaire » a aussi été découverte.
Laure Beccuau a qualifié le parcours du tueur « d’une extrême violence » et d’une « extrême détermination ». Les victimes ont décrit un homme qui agissait avec un « calme apparent ». La magistrate a également précisé que l’assaillant souffrait de problèmes psychiatriques et qu’il était converti à l’islam en mai ou en juillet 2017, selon ses proches.
Le parquet national antiterroriste pourrait être saisi
La procureure de la République a précisé que la saisie du parquet national antiterroriste n’était « pas du tout à exclure » à ce stade. Le caractère de préméditation et celui de la radicalisation du tueur peuvent encore faire évoluer l’enquête a-t-elle expliqué.
La procureure a par ailleurs rappelé qu’il n’était « pas connu au niveau des fichiers spécialisés ». L’homme était connu de la police pour usage de stupéfiants lorsqu’il était mineur, ainsi que pour des violences légères lors des manifestations de « Nuit debout ». Un délit qui n’avait pas donné lieu à des poursuites pénales, l’infraction n’ayant « pas été assez caractérisée ».
Nathan Chiasson avait été repéré comme étant un garçon « avec de hautes capacités intellectuelles » mais ce dernier souffrait de problèmes psychiatriques depuis l’âge de 5 ans selon ses proches.
Hospitalisé à la demande de ses parents qui vivent dans le XIVe arrondissement, comme leur fils, l’assaillant était sorti du dernier établissement qu’il a fréquenté, en mai 2019. Ce dernier avait un traitement médicamenteux qu’il a cessé de prendre à partir du mois suivant a mentionné la procureure.
Des troubles psychiatriques dont souffrait l’assaillant, qui ne suffisent pas à exclure qu’il ait commis un acte terroriste a rappelé la magistrate.
Attaque au couteau à Villejuif : le parquet national antiterroriste se saisit de l’enquête
Le parquet national antiterroriste a décidé de se saisir de l’enquête sur l’attaque au couteau à Villejuif (Val-de-Marne) commise ce vendredi.
Dans un communiqué ce samedi soir, le parquet national antiterroriste annonce sa décision de se saisir de l’attaque au couteau survenue ce vendredi à Villejuif.
« Une radicalisation certaine du mis en cause »
« Si les troubles psychiatriques importants de l’auteur des faits sont avérés, les investigations des dernières heures ont permis d’établir une radicalisation certaine du mis en cause ainsi qu’une préparation organisée de son passage à l’acte », peut-on lire dans le communiqué.
« Elles ont aussi démontré un parcours meurtrier réfléchi et sélectif de nature à troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur », poursuit le communiqué.
« Ces nouveaux éléments justifient que les investigations se poursuivent des chefs d’assassinat et tentatives d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteur terroriste criminelle », précise le parquet national antiterroriste.
« Allah Akbar »
« L’assaillant, Nathan Chiasson, a hurlé « Allah Akbar » a plusieurs reprises durant l’attaque. Dans son sac à dos, qui aurait été retrouvé dans le parc selon une source policière, les enquêteurs ont découvert un Coran, des ouvrages divers sur la religion musulmane ainsi que « quelques ouvrages qu’on peut qualifier de salafistes ». Une lettre « testamentaire » a aussi été découverte.
Laure Beccuau, la procureur de la République de Créteil qui a tenu une conférence de presse ce samedi soir, a qualifié le parcours du tueur « d’une extrême violence » et d’une « extrême détermination ». Les victimes ont décrit un homme qui agissait avec un « calme apparent ».
La magistrate a également précisé que l’assaillant souffrait de problèmes psychiatriques et qu’il était converti à l’islam en mai ou en juillet 2017, selon ses proches.
Attaque au couteau de Villejuif : la compagne de l’assaillant placée en garde à vue
Soupçonnée de vouloir commettre une action violente, la compagne de Nathan C, le tueur de Villejuif (Val-de-Marne), a été interpellée ce mardi et placée en garde à vue pour « association de malfaiteurs terroristes ».
Elle a été interpellée ce mardi midi par les policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Paris, à Palaiseau (Essonne) explique Le Parisien. La compagne de Nathan C., abattu par la police alors qu’il venait de mener une attaque au couteau à Villejuif ce vendredi, a été placée en garde à vue.
La mise en cause est soupçonnée de vouloir commettre une action violente et un couteau a été retrouvé sur elle. Âgé de 22 ans, cette dernière est très croyante et a expliqué à l’une de ses amies qu’elle avait l’intention de commettre un « suicide by cops » : mourir sous les balles des forces de l’ordre en les attaquant. Elle aurait également avoué ne pas se remettre du décès de son compagnon.
Les policiers ont intercepté des communications téléphoniques de la jeune femme à ce sujet. Les enquêteurs ont donc souhaité ne prendre aucun risque.
Un acte préparé
Les premiers éléments de l’enquête sur l’attaque au couteau de Villejuif ont montré que Nathan C. avait bien préparé son acte.
L’homme, converti à l’Islam en mai ou en juillet 2017 selon ses proches, avait vidé son appartement. Une lettre « testamentaire » a été découverte dans le sac à dos qu’il portait au moment de son passage à l’acte, ainsi que des ouvrages salafistes. L’agresseur qui était vraisemblablement très radicalisé, a hurlé « Allah Akbar » à plusieurs reprises lors de l’attaque.
Le parquet national antiterroriste s’est saisit de l’enquête sur l’attaque au couteau de Villejuif qui a fait un mort et deux blessés.
Attaque de Villejuif : Fin de la garde à vue de la compagne de l’assaillant, elle devrait être hospitalisée
La compagne de l’assaillant de Villejuif avait été interpellée et placée en garde à vue ce mardi pour « association de malfaiteurs terroriste ».
Soupçonnée de vouloir commettre une action violente, la compagne de Nathan C, le tueur de Villejuif (Val-de-Marne), a été interpellée ce mardi à Palaiseau (Essonne) par la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Paris, puis placée en garde à vue pour « association de malfaiteurs terroriste ».
La mise en cause était alors soupçonnée de vouloir commettre une action violente et un couteau a été retrouvé sur elle au moment de son arrestation. Selon plusieurs sources concordantes, cette dernière a menacé de commettre un « suicide by cops », c’est à dire de mourir sous les balles des forces de l’ordre en les attaquant. Elle aurait également reconnu ne pas se remettre du décès de son compagnon.
Une « forte dominante suicidaire »
La jeune femme de 33 ans présentée comme ayant des fragilités psychologiques selon une source proche de l’enquête citée par BFMTV, a une « forte dominante suicidaire » dans ses propos. Elle pourrait être hospitalisée à la demande d’un tiers, selon cette même source.
Tout comme l’assaillant de Villejuif qui était converti à l’islam depuis mai ou en juillet 2017 selon ses proches, la jeune femme s’était convertie elle aussi à cette religion début 2019 selon ses explications aux enquêteurs.
Le parquet national antiterroriste s’est saisit de l’enquête sur l’attaque au couteau de Villejuif qui a fait un mort et deux blessés. Une lettre « testamentaire » a été découverte dans le sac à dos du tueur, qu’il portait au moment de son passage à l’acte, ainsi que des ouvrages salafistes. L’agresseur qui était vraisemblablement très radicalisé, a hurlé « Allah Akbar » à plusieurs reprises lors de l’attaque.
Une note met en garde les policiers après la remise en liberté de la compagne de l’assaillant de Villejuif
Elle avait été interpellée à Palaiseau ce mardi puis placée en garde à vue pour « association de malfaiteurs terroriste ». Marie, la compagne de Nathan C., le tueur de Villejuif, a été remise en liberté le lendemain, sans que des poursuites ne soient engagées à son encontre.
Une note interne de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de l’Essonne a été diffusée ce mercredi 8 janvier et met en garde les policiers. En effet, la jeune femme de 33 ans avait été placée sur écoute. La note confirme que cette dernière avait bien fait des menaces.
L’intention de se faire tuer par la police
« Lors d’une conversation téléphonique, elle prévenait son interlocutrice qu’elle avait l’intention de se rendre dans un commissariat avec un couteau à la main afin de se faire tuer
», peut-on lire dans cette note interne que nous avons consultée. Des propos qu’elle a confirmé « lors de sa garde à vue le 7 janvier 2020 ».
« En conséquence, le risque perdure sur notre circonscription, par sa remise en liberté mais aussi par le risque que d’autres individus eux aussi radicalisés fassent de même, s’alarme la note de la DDSP. Il convient donc de faire preuve de vigilance accrue et permanente à l’accueil du commissariat », mentionne cette même note.
Les policiers sont ensuite appelés à une « vigilance accrue et permanente à l’accueil des commissariats » ainsi que sur « toute intervention de police d’une manière générale ».
Des tendances suicidaires mais aucune infraction
Aucune infraction n’a pu être retenue contre la suspecte qui présente seulement des tendances suicidaires nous précise une source policière. C’est ce qui est ressorti de ses différentes auditions face aux enquêteurs.
Une absence de poursuites, malgré le fait qu’elle avait un couteau sur elle au moment de son interpellation. La suspecte se trouvait en effet dans son logement et non sur la voie publique, le délit de port d’arme ne peut donc être retenu. De plus, Marie a déjà fait de nombreux séjours en psychiatrie et doit prochainement y retourner.
Tout comme l’assaillant de Villejuif qui était converti à l’islam depuis mai ou en juillet 2017 selon ses proches, la jeune femme s’était convertie elle aussi à cette religion début 2019 selon ses explications aux enquêteurs.
Le parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête sur l’attaque au couteau de Villejuif qui a fait un mort et deux blessés. Une lettre « testamentaire » a été découverte dans le sac à dos du tueur, qu’il portait au moment de son passage à l’acte, ainsi que des ouvrages salafistes. L’agresseur qui était vraisemblablement très radicalisé, a hurlé « Allah Akbar » à plusieurs reprises lors de l’attaque.
- mort, 2 blessés
464: Metz, (Moselle) 5 Janvier 2020:
Metz : Un homme menaçant, armé d’un couteau et hurlant «Allah Akbar», neutralisé par balle par la police
Un homme habillé en djellaba et armé d’un couteau a été neutralisé par balle par la police ce dimanche en fin de matinée, dans le quartier Borny à Metz (Moselle).
Un individu a menacé des passants avec un couteau de cuisine, en hurlant « Allah Akbar », en fin de matinée sur le boulevard de Guyenne à Metz. Une patrouille de police est rapidement arrivée sur les lieux et l’agresseur a alors menacé les fonctionnaires, leur fonçant dessus selon une source policière.
Les policiers ont ouvert le feu afin de neutraliser et interpeller cet homme. Il a été touché à la jambe droite et conduit à l’hôpital, sans que l’on connaisse son état de santé. Ses jours ne sont toutefois pas en danger a indiqué le parquet. En outre, l’agresseur n’a blessépersonne.
« Connu pour sa radicalisation et ses troubles de la personnalité »
Le mis en cause qui est fiché S (sûreté de l’État), est âgé de 30 ans selon cette même source. Il est connu pour radicalisation. Une précision confirmée par le procureur de la République de Metz Christian Mercuri qui a évoqué un homme « connu pour sa radicalisation et ses troubles de la personnalité ».
Sur une vidéo venant du réseau social Snapchat, le mis en cause est visible au moment de sa prise en charge par les secours.
Enquête pour tentative d’homicide
Une enquête pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique a été ouverte a annoncé le procureur de la République de Metz, précisant avoir « pris attache avec le parquet antiterroriste pour évaluation de l’affaire ».
Les investigations ont été confiées à la police judiciaire de Metz.
Homme radicalisé neutralisé à Metz : le parquet antiterroriste ne se saisit pas de l’affaire
Un homme armé d’un couteau a foncé sur les policiers dans le quartier Borny à Metz (Moselle) ce dimanche à la mi-journée. Le parquet national antiterroriste ne se saisit pas de cette affaire.
Les policiers ont ouvert le feu à plusieurs reprises pour neutraliser un homme armé d’un couteau qui hurlait « Allah Akbar » et qui leur fonçait dessus ce dimanche sur le boulevard de Guyenne à Metz. Cet homme fiché S et connu pour sa radicalisation, a été touché à une cuisse et conduit à l’hôpital sans que ses jours ne soient en danger.
Le procureur de la République de Metz Christian Mercuri a annoncé ce mardi que le parquet national antiterroriste « n’entend pas » se saisir de cette affaire. Le magistrat avait pris attache avec ce parquet pour une évaluation de la situation ce dimanche.
Une information judiciaire ouverte
Le parquet de Metz a annoncé dans le même temps qu’une une information judiciaire allait être ouverte ce mardi matin pour tentative d’homicide sur personnes dépositaires de l’autorité publique. Le procureur va par ailleurs requérir le placement en détention provisoire de l’agresseur âgé de 30 ans. Ce dernier souffre de « troubles de la personnalité » avait précisé le magistrat dimanche.
Le mis en cause a été opéré et a pu être entendu par les enquêteurs. D’autre part, un second suspect a été interpellé et placé en garde à vue ce dimanche après-midi dans le cadre de cette affaire. Il va être remis en liberté sans aucune charge à son encontre a mentionné le procureur.
Une vidéo montrant le moment où les policiers ont ouvert le feu a été diffusée sur le réseau social Snapchat. On y aperçoit l’agresseur courir en direction des fonctionnaires.
Des violences urbaines après les faits dans le quartier Borny
Par ailleurs, des violences urbaines ont éclaté dans la nuit de dimanche à lundi dans le quartier Borny, pour protester contre l’intervention de la police sur l’agresseur. Des individus ont utilisé des cocktails Molotov contre les forces de l’ordre.
Des poubelles ont également été incendiées et trois véhicules brûlés selon le maire de la ville, Dominique Gros.
0 morts, 1 blessé (assaillant)
465: Paris, (Ile-de-France) 6 Janvier 2020:
Paris : Une femme en niqab porteuse d’un couteau d’une lame de 15 cm interpellée gare d’Austerlitz
C’est le comportement suspect de cette femme de 37 ans dans la gare d’Austerlitz à Paris (XIIIe) qui a poussé un jeune homme à alerter la police. Cette dernière était porteuse d’un couteau.
Les intentions de cette femme restent à déterminer mais le comportement qu’elle a eu ce dimanche soir gare d’Austerlitz est inquiétant. Cette dernière était vêtue d’un niqab et donc
entièrement voilée, enfreignant la loi datée de 2011 qui interdit de se masquer dans l’espace public.
Cette femme faisait des allers-retours et semblait parler toute seule, en regardant des vidéos sur son téléphone portable. C’est ce comportement suspect qui a attiré l’attention d’un voyageur en attente de son train raconte Le Point.
Elle parle à voix haute, l’index en l’air
Le jeune homme a expliqué qu’elle n’avait visiblement pas l’intention de prendre un train, qu’elle ne regardait pas les panneaux d’affichage et qu’elle ne semblait pas non plus attendre quelqu’un. De plus, la suspecte parlait à voix haute, l’index en l’air. Après plus d’une demi-heure à observer son comportement suspect, il a décidé d’alerter la police pour faire un signalement.
Les policiers ont alors procédé au contrôle d’identité de la suspecte. Un contrôle qui a rapidement basculé en une interpellation puisque cette femme de 37 ans était porteuse d’un couteau d’une lame de 15 cm, qui se trouvait dans sa sacoche ouverte. Un coran se trouvait également à l’intérieur. La trentenaire qui n’avait aucun papier d’identité, a indiqué aux policiers qu’elle habitait en Seine-Saint-Denis.
Elle a expliqué aux fonctionnaires qu’elle n’avait pas l’intention de se faire du mal à elle- même ou d’en faire à autrui. L’identité qu’elle a déclarée verbalement a été soumise au Fichier des personnes recherchées (FPR). C’est par cet intermédiaire que les policiers ont constaté que la mise en cause faisait l’objet d’une fiche de recherche « J » (judiciaire, ndlr) pour « personne disparue ».
Hospitalisée d’office en psychiatrie
En outre, la trentenaire qui portait aussi des gants, a accepté de retirer son voile intégral lorsque les policiers le lui ont demandé. Elle a été palpée de près et ses affaires ont été vérifiées avec un chien de détection, afin de s’assurer qu’elle n’avait pas manipulé d’explosifs.
Placée en garde à vue dans un premier temps pour port d’arme prohibé, la mise en cause a été hospitalisée d’office en psychiatrie indique le quotidien.
0 morts, 0 blessés
NOTE 6 JANVIER 2020:
Soupçons de radicalisation : un club de foot de l’Essonne fermé, des cartons de djellabas découverts
Le club de football de Lisses près d’Évry (Essonne) a été fermé en juillet dernier, officiellement pour des problèmes de comptabilité. Les raisons réelles sont très différentes.
Un nouveau club de football a été créé dans la commune de Lisses cet été. Le précédent comptait 600 licenciés et a fermé au même moment. La raison officielle évoquait des problèmes de comptabilités mais c’est pour d’autres motifs que ce club a mis fin à ses activités raconte Le Parisien.
Des soupçons de communautarisme et de radicalisation pesaient sur l’association depuis que le club avait été repris en main par deux personnes de confession musulmane, dont l’une qui se nomme Mickaël Romain, 38 ans, rapporte le quotidien.
Bar à chicha et tapis de prière
Des infractions ont été relevées par les services communaux dès l’apparition des premiers soupçons en 2018, qui ont donné lieu à un renforcement des contrôles de la part des collectivités mais également des forces de l’ordre. C’est par cet intermédiaire qu’il a été découvert qu’un vestiaire avait été transformé en bar à chicha et qu’un tapis de prière était présent dans le club house.
Par ailleurs, la nourriture servie lors des tournois était uniquement halal, sans que les licenciés n’en soient informés. Des parents avaient également constaté que leurs enfants parlaient de l’islam lorsqu’ils revenaient du foot selon une source proche du dossier citée par le journal. Un signal d’alerte de plus qui a amené à de nouvelles inspections.
Une gestion administrative devenue « floue »
« Lorsqu’on a récupéré les locaux, on a trouvé des cartons remplis de djellabas », raconte le maire de la commune, Thierry Lafon (DVD). La municipalité a également décidé de consulter les comptes de l’association dont la gestion administrative était devenue « floue ».
« On n’a pas de prière organisée, chacun est libre de la faire dans son coin »
Interrogé par Le Parisien, Mickaël Romain, le directeur technique du FC Lissois a tempéré ces accusations. Concernant le tapis de prière, « on trouve ça dans tous les clubs » a-t-il justifié. « On n’a pas de prière organisée, chacun est libre de la faire dans son coin ».
« Les cartons de djellabas, ce sont des collectes de vêtements que nous avions fait auprès des licenciés pour les distribuer aux SDF » a-t-il également expliqué, précisant qu’il ne s’agissait pas d’un « vêtement islamique ».
« Je n’ai jamais parlé d’islam au foot, ni fait l’apologie du terrorisme (…) Je ne suis pas radicalisé », s’est-il aussi défendu, expliquant dans le même temps qu’il avait de l’alcool chez lui et que dans le club de foot, Noël avait été fêté.
466: Meaux, (Seine-et-Marne) 7 Janvier 2020:
Meaux : Soupçonné d’être radicalisé, un homme armé d’un couteau interpellé après s’être retranché
Un homme âgé de 19 ans, soupçonné d’être radicalisé, a été interpellé par la police ce lundi à Meaux (Seine-et-Marne), il venait de pénétrer dans le bureau de sa psychologue armé d’un couteau, qu’il a exhibé.
Les policiers ont reçu l’appel d’une psychologue de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) de Meaux, ce lundi peu avant 15 heures. Cette dernière leur a raconté que l’un de ses patients venait de pénétrer dans son bureau, armé d’un couteau.
Plusieurs équipages ont rapidement convergé sur les lieux, avenue Aristide Briand. A leur arrivée, le suspect venait de se retrancher dans un autre bureau où se trouvait un autre employé de la PJJ.
Les fonctionnaires ont rapidement identifié le mis en cause armé d’un couteau, un jeune homme de 19 ans suivi médicalement pour des troubles psychiatriques qui est également connu des services de police. Ce dernier est aussi soupçonné d’être radicalisé selon une source policière.
« Je suis désolé, je vais faire quelque chose »
Une prise de contact a été faite avec le suspect et des négociations ont été engagées par les policiers. L’homme a finalement ouvert la porte après avoir menacé les forces de l’ordre en criant qu’il allait les « planter ». Interpellé, il a été placé en garde à vue.
La psychologue du mis en cause a expliqué aux forces de l’ordre que le mis en cause avait pénétré dans son bureau en exhibant un couteau, déclarant dans un second temps : « Je suis désolé, je vais faire quelque chose ». Ce dernier n’a toutefois pas tenté d’attaquer l’employée. Personne n’a été blessélors des faits.
L’enquête est menée par le commissariat de Meaux.
0 morts, 0 blessés
467: Roanne, (Loire) 8 Janvier 2020:
Roanne : Il menace d’égorger des passants et hurle «Allah Akbar», puis est remis en liberté
Un homme muni d’une branche de 3 mètres a menacé d’égorger plusieurs personnes en pleine rue à Roanne (Loire), tout en hurlant « Allah Akbar ». Il a été maîtrisé par des victimes puis interpellé.
Il déambulait dans la rue muni d’une branche de 3 mètres en menaçant les passants : « Je vais t’égorger, je suis musulman, Allah Akbar, tu ne sais pas qui je suis ». Cette scène s’est déroulée le 26 décembre dernier à Roanne, vers 22h30 raconte Le Progrès.
L’agresseur s’en est pris à un couple et son fils qui étaient en voiture, portant un violent coup sur leur véhicule. Il s’en est ensuite pris à une autre voiture croisée sur le rond-point Saint- Louis, tentant à nouveau de porter un coup de bâton.
Il menace d’égorger les policiers
Le couple et son adolescent ont suivi le mis en cause et ont tenté de le maîtriser. Des coups ont alors été échangés et l’agresseur a menacé d’égorger le père de famille et son fils, criant à nouveau « Allah Akbar ».
Les policiers ont été prévenus et se sont rapidement rendus sur place. A leur tour, ils ont été menacés d’être égorgés et ont interpellé cet homme âgé de 31 ans.
Laissé libre trois jours plus tard
L’homme a été placé en garde à vue puis interné d’office en psychiatrie après avoir fait l’objet d’un examen de comportement. Trois jours plus tard, il a été remis en liberté.
Un expert va désormais devoir déterminer s’il peut être tenu responsable de ses actes. Si tel est le cas, « il sera jugé devant le tribunal » a déclaré le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini, au quotidien.
« S’il avait eu un couteau, c’était pareil », a témoigné le père de famille sous le choc.
0 morts, 0 blessés
468: Amsterdam, (Pays-Bas) à Paris, (Ile-de-France) 8 Janvier 2020:
Un homme qui se comportait « de manière agressive » a été arrêté par la police néerlandaise ce mercredi matin dans un train à grande vitesse Thalys, reliant Amsterdam (Pays-Bas) à Paris. Le train s’est arrêté en gare de Rotterdam pour permettre aux forces de l’ordre d’intervenir a indiqué la police.
« Dans un train d’Amsterdam vers Paris, un homme de 28 ans s’est comporté de manière agressive ce matin. Des voyageurs ont entendu l’homme crier ‘Allah Akbar’, et la panique a éclaté brièvement », peut-on lire sur le compte Twitter de la police de Rotterdam.
« L’homme a été arrêté et la police enquête sur l’affaire. Il n’y a eu aucun blessé et aucune arme n’a été trouvée », poursuit-elle. Personne n’a été blessé et aucune arme n’a été découverte précisent les autorités.
Le Thalys avait quitté la capitale hollandaise à 06h15 ce mercredi matin et s’est arrêté une demi-heure à Rotterdam, avant de rejoindre Paris.
0 morts, 0 blessés
469: Perpignan, (Pyrénées-Orientales) 10 Janvier 2020:
Perpignan : Un dangereux fugitif fiché S interpellé après une folle course-poursuite
Les policiers ont interpellé un individu recherché et considéré comme « dangereux » ce mercredi soir à Perpignan (Pyrénées-Orientales) au terme d’une course-poursuite.
Il n’avait pas du tout l’intention de se laisser interpeller et a tout tenté pour échapper aux policiers. Âgé de 32 ans, un homme était recherché car visé par un mandat d’arrêt suite au non respect de son contrôle judiciaire.
Ce dernier était en train de purger une peine de 10 ans de prison de réclusion criminelle pour le braquage mortel d’un bureau de tabac en 2010, à Monlin-Mage (Tarn) raconte France Bleu. Mais depuis le 31 décembre, il était introuvable.
Soupçonné de radicalisation
Fiché S et soupçonné d’être radicalisé, le trentenaire était sous surveillances depuis plusieurs semaines.
Le Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Toulouse a été chargé de l’enquête et a alerté la police de Perpignan, indiquant que le fugitif pourrait se trouver sur cette commune, où il entretient une relation amoureuse. De plus, les policiers savaient qu’il circulait à bord d’une voiture de marque Chevrolet, signalée volée.
Son véhicule volé repéré en pleine nuit
La situation s’est débloquée ce mercredi en pleine nuit lorsque le véhicule en question a été repéré dans le quartier du Bas-Vernet de Perpignan, rue Puyvalador, par un équipage de police.
Les enquêteurs du SRPJ se sont immédiatement dirigés sur place afin d’installer une balise sur le véhicule et ainsi pourvoir le suivre à la trace, mais il était déjà trop tard. L’homme avait déjà récupéré sa voiture.
Feux rouges grillés et ronds-points à l’envers
Une course-poursuite a alors débuté et le fugitif a pris de graves risques pour échapper aux forces de l’ordre, franchissant des feux rouges et prenant des ronds-points à l’envers à pleine vitesse. Le fuyard aurait également tenté de percuter les véhicules de police à plusieurs reprises. Sa course folle s’est finalement terminée sur un chemin de terre, dans le secteur industriel du Polygone-Nord.
L’homme a alors tenté de prendre la fuit à pied, en vain. Il a été interpellé, tout comme sa passagère, et a été placé en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
470: Beauvais, (Oise) 13 Janvier 2020:
Prison de Beauvais : Une surveillante pénitentiaire frappée par un détenu radicalisé
Une surveillante du centre pénitentiaire de Beauvais (Oise) a reçu un violent coup de poing de la part d’un détenu radicalisé ce samedi. Elle s’est vu attribuer 5 jours d’ITT et a déposé plainte.
L’homme qui a violemment frappé une surveillante pénitentiaire est incarcéré pour des faits en lien avec le terrorisme islamiste. Hamou Benlatrèche avait volontairement foncé sur un groupe de militaires à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) au volant d’une voiture, le 9 août 2017. Six soldats avaient été blessés, dont trois gravement.
Le mis en cause avait été interpellé sur l’autoroute A16, dans le Pas-de-Calais, après avoir été neutralisé par balles par la police. L’homme se déplace depuis en fauteuil roulant.
Un violent coup de poing à l’épaule
Ce samedi, le détenu a frappé sur la porte de sa cellule, exigeant de pouvoir téléphoner raconte le syndicat SNP-FO dans un communiqué. Deux surveillants se sont alors présentés. Alors qu’ils repartaient, l’agresseur a bloqué la porte de sa cellule et a porté un violent coup de poing à la surveillante de 29 ans, au niveau de l’épaule.
Cette dernière a été conduite à l’hôpital où elle a reçu un certificat mentionnant 5 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). La victime a déposé plainte.
Hamou Benlatrèche avait déjà agressé une autre surveillante en juin dernier. Il avait été transféré d’une autre prison quelques mois auparavant.
« Le centre pénitentiaire de Beauvais n’est pas une structure adaptée pour garder ce genre d’individu »
Une nouvelle agression qui a provoqué la colère du syndicat SNP-FO de la prison de Beauvais. « Le centre pénitentiaire de Beauvais n’est pas une structure adaptée pour garder ce genre d’individu qui n’a plus aucune limite dans ses actes face aux personnels », affirme l’organisation syndicale.
Interrogé par Le Parisien, Julien Stievenard, secrétaire du syndicat ce même syndicat de la prison de Beauvais, a indiqué que Hamou Benlatrèche était passé devant une commission de discipline ce lundi et qu’il avait reçu « du confinement ».
« Cela veut dire que quand notre collègue reviendra, elle retrouvera son agresseur », a-t-il ajouté. Le syndicat réclame le transfert de ce détenu.
0 morts, 1 blessé
NOTE 13 JANVIER 2020:
Le premier djihadiste français a avoir été condamné pour s’être rendu en Syrie a été libéré
Flavien Moreau a été libéré de la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) ce lundi 13 janvier. Âgé de 32 ans, il avait été le premier djihadiste français a être condamné par la justice pour s’être rendu en Syrie.
Le 13 novembre 2014, il avait écopé de 7 ans de prison pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme ». Flavien Moreau est désormais libre, depuis ce lundi révèle Ouest-France. Il bénéficiera seulement d’un suivi judiciaire pendant un an, avant de disparaître des écrans radars de la justice.
L’homme qui est âgé de 32 ans avait été arrêté en janvier 2013. Adopté à l’âge de 2 ans, il s’est converti à l’Islam à l’adolescence et a expliqué n’avoir jamais combattu durant son séjour en Syrie, admettant avoir fait « un peu de surveillance et un peu de police ».
Six mois de prison supplémentaires pour avoir menacé de mort des surveillants
Alors qu’il était libérable en juin 2019, Flavien Moreau avait écopé de 6 mois de prison supplémentaires pour des menaces de mort à l’encontre de surveillants pénitentiaires de la prison de Vendin-Le-Vieil, où il avait été transféré en septembre 2018.
Il avait menacé de « planter » des surveillants et avait également inscrit sur les murs de sa cellule « Je suis Ganczarski ». Il s’agit du nom du cerveau des attentats de Djerba (Tunisie) en 2002. Ce dernier avait quant à lui attaqué trois surveillants pénitentiaires de cette même prison, en janvier 2018.
Durant sa période de surveillance judiciaire, Flavien Moreau fera l’objet de convocations par le juge d’application des peines (JAP) de Loire-Atlantique explique franceinfo.
NOTE: 15 JANVIER 2020:
L’islamiste nantais Mohamed Achamlane est sorti de prison
Mohamed Achamlane a été libéré de la prison de Vezin-le-Coquet le 1er janvier dernier après avoir passé un peu moins de 5 ans en prison.
Alors âgé de 37 ans, l’islamiste Mohamed Achamlane avait été condamné par le tribunal correctionnel de Paris en juillet 2015, à 9 ans de prison pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et détention illégale d’armes. Une peine qui avait été assortie d’une période de sûreté des deux tiers.
Le coupable avait également fait l’objet d’une procédure ultérieure pour fraudes aux prestations sociales. L’homme est libre depuis le 1er janvier révèle Ouest-France.
Fondateur du groupe Forsane Alizza
Mohamed Achamlane avait fondé le groupe Forsane Alizza (les cavaliers de la fierté) en 2010 qui se revendiquait de l’islam décomplexé, affirmant vouloir lutter contre l’islamophobie, mais également de « balafrer la France » selon les termes de ce dernier.
Un groupe qui avait été dissous en 2012 par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Claude Guéant, peu après les attentats de Mohamed Merah.
Des fusils d’assaut Kalachnikov
Les policiers avaient découvert trois armes de poing et trois fusils d’assaut de type Kalachnikov lors de son interpellation. Les armes étaient démilitarisées mais pouvaient être remises en état de fonctionnement.
Dans l’ordinateur du mis en cause, les enquêteurs avaient retrouvés des « recettes faciles » de fabrication d’engins explosifs, un manuel sur la confection d’une bombe atomique et un guide en anglais sur le terrorisme (« The terrorist handbook »).
Des commerces juifs ciblés
Une liste de cibles avait aussi été retrouvée sur cet ordinateur. Des personnalités de l’extrême-droite mais également des commerces juifs en région parisienne dont plusieurs Hyper Cacher, y figuraient.
Lors de son jugement, le procureur avait qualifié le groupe Forsane Alizza comme étant « un groupuscule organisé pour la mise en place d’actions (…) qui avait choisi de cacher la vérité de ce qu’elle est réellement ».
471: La Rochelle, (Charente-Maritime) 19 Janvier 2020:
La Rochelle : Un homme court vers les policiers en hurlant «Allah Akbar»
Les policiers ont pris de nombreuses précautions avant de maîtriser cet homme qui tenait quelque chose en main alors qu’il criait « Allah Akbar ».
Plusieurs personnes ont contacté la police ce vendredi soir vers 20h30 expliquant qu’un homme entièrement habillé en noir et casqué, marchait dans la rue en hurlant « Allah Akbar
», tout en tenant un objet à la main.
Le suspect se trouvait dans le quartier à l’habitat social de Villeneuve-les-Salines, à La Rochelle (Charente-Maritime) explique Sud-Ouest.
Le suspect originaire d’Afghanistan / hospitalisé d’office
Une fois sur place, les policiers ont aperçu un individu qui courait vers eux et ont décidé de se munir de leurs différents équipements afin de faire face à une potentielle attaque terroriste, ne sachant pas quelles étaient les intentions de cet individu et s’il était armé.
Le suspect a finalement été ceinturé et maîtrisé. Il tenait son téléphone en main, et non une arme. Après avoir fait l’objet d’un examen psychiatrique, l’homme de 25 ans originaire d’Afghanistan a fait l’objet d’une hospitalisation d’office.
NOTE 20 JANVIER 2020:
Islamisme : La DGSI a répertorié 150 quartiers sous l’emprise de l’islam radical
Le gouvernement doit présenter un plan de lutte contre le communautarisme et ses dérives. Plusieurs réunions se sont déjà tenues à l’Élysée sur ce sujet et le ministère de l’Intérieur s’active lui aussi sur la question alors que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) a réalisé une inquiétante cartographie.
Emmanuel Macron avait rappelé peu après l’attaque au couteau de la préfecture de police, l’importance de la lutte contre le communautarisme. Le gouvernement planche depuis sur un plan pour contrer le phénomène, qui est l’un des leviers de l’islamisme. Un plan qui sera prêt avant les municipales selon une source élyséenne citée par Le Journal du Dimanche qui révèle ces informations. Emmanuel Macron pourrait lui-même porter ce dossier.
Le sujet a été abordé en conseil des ministres au cours du mois de décembre mais également le 6 janvier dernier. De plus, deux réunions des membres du gouvernement concernés par ce dossier se sont tenues les 5 et 16 décembre au palais de l’Élysée ; l’objectif étant de soumettre des propositions fortes à Emmanuel Macron, à sa demande. Le chantier est énorme insiste l’hebdomadaire.
Une cartographie des quelques 150 quartiers « tenus » par les islamistes
Christophe Castaner est directement concerné par cette demande et a adressé un télégramme aux préfets le 5 janvier dernier, après l’attaque de Villejuif, les invitant à réunir les GED (groupes d’évaluation départementaux).
Dans le même temps, le ministre de l’Intérieur a eu connaissance d’un document de la DGSI classé secret-défense, qui vient de cartographier les quelques 150 quartiers « tenus » par les islamistes. Aucun des ministres concernés n’a pu consulter le document : c’est un fonctionnaire assermenté qui leur a présenté oralement (JDD).
Des « micro-territoires qui se salafisent dans des zones improbables »
On y retrouve les banlieues des trois plus grandes villes de France, Paris, Marseille et Lyon, mais également plusieurs cités du département du Nord, notamment Maubeuge où l’Union des démocrates musulmans de France (UDMF) a atteint le score de 40% dans un bureau de
vote, et où « la situation est alarmante ». L’agglomération de Denin ou encore Roubaix sont concernés par le phénomène, selon un préfet.
Annemasse (Haute-Savoie), Bourg-en-Bresse, Oyonnax (Ain) ou Bourgoin-Jallieu (Isère) sont aussi cités. Un préfet a évoqué la commune de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), faisant état de « micro-territoires qui se salafisent dans des zones improbables ».
Une circulaire de la place Beauvau
Les préfets ont également été destinataires d’une circulaire venant du ministre de l’Intérieur, le 27 novembre dernier, mentionnant que « la lutte contre l’islamisme et le repli communautaire constitue un nouvel axe de [leur] action ». Christophe Castaner réclame que les services de l’État se penchent sur « le suivi de la déscolarisation » ainsi que sur le respect des réglementations » en matière « d’hygiène », « d’activités sportives », « d’accueil des mineurs », de « fraudes » et de « blanchiment ».
Le but est aussi d’organiser le partage d’informations entre les services de l’État explique un haut fonctionnaire à l’hebdomadaire, qui précise que le « niveau d’informations partagées (…) y compris entre l’État et la commune, et même au sein d’une préfecture », est de l’ordre de zéro. Le décloisonnement entre les administrations est bel et bien crucial.
472: Brest, (Finistère) 20 Janvier 2020:
Brest : 7 hommes soupçonnés d’avoir préparé un attentat interpellés
Coup de filet antiterroriste ce lundi matin à Brest (Finistère) et dans les environs, sept individus suspectés d’avoir préparé un projet d’attentat ont été interpellés.
Les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ont interpellé sept suspects dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour association de malfaiteur terroriste criminelle révèle Europe 1.
Des perquisitions ont été réalisées au domicile des suspects et aucune arme ni explosif n’ont été découverts.
Par ailleurs, les mis en cause avaient projeté de se rendre en zone irako-syrienne. A ce stade, les enquêteurs ne savent pas quelle était la cible potentielle des suspects.
Opération antiterroriste à Brest : les 7 suspects mis en examen et écroués
Âgés de 16 à 38 ans, les sept suspects interpellés ce lundi matin dans le Finistère ont été mis en examen et placés en détention provisoire. Ils sont soupçonnés d’avoir préparé un projet d’attaque terroriste sur le territoire.
Ils ont été mis en examen ce vendredi pour par un juge d’instruction antiterroriste pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Sept suspects avaient été interpellés par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) ce lundi matin dans le quartier de Pontanézen à Brest mais aussi à Guissény, à Loc-Eguiner et à Ploudiry. Ils dorment désormais en prison tandis que les investigations se poursuivent.
Durant les 96 heures de leur garde à vue, les enquêteurs ont trouvé des indices graves et concordants qui ont conduit le juge d’instruction à mettre les sept suspects en examen.
Des recherches d’armes, des tutoriels pour fabriquer des explosifs et de la propagande de l’EI
Les policiers n’ont toutefois pas découvert d’armes ni d’explosifs durant les différentes perquisitions. Les mis en cause avaient néanmoins réalisé des recherches d’armes et
s’étaient procurés sur internet des tutoriels pour la fabrication de poison ou d’explosifs indique Le Télégramme.
En outre, les suspects avaient effectué des recherches afin de déterminer des cibles. Ils auraient constitué une « longue liste » dans laquelle se trouvent des objectifs locaux mais également ailleurs dans l’hexagone, notamment de grands rassemblements selon le quotidien régional. Ils n’avaient semble-t-il pas choisi précisément leur cible au moment de leur arrestation.
Les policiers ont également mis la main sur des documents de propagande du groupe État islamique (EI) ainsi que des allégeances à son nouveau chef.
Un suspect de 35 ans né en Syrie qui aurait appartenu à l’EI
L’un des sept suspects a attiré particulièrement l’attention des enquêteurs. Âgé de 35 ans, Mohamad D. aurait appartenu à l’EI. Il est né en Syrie, en possession d’un passeport palestinien et serait arrivé en France en 2015. Quelques mois plus tard, l’homme aurait obtenu un statut de réfugié avant de se marier en mai 2016. Le trentenaire serait au cœur de ce projet terroriste.
Mohamad D. aurait pris contact avec Wahib B., qui fait lui aussi partie des suspects, avant de rassembler plusieurs autres individus radicalisés de la région brestoise. Tous suivis par les services de renseignement, le groupe se réunissait dans la boucherie hallal de Wahib B. Ce dernier est quant à lui bien connu de la police et de la justice.
Dans le viseur de la DGSI depuis septembre 2014, l’homme avait été repéré en compagnie de sa femme Donia et de leurs deux enfants mineurs, à la frontière serbo-bulgare explique Le Télégramme. Une route bien connue pour rejoindre la Syrie.
Le couple et ses enfants avaient ensuite été renvoyés en France par les autorités turques. Interrogé par la police à son retour dans l’hexagone, l’homme a nié avoir voulu rejoindre la zone irako-syrienne.
Déjà condamné pour « apologie du terrorisme »
Le suspect avait ensuite été interpellé l’année suivante, le lendemain des attentats du 13- Novembre, pour avoir mimé un tir à l’arme automatique lorsqu’une patrouille de police était passée devant lui rapporte le quotidien.
Une perquisition à son domicile avait alors permis de découvrir la somme de 15 000 euros en numéraire ainsi que des vidéos de propagande du groupe État islamique (EI) stockées sur une clef USB. Wahib B. avait écopé d’une peine de trois ans de prison avec sursis devant le tribunal correctionnel de Brest, pour « apologie du terrorisme ».
Lors de cette même enquête en 2015, les investigations ont montré que les conditions d’hygiène et de traçabilité des denrées vendues dans son commerce n’étaient pas respectées.
Ses comptes ont été analysés et les enquêteurs ont déterminé que le mis en cause avait versé d’importantes sommes à sa famille, des versement pouvant s’apparenter à du blanchiment d’argent détaille Ouest-France. Pour ces faits, il avait alors écopé d’une amende de 45 300 euros.
Les investigations se poursuivent. Ce jeudi, un homme soupçonné d’être radicalisé, fiché S, a été interpellé à Épinal. Des explosifs ont été découverts à son domicile. Il était récemment sorti de prison.
Coup de filet antiterroriste à Brest : un homme déjà condamné pour «apologie du terrorisme» parmi les suspects
L’un des suspects interpellés hier dans le Finistère avait déjà été condamné par le passé pour « apologie du terrorisme », il avait également été arrêté en Turquie. Un autre est âgé de seulement 16 ans.
Sept suspects ont été interpellés ce lundi matin dans le Finistère, notamment à Brest, par les policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre d’une information judiciaire ouverte pour association de malfaiteur terroriste criminelle. Ils ont été placés en garde à vue.
Ces derniers sont soupçonnés de « préparer une action violente sur le territoire français », ainsi que d’avoir un projet de départ vers la zone irako-syrienne. L’opération s’est déroulée dans le quartier de Pontanézen à Brest mais aussi à Guissény et à Loc-Eginer-Saint Thégonnec indique Ouest-France.
Un suspect fiché S avait été arrêté par les autorités turques
Plusieurs des suspects interpellés sont fichés S (sûreté de l’État) et faisaient l’objet d’un suivi pour leur appartenance à la mouvance islamiste radicale selon des sources concordantes.
Parmi eux, Wahid B., un homme d’une trentaine d’années qui était dans le viseur de la DGSI depuis septembre 2014. Il avait été repéré en compagnie de sa femme Donia et de leurs deux enfants mineurs, à la frontière serbo-bulgare explique Le Télégramme. Une route bien connue pour rejoindre la Syrie.
Le couple et ses enfants avaient ensuite été renvoyés en France par les autorités turques. Interrogé par la police à son retour dans l’hexagone, l’homme a nié avoir voulu rejoindre la zone irako-syrienne.
Interpellé pour avoir mimé des tirs sur la police
Le suspect avait ensuite été interpellé l’année suivante, le lendemain des attentats du 13- Novembre, pour avoir mimé un tir à l’arme automatique lorsqu’une patrouille de police était passée devant lui rapporte le quotidien.
Une perquisition à son domicile avait alors permis de découvrir la somme de 15 000 euros en numéraire ainsi que des vidéos de propagande du groupe État islamique (EI) stockées sur une clef USB. Wahib B. avait écopé d’une peine de trois ans de prison avec sursis devant le tribunal correctionnel de Brest, pour « apologie du terrorisme ».
Une autre condamnation en lien avec l’activité de son commerce
Le mis en cause est aussi le gérant d’un commerce hallal rue Jean-Jaurès à Brest. Lors de cette même enquête en 2015, les investigations ont montré que les conditions d’hygiène et de traçabilité des denrées vendues qui n’étaient pas respectées.
Ses comptes ont été analysés et les enquêteurs ont déterminé que le mis en cause avait versé d’importantes sommes à sa famille, des versement pouvant s’apparenter à du blanchiment d’argent détaille Ouest-France. Pour ces faits, l’homme avait alors écopé d’une amende de 45 300 euros.
« Nous étions dans un processus où il fallait intervenir »
Un adolescent de 16 ans fait également partie des mis en cause placés en garde à vue par la DGSI. « Nous n’étions pas face à un passage à l’acte immédiat, mais nous étions dans un processus où il fallait intervenir », a confié une source proche de l’enquête à ce même journal régional. La garde à vue des sept suspects peut durer jusqu’à 96 heures.
0 morts, 0 blessés
NOTE: 21 JANVIER 2020:
Radicalisation : Depuis 2014, 16 personnes ont été écartées des services de renseignement
16 personnes ont été écartées des services de renseignement pour radicalisation a annoncé Matignon ce mardi 21 janvier.
Les services du Premier ministre ont annoncé que 16 personnes avaient été écartées des services de renseignement depuis 2014 « pour leur potentielle radicalisation ou celle de leur entourage », mais aucune depuis le 3 octobre dernier, le jour de l’attaque au couteau de la préfecture de police.
Des chiffres qui sont basés sur les conclusions de deux missions confiées à l’Inspection des services de renseignement, après la tuerie commise par Mickaël Harpon à la préfecture de police de Paris.
« Un suivi centralisé »
« Depuis le 15 janvier 2020, les cas de radicalisation au sein des forces de sécurité intérieure et des services de renseignement font désormais l’objet d’un suivi centralisé », peut-on lire dans ce communiqué. « Par ailleurs, dès cette année, la formation initiale puis continue sur les signaux faibles de radicalisation sera systématisée au sein des services et dans le cadre de l’académie du renseignement ».
Morts blessés
473: Épinal, (Vosges) 23 Janvier 2020:
Opération antiterroriste du RAID à Épinal : le parquet national antiterroriste saisi
Les policiers du RAID sont arrivés rue Victor-Hugo à Épinal (Vosges) vers 6 heures ce jeudi matin. Un homme soupçonné d’appartenir à la mouvance islamiste, fiché S (sûreté de l’État) a été interpellé. Des produits explosifs ont été découverts à son domicile et le parquet nationale antiterroriste s’est saisi de l’affaire.
14h20. Le parquet national antiterroriste (PNA) s’est saisi de l’affaire a annoncé Nicolas Heitz. Une enquête a été ouverte pour association de malfaiteurs terroristes criminel et détention et fabrication d’engins explosifs en relation avec une entreprise terroriste.
13h20. Le suspect a été interpellé dans le quartier de la Loge-Blanche, rue Christophe-Denis à Épinal à la mi-journée.
En outre, des produits explosifs ont été découverts dans son logement a annoncé le procureur de la République Nicolas Heitz, qui s’est rendu sur place, précisant qu’il s’agissait au départ d’une « visite domiciliaire administrative autorisée par un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Paris en lien avec le parquet antiterroriste ».
12h00. L’opération a duré plusieurs heures ce jeudi matin à Épinal. Les policiers du RAID ont investi la rue Victor-Hugo et un périmètre de sécurité a été mis en place. La circulation a également été coupée. Les habitants de cet immeuble de quatre appartements, où s’est déroulée l’opération, ont été évacués.
Une équipe de démineurs a été appelée, tout comme une équipe d’Enedis afin que le courant soit coupé par mesure de sécurité.
Un homme suspecté de faire partie de la mouvance islamiste et de préparer un attentat, était absent au moment de l’opération de police.
Les forces de l’ordre craignaient également la présence d’engins explosif dans le logement du suspect. L’équipe de déminage est en cours d’intervention.
Durant l’opération de police, les élèves de l’école Victor-Hugo située non loin, ont été confinés comme la procédure l’exige.
A ce stade, le parquet national antiterroriste ne s’est pas saisi de cette affaire. Le Service régional de police judiciaire (SRPJ) est en charge des investigations.
Opération antiterroriste à Épinal : le suspect de 48 ans fiché S, était récemment sorti de prison
Un ressortissant marocain de 48 ans a été interpellé par la police ce jeudi à la mi-journée à Épinal (Vosges). Fiché S, il est soupçonné d’être radicalisé et était sorti de prison il y a quelques mois. En outre, plusieurs engins explosifs ont été découverts à son domicile.
Les hommes du RAID de Nancy sont arrivés peu avant 6 heures ce jeudi matin devant le 25 avenue Victor-Hugo à Épinal. Les forces de l’ordre ont pris un maximum de précautions avant d’intervenir dans l’appartement du suspect, situé au 3ème étage de ce petit immeuble.
Ce ressortissant marocain vit dans ce logement avec sa compagne et l’un de ses nombreux enfants. Il n’était pas présent à son domicile au moment de l’arrivée des policiers, qui ont pris soin en amont d’évacuer les autres habitants avant d’agir. « Il s’agit d’une visite domiciliaire administrative autorisée par un juge des libertés et de la détention du tribunal judiciaire de Paris en lien avec le parquet antiterroriste », a déclaré après l’intervention, le procureur de la République Nicolas Heitz.
Quatre ou cinq engins explosifs artisanaux
Le suspect sera finalement interpellé peu après, à quelques rues de son domicile. Dans son appartement lors de la perquisition, les enquêteurs ont découvert des produits explosifs. Quatre ou cinq engins explosifs artisanaux selon le journal local Vosges Matin.
Le travail des démineurs assistés d’un chien de détection a duré tout au long de la matinée. L’opération n’a pris fin que vers 13h30.
Déjà condamné et incarcéréplusieurs fois
Le mis en cause marocain de 48 ans a été placé en garde à vue. Il est déjà bien connu des services de la police et de la justice. Présentant un handicape physique, il était régulièrement aperçu à Épinal en fauteuil roulant ou en boitant explique le quotidien. Ce dernier a déjà été condamné à plusieurs reprises pour des trafics de stupéfiants et a effectué plusieurs séjours en prison.
En septembre 2017, son dernier fait en date, il avait été arrêté en possession de 40 grammes d’héroïne conditionnés dans plusieurs sachets. Il avait également 540 euros en numéraire sur lui. L’homme était sorti de prison il y a seulement six mois précise France 3. Fiché S pour radicalisation, il était surveillé par les services de renseignement.
Un profond rejet de la France et de la République
Il était par ailleurs connu pour ses relations avec le groupe islamiste Forsane Alizza, dissous en 2012 par le ministère de l’Intérieur, indique Le Parisien. En décembre dernier, le mis en cause qui serait radicalisé de longue date s’était vanté de savoir manipuler les explosifs.
Une information qui est parvenue jusqu’aux enquêteurs alors que le suspect évoquait également son rejet profond de la France et de la République selon son voisinage. De plus, l’homme vivait des allocations sociales et était sans revenu fixe.
Deux autres suspects en garde à vue
La femme du quadragénaire a elle aussi été placée en garde à vue et une troisième personne a été interpellée puis placée en gare à vue à son tour ce vendredi précise France
- Une mesure de privation des libertés qui peut s’étendre jusqu’à 96 heures en matière de terrorisme.
En début d’après-midi ce jeudi, le parquet antiterroriste s’est saisi de cette affaire. Une enquête est désormais ouverte pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « détention et fabrication d’engins explosifs en relation avec une entreprise terroriste ».
Découverte d’explosifs à Épinal : le suspect fiché S de 48 ans mis en examen et écroué
Le suspect de 48 ans arrêté jeudi dernier alors que des explosifs ont été découverts à son domicile a été mis en examen ce lundi par juge antiterroriste et placé en détention provisoire.
Le mis en cause avait été interpellé au cours d’une opération de police menée par les policiers du RAID de Nancy, à Épinal (Vosges). Il n’était pas présent lorsque les policiers sont arrivés. Le suspect qui est un Marocain âgé de 48 ans, avait été arrêté peu après, à quelques rues de son domicile.
Dans son appartement lors de la perquisition, les enquêteurs ont découvert plusieurs engins explosifs artisanaux : une cocotte-minute contenant de la poudre noire ainsi que des boulons, trois grenades à main artisanales ainsi que du matériel électrique. De la poudre noire a également été découverte dans une cave, selon des sources proches du dossier citées par Le Parisien. Le parquet national antiterroriste s’était alors rapidement saisi de l’affaire.
Déféré à l’issue de sa garde à vue, le quadragénaire a été mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », « fabrication d’un engin explosif en relation avec une entreprise terroriste » et « détention et transport de produits explosifs destinés à entrer dans la composition d’engins explosifs en vue de préparer des dégradations dangereuses ou des atteintes aux personnes, en relation avec une entreprise terroriste ».
Un suspect qui venait de sortir de prison
Ce dernier était déjà connu des services de police et de justice. Il a en effet déjà été condamné à plusieurs reprises pour des trafics de stupéfiants et a effectué plusieurs séjours en prison.
En septembre 2017, son dernier fait en date, il avait été arrêté en possession de 40 grammes d’héroïne conditionnés dans plusieurs sachets. Il avait également 540 euros en numéraire sur lui. L’homme était sorti de prison il y a seulement six mois précise France 3. Fiché S pour radicalisation, il était surveillé par les services de renseignement.
Un profond rejet de la France et de la République
Il était par ailleurs connu pour ses relations avec le groupe islamiste Forsane Alizza, dissous en 2012 par le ministère de l’Intérieur. En décembre dernier, le mis en cause qui serait radicalisé de longue date, s’était vanté de savoir manipuler les explosifs.
Une information qui est parvenue jusqu’aux enquêteurs alors que le suspect évoquait également son rejet profond de la France et de la République selon son voisinage. De plus, l’homme vivait des allocations sociales et était sans revenu fixe.
Les deux autres suspects remis en liberté
Deux autres suspects avaient été placés en garde à vue dans cette affaire, la compagne du suspect ainsi qu’un de leur proche chez qui il se trouvait lorsqu’il a été interpellé. Ces derniers ont été remis en liberté et ne font l’objet d’aucune poursuite judiciaire.
0 morts, 0 blessés
NOTE: 24 JANVIER 2020:
Les dossiers de 106 policiers signalés pour radicalisation sont en cours d’évaluation
Une centaine de dossiers de policiers sont en cours d’évaluation après des signalements faisant état de signes de radicalisation chez ces fonctionnaires. Aucun cas avéré n’a été déterminé à ce stade.
106 dossiers de policiers sont actuellement examinés révèle France Inter. Ces derniers ont tous fait l’objet de signalements faisant état de soupçons de radicalisation. Toutefois, il n’y a à ce jour aucun dossier au niveau national qui a fait apparaître une radicalisation certaine d’un policier.
Depuis l’attaque au couteau de la préfecture de police le 3 octobre dernier, il y a eu au total 74 signalements différents dans le ressort de la préfecture de police de Paris indique la radio. Plusieurs dizaines de dossiers sont toujours en cours d’évaluation alors que 27 ont été clôturés et classés sans suite.
Une vague de signalement avait eu lieu après la tuerie de la préfecture de police qui a fait 4 morts, sans prendre en compte le décès de l’assaillant, Mickaël Harpon, abattu par un policier.
Un « criblage » réalisé par les services de renseignement
Chargé d’examiner ces dossiers, le Groupe d’évaluation central (GEC) se prononce chaque semaine sur les cas de suspicion de radicalisation, en fonction de l’avancée des « criblages
».
Il s’agit d’enquêtes internes réalisées par les différents services de renseignement, la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), le Service central du renseignement territorial (SCRT) qui est le service de renseignement de la direction centrale de la Sécurité publique (DCSP), ainsi que la DRPP, la Direction du renseignement de la préfecture de polcie. L’entourage, les fréquentations et les habitudes des fonctionnaires concernés sont passés au peigne fin.
Une dizaine de policiers ont fait l’objet de mesures conservatoires et préventives
Parmi les policiers visés par ces signalements, une dizaine ont fait rapidement l’objet de mesures conservatoires et préventives : ils ont été désarmés et certains suspendus. Trois policiers sont toujours actuellement suspendus et deux désarmés, toujours selon la radio qui précise que le nombre de signalements a « fortement réduit » ces dernières semaines.
474: Argenteuil, (Val-d’Oise) 28 Janvier 2020:
Val-d’Oise : Il poignarde son père à plusieurs reprises en hurlant «Allah Akbar»
Un jeune homme de 18 ans a été interpellé puis placé en garde à vue ce dimanche soir à Argenteuil (Val-d’Oise). Il venait de donner plusieurs coups de couteau à son père en hurlant
« Allah Akbar ».
Les policiers ont été alertés vers 23 heures par la victime. Ce père de famille venait de se réfugier chez un voisin après avoir quitté précipitamment l’appartement familial raconte Le Parisien. Âgé de 55 ans, il a raconté aux forces de l’ordre que son fils de 18 ans lui avait porté plusieurs coups de couteau avant de se retrancher dans le domicile. L’homme a aussi précisé que son agresseur avait hurlé « Allah Akbar » à plusieurs reprises au moment des faits.
Les policiers se sont rendus sur place, rue de Poirier-Fourrier à Argenteuil. Ils sont intervenus en prenant un maximum de sécurité, ne connaissant ni la profil ni les motivations du mis en cause, ce dernier pouvant potentiellement disposer de plusieurs armes.
Un couteau avec une lame de 16 cm
En arrivant au 2ème étage, les forces de l’ordre ont aperçu un jeune homme qui était immobile. Ce dernier a été immédiatement interpellé. A la ceinture, le suspect avait un couteau avec une lame de 16 cm. Une arme qui a été appréhendée par les policiers.
Le père de l’agresseur a expliqué qu’il était parvenu à parer le premier coup de couteau porté par son fils au niveau de son abdomen mais qu’il avait été touché par le second, au niveau de la tête. Souffrant d’une plaie au cuir chevelu, il a été pris en charge par les pompiers et conduit à l’hôpital.
Hospitalisé sous contrainte
Le mis en cause a été placé en garde à vue pour tentative d’homicide. Il a ensuite fait l’objet d’un examen de comportement puis a été hospitalisé sous contrainte pour des problèmes psychiatriques.
0 morts, 1 blessé
475: Angers, (Maine-et-Loire) 28 Janvier 2020:
Angers : En voiture, il fonce sur des passants puis sort du véhicule armé de couteaux
Le conducteur, un jeune homme âgé de 25 ans et originaire de Guinée Conakry, a affirmé vouloir « en finir avec la vie ». Il a été interpellé puis hospitalisé d’office en psychiatrie.
Un vent de panique a soufflé dans le centre-ville d’Angers (Maine-et-Loire), dimanche vers 10 heures. Un automobiliste a foncé volontairement sur des passants faisant une quinzaine de victimes. Aucune d’entre elle n’a été gravement touchée, « par une chance inouïe » a déclaré le procureur de la République d’Angers.
Le véhicule a percuté des passants, des voitures et des vélos, puis son conducteur est descendu sur la chaussée armé de couteaux. Il a poursuivi des passants, qui sont parvenus à lui échapper. Le quartier a rapidement été bouclé par la police, qui a interpellé le forcené peu avant 14 heures, relate Le Parisien.
Le suspect a été placé en garde à vue mais une expertise psychiatrique a déterminé qu’il était « hors d’état de supporter » une telle mesure, a précisé le magistrat. Lors de ses auditions, il n’a pas expliqué les raisons de son geste mais a affirmé qu’il voulait « en finir avec la vie » et « être tué par la police« .
L’homme, « inséré, avec un emploi, une compagne et un bébé » ne présentait « aucun signe de radicalisation », a ajouté le procureur de la République, précisant qu’il était « suivi pour des troubles psychiatriques ».
0 morts, 15 blessés
476: Nîmes, (Gard) 29 Janvier 2020:
Prison de Nîmes : Un détenu muni d’une arme blanche attaque un surveillant en hurlant
«Allah Akbar»
L’agression s’est produite ce lundi en fin d’après-midi au moment de la distribution du repas. Un élève surveillant venait d’ouvrir la porte d’une cellule lorsqu’un détenu qui avait confectionné une arme blanche artisanale avec une lame de rasoir s’est jeté sur le fonctionnaire.
Le détenu a alors tenté d’atteindre le surveillant à la gorge avec son arme, puis sur le haut du corps en hurlant « Allah Akbar, je vais te crever » explique le syndicat UFAP UNSA dans un communiqué. Des hurlements confirmés également par deux sources différentes à Midi- Libre.
Une équipe d’intervention a ensuite conduit le détenu au quartier disciplinaire. Deux armes artisanales ont été découvertes sur l’agresseur indique le syndicat. Le fonctionnaire sous le choc a été conduit au CHU. Il ne serait heureusement que légèrement blessé.
Une enquête pour tentative d’assassinat
Une enquête de flagrance a été ouverte pour « tentative d’assassinat » a confirmé le parquet. Les investigations ont été confiées aux policiers de la sûreté départementale de Nîmes.
L’agresseur n’était pas connu pour sa radicalisation jusqu’ici selon le quotidien qui évoque des problèmes psychiatriques chez ce dernier. L’homme avait déjà fait l’objet d’une procédure suite à l’agression d’un surveillant pénitentiaire en décembre dernier.
0 morts, 1 blessé
477: Paris (Ile-de-France) 31 Janvier 2020:
Paris : Retranché dans son appartement, il ouvre le feu sur les policiers de la BRI
Les policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la préfecture de police de Paris ont essuyé deux coups de feu lors de leur intervention. Ils sont parvenus à maîtriser le forcené.
Intervention dangereuse pour les policiers de la BRI ce mercredi matin vers 10 heures. Tout a commencé par l’appel d’une femme aux forces de l’ordre qui a indiqué avoir reçu une lettre de son ex-mari. Dans ce courrier, l’homme âgé d’une quarantaine d’années connu pour souffrir de problèmes psychiatriques, indiquait vouloir rejoindre « Allah sans se suicider »
selon une source policière.
Les policiers se sont rendus au domicile de cet homme, rue Lakanal dans le XVe arrondissement de Paris afin de prendre contact avec lui, mais ce dernier a refusé d’ouvrir la porte et s’est retranché dans son logement.
Face à cette situation, les policiers d’élite de la BRI ont été sollicités, l’homme présentant également des tendances suicidaires et pouvant être potentiellement armé.
Maîtrisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique
Le forcené a ensuite refusé tout dialogue avec la BRI. Les policiers ont peu après décidé de pénétrer dans son logement pour le maîtriser. C’est alors que le mis en cause a ouvert le feu à deux reprises sur les fonctionnaires, qui sont tout de même parvenus à le maîtriser et à l’interpeller en faisant notamment usage d’un pistolet à impulsion électrique (taser).
Dans le logement, les policiers ont retrouvé l’arme du mis en cause, un pistolet semi- automatique.
L’homme a été conduit à l’hôpital européen Georges-Pompidou (XVe) sous garde policière. Un examen de comportement a été réalisé et il devrait être interné d’office en psychiatrie. Aucun policier n’a été blessé au cours de cette périlleuse intervention.
0 morts, 0 blessés
478: Dieuze, (Moselle) 3 Février 2020:
Moselle : Un homme armé d’un couteau neutralisé par balle après avoir pénétré dans la gendarmerie de Dieuze
Un homme armé d’un couteau a pénétré dans la gendarmerie de Dieuze (Moselle) ce lundi après-midi vers 15h30, il a été neutralisé par balle par un militaire qui a été blessé.
20h45. Le parquet de Metz a précisé ne pas exclure qu’il puisse s’agir d’un acte terroriste.
19h51. L’auteur de l’attaque s’est revendiqué de Daech juste avant de passer à l’acte a expliqué le procureur de la République de Metz dans une conférence de presse depuis la gendarmerie de Château-Salins. Il était engagé dans l’armée depuis début décembre 2019 a-t-il ajouté. Le magistrat a confirmé que le gendarme avait fait feu deux fois sur l’assaillant. Le militaire a été blessé au bras par l’agresseur.
Il aurait également téléphoné au centre d’appels de la gendarmerie en indiquant qu’il « allait commettre un carnage ».
« Il faut mettre en rapport les faits avec un appel reçu par le centre opérationnel de la gendarmerie peu avant dans lequel un individu a déclaré qu’il était militaire, qu’il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu’il se revendiquait de l’État islamique », a expliqué le magistrat.
19h45. L’agresseur serait âgé de 19 ans et avait commencé son instruction militaire au CFIM (Centre de formation initiale des militaires du rang) de Dieuze il y a deux mois indique l’hebdomadaire Valeurs Actuelles.
17h05. Un gendarme a fait feu sur un individu armé d’un couteau qui venait de pénétrer dans la gendarmerie de Dieuze a indiqué le parquet. Il serait rentré dans les bâtiments de vie, où vivent les familles des militaires indique L’Est Républicain
L’agresseur a été touché et blessé a confirmé le procureur sans préciser l’état de santé du mis en cause.
Un gendarme a été blessé
La gendarmerie nationale a indiqué que l’agresseur avait blessé « un gendarme à la main qui a riposté d’abord avec sa bombe lacrymogène puis a fait usage de son arme à deux reprises
», ajoutant que l’agresseur avait été « blessé à l’abdomen ».
Les motivations de cet homme sont inconnues à ce stade. Le mis en cause aurait revendiqué un acte terroriste précise le quotidien.
De nombreux véhicules de gendarmerie et de secours sont sur place. Une enquête a été immédiatement ouverte et confiée à la Section de recherche de la gendarmerie de Metz.
Attaque au couteau à la gendarmerie de Dieuze : l’assaillant s’est revendiqué de l’État islamique
Un homme armé d’un couteau a pénétré dans la gendarmerie de Dieuze (Moselle) ce lundi après-midi. Un gendarme a ouvert le feu à deux reprises pour le neutraliser. L’homme qui est un militaire de 19 ans, s’est revendiqué du groupe État islamique (EI).
Le parquet a annoncé que la piste terroriste n’était pas exclue. Le procureur de la République de Metz a expliqué lors d’une conférence de presse que l’assaillant, un militaire de 19 ans qui était dans l’Armée depuis décembre dernier, aurait appelé le centre opérationnel de la gendarmerie quelques minutes avant son passage à l’acte.
« Il va y avoir un carnage »
« Il faut mettre en rapport les faits avec un appel reçu par le centre opérationnel de la gendarmerie peu avant dans lequel un individu a déclaré qu’il était militaire, qu’il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu’il se revendiquait de l’État islamique », a déclaré le magistrat face aux journalistes.
Le procureur a également confirmé qu’un gendarme avait neutralisé l’agresseur en faisant feu à deux reprises. Ce dernier a été touché à l’abdomen a précisé la gendarmerie nationale. Il a été hospitalisé à l’hôpital de Mercy dans la banlieue de Metz. Le militaire a quant à lui était blessé au bras.
A ce stade des investigations, le parquet national antiterroriste (PNAT) ne s’est pas saisi de cette enquête, toujours dirigée donc par le parquet de Metz.
Selon plusieurs sources concordantes, l’assaillant était jusqu’ici inconnu des services de police et de la justice, et n’était pas suivi par les services de renseignement.
Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a salué « le sang-froid, le professionnalisme et la réactivité des forces de gendarmerie ».
Attaque à la gendarmerie de Dieuze : l’assaillant affirme qu’il voulait se suicider
Après les premières investigations et auditions de l’agresseur, Mathias R. âgé de 18 ans, la piste d’un acte terroriste a été écartée. Le jeune homme affirme qu’il avait provoqué un « suicide by cop » : attaquer les gendarmes dans le but de mourir lors de leur riposte.
Mathias R. a pénétré dans la caserne de gendarmerie de Dieuze (Moselle) avec un couteau à la main ce lundi peu après 15 heures. Il a d’abord menacé de mort une gendarme qui a mis à l’abri une femme de ménage avant de donner l’alerte. L’agresseur de 18 ans a ensuite attaqué un gendarme.
Ce dernier a d’abord essayé de se défendre avec son bâton de défense puis a fait feu à deux reprises sur l’assaillant, le touchant au niveau de l’abdomen. Mathias R. a été conduit à l’hôpital où il a été opéré dans la soirée. Il est désormais hors de danger et a pu être interrogé par les enquêteurs, à l’hôpital.
Une quinzaine de minutes avant son passage à l’acte, le mis en cause a appelé au centre opérationnel de la gendarmerie déclarant qu’il était militaire, « qu’il allait y avoir un carnage à Dieuze et qu’il se revendiquait de l’État islamique », comme l’a mentionné le procureur de la République dans une conférence de presse. Un mode opératoire qui n’est pas habituel chez les terroristes islamistes mais qui a mis les gendarmes en alerte, juste avant l’attaque.
Le profil de ce jeune homme originaire de Thiers (Puy-de-Dôme) et né le 24 mai 2001 a été rapidement étudié par les enquêteurs de la section de recherches et de la police judiciaire de Metz en charge des investigations. Ces derniers n’ont pas découvert le moindre signe de radicalisation ni de lien avec l’islam radicale.
La piste d’une tentative de suicide
Face aux enquêteurs, Mathias R. a déclaré qu’il avait voulu mettre fin à ses jours par l’intermédiaire d’un « suicide by cop ». « Il reconnaît les faits en les minimisant, son intention était de mourir sous le feu de la gendarmerie, il souhaitait en finir avec la vie », a indiqué ce mardi soir le procureur de la République, Christian Mercuri.
Ce jeune militaire qui était logé à quelques centaines de mètres de la gendarmerie, au sein du centre de formation initiale des militaires du rang de Dieuze, a obtenu un CAP d’agent de sécurité délivré à l’été 2019, puis a signé un contrat avec l’armée le 2 décembre 2019. Après son stage, il était censé rejoindre le 40e régiment de transmission à Thionville (Moselle).
Le jeune majeur n’aurait en fait jamais trouvé sa place dans l’armée. « Il explique qu’il ne supportait pas la vie militaire », a précisé le magistrat.
Les perquisitions n’ont rien donné
Par ailleurs, les perquisitions menées dans sa chambre à Dieuze ainsi que chez ses parents en Auvergne n’ont pas entraîné la découverte d’éléments montrant une quelconque adhésion à l’islamisme.
Même constat sur ses réseaux sociaux où, sur Facebook, il montre son intérêt pour le GIGN, le Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, posant dans les montagnes. L’exploitation de son téléphone portable n’a pas non plus montré des signes de radicalisation. « Sur le plan religieux, il se dit « athée » », a aussi expliqué le procureur.
« Cette affaire reste sous le régime du droit commun »
Mathias R. risque la réclusion criminelle à perpétuité. « Le Parquet national antiterroriste ne se saisit pas (de l’enquête), cette affaire reste sous le régime du droit commun, c’est une tentative d’homicide volontaire sur une personne dépositaire de l’autorité publique », a indiqué le procureur de la République à Metz.
La garde à vue du mis en cause peut s’étendre jusqu’à 48 heures. « Une information judiciaire sera ouverte mercredi et l’homme sera déféré en vue de sa mise en examen », a précisé Christian Mercuri. Le mis en cause était jusqu’ici inconnu des services de police et de gendarmerie, il n’était pas non plus fiché S ni connu des services de renseignement.
0 morts, 1 blessé (assaillant)
479: LYON (RHONE ALPES) 4 Février 2020:
Un détenu de la maison d’arrêt de Lyon-Corbas a attaqué une surveillante pénitentiaire ce mardi. La victime qui présentait des plaies au visage a été conduite aux urgences.
Violente attaque au couteau visant une surveillante pénitentiaire ce mardi vers 16h30 à la prison de Lyon-Corbas. Un détenu a d’abord refusé de réintégrer sa cellule.
Une surveillante stagiaire a demandé du renfort mais l’homme s’est alors jeté sur elle puis lui a porté plusieurs coups de couteau au niveau du visage indique ActuPénitentiaire et le syndicat SNP-FO dans un communiqué, ajoutant que l’agresseur a « visé les yeux ».
Le détenu a ensuite été maîtrisé et son couteau de type Opinel a été appréhendé. La victime présentait plusieurs plaies saignantes à la pommette, à l’arcade sourcilière et au niveau de la nuque. Elle a été conduite aux urgences à l’hôpital pour y être soignée. Ses jours ne sont pas en danger selon le syndicat UFAP UNSA, qui appelle à un rassemblement demain devant les portes de l’établissement pénitentiaire.
0 morts, 1 blessé.
480: Schiltigheim (Bas-Rhin) 7 Février 2020:
Terrorisme : Un homme radicalisé mis en examen, un fusil découvert à son domicile à Schiltigheim :
Un homme âgé de 37 ans suivi pour sa radicalisation a été interpellé ce lundi à Schiltigheim. Il a été mis en examen avant d’être placé en détention provisoire.
Ce sont des messages de propagande sur les réseaux sociaux qui ont alerté les services de renseignement, qui se sont alors penchés attentivement sur cet homme de 37 ans. Ce dernier, déjà condamné en 2016 pour apologie du terrorisme, a été interpellé ce lundi et une perquisition a été réalisée à son domicile.
D’inquiétantes découvertes ont été faites au domicile du suspect lors de la perquisition. Les policiers ont saisi un fusil de chasse et des éléments pouvant entrer dans la conception d’explosifs, mais également des supports de propagande.
Le parquet national antiterroriste (PNAT) s’est alors saisi de l’enquête et a ouvert une information judiciaire pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », « détention de substances entrant dans la composition d’explosifs en relation avec une entreprise terroriste
» et « apologie du terrorisme par moyens de communication publics en ligne » selon une source judiciaire citée par le quotidien régional.
Les premières investigations des policiers n’ont pas permis de découvrir un projet d’attentat abouti. Le mis en cause a été mis en examen pour les mêmes chefs et a été écroué.
- morts, 0 blessés
481: Saint-Étienne, (Loire) 8 Février 2020:
Saint-Étienne : Un automobiliste percute délibérément des piétons, un mort et un blessé
Un homme de 24 ans est décédé ce jeudi à Saint-Étienne (Loire), percuté puis écrasé par un automobiliste. Ce dernier a été interpellé et une information judiciaire a été ouverte.
Le mis en cause a agi délibérément. Le parquet de Saint-Étienne a indiqué avoir ouvert une information judiciaire pour « homicide volontaire et violences volontaires avec arme par destination, sous l’emprise de l’alcool ». Un piéton de 24 ans est décédé, un second a été blessé.
Le conducteur en cause a foncé volontairement sur un groupe de piétons ce jeudi soir vers 20h50, à proximité de la place Raspail, percutant délibérément la victime avant de faire marche arrière et de lui rouler dessus selon les premiers éléments de l’enquête de la brigade criminelle.
Cette dernière est décédée peu après. Un autre piéton du même groupe a été percuté, il a été hospitalisé et ses jours ne sont pas en danger.
L’automobiliste a été interpellé juste après les faits. Âgé d’une trentaine d’années, il a été placé en garde à vue. Une mesure qui a été prolongée ce vendredi. L’homme sera déféré ce samedi afin d’être présenté à un juge d’instruction a précisé le parquet. Les motivations de cet homme bénéficiaire de l’Allocation adultes handicapés (AAH), qui présente des fragilités psychologiques, restent inconnues pour l’heure.
- mort, 1 blessé
482: Lyon, (Rhône-Alpes) 9 Février 2020:
Lyon : Un homme avec une machette à la main interpellé en pleine rue. Un homme âgé de 31 ans a été interpellé à Lyon ce dimanche matin. Il venait de déambuler dans le métro puis dans la rue avec une machette à la main. Il a provoqué la panique d’usagers du métro lyonnais. Un homme armé d’une machette d’environ 50 cm a été aperçu à la station de métro
Bellecour dans le 2e arrondissement de Lyon vers 9 heures ce dimanche matin. Les policiers ont été alertés et se sont rapidement rendus sur place alors que selon des témoins cités par Lyon Capitale, plusieurs personnes apeurées ont préféré quitter la station en voyant le suspect armé qui était « agité ». Ses motivations restent à déterminer. L’homme est ensuite sorti de la station de métro et a été interpellé à l’angle de la rue Gasparin et de la rue des Archers à 09h20. Le mis en cause a posé son arme lorsque les policiers lui ont demandé. Il a été placé en garde à vue. Ses motivations vont désormais devoir être mises au clair par les enquêteurs. Des analyses toxicologiques vont être réalisées et le profil du suspect va être étudié. Fort heureusement, personne n’a été blessé par cet homme de 31 ans. Une enquête a été ouverte.
0 morts, 0 blessés
483: Lyon, (Rhône-Alpes) 4 Octobre 2020 : Une rixe a éclaté dans un bar associatif, « Le Togo », situé en face de la caserne Rochat des pompiers, rue de la Madeleine à Lyon vers 8 heures. L’un des clients est alors sorti de l’établissement avant de revenir sur place avec une hachette (syndicat Sud SMIS). L’homme a alors menacé de s’en prendre aux autres clients. Témoins des faits, plusieurs pompiers sont intervenus pour le maîtriser. L’un d’entre eux a alors reçu un coup de hachette au niveau du front. La victime présentait une plaie de 8 à 10 cm. « Sans l’intervention des sapeurs pompiers, l’homme aurait très certainement causé plus de mal aux occupants du bar et aux riverains » (syndicat Sud SMIS). L’agresseur présumé a été interpellé par la police et placé en garde à vue.
0 morts, 1 blessé
484 : Villefranche-sur-Saône (Rhône), 19 février 2020 : Les surveillants de la maison d’arrêt de Villefranche-sur-Saône ont procédé à la fouille d’un nouvel entrant et ont eu la désagréable surprise de découvrir que le détenu, qui venait d’être conduit dans l’enceinte pénitentiaire par une escorte policière, était porteur d’une bombe artisanale. L’engin explosif était « en parfait état de fonctionnement » selon cette même source. Sans cette fouille,
« geste professionnel essentiel, nul ne sait où cette bombe aurait fini, et quel sinistre dessein elle aurait servi », relève le syndicat de surveillants pénitentiaires.
0 morts, 0 blessés
485 : Paris, 17 mars 2020 : Une femme a enjambé l’une des barrières placées autour du palais de l’Élysée à 11h45, rue du Faubourg Saint-Honoré dans le VIIIe arrondissement de Paris. Elle a alors exhibé un couteau et s’est directement dirigée vers une policière en faction. En brandissant son arme, elle a menacé de mort la fonctionnaire selon une source policière. Cette dernière s’est écartée et a sorti son arme afin de pouvoir neutraliser l’assaillante le cas échéant. C’est finalement un CRS se trouvant à proximité qui est intervenu le premier, portant plusieurs coups de tonfa à cette femme pour qu’elle lâche son couteau. Elle a ensuite pu être maîtrisée et s’est blessée légèrement avec son couteau lors de son interpellation. Cette femme âgée de 42 ans originaire d’Albanie a été placée en garde à vue. Elle est déjà connue des services de police.
0 morts, 0 blessés
486 : Romans-sur-Isère (Drôme), 4 avril 2020 : L’attaque a lieu durant la période de confinement en raison de la pandémie de Covid-19. Le 4 avril 2020, vers 10 h 41, un homme entre dans le bureau de tabac « Le Flash » de la place Ernest-Gailly à Romans-sur- Isère où, muni d’un couteau, il agresse le couple gérant2. Le mari reçoit des coups de couteau à la poitrine et sur le flanc et sa femme aux bras et aux côtes. L’agresseur poursuit son chemin pour entrer dans la boucherie Breyton, cours Pierre-Didier, où il se saisit d’un couteau de boucher pour blesser mortellement un client, Thierry Nivon, au thorax. Sorti
cours Pierre-Didier, il demande à un piéton s’il est maghrébin ; après que celui-ci lui a répondu qu’il est français, il le blesse en le poignardant dans le dos. Il blesse ensuite un autre piéton dans le dos puis porte des coups de couteaux mortels au thorax et à l’abdomen de Julien Vinson alors que ce dernier ouvrait les volets de son habitation, sous les yeux de son fils. Il blesse ensuite un autre piéton au thorax et estomac et finit par une ultime agression boulevard Marx-Dormoy sur une passante en la poignardant à l’artère fémorale. Ces attaques ont lieu sur une distance de 400 mètres et ont duré un temps total de 15 minutes. L’acte est le fait d’un réfugié soudanais, Abdallah Ahmed-Osman, rapidement interpellé après ses actes en train de prier. Durant son passage à l’acte, il aurait crié « Allah Akbar », tue deux passants et en blesse cinq autres, leur demandant s’ils sont de confession musulmane.
2 morts, 5 blessés
487 : Paris-Londres, 14 avril 2020 : Des policiers de l’unité de contrôles transfrontaliers appartenant à la Brigade des chemins de fer (BCF) revenaient d’une mission à Londres par le train l’Eurostar 9018, lorsqu’ils ont été requis par une voyageuse. C’est à l’arrivée en Gare du Nord, qu’une hôtesse d’Eurostar en voyage privé leur a signalé le comportement suspect d’un autre passager. Elle leur a expliqué que ce voyageur, qui se trouvait dans la même voiture qu’elle, avait un comportement étrange. S’exprimant tantôt très fort au téléphone, tantôt annonçant à qui voulait l’entendre qu’il allait tirer le signal d’alarme du train. Elle leur a assuré qu’il s’était même mis à suivre des passagers pour une raison inconnue.
La patrouille est alors montée dans la voiture désignée par la requérante, et a fait face à cet individu au comportement erratique. Comprenant qu’il allait être contrôlé, il s’est enfuit à toute vitesse à l’arrière du train. Les policiers ont alerté le chef de convoi, qui a fait bloquer les portes afin que le suspect ne puisse s’échapper sur le quai. L’homme s’est alors retrouvé acculé et les fonctionnaires ont fait évacuer les passagers. Le face-à-face s’est tendu lorsque le suspect a sorti une paire de ciseaux d’une quinzaine de centimètres, tout en menaçant ses poursuivants. Les policiers ont mis en joue l’homme au comportement instable, qui leur affirmait maintenant être journaliste et avoir des relations et connaître notamment certains patrons de presse. Il s’est mis à hurler aux fonctionnaires qu’ils n’étaient pas de vrais policiers en les prévenant que s’ils avançaient, il allait les « planter ». Comprenant que l’homme avait vraisemblablement perdu la raison, le policier en contact direct avec lui a rangé son pistolet dans son étui, pour tenter de le calmer et de le raisonner. Les intervenants sont parvenus à le bloquer dans la voiture-bar, en attendant le renfort de leurs collègues de l’unité d’appui opérationnelle (UAO), en poste à la gare du Nord.
Lorsqu’ils sont arrivés sur place, le forcené a finalement jeté ses ciseaux et a été maîtrisé sans difficulté. Les investigations ont confirmé qu’il était bien journaliste. Au vu de son état de confusion mentale, il a été hospitalisé d’office à l’infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police de Paris, dans l’après-midi.
0 morts, 0 blessés
488, Paris, 14 avril 2020 : Juste avant 1 heure du matin, les policiers de la plateforme des appels d’urgence (PFAU) située à la caserne Champerret (XVIIe), qui s’occupent des appels
« 17 » notamment, ont reçu celui d’une femme qui tenait des propos très inquiétants. Cette dernière a expliqué au téléphone qu’elle avait l’intention de faire sauter le commissariat du XIVe arrondissement de la capitale, tout en tenant des propos incohérents dans lesquels elle aurait évoqué Allah mais aussi le Covid-19 selon une source policière. Les policiers ont alors identifié l’adresse d’où provenait cet appel, en utilisant le numéro de téléphone. Il appartenait à un homme habitant un appartement de la rue Jonquoy, dans le XIVe arrondissement. Un dispositif de police a alors été mis en place et les policiers de la BAC75N, la Brigade anticriminalité parisienne de nuit, se sont rendus sur place. Les forces de l’ordre ont forcé la porte du logement et ont interpellé un homme de 63 ans et une femme de 48 ans qui se trouvaient à l’intérieur. Ces derniers ont été placés en garde à vue. Le sexagénaire a été remis en liberté et ne fait pas l’objet de poursuites selon nos informations. Quant à la femme
de 48 ans à l’origine de cet appel, elle est bien connue des services de police. Remise en liberté ce mardi matin, elle est convoquée ultérieurement afin de s’expliquer sur ces faits. L’enquête a été confiée au commissariat du XIVe arrondissement.
0 morts, 0 blessés
489 : La Courneuve (Seine-Saint-Denis), 15 avril 2020 : Les policiers, notamment ceux de la brigade équestre, étaient en opération de sécurisation lorsque les faits se sont produits. L’homme a fait l’objet d’un contrôle dans le cadre des mesures de confinement. Il s’est d’abord éloigné puis est revenu, et a alors exhibé un long couteau. Il a refusé de lâcher son arme puis s’est jeté sur les policiers en VTT qui venaient de se rapprocher. L’agresseur a été neutralisé par trois tirs, dont au moins un à la tête, avant de décéder sur place. Un policier a été légèrement blessé à une épaule au cours de l’intervention. Le mis en cause était un ressortissant afghan selon une source policière. Les motivations de cet homme âgé de 25 ans restent à déterminer. Une enquête a été ouverte et confiée au Service régional de police judiciaire de Seine-Saint-Denis (SDPJ 93). L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a également été saisie, comme c’est le cas à chaque fois qu’un policier fait usage de son arme. L’agresseur dont le prénom était Mohammad, était inconnu des services de renseignements et de la police. Ce ressortissant afghan avait par ailleurs un statut de demandeur d’asile, valable jusqu’au 26 avril. Il habitait sur la commune de Saint-Denis. En outre, l’homme avait fait une première demande en Autriche en 2018 et avait essuyé un refus.
0 morts, 0 blessés
490 : Clichy (Hauts-de-Seine), 16 avril 2020 : Un homme muni d’une arme de poing se trouvait à 22 heures, sur le balcon de son appartement situé rue des Castérés à Clichy, et menaçait de mort ses voisins et les passants. Les policiers de la Brigade anti-criminalité (BAC) ont été prévenus. Toutes les précautions ont été prises pour cette intervention délicate, puisque les forces de l’ordre ne savaient pas s’il y avait d’autres personnes dans le logement. A leur arrivée devant la porte du mis en cause, ce dernier est sorti dans le couloir. Les policiers lui ont ordonné de se rendre mais l’homme a refusé, tentant de rejoindre son appartement. Les forces de l’ordre ont fait usage de leur pistolet à impulsion électrique pour maîtriser le suspect qui était très agité, en vain. L’homme, en état d’ébriété, a finalement été interpellé peu après. Il n’y a eu aucun blessé à déplorer au cours de cette intervention. L’arme de poing a été saisie par les policiers. Il s’agissait d’un pistolet d’alarme semi- automatique type Glock 26. Cinq cartouches à blanc se trouvaient à l’intérieur.
0 morts, 0 blessés
491 : Villefontaine (Isère), 17 avril 2020 : Une Peugeot 206 en flammes a été projetée contre le hall d’entrée principal de la mairie de Villefontaine, dans la nuit de jeudi à vendredi, peu avant minuit. Rapidement, le feu s’est propagé au bâtiment. Large périmètre de sécurité. Aucun blessé n’est à déplorer mais « les dégâts sont très importants ». Le maire de la Villefontaine la qualifie d’ « attentat » : cette attaque a causé de lourds dégâts au bâtiment principal de la mairie qui est en partie calciné.
0 morts, 0 blessés
492 : Strasbourg (Bas-Rhin), 21 avril 2020 : Un groupe d’individus a attaqué le bâtiment abritant le poste de police de la Meinau à Strasbourg. Plusieurs individus, armés de cocktails Molotov, ont lancé les engins incendiaires aux cris de « Allah ! » et « mort aux porcs » sur les murs du bâtiment, plus précisément sur deux fenêtres, à l’arrière, de la maison du projet de rénovation urbaine du quartier. Toutefois, les dégâts sont minimes ce mardi matin et seules des traces noires sur le bâtiment qui abrite le poste de police, sont
encore visibles. Ni l’intérieur du bâtiment, ni l’intérieur du poste de police n’ont été incendiés, fort heureusement. Aucun blessé n’est à déplorer et les auteurs ont pris la fuite. La police du Bas-Rhin indique de son côté sur Twitter que « cette vidéo n’est pas le reflet de la réalité » et qu’« aucun bâtiment de la police n’a fait l’objet de telles exactions à Strasbourg ». Pourtant,
« des objets incendiaires ont été jetés sur l’arrière du bâtiment de projet de rénovation urbaine jouxtant le bureau de police du Meinau », affirme pour sa part le syndicat de commissaire de police SICP sur Twitter. Une voiture de police aurait également été visée par un tir de mortier à la Meinau et quatre individus ont été interpellés, toujours selon France Bleu. Des incidents ont également été signalés dans le quartier voisin du Port du Rhin, où quelques poubelles ont été incendiées. Un véhicule aurait également été brûlé.
0 morts, 0 blessés
493 : Colombes (Hauts-de-Seine), 27 avril 2020 : Dans le centre-ville, avant 17h40 dans une avenue proche du Stade olympique Yves-du-Manoir, l’auteur fauche avec une BMW trois policiers à bord d’un véhicule avant d’être appréhendé par des policiers municipaux aussi sur les lieux, muni d’un couteau et d’une lettre d’allégeance à Adnane Abou Walid al- Sahraoui qu’il considère comme le « nouvel émir de l’État islamique et digne héritier d’Abou Bakr al-Baghdadi ». Deux policiers motards sont grièvement blessés, l’un à la tête, l’autre aux jambes et au bassin, et doivent être hospitalisés, mais leur pronostic vital n’est pas engagé2. Un troisième policier est légèrement blessé.
L’auteur, Youssef Tihlah est inconnu des services de renseignements pour radicalisation.
Son discours est jugé très cohérent. Il nourrit son idéologie sur les réseaux sociaux djihadistes. En 2018, il a le projet de se rendre en Syrie mais renonce pour des raisons financières. Il accepte l’idée d’être incarcéré à vie puisque, dit-il, « Allah m’a choisi », et qu’il voulait, « taper du flic » au cours d’une attaque à la voiture-bélier. Après analyse du rapport d’expertise psychiatrique du suspect, le parquet anti-terroriste se saisit de l’affaire. Une expertise psychiatrique du suspect écarte toute abolition ou altération de son discernement Dans sa lettre d’allégeance, il a écrit se lancer « à corps perdu dans la bataille pour imposer la Charia sur l’ensemble de la terre ». Lors de son interrogatoire, le suspect reconnaît avoir agi volontairement, et explique avoir « percuté les policiers en représailles à la situation en Palestine », précisant avoir regardé des vidéos sur la Palestine avant d’agir. Le soir même, un voisin du suspect est mis à garde à vue. Il possède une vidéo de l’attaque et il a annoncé aux forces de l’ordre, lors de son interpellation, avoir « les mêmes projets que [Youssef Tihlah] ». L’exploitation des supports numériques du suspect démontre qu’il éprouvait de l’intérêt pour l’État islamique et pour le terrorisme de manière générale. Elle montre également une adhésion aux discours anti-occidentaux basés sur la situation géopolitique de la Palestine et du Sahel, ce à quoi le suspect s’intéressait. Selon l’enquête, il a agi seul.
À sa sortie de garde à vue, le 1er mai 2020, le Parquet national antiterroriste le place en détention provisoire pour « tentative d’assassinats sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste ».
0 morts, 3 blessés.
494 : Corbas (Rhône), Bourg-en-Bresse (Ain), 30 avril 2020 : Les policiers du RAID sont intervenus dans un immeuble situé au 10 rue Robert Schuman, dans le quartier de la Reyssouze à Bourg-en-Bresse en début d’après-midi, pour interpeller un homme, avec leurs collègues de la sûreté départementale du Rhône. Toutes les mesures de précautions ont été prises pour cette intervention, le suspect étant potentiellement armé. Les policiers lyonnais ont en effet appris que cet homme âgé d’une cinquantaine d’années s’était procuré des armes, dans le but de s’en prendre aux forces de l’ordre. L’homme est déjà connu de la justice et appartient à la mouvance d’extrême-gauche. Il a été placé en garde à vue et on ne sait pas à ce stade si des armes ont été saisies. Dans le même temps, un second suspect du même âge a été interpellé à Corbas, une commune française située dans la métropole de Lyon. Il a lui aussi été placé en garde à vue. Des armes anciennes ont été découvertes dans
le logement où il vit mais ces dernières appartiennent à l’homme qui l’héberge. Il a été remis en liberté un peu plus tard dans la journée une fois que les enquêteurs avaient vérifié qu’il détenait légalement ces armes.
0 morts, 0 blessés
495 : Mulhouse (Haut-Rhin), 1er mai 2020 : Une opération de police a été mise sur pied pour procéder à l’interpellation d’un homme dans un logement situé rue de Tunis, à Mulhouse. Le suspect menaçait sur les réseaux sociaux de se faire exploser dans la gare de la ville. Un message qui a été repéré par un gendarme à la retraite, qui a alors alerté son ancienne hiérarchie. L’auteur de ce texte a utilisé un pseudonyme mais a écrit son nom ainsi que son adresse. Les policiers n’ont donc eu aucun mal à le localiser. « Allahu Akbar » était aussi noté dans ce message alarmant. Une trentaine de policiers de l’antenne strasbourgeoise du RAID ont été sollicités, tout comme les moyens de la gendarmerie, les policiers de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) ainsi que les agents de la Sûreté ferroviaire. L’opération a débuté vers 14 heures et l’homme a été interpellé sans opposer de résistance, alors qu’il se trouvait au domicile d’un proche qui a lui aussi été arrêté. Les deux hommes ont été placés en garde à vue et ont dû s’expliquer. Une perquisition a été menée dans le logement mais les enquêteurs n’ont rien découvert de suspect précise le quotidien. Des démineurs ont également participé à cette opération. Lors de ses premières déclarations, le mis en cause a nié être à l’origine de ce message sur les réseaux sociaux. Ce dernier est déjà connu des services de police pour des faits de droit commun, notamment de violences, et n’est pas fiché « S ».
0 morts, 0 blessés
496 : Mont-Saint-Martin (Meurthe-et-Moselle), 11 mai 2020 : Une femme habitant dans un logement qui surplombe la cour de l’hôtel de police de Mont-Saint-Martin a alerté les policiers, vers 7 heures du matin. Elle venait d’apercevoir un individu se cacher dans le parking du commissariat, selon une source policière. Les patrouilles du secteur ont convergé immédiatement et les fonctionnaires ont localisé le suspect. Cet homme encagoulé, cachant son regard derrière des lunettes de soleil, tentait de se dissimuler derrière des véhicules de service en stationnement. Mis en joue par les policiers, il n’a pas résisté à son interpellation et s’est allongé au sol pour se laisser menotter. La palpation de sécurité n’a pas permis de trouver une quelconque arme sur lui. Lors de sa garde à vue, le suspect âgé de 42 ans a affirmé avoir agi pour tester la sécurité des locaux de police. Défavorablement connu de la justice, il a déclaré aux enquêteurs : « Si j’avais eu une kalach et une trentaine de munitions, j’aurais pu tuer plusieurs policiers ». Les vérifications ont montré que le suspect fait l’objet d’une fiche S depuis plusieurs années. Une perquisition a été menée à son domicile et les enquêteurs y ont notamment découvert des munitions d’arme à feu. Il se trouvait toujours en garde à vue ce mercredi. Cette affaire, pour le moins inquiétante, a poussé le syndicat Unité SGP Police FO à demander qu’un audit sécurité soit mené dans tous les commissariats de Meurthe-et-Moselle.
0 morts, 0 blessés
497 : Saint-Christoly-Médoc (Gironde), 10 mai 2020 : Alertés par une voisine, les gendarmes sont intervenus vers 6h30, chez un habitant du village de Saint-Christoly-Médoc. L’homme, âgé de 53 ans, s’était retranché chez lui après avoir fait irruption chez son voisin. Il avait agressé ce dernier avec un couteau pendant son sommeil, le blessant à une main. Lorsque les militaires sont arrivés sur place, ils ont fait face à l’homme armé d’un fusil, qui a immédiatement ouvert le feu dans leur direction, à plusieurs reprises. Bloqués dans une impasse, les gendarmes ont dû riposter. L’un des militaires a été légèrement blessé. Le Groupe GIGN a été appelé en renfort. Dans le même temps, les intervenants sur place ont
tenté d’entamer des négociations avec le forcené. « Des proches à lui ont été contactés et ont confirmé le profil complexe de cet homme qui rejetait toutes les tentatives de négociation, menaçait de tuer des gendarmes ou de retourner son arme contre lui » (Procureur). Il a alors visé le GIGN avec son arme, qui a répliqué. L’homme était prêt à faire feu et a été abattu. Les secours ont tenté de le réanimer, en vain. Son décès a été déclaré par un médecin quelques minutes plus tard. Une enquête a été ouverte pour « violences volontaires avec arme » et « tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique ». D’après les premières investigations, le quinquagénaire était connu des services de police et de justice, notamment pour violences volontaires et conduite sous l’emprise d’alcool. Il vivait seul, n’avait pas d’emploi et présentait « un profil alcoolique et toxicomane ».
1 mort, 1 blessé
498 : Nancy-Laxou (Meurthe-et-Moselle) : 11 mai 2020 : Une opération de police a débuté à 6 heures au 104 rue Émile-Zola à Laxou. Les policiers du RAID et du SRPJ sont venus interpeller un homme de 34 ans au petit matin. Il y a quelques jours, ce dernier a tenu des propos très inquiétants sur les réseaux sociaux. Il aurait annoncé que « lors du déconfinement », « il allait utiliser une arme contre une « personne haut placée »
» (Procureur). Lors de la perquisition, les enquêteurs ont découvert un pistolet de calibre 9 mm, alors que le mis en cause fait l’objet d’une interdiction judiciaire de détenir des armes. Pour expliquer ses propos sur les réseaux sociaux, le trentenaire a évoqué « un délire » (procureur). Le suspect a été placé en garde à vue pour « détention non autorisée d’arme par personne déjà condamnée ; détention d’arme malgré interdiction judiciaire ; provocation à la commission d’un crime ou délit par moyen de communication électronique ». Expertise psychiatrique. Comparution immédiate.
0 morts, 0 blessés
499 : Cannes (Alpes-Maritimes), 20 mai 2020 : Deux automobilistes, un homme et une femme, ont eu un différend vers 20 heures dans les rues de Cannes. Mécontent, le conducteur a suivi cette dernière jusqu’à son domicile pour avoir des explications. Une fois arrivée dans l’impasse Oxybia où vit la jeune femme, l’homme furieux est descendu de sa voiture et une altercation a éclaté avec le père de la conductrice. Plusieurs riverains, alertés par le bruit, sont également sortis de chez eux pour intervenir. Des coups ont alors été échangés et le chauffeur mécontent a fait usage de gaz lacrymogène. Il a ensuite hurlé qu’il était « fiché S », qu’il sortait de prison et qu’il allait « tout faire péter ». L’homme a finalement décidé de quitter les lieux. Pas pour longtemps. Il a refait son apparition une demi-heure plus tard. Cette fois, il a exhibé une arme blanche pour menacer les habitants de la rue. Les policiers ont été alertés et ont rapidement interpellé le mis en cause, vers 21 heures. Dans son véhicule, les forces de l’ordre ont découvert une arme blanche de type cimeterre arabe (un sabre à lame courbe, ndlr) de moyenne taille, qui était dans son fourreau. Âgé de 27 ans, l’homme a été placé en garde à vue. Au cours des vérifications, les enquêteurs se sont aperçus que le mis en cause était bien fiché « S » (sûreté de l’État) comme il le prétendait et ce, pour ses liens avec la mouvance islamiste radicale. Les investigations ont été confiées au commissariat de Cannes et devront déterminer les motivations du suspect.
0 morts, 0 blessés
500 : Lyon (Rhône), 22 mai 2020 : Après une dispute et des hurlements qui ont duré près d’une heure, un homme en a poignardé un autre à la gorge devant l’un des nombreux restaurants de la place du Vieux Lyon. Il s’est ensuite retranché chez lui, dans son appartement situé au 3ème étage d’un immeuble se trouvant au 5, place de la Baleine. L’homme est connu pour des troubles psychiatriques et serait également suivi pour sa proximité avec la mouvance islamiste radicale. Un large périmètre de sécurité a été mis en
place. Le forcené est bien connu des restaurateurs de la place, notamment pour son comportement qui avait déjà causé des problèmes par le passé.
0 morts, 1 blessé.
501 : Paris, 24 mai 2020 : Les policiers du commissariat du 18ème arrondissement situé 34, rue de la Goutte d’Or dans le XVIIIe arrondissement de Paris, ont remarqué vers 10 heures qu’un homme était assis sur le toit d’une voiture. Plusieurs fonctionnaires se sont alors approchés pour lui demander de se lever mais le suspect qui était très agité, les a frappés. Ils ont répliqué par du gaz lacrymogène, ce qui ne l’a pas calmé. L’agresseur s’est ensuite dirigé vers l’entrée du commissariat où se trouve le Service de l’accueil et de l’investigation de proximité (SAIP), et a échappé aux policiers qui tentaient de l’arrêter, tout en exhibant un couteau. Arrivé à l’entrée du commissariat, l’homme a tenté de poignarder un fonctionnaire au niveau de la gorge selon une source policière. Il a été maîtrisé puis interpellé. Son arme a été saisie, il s’agit d’un couteau en céramique. L’assaillant a été placé en garde à vue pour violences avec arme, tentative d’homicide volontaire et menaces de mort sur personne dépositaire de l’autorité publique. Il va également faire l’objet d’un examen de comportement. Par ailleurs, aucun policier n’a été blessé.
0 morts, 0 blessés.
502 : Limoges (Haute-Vienne), 26 mai 2020 : Les policiers de la DGSI ont interpellé un homme de 36 ans à Limoges dans la matinée. Cet individu est soupçonné d’avoir préparé une attaque contre un lieu de culte juif. Le suspect, agent de sécurité de profession, serait considéré comme viscéralement antisémite et comme un adorateur des tueurs de masse, notamment de Brenton Tarrant, qui a tué 51 personnes dans deux mosquées en Nouvelle- Zélande en mars 2019, diffusant la tuerie sur internet. L’homme aurait observé la réouverture des offices religieux ces derniers jours. Il a été placé en garde à vue. En outre, une perquisition a été réalisée à son domicile et les fonctionnaires de la DGSI auraient découvert des engins explosifs artisanaux et des armes blanches. Le mis en cause a été transféré au siège de la DGSI à Levallois-Perret pour y être entendu. Une enquête avait été ouverte le 12 mai dernier par le parquet national antiterroriste (PNAT) pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Le suspect est présenté comme ayant un profil « d’extrême droite antisémite ». Il tenait des propos de plus en plus virulents ces derniers jours (Le Parisien).
0 morts, 0 blessés.
503 : Saint-Raphaël (Var), 26 mai 2020 : La police est intervenue en gare de Saint-Raphaël pour interpeller un homme menaçant. Le suspect s’était déjà fait remarquer en gare de Toulon, avant l’arrivée du train. L’homme de 33 ans a réclamé une cigarette à un autre voyageur. Ce dernier a refusé de lui en donner. Le trentenaire s’est énervé et s’est montré menaçant. Il a également exhibé un couteau de cuisine avec une lame de 10 centimètres, avant de monter dans le TGV. Une fois dans le train, le suspect a fait des allers-retours dans le wagon et a proféré des menaces en langue arabe. Il a également hurlé « Allah Akbar », tenant également des propos « relevant de l’apologie du terrorisme ». Les forces de l’ordre ont été alertées de la situation en cours dans le train qui se dirigeait vers Nice. Les policiers ainsi que les agents de la sûreté ferroviaire (SUGE) ont mis en place un dispositif en gare de Saint-Raphaël, qui a été évacuée, pour interpeller le mis en cause. Le suspect a été arrêté et son couteau a été retrouvé sur lui, tout comme de la résine de cannabis. L’homme, très connu des services de police, a été placé en garde à vue. Au commissariat, le trentenaire a insulté son avocat, a uriné sur son matelas et a étalé ses excréments sur les murs de sa cellule. Il a ensuite fait l’objet d’un examen de comportement avant d’être interné en psychiatrie Il est poursuivi pour apologie du terrorisme, menaces avec arme, port d’arme prohibée et détention de produits stupéfiants.
0 morts, 0 blessés.
504 : Paris, 3 juin 2020 : Deux policiers étaient en faction devant le domicile de l’ambassadrice d’Israël dans le XVIe arrondissement de Paris vers 06h30 ce mercredi matin, lorsqu’ils ont vu un homme arriver avec une planche de bois dans les mains. Cette dernière avait un clou sur l’une des extrémités. Le suspect s’est rapidement montré agressif envers les deux fonctionnaires et les a pris à partie verbalement, en s’exprimant en anglais. Subitement et malgré les injonctions lui ordonnant de lâcher sa planche de bois, l’homme s’est mis à frapper l’un des policiers qui s’est protégé avec son bras. Il a ensuite été maîtrisé et interpellé. L’agresseur qui n’avait aucun objet dangereux sur lui a été placé en garde à vue. Ce dernier serait un ressortissant somalien d’après une source policière. Quant au policier, il a été conduit à l’hôpital où il s’est vu délivrer un certificat mentionnant 3 jours d’Incapacité totale de travail (ITT).
0 morts, 1 blessé.
505 : Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine Maritime), 16 juin 2020 : Le personnel de la crèche « Les p’tits loups », située dans un immeuble de la rue de la Tarentaise à Saint- Étienne-du-Rouvray, a fait appel à la police vers 13h30 pour un individu au comportement menaçant. Un homme venait de s’introduire dans l’établissement de manière soudaine et sans raison apparente, avant de hurler « Allah Akbar ». Les policiers l’ont interpellé et l’ont placé en garde à vue, avec pour objectif de déterminer ses motivations. Les premiers éléments ont montré que le suspect avait tenté de pénétrer dans la mosquée de la ville situé à environ 800 mètres de la crèche, peu avant, sans y parvenir. Le mis en cause qui est âgé de 40 ans a fait l’objet d’un examen de comportement et sa garde à vue a finalement été levée, au vu de son état de santé mental, indique une source policière. Il a ensuite été conduit dans un service psychiatrique.
0 morts, 0 blessés.
506 : Paris-La Défense (Hauts-de Seine), 30 juin 2020 : L’alerte a été donnée vers 09h30 ce mardi matin après un appel au « 17 ». Un homme portant une arme longue de type fusil d’assaut a été aperçu dans la rue, passant notamment à proximité d’un hôtel de La Défense. Ce dernier portait également un sac à dos de type militaire. Une description qui a été confirmée par des images de vidéosurveillances précise une source policière. La police a rapidement pris la décision d’évacuer le secteur du centre commercial des 4 Temps situé à proximité et un large périmètre de sécurité a été mis en place. Les stations de métro et de RER ont également été fermées au public. Les personnes se trouvant dans les bâtiments situés sur l’esplanade sont confinés par mesure de sécurité. Les policiers du Groupe de soutien opérationnel (GSO) de la Compagnie de sécurisation et d’intervention de Paris (CSI 75) ont été déployés sur place et le RAID a été mis en alerte. Le centre commercial des 4 Temps n’a pas été entièrement évacué. De nombreux clients ont été confinés dans les magasins par mesure de sécurité. Aucun suspect n’a été interpellé.
0 morts, 0 blessés.
507 : Varces (Isère), 7 juillet 2020 : Un surveillant de la maison d’arrêt de Varces qui se trouvait dans un mirador a donné l’alerte vers 3 heures du matin. Une Peugeot 308 break blanche venait de pénétrer sur le domaine de la prison. Deux individus encagoulés se trouvaient à bord et l’un d’eux en est descendu armé. Il « a tiré une rafale à l’arme automatique de type Kalachnikov en direction du parking des personnels de direction » a précisé le parquet. Deux véhicules ont eu leurs vitres brisées sous les balles mais aucun blessé n’est heureusement à déplorer. Les gendarmes sont arrivés sur place en une vingtaine de minutes, mais les malfaiteurs avaient pris la fuite. Le procureur de la République
de Grenoble a également fait le déplacement. Une Equipe régionale d’intervention et de sécurité (Eris) de l’administration pénitentiaire a été déployée. Un périmètre de sécurité a été mis en place et les spécialistes de l’Identification criminelle ont procédé aux relevés de traces et indices sur place. « Une vingtaine de douilles de calibre 5,56 ont été retrouvées sur place », a indiqué le magistrat. Aucun autre véhicule n’a été touché par les balles.
0 morts, 0 blessés.
508 : Clermont-Ferrand (Puy-de-Dome), 7 juillet 2020 : Les policiers ont été alertés vers 11h10 par plusieurs appels qui évoquaient la présence d’un homme armé d’un couteau. Ce dernier menaçait les passants tout en hurlant « Allah Akbar ». Il se trouvait alors dans la rue du Port, au centre-ville. Sur place, les forces de l’ordre ont recueilli le témoignage de plusieurs personnes. Le suspect n’était déjà plus là. De nouveaux appels ont permis de le localiser à proximité de la rue des Chaussetiers. L’agresseur venait de mettre son couteau sous la gorge d’une femme, avant de la relâcher décrit une source policière. Pétrifiée, la victime qui n’a heureusement pas été blessée s’est vite réfugiée dans un restaurant.
Peu après, le suspect a exhibé son arme blanche devant un enfant de 8 ans qui se trouvait avec ses grands-parents. Ces derniers ont pris la fuite. Les policiers ont alors perdu la trace de l’agresseur durant plusieurs minutes. Une patrouille l’a finalement retrouvé sur l’avenue des Paulines vers 11h45, grâce notamment aux descriptions données par les témoins et les victimes. L’homme venait de crever les pneus de plusieurs véhicules sur son chemin. Il a été immédiatement interpellé. Sur lui, les fonctionnaires ont découvert un couteau de marque Laguiole dont la lame était ouverte. Le mis en cause avait dissimulé l’arme blanche dans son dos.
0 morts, 0 blessés.
509 : Casabianca (Haute-Corse) 15 juillet 2020 : Ce mardi vers 15h30, un commando de quatre individus a fait irruption au couvent Saint-Antoine de Casabianca où quelques dizaines de personnes s’étaient réunies. Ces quatre hommes, se revendiquant du Front de libération nationale de la Corse (FLNC), étaient encagoulés, vêtus de noir et armés d’un pistolet mitrailleur Sten, de deux armes longues dont un fusil à pompe, ainsi que d’un pistolet semi-automatique. L’un d’eux s’est avancé vers l’auditoire et a déposé un amplificateur au sol. Il a alors débuté la lecture en langue corse d’un papier manuscrit. Après avoir rendu hommage à ceux qui « se sont battus depuis deux siècles pour défendre la nation », il a adressé un message « au gouvernement français » qui selon lui « n’a aucune légitimité sur cette terre ». Il a réclamé que soit « mis en œuvre un vrai processus de reconnaissance du peuple corse et de décolonisation », que soit rendue « la terre aux Corses » et que « le retour de [leurs] frères » soit permis. Le commando a ensuite revendiqué l’action et les tirs contre la gendarmerie de Montesoru à Bastia, qui auraient eu lieu dans la nuit précédente. Au terme de cette déclaration, l’un de ces hommes armés a pointé son pistolet en l’air et ouvert le feu à plusieurs reprises. Le groupe est reparti en laissant un tract derrière lui. Un impact de balle a effectivement été relevé sur une fenêtre d’un bureau de l’État-major situé au dernier étage de la caserne. Des gendarmes avaient entendu un bruit ressemblant à une détonation vers 3 heures du matin. Le parquet National Antiterroriste a été saisi.
0 morts, 0 blessés.
510 : Saint-Palais-sur-Mer (Charente-Maritime), 18 juillet 2020 : Les policiers ont été requis vers 23h15 pour un jeune homme ivre sur la voie publique, à Saint-Palais-sur-Mer, près de Royan. Les fonctionnaires ont compris dès leur arrivée que le jeune homme n’avait aucune intention d’obtempérer et qu’il était même dangereux. Il a en effet lancé une bouteille sur le véhicule de police avant de se taillader le torse avec le tesson d’une autre bouteille, qu’il avait gardée avec lui. Face à cette situation, les policiers ont tenté de le maîtriser. Mais l’homme s’est rebellé et a intentionnellement mis les doigts dans les yeux d’un des policiers,
le blessant. Il a également hurlé « Allah Akbar » à plusieurs reprises et a refusé de se laisser faire, à tel point que les forces de l’ordre ont fait usage de leur pistolet à impulsion électrique pour parvenir à l’arrêter. Cet homme âgé de 20 ans qui est déjà connu des services de police, a été placé en garde à vue. Le policier sérieusement blessé aux yeux s’est quant à lui vu attribuer 10 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). L’enquête a été confiée au commissariat de Royan.
0 morts, 1 blessé.
511 : Nantes (Loire-Atlantique), 18 juillet 2020 : Un important incendie s’est déclaré à 7h44 dans la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes. Il a été circonscrit vers 10 heures. L’auteur a été identifié comme un Rwandais âgé de 39 ans et qui a reconnu les faits lors de ses auditions face aux enquêteurs de la police judiciaire. Le trentenaire était en situation irrégulière. Il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis novembre 2019 a rapporté le quotidien régional. Le mis en cause « avait épuisé toutes les voies de recours, y compris la commission d’appel des réfugiés, ainsi que le statut d’étranger malade qu’il avait tenté d’obtenir ». L’homme qui était un bénévole, était chargé d’assurer la sécurité de la cathédrale (et notamment chargé de fermer à clé la cathédrale la veille de l’incendie). Il était protégé par l’évêché qui avait demandé un geste au préfet concernant sa régularisation, mais avait essuyé un refus. Il a été interpellé, il se serait plaint avec véhémence de sa situation de migrant et du non-renouvellement de son titre de séjour.
0 morts, 0 blessés
512 : Le Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), 20 juillet 2020 : Adrien S. a passé la nuit caché dans un buisson, habillé en treillis avec un masque de paintball, et armé d’un sabre, d’un fusil semi-automatique chargé et disposait au total d’une trentaine de cartouches, dans deux chargeurs. Il avait avec lui deux chargeurs contenant une trentaine de cartouches et se trouvait à proximité d’une salle des fêtes où se déroulait un anniversaire. Peu avant d’être neutralisé, l’agresseur qui s’en était déjà pris à des convives quittant la salle au cours de la nuit, a menacé le portier. Il s’est ensuite dirigé vers l’église Charisma située à proximité, où l’office allait débuter, tout en hurlant « Allah Akbar ». Les premières familles étaient en train d’arriver. Face à cette situation, le portier a volontairement percuté cet homme habillé comme un militaire, avec sa voiture. L’agresseur se déplaçait « sur une sorte d’hoverboard » et faisait craindre un attentat. Il venait d’ailleurs de sortir son fusil lorsqu’il a été stoppé. Les policiers sont ensuite arrivés et l’ont interpellé. Aucune victime n’a été à déplorer. L’acte d’Adrien S., 32 ans, reste encore mystérieux. Le trentenaire habitant à Villemomble sera jugé au tribunal de Bobigny dans le cadre d’une comparution immédiate pour violences volontaires avec arme, menaces avec arme, détention, port et transport d’arme. Le trentenaire a également nié avoir voulu attaquer cette église. Selon une source proche du dossier, la version du mis en cause « ne tient pas debout ».
0 morts, 0 blessés
513 : Fresnes (Val-de-Marne), 27 juillet 2020 : Des cocktails Molotov ont été lancés sur les voitures de plusieurs surveillants pénitentiaires de Fresnes, vers 10h30. Il s’agit de la 3ème attaque en 3 semaines. Les bouteilles contenant du liquide inflammable ne se sont pas brisées. Les véhicules étaient stationnés sur le domaine de la prison. L’attaque n’a pas fait de blessé mais les véhicules ont été endommagés. Aucune interpellation n’a eu lieu. Plusieurs incidents se sont enchaînés depuis trois semaines aux abords de la prison. Plusieurs individus avaient tenté de s’introduire dans l’enceinte du centre pénitentiaire, en découpant un grillage de clôture. Les policiers de L’Haÿ-les-Roses ont interpellé six suspects. Une pince coupante avait été retrouvée dans des buissons. Une autre tentative d’intrusion s’était produite dans la nuit du 13 au 14 juillet. Vers 3 heures du matin, cinq intrus avaient été repérés, l’un était muni d’un bidon d’essence. Les surveillants pénitentiaires
étaient parvenus à interpeller l’un d’entre eux pour le remettre aux policiers. Il s’était agi d’un jeune homme de 18 ans, domicilié à Vitry-sur-Seine. Lors de sa garde à vue, il n’a pas expliqué quelles étaient ses intentions.
0 morts, 0 blessés
514 : Sequedin (Nord), 29 juillet 2020 : La maison d’arrêt de Sequedin a subi une attaque durant la nuit de mardi à mercredi. Trois individus ont fait irruption sur le parking du personnel et ont incendié des véhicules s’y trouvant. Vers 3 heures du matin, une imposante BMW noire a enfoncé le grillage de clôture du parking réservé aux employés, situé sur le domaine pénitentiaire. Trois individus encagoulés en sont sortis et ont lancé des cocktails Molotov sur les voitures stationnées sur place. En une poignée de minutes, les malfaiteurs ont pris la fuite, tandis que sept véhicules étaient détruits par les flammes. Six d’entre eux appartiennent à des agents administratifs, et un autre à un surveillant de la prison. Une enquête demeure en cours.
0 morts, 0 blessés
515 : Arles (Bouches-du-Rhône), 1er août 2020 : Un détenu a attaqué plusieurs surveillants pénitentiaires à la prison centrale d’Arles. L’attaque a eu lieu aux parloirs de la prison d’Arles ce samedi après-midi. Un détenu a utilisé un pic en métal puis un couteau pour s’en prendre très violemment à trois surveillants (syndicat SNP-FO). L’un des fonctionnaires a été touché au niveau de la gorge, à la carotide. Il a été héliporté d’urgence à l’hôpital de la Timone à Marseille. Ses jours ne sont pas en danger a indiqué la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône. Deux autres surveillants sont blessés. L’agresseur s’est ensuite retranché dans la prison, sans otage. Les ERIS (Équipe régionale d’intervention et de sécurité) se sont rendus sur place, tout comme la police. Le détenu a finalement été maîtrisé dans la soirée.
0 morts, 3 blessés
516 : Villefontaine (Isère), 2 août 2020 : Un homme âgé de 29 ans se trouvait dans le quartier des Étourneaux à Villefontaine vers 9h30, lorsqu’il s’est mis à hurler « Allah Akbar » alors qu’il était armé d’un couteau et d’un bâton. Des habitants ont alors fait appel aux gendarmes. Le suspect a été repéré par les militaires qui l’ont interpellé, non sans mal. Un gendarme procède à son menottage lorsque le suspect se relève subitement et s’éloigne de quelques mètres. Les forces de l’ordre prennent alors un maximum de précautions et font usage d’un pistolet à impulsion électrique pour le neutraliser. L’homme qui se rebelle finit par être maîtrisé et interpellé. Inconnu des services de police, il a été placé en garde à vue avant d’être finalement interné d’office en psychiatrie. Une perquisition a été réalisée à son domicile. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a été avisé des faits.
0 morts, 0 blessés
517 : Blois (Loir-et-Cher), 4 août 2020 : Un homme s’est introduit vers 5 heures dans la cour du commissariat de Blois. Ce dernier a fouillé les véhicules de police en stationnement. Après avoir dérobé deux bombes lacrymogènes à l’intérieur des voitures des forces de l’ordre, il a pénétré dans les locaux de police. Il s’est immédiatement dirigé vers la salle de pause où se trouvaient trois policiers et les a menacés de mort. Les fonctionnaires l’ont maîtrisé tant bien que mal. L’une des bombes lacrymogènes a explosé au sol durant cette interpellation mouvementée, tandis que l’agresseur s’est violemment débattu. Trois policiers ont été blessés lors de cette intervention. Deux se sont vu attribuer 3 jours d’Incapacité totale de travail (ITT), un troisième s’est vu prescrire une ITT d’un jour. Déjà connu des services de police, cet homme âgé de 37 ans en état d’ébriété a été placé en garde à vue.
0 morts, 3 blessés
518 : Le Havre (Seine-Maritime), 9 août 2020 : Une prise d’otages s’est déroulée durant de longues heures au Havre. Le preneur d’otages, Medhi D., a réclamé un scooter de type TMax pour sa fuite. Toutes les personnes (au nombre de six) retenues dans la banque, une agence de la BRED située au 122 boulevard de Strasbourg, ont finalement été libérées et le mis en cause a été interpellé par les policiers du RAID. Le mis en cause a été mis en examen « pour tentative d’extorsion avec arme» et «séquestration » et placé en détention (procureur). Cet homme âgé de 34 ans et connu pour des antécédents judiciaires et psychiatriques, s’était rendu jeudi en fin de soirée, après de longues négociations avec les hommes du RAID de Bièvres (Essonne), arrivés sur place peu après 19 heures. « Originaire du Havre et y demeurant, il fournit des explications confuses » (procureur) : deux revendications qu’il a fait passer directement aux médias : « libérer les enfants palestiniens injustement emprisonnés en Israël » et l’accès des Palestiniens de moins de 40 ans à l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. En outre, l’homme était connu des services de renseignement locaux pour sa radicalisation. Le preneur d’otage, qui s’était retranché jeudi à 16h45 dans une agence de la BRED en plein centre-ville du Havre, était muni d’une arme de poing « qui s ’avère être un pistolet d’alarme ». « Le dispositif artisanal qu’il a présenté comme étant une bombe était constitué de deux bouteilles d’alcool à brûler assemblées avec des pétards de feux d’artifice ». « Aucune des six personnes retenues en otage n’a fait l’objet de violences physiques », a précisé le procureur, mentionnant qu’elles avaient été prises en charge par une association d’aide aux victimes. Le mis en cause est « connu de la justice pour avoir été condamné à quatre reprises entre 2006 et 2016, notamment pour vol, menaces, violences, port d’arme et séquestration ». Il avait été libéré « au terme de sa dernière incarcération en mai 2018 ». Cet homme avait déjà commis une prise d’otages en octobre 2013. Ce jour-là, il était porteur d’une arme de poing et d’une grenade lacrymogène et avait pris en otage pendant plus de deux heures quatre personnes dans une banque CIC dans le XIIIe arrondissement Paris, dans le quartier des Gobelins, avant de se rendre à la police. Il réclamait alors un logement social pour lui et son fils.
0 morts, 0 blessés
519 : Montpellier (Hérault) 13 août 2020 : Un homme a composé le « 18 » et a déclaré aux sapeurs-pompiers qu’il se trouvait dans un train venant de Sète, à destination de la gare Saint-Roch de Montpellier, ajoutant qu’il était un terroriste. Il a aussi précisé qu’il avait une bombe et qu’il allait faire tout sauter en gare. En outre, cet homme a affirmé être l’auteur d’une prise d’otage. La police a été alertée et a pris très au sérieux ses déclarations. Un périmètre de sécurité a été mis en place vers 17 heures et la gare Saint-Roch évacuée. Tous les trains sont restés en gare de Sète, Lunel et Nîmes. De nombreux policiers ont été déployés sur place et l’antenne du RAID de Montpellier a été alertée. Les démineurs de la sécurité civile se sont également déplacés. A l’arrivée du train en provenance de Sète, un suspect a rapidement été repéré par les forces de l’ordre qui l’ont interpellé. Après vérifications, il s’est avéré qu’il s’agissait bien de l’homme qui avait passé l’appel aux sapeurs-pompiers. Ce dernier est âgé de 48 ans et déjà connu des services de police pour des faits similaires dans le passé. L’homme n’avait aucune bombe ni arme sur lui. Il a été placé en garde à vue et va faire l’objet d’un examen de comportement.
0 morts, 0 blessés
520 : Gravelines (Nord) 5 Septembre 2020 : Vers 11 heures, un homme habitant un appartement de la rue de Strasbourg a menacé de « tout faire sauter » avec une bonbonne de gaz. Les policiers ont immédiatement évacué les habitants des neuf logements de l’immeuble pour les mettre en sécurité. Face à cette situation, les hommes du RAID de Lille ont été sollicités. Un négociateur est parvenu à prendre contact téléphoniquement avec le
forcené, qui a refusé de se rendre. Les forces de l’ordre ont alors constaté que cet homme âgé de 39 ans, qui souffre de troubles psychologiques, avait mis le feu à son appartement. Une fumée noire se dégageait du logement alors que le forcené faisait des allers-retours sur sa terrasse. Le forcené a été maîtrisé et extrait de son appartement en feu qui était déjà rempli de fumée. Une bonbonne de gaz se trouvait bien à l’intérieur. Ses chiens ont également été sauvés des flammes par les fonctionnaires. Le trentenaire a été placé en garde à vue et doit faire l’objet d’un examen de comportement.
0 morts, 0 blessés
521 : Besançon (Doubs), 15 septembre 2020 : Il était environ 23 heures sur la place du 8 septembre à Besançon, lorsque les clients installés à la terrasse du bar « L’Iguane », ont vu une Citroën Picasso arriver dans leur direction. L’automobiliste est arrivé en sens inverse depuis la Grande rue et a pénétré sur la place en passant par l’endroit où il n’y a pas de potelet métallique. Plusieurs jeunes filles se sont écartées pour ne pas être renversées. Le véhicule a ensuite percuté les premières tables de la terrasse. Les clients se sont vite enfuis. Le conducteur au comportement étrange et dans un état second, montrait l’église Saint- Pierre en la pointant du doigt. « Il nous disait : « Il ne faut pas boire ici » », précise un témoin. Des policiers du RAID en civil se trouvaient non loin et ont aperçu ce qu’il se passait. Ils sont rapidement intervenus et ont interpellé le chauffeur qui a été plaqué au sol. Les policiers du commissariat de Besançon sont ensuite arrivés et l’ont menotté. Âgé de 46 ans, le mis en cause a été placé en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
522 : Montpellier (Hérault) 16 septembre 2020 : Les forces de l’ordre se trouvaient à proximité du stade de la Mosson en sécurisation du match de Ligue 1 opposant le MHSC à l’Olympique lyonnais, vers 17h45, lorsqu’ils ont été menacés par un homme armé d’un couteau. Les policiers étaient alors dans le square de Surville. Le suspect les a d’abord abordés puis invectivés. Ce dernier tenait des propos incohérents. Il a ensuite exhibé un couteau et a menacé les fonctionnaires du Groupe de sécurité de proximité (GSP) avec. L’un d’entre eux a fait usage de son arme et a tiré en l’air pour tenir à distance l’agresseur. L’homme a alors prévenu qu’il était « présent à Montpellier pour une mission divine », tout en faisait l’apologie du terrorisme. Il a tenté de poignarder deux des policiers. Le mis en cause est finalement parti en courant en direction la cité de la Mosson-la-Paillade et a été interpellé à son domicile peu après puis placé en garde à vue.
0 morts, 0 blessés
523 : Saint-Médard-en-Jalles (Gironde), 16 Septembre 2020 : Vers 12h30, un adolescent a pénétré dans le lycée d’enseignement professionnel Jehan-Duperier à Saint-Médard-en- Jalles, près de Bordeaux (Gironde). Ce dernier avait un fusil de chasse entre les mains. Il a alors menacé plusieurs personnes dans l’établissement. L’adolescent a été interpellé à sa sortie par les gendarmes de la brigade de Saint-Médard-en-Jalles. L’arme du mis en cause n’était pas chargée mais il s’agissait d’un vrai fusil. Selon le maire de la commune, l’auteur est un adolescent « de 15 ou 16 ans » qui n’est pas scolarisé dans le lycée. Ce dernier y serait passé au cours de la matinée au volant d’une voiture avec laquelle il a percuté une clôture. La plaque d’immatriculation du véhicule est tombée au sol et l’adolescent serait venu la récupérer quelques heures plus tard. Reste à savoir pourquoi il s’est présenté armé d’un fusil et quelles étaient ses motivations. Il est par ailleurs déjà connu des services de gendarmerie. Le lycée a pu rouvrir ses portes normalement à 14 heures.
0 morts, 0 blessés
524 : Kouré (Niger), 17 septembre 2020 : Les assaillants qui étaient à moto ont pris en chasse le 4×4 des victimes sur plusieurs centaines de mètres. Ils ont ouvert le feu sur la voiture des humanitaires jusqu’à ce qu’ils s’arrêtent, et les ont exécutés. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a ouvert une enquête dès le lendemain. Dans son hebdomadaire officiel Al-Nabaa, l’EI revendique cette attaque sanglante de Kouré dans laquelle six Français, quatre femmes et deux hommes, ont été assassinés, tout comme leurs deux guides nigériens. Une photo montrant deux des victimes françaises, au cours de l’assassinat, est également diffusée par le groupe terroriste. Dans sa revendication, l’EI n’évoque pas le statut d’humanitaire des Français qui appartenaient à l’association Acted. Le groupe mentionne seulement leur nationalité qui est qualifiée de « citoyens croisés de la France ». Les premiers éléments de l’enquête ont rapidement montré que l’attaque était préméditée et élaborée. Elle ne visait pas spécifiquement les victimes qui appartenaient à l’association humanitaire Acted, mais les occidentaux. Le 4×4 d’Acted était le seul véhicule transportant des visiteurs occidentaux dans le parc ce jour-là.
8 morts, 0 blessés
525 : Lyon (Rhône-Alpes), 19 septembre 2020 : Un petit groupe de 9 adolescents ont pris pour cible une boucherie située avenue Paul Santy à Lyon ce samedi 19 septembre à 16 heures. Les employés ont d’abord reçu des insultes. « Ils nous reprochaient de vendre du porc ». Les adolescents ont alors été invités à sortir de l’établissement. Ce qu’ils ont fait, avant de revenir 15 minutes plus tard avec une bombe lacrymogène qu’ils ont vidée sur les clients présents dans la boucherie. La police a alors été alertée et les 6 agresseurs ont pris la fuite. Ces derniers sont une nouvelle fois revenus – ils étaient alors 9 – vers 18h30. L’un des adolescents a pointé un pistolet factice dans la direction des employés, tout en les narguant. Une pierre a été lancée sur la vitrine. La boucherie a déposé plainte. Les policiers ont interpellé l’un des adolescents vers 19 heures. Âgé de 12 ans, il n’a pu être placé en garde à vue, l’âge minimum étant de 13 ans.
0 morts, 0 blessés
526 : Poitiers (Vienne), 21 septembre 2020 : Vers 3h30, un homme de 35 ans est allé récupérer sa voiture avant de foncer sur la terrasse du Café du Théâtre, situé sur la place du Maréchal-Leclerc de Poitiers, créant une scène de panique. Beaucoup de monde se trouvait encore sur la place. Le chauffard a été pris à partie par des piétons qui sont parvenus à se saisir du fusil de calibre 12 qu’il venait d’exhiber.Le trentenaire a tout de même réussi à prendre la fuite en faisant une marche arrière, non sans renverser le mobilier d’une autre terrasse, celle d’un bar fermé. Fort heureusement, il n’y a aucun blessé à déplorer. A l’arrivée de la police, les piétons leur ont remis le fusil. L’auteur présumé des faits a pu être rapidement identifié et arrêté à l’hopital. Ses motivations restent à déterminer.
0 morts, 0 blessés
527 : Nice (Alpes maritimes), 22 Septembre 2020 : opération de police fait suite à un appel anonyme. Un homme aurait affirmé qu’il allait « faire sauter » la Tour Eiffel en hurlant « Allah Akbar ». Un équipage de police municipale l’a repéré et le mis en cause a été interpellé sur la promenade des Anglais. L’homme ne s’est pas opposé à son arrestation. Dans le véhicule, les forces de l’ordre ont retrouvé un fusil de balltrap de calibre 12, des cartouches, ainsi qu’environ 500 grammes de résine de cannabis.
0 morts, 0 blessés
528 : Paris, 23 septembre 2020 : La Tour Eiffel a dû être évacuée suite à une alerte à la bombe L’opération de police a fait suite à un appel anonyme. Un homme aurait affirmé qu’il
allait « faire sauter » la Tour Eiffel en hurlant « Allah Akbar », précise cette même source. Il est recherché par les forces de l’ordre. Large périmètre de sécurité, intervention du déminage et la circulation a été coupée.
0 morts, 0 blessés
529 : Paris, 25 septembre 2020 : Zaheer Hassan Mehmood est passé à 11h33 devant l’ancien siège du journal Charlie Hebdo, rue Nicolas Appert, près du boulevard Richard Lenoir à Paris (XIe). Un homme de 32 ans et une femme de 28 ans, employés de
l’agence Premières Lignes, se trouvaient là et fumaient une cigarette sous la fresque rendant hommage aux victimes des attentats de janvier 2015. Quelques secondes plus tard, l’assaillant est revenu en arrière et a porté de nombreux violents coups avec un hachoir (une feuille de boucher, plus précisément), notamment à la tête, aux deux victimes. L’attaque a duré environ 15 secondes et a été filmée par des vidéosurveillances. La jeune femme souffre de fractures et de plusieurs plaies. Elle s’est vu attribuer 10 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). La seconde victime souffre de son côté de plusieurs fractures au niveau du crâne. L’homme est toujours hospitalisé dans un état grave, « avec une ITT d’au moins trois mois » (Procureur). L’assaillant a ensuite pris la fuite par le métro Richard Lenoir à 11h40. Il a été poursuivi par un homme, Youssef, âgé de 33 ans, qui a tenté de l’arrêter « avec un grand courage ». L’auteur de l’attaque a quant à lui été interpellé place de la Bastille par des policiers en civil. Sur lui, les forces de l’ordre ont découvert un couteau à cran d’arrêt et un briquet. Sur les lieux de l’attaque, les policiers ont aussi saisi la feuille de boucher que l’assaillant avait utilisé et abandonné, et qui était restée par terre. Le terroriste avait également abandonné son sac à dos dans lequel se trouvaient deux bouteilles de white- spirit, un marteau et un billet de train Paris-Annecy datant du 3 septembre au nom de Hassan Ali. Durant sa garde à vue, l’assaillant s’est dit « en colère » et a reconnu les faits. Il a déclaré qu’il ne savait pas que Charlie Hebdo avait changé d’adresse. Face aux enquêteurs, Zaheer Hassan Mehmood a reconnu les faits. Le terroriste avait fait des repérages les 18, 22 et 24 septembre. « Son projet initial était de pénétrer dans les locaux du journal, si nécessaire à l’aide du marteau, avant de les incendier », en faisant usage de son liquide inflammable (procureur). Il aurait finalement décidé de passer à l’acte immédiatement et d’une autre façon donc, en voyant les deux victimes dans la rue. Au cours des perquisitions à Pantin (Seine-Saint-Denis), un second hachoir ainsi que le téléphone portable de l’assaillant ont été saisis dans son logement. Ses colocataires ont indiqué que le mis en cause regardait « abondamment » des vidéos du Tehreek-i-Labbaik Pakistan (TLP), un parti politique pakistanais islamiste radical fondé en août 2015 par Khadim Hussain Rizvi. L’homme avait notamment regardé ce mois-ci des images de manifestations au Pakistan, hostiles à la republication des caricatures de Mahomet, par Charlie Hebdo. D’autre part, le terroriste s’est mis en scène dans une vidéo de trois minutes, qui a été diffusée sur les réseaux sociaux. Il évoque notamment l’attaque à venir, parfois au bord des larmes, parfois en chantant. « Ici, en France, ils font des caricatures sur notre pur et grand bien-aimé prophète. Moi, aujourd’hui le 25 septembre, je vais aller me révolter », déclare-t-il. Néanmoins, il « ne fait allégeance à aucun groupe terroriste en particulier ». Il affirmait initialement s’appeler Hassan Ali et être né en 2002 au Pakistan. Une fausse identité qui lui a servi à se faire passer pour un mineur isolé, afin de bénéficier de l’aide sociale à l’enfance. Né le 25 janvier 1995, il est en fait âgé de 25 ans. Son père, fermier qui habite au Pakistan, dans la province de Mandi Bahauddin, a été interviewé par Naya Pakistan. Il a estimé que son fils avait « fait du bon travail » et qu’il était particulièrement « heureux » de l’attaque.
« Mon fils a un cœur de lion », a insisté le père de famille. Ce dernier a aussi expliqué que son fils priait régulièrement, et qu’il était un disciple de Muhammad Ilyas Qadri, le fondateur de l’organisation Dawat-e-Islami, qui a construit plusieurs écoles coraniques au Pakistan et dans d’autres pays.
0 morts, 2 blessés
530 : Sarcelles (Val d’Oise), 26 septembre 2020 : Un homme âgé de 27 ans a été agressé à la machette devant le commissariat de Sarcelles (Val-d’Oise) ce vendredi soir alors qu’il venait déposer plainte. L’homme a été touché au niveau de la carotide et a été grièvement blessé. L’auteur des faits a pris la fuite. Les motivations de cet homme, quadragénaire, restent inconnues. « On ne sait pas à ce stade s ’il s’en est pris à une personne au hasard devant le commissariat, s’il s’agit d’un règlement de comptes ou s’il pensait s ’en prendre à un policier ».
0 morts, 1 blessé
531 : Sète (Hérault), 3 Octobre 2020 : Le suspect qui habite un immeuble du boulevard de Verdun aurait hurlé « Allah Akbar » sur son balcon, affirmant qu’il allait faire sauter le bâtiment et qu’il était en possession d’armes. La femme du forcené est parvenue à quitter le logement après une dispute et s’est réfugiée dans une pharmacie. Elle a alors alerté la police expliquant qu’elle avait été victime de violences conjugales. Les forces de l’ordre se sont rapidement rendues sur place et ont fait évacuer l’immeuble par précaution. Les policiers du RAID ont été sollicités et sont entrés en contact avec le forcené. Ces derniers ont pénétré dans le logement vers 17 heures et ont interpellé le mis en cause âgé d’une quarantaine d’années. Ce dernier s’était injecté de la Méthadone et du Lexomil.
0 morts, 0 blessés
532 : Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), 16 Octobre 2020 : Samuel Paty, un professeur d’histoire-géographie, est assassiné par arme blanche et décapité peu après être sorti de son collège. Son assassin, Abdoullakh Anzorov, est un réfugié citoyen russe d’origine tchétchène âgé de 18 ans, arrivé d’Évreux l’après-midi même pour tuer l’enseignant. Anzorov aborde un collégien vers 14 heures et lui propose 300 à 350 euros pour identifier Samuel Paty. L’adolescent attend avec lui près de trois heures,
« d’autres collégiens venant par moments se mêler à eux ». Selon les déclarations des collégiens gardés à vue, le terroriste leur aurait raconté qu’il « souhaitait filmer le professeur, l’obliger à lui demander pardon, l’humilier, le frapper ». Vers 17 heures, deux collégiens désignent le professeur qui sort du collège. Le corps de la victime décapitée a été découvert vers 17 h rue du Buisson Moineau à Éragny par des policiers municipaux. Le suspect est poursuivi par la brigade anti-criminalité (BAC) de Conflans-Sainte-Honorine arrivée sur place au moment où il s’enfuyait. Il meurt quelques minutes après le drame à Éragny, ville voisine de Conflans-Sainte-Honorine où l’attentat s’est produit. Le terroriste est abattu de plusieurs balles après avoir tiré sur les policiers avec un pistolet à air comprimé airsoft et avoir refusé de le lâcher malgré les sommations policières ; il s’est précipité sur eux avec une arme blanche à la main en criant « Allahu akbar ». Un petit couteau (qui ne semble pas être l’arme du crime) est d’abord retrouvé sur lui. Un couteau de cuisine de 35 centimètres est ensuite retrouvé près de la victime. Sur son compte Twitter, l’assassin revendique son meurtre au nom de Mahomet et diffuse une photo de la tête de la victime : « J’ai exécuté un de tes chiens de l’enfer qui a osé rabaisser Muhammad, calme ses semblables avant qu’on ne vous inflige un dur châtiment… ». L’enseignant utilise le 6 octobre deux caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours d’enseignement moral et civique sur la liberté d’expression, ce qui suscite la colère d’un parent d’élève musulman. Le 8 octobre, le père de l’élève, Brahim Chnina (dont la demi-sœur est une djihadiste partie en Syrie depuis 2014) s’élève de manière virulente (dans un texte qu’il publie sur Facebook) contre ce qui a été présenté aux élèves par le professeur, citant sa fille, dont il affirme qu’elle a assisté au cours en question alors qu’elle n’y était pas. Le texte qu’il publie sur Facebook exhorte ses « frères et sœurs » à se plaindre au CCIF et à l’administration (il cite le collège, l’inspection académique, le ministère de l’Éducation nationale et la présidence de la République). Le parent d’élève polémiste porte ensuite plainte à la police pour « diffusion d’images pornographiques ». Ce dernier, ainsi que le militant islamiste radical Abdelhakim Sefrioui, publient les jours suivants sur les réseaux sociaux plusieurs vidéos où ils traitent le professeur de « voyou » et de « malade », avant de divulguer son nom et l’adresse de
l’établissement scolaire. Ce prédicateur s’était rendu dans l’établissement avec le parent d’élève pour parler avec la principale et exiger d’elle qu’elle congédie l’enseignant « sous peine de manifestations ». Les vidéos prennent un aspect viral sur les réseaux sociaux avant l’assassinat, suscitant de nombreux messages haineux à l’encontre de l’enseignant. Dans les jours précédant l’assassinat, le terroriste Abdouallakh Anzorov échange des messages sur WhatsApp avec Brahim Chnina, le parent d’élève qui avait fait la vidéo du 8 octobre. Il a également des contacts avec un ancien condamné pour « velléités de départ en zone irako- syrienne ».
1 mort, 0 blessés
533 : Lyon (Rhône-Alpes), 22 Octobre 2020 : La gare de Lyon Part-Dieu (3e) a été entièrement évacuée et le trafic ferroviaire stoppé peu avant 14h30. Une femme isolée habillée en niqab a hurlé qu’elle allait « tout faire sauter ». Elle a également crié « Allah Akbar » selon une source policière. Un périmètre de sécurité a été mis en place et les hommes du RAID ont été sollicités, tout comme le service de déminage et une équipe cynophile. La suspecte a été interpellée peu avant 16 heures, sans incident.
0 morts, 0 blessés
534 : Paris, 27 octobre 2020 : 15 heures. Un appel anonyme à un commissariat de banlieue parisienne, évoquant une bombe à l’Arc de Triomphe. Un large périmètre de sécurité a été immédiatement mis en place et la place Charles de Gaulle (VIIIe) a été évacuée. Elle est restée fermée à la circulation pendant près de deux heures. L’alerte a été levée à 17h15. Le service de déminage du laboratoire de la préfecture de police s’est rendu sur place afin de procéder à des vérifications et une levée de doute. Par ailleurs, la station de métro / RER Charles-de-Gaulle Étoile a été fermée.
Au même moment, vers 15h20, des policiers de la BRAV-M, la Brigade de répression des actions violentes motorisées, ont été requis par des passants à hauteur de la place Jacques Rueff, sur le Champ de Mars à Paris (VIIe). Ces derniers leur ont expliqué qu’ils venaient de découvrir un sac contenant des munitions. Il a été immédiatement saisi. A l’intérieur, les forces de l’ordre ont découvert environ 70 cartouches en majorité de calibre 12, utilisées pour les fusils de chasse, ainsi que de calibre 7,62, pour une arme de guerre. Une enquête a été ouverte afin de déterminer qui a déposé ces munitions à cet endroit et pour quelles raisons.
0 morts, 0 blessés.
535 : Djeddah (Arabie Saoudite), 29 octobre 2020 : Attaque au couteau au consulat général de France à Djeddah ce jeudi matin vers 8 heures, heure locale (6 heures à Paris) Un agent de sécurité a été attaqué par un homme armé d’un couteau, qui aurait hurlé « Allah Akbar ». La victime a été blessée et conduite à l’hôpital, ses jours ne sont pas en danger. L’homme est un employé d’une société de sécurité. L’assaillant a été « appréhendé par les forces de l’ordre saoudienne immédiatement après l’attaque ».
0 morts, 1 blessé.
536 : Nice (Alpes-Maritimes), 29 octobre 2020 : Un ressortissant Tunisien, Brahim Aoussaoui, a mené une attaque au couteau ce jeudi matin dans la Basilique Notre-Dame de Nice, vers 9 heures faisant trois morts. La première victime du terroriste qui est décédée, est une femme qui a été « quasiment décapitée » à l’entrée de l’édifice. Un homme de 55 ans, le sacristain, a été tué à l’arme blanche. Une seconde femme de 44 ans a été poignardée à
plusieurs reprises. Elle est parvenue à prendre la fuite et s’est réfugiée dans un bar. Cette dernière est également décédée.
Selon le Procureur Ricard : « A 6h47, l’auteur des faits est vu entrer dans la gare de Nice, il opère des changements vestimentaires ». L’assaillant a alors changé de chaussures et a retourné sa doudoune. « Il en sortira à 8h13. Il a parcouru environ 400 mètres pour arriver à la basilique et y restera un peu moins d’une demi-heure. A 8h54, une femme s’est enfuie sur le côté gauche de la basilique. A 8h57 après avoir été requis par un particulier, une équipe de fonctionnaires de la police municipale est intervenue ». Les quatre policiers « sont entrés sur le côté de la basilique, par là où la victime s’était enfuie » et sont arrivés dans un couloir. L’assaillant s’est alors « avancé vers eux de manière menaçante, en hurlant ‘Allah Akbar’ ». Les forces de l’ordre ont d’abord tenté de le neutraliser avec un pistolet à impulsion électrique, en vain. Les policiers ont ouvert le feu, blessant grièvement le terroriste. L’antenne de Nice du RAID a ensuite pénétré dans l’église. 14 étuis ont été retrouvés au sol L’assaillant, qui a été neutralisé par balles par la police municipale, est grièvement blessé et son pronostic vital est engagé. Il est hospitalisé en réanimation. « L’auteur n’a cessé de crier
« Allah Akbar » alors qu’il était médicalisé sur place », précise le maire de Nice, Christian Estrosi. L’assaillant, Brahim Aoussaoui, est un ressortissant Tunisien qui était arrivé en France au début du mois d’octobre. L’assaillant est arrivé sur l’île italienne de Lampedusa le 20 septembre, puis à Bari le 9 octobre, où il avait été mis en quarantaine par les autorités
italiennes avant d’être visé par une obligation de quitter le territoire italien. Le jeune homme avait malgré tout été remis en liberté avant d’arriver en France au début du mois d’octobre, en situation irrégulière. Il n’a pas fait de demande d’asile à son arrivée en France. En outre, l’homme est inconnu des services de renseignement. Âgé de 21 ans, il est grièvement blessé et hospitalisé. Les enquêteurs ont retrouvé un coran et deux téléphones sur l’assaillant. L’arme du crime a été retrouvée, il s’agit d’« un couteau de 30 centimètres d’une lame de 17 centimètres ». Un sac contenant les effets personnels du terroriste a été découvert. A côté se trouvaient deux autres couteaux.
Deux personnes ont été interpellées, ayant été en relation avec l’assaillant la veille. Le parquet national antiterroriste (PNAT) se saisit de l’affaire et ouvre une enquête pour
« assassinat en relation avec une entreprise terroriste », « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Le Premier ministre Jean Castex a annoncé à l’Assemblée nationale que le plan Vigipirate était relevé au niveau maximal « Urgence attentat », sur tout le territoire. Un Conseil de Défense a eu lieu dès le lendemain à l’Elysée.
3 morts, 1 blessé
537 : Avignon (Vaucluse), 29 octobre 2020 : Deux heures après l’attentat de la Basilique de Nice, un homme de 33 ans muni d’une arme de poing a menacé les policiers en pleine rue à Avignon, dans le quartier de Montfavet, vers 11h15 en leur fonçant dessus, mais sans revendication religieuse (Procureur). Il aurait aussi menacé un automobiliste et des passants. Les forces de l’ordre ont ouvert le feu pour riposter. L’agresseur est décédé. Il n’y a aucune victime à déplorer. Les policiers ont dans un premier temps tenté de neutraliser l’agresseur avec leur lanceur de balle de défense (LBD) selon France Bleu. La piste
terroriste n’était pas privilégiée. L’auteur avait des « antécédents psychiatriques » et tenait des propos incohérents. Agé de 33 ans, l’homme abattu s’appelait Fabien Badaroux. Avignonnais depuis toujours, il était surtout connu pour être un militant historique du Parti communiste (PCF), dont il a longtemps collé les affiches. On retrouve même sa trace dans
les fichiers donateurs de l’Humanité, jusqu’en 2015. Cette même année, après dix ans de militantisme, il quitte le parti. Le Dauphiné rapporte que des livres néo-nazis et identitaires auraient été retrouvés à son domicile lors d’une perquisition. Son entourage, conscient de « son effondrement psychologique », avance l’idée que l’attentat de Nice, survenu quelques heures plutôt, aurait pu définitivement faire basculer le jeune homme.
1 mort, 0 blessés
538 : Sartrouville (Yvelines), 29 octobre 2020 : Trois heures après l’attentat de la Basilique de Nice dans lequel trois personnes ont été tuées (à 9 heures), un homme a fait l’objet d’un contrôle à proximité de l’église Saint-Martin de Sartrouville, vers midi. Son père venait de prévenir la police, il soupçonnait son fils de vouloir « reproduire l’attentat de Nice » indique une source policière. Le suspect, qui est fiché S et qui travaille pour les pompes funèbres, n’avait aucune arme sur lui. Un périmètre de sécurité a ensuite été mis en place et la circulation a été coupée, le temps que sa voiture fasse l’objet d’une levée de doute. Les démineurs n’ont découvert aucun explosif ni aucune arme dans son véhicule. L’homme a été laissé libre et ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire. A noter que l’église Saint-Martin est en travaux depuis près d’un an. Sur les réseaux sociaux, plusieurs rumeurs ont circulé concernant Sartrouville, certains internautes évoquant une prise d’otages, puis une voiture piégée ou encore un attentat.
0 morts, 0 blessés.
539 : Lyon (Rhône), 29 octobre 2020 : Un suspect a été repéré à une station de tramway de Lyon, dans le secteur de la gare de Perrache. L’homme qui était armé d’un couteau de 30 cm, cherchait à monter dans le tram et « était déterminé à passer à l’acte » selon nos confères qui citent des sources policières. Il a été interpellé par les forces de l’ordre dans la rue Victor Hugo (2e). Le mis en cause a exhibé son arme blanche avant d’être arrêté. L’homme était vêtu d’une djellaba et d’une veste de treillis. Ce dernier est déjà connu des services de renseignement pour islamisme radical. C’est est un ressortissant afghan âgé de 26 ans qui dispose d’un titre de séjour. Il a été placé en garde à vue. Il n’y a aucune victime à déplorer.
0 morts, 0 blessés.
540 : Lille (Nord), 30 octobre 2020 : Vers 13 h, un passant alerte des CRS de Lambersart en mission de sécurisation rue Pierre Mauroy autour de l’Eglise Saint-Maurice: un homme a un comportement stressé et lit le Coran, à genoux, sur le parvis la gare de Lille-Flandres, au niveau de la statue de Romy. Sept CRS se rendent aussitôt sur les lieux. Ils tombent sur l’individu, en train de lire le Coran tout en marmonnant. Les fonctionnaires lui demandent de montrer ses mains. L’homme, semble-t-il, n’obtempère pas et la tension monte d’un cran. Vu le contexte actuel, les CRS sortent leurs armes, dont des fusils d’assaut, et le braquent. Il se lève alors, lâche le livre et se met « à crier en citant Allah et des combattants », d’après les mêmes sources. Puis il glisse une main dans une poche dans laquelle, toujours selon ces policiers, il prend un petit couteau qu’il lance au pied d’un agent. Il est immédiatement interpellé. Âgé d’une trentaine d’années, il est originaire de la région lensoise. Il a été placé en garde à vue à l’hôtel de police de Lille Sud, notamment pour apologie du terrorisme.
541 : Paris, 15ème Arr., 30 octobre 2020 : Une habitante de la rue Béatrix Dussane dans le XVème arrondissement de Paris a fait appel à la police peu avant 15 heures. Elle venait d’apercevoir deux hommes suspects armés de couteaux, dans la cour de son immeuble. A
l’arrivée des policiers (en contexte Vigipirate attentats), l’un des deux hommes qui est âgé de 40 ans leur a foncé dessus en criant « Allah Akbar ». Il était muni de deux couteaux de cuisine et a été rapidement neutralisé à l’aide d’un pistolet à impulsion électrique et d’un lanceur de balle de défense (LBD). L’homme a été interpellé, tout comme son père âgé de
60 ans qui se trouvait avec lui. Les deux hommes ont été placés en garde à vue. L’agresseur est déjà connu des services de police. Il souffre de schizophrénie selon cette même source. Il a été légèrement blessé lors de son interpellation. Aucun blessé n’est à déplorer du côté des forces de l’ordre. Une enquête a été ouverte pour « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique » et « apologie du terrorisme ». Les investigations ont été
confiées au 3ème District de police judiciaire (DPJ).
0 morts, 0 blessés.
542 : Mantes-la-Jolie (Yvelines), 31 octobre 2020 : Alertées vers 12h30 par des passants, les forces de l’ordre ont interpellé un homme qui hurlait qu’il allait « égorger tout le monde », en criant « Allah Akbar » dans la rue de Colmar à Mantes-la-Jolie. Il s’agit d’une allée piétonne située dans le centre-ville. Deux patrouilles de police sont arrivées en moins de trois minutes sur les lieux et ont vite repéré le suspect qui portait une djellaba. L’homme s’en est alors pris aux fonctionnaires, refusant de se soumettre au contrôle et notamment à la palpation de sécurité, nécessaire pour déterminer s’il est armé. La situation a dégénéré et le mis en cause a tenté de frapper l’un des policiers. L’usage d’un pistolet à impulsion électrique a été nécessaire pour maîtriser cet homme qui s’est violemment opposé à son interpellation. Il a également insulté les fonctionnaires et a menacé de les « brûler », tout comme leur commissariat selon une source policière. Âgé d’une trentaine d’années, il a été placé en garde à vue. Aucune arme n’a été retrouvée sur lui lorsqu’il a été arrêté. Ce dernier est déjà connu des services de police, notamment pour des violences sur des policiers commises cette année. Il serait inconnu des services de renseignement et n’est pas fiché S selon nos informations. Les motivations de cet homme qui dispose d’un titre de séjour et qui est présenté comme un marginal, restent à déterminer.
0 morts, 0 blessés.
543 : Paris, 13ème Arr., 31 octobre 2020 : Un homme au profil inquiétant a été interpellé par les policiers peu après 14 heures. Ce dernier qui vit dans le XIIIe arrondissement, venait de quitter son domicile, affirmant vouloir « commettre un attentat ». Inquiète, sa mère a rapidement alerté la police. Un appel général a été diffusé sur les ondes police de la capitale et les policiers se sont lancés à la recherche du suspect âgé de 20 ans. L’homme a été repéré peu après par une patrouille du XIVe arrondissement non loin de chez lui, dans la rue du Château des Rentiers. Il a été immédiatement interpellé. Sur lui, les forces de l’ordre ont découvert un couteau de cuisine d’une trentaine de centimètres, qui était dissimulé dans son sac. Le suspect transportait également un coran. Il a été placé en garde à vue pour pour
« menace de commettre un crime » et « port d’arme de catégorie D ». Les enquêteurs vont maintenant chercher à déterminer son profil et ses motivations exactes. Les investigations ont été confiées au 3ème District de police judiciaire (DPJ) de la préfecture de police.
0 morts, 0 blessés.
544 : Lyon (Rhône), 31 octobre 2020 : Un prêtre orthodoxe a été blessé par balles à proximité d’une église grecque, dans le quartier Jean Macé, rue Saint-Lazare à Lyon vers 16 heures. Il a été pris en charge par le SAMU et évacué à l’hôpital. L’auteur a pris la fuite. Il a fait feu avec un fusil à canon scié selon les premiers éléments. Le prêtre qui est de nationalité grecque, était en train de fermer son église lorsqu’il a été visé par ces tirs. Il aurait été touché à deux reprises. Son pronostic vital est engagé. Le parquet de Lyon indique que des policiers municipaux ont aperçu le tireur, qui a pris la fuite : « vers 16 heures, des riverains et une patrouille de la police municipale entendaient deux détonations aux abords de l’église hellénique orthodoxe située dans le 7ème arrondissement de Lyon (…) Sur place, ils apercevaient un individu qui prenait la fuite et découvraient au niveau de la porte arrière de l’église un homme blessé par balles qui s ’avérait être l’archiprêtre du lieu de culte ». La victime était consciente lorsqu’elle a été prise en charge par les secours, elle a affirmé qu’elle ne connaissait pas son agresseur. A ce stade, la police judiciaire de Lyon est saisie de l’enquête. Le parquet national antiterroriste (PNAT) ne s’est pas saisi du dossier. Les motivations de l’auteur restent inconnues. Une enquête pour « tentative d’assassinat » a été ouverte. A 20 heures, le parquet confirme l’interpellation d’un suspect qui a été placé en garde à vue.
0 morts, 1 blessé grave.
545 : Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) 2 novembre 2020 : Vers 23 heures, des policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) ont aperçu un homme qui traversait la route devant eux, sur l’avenue Suzanne Valandon à Pierrefitte-sur-Seine. Il semblait dissimuler quelque chose à l’arrière de son pantalon, un objet noir. Les policiers ont décidé de procéder à son contrôle afin de s’assurer qu’il ne cachait pas une arme ou un objet dangereux. En outre, l’homme ne pouvait pas être dehors, sauf cas dérogatoire, puisque le couvre-feu avait débuté à 21 heures. Le suspect arrête alors une voiture pour parler à sa conductrice. Il a toujours l’une de ses mains dans son pantalon. Dans le même temps, les forces de l’ordre qui venaient de descendre de leur voiture, s’approchent avec leur brassard « Police » au bras. Soudain, l’homme se retourne et braque les fonctionnaires avec une arme de poing. Les policiers de la BAC le braquent à leur tour avec leurs armes de service. La situation est extrêmement tendue. Le mis en cause refuse de lâcher son pistolet malgré les injonctions des policiers, et le pointe successivement sur chacun d’eux alors qu’ils se sont écartés les uns des autres. L’attention de l’agresseur est alors attirée par deux des fonctionnaires qui sont placés sur sa gauche. Les autres en profitent pour se jeter sur lui, le désarmer et le
maîtriser. L’homme est immédiatement interpellé. Par miracle, aucun coup de feu n’a été tiré. L’agresseur âgé de 36 ans qui est un ressortissant marocain, a été placé en garde à vue. Son arme de calibre 9 mm était chargée avec des balles à blanc. Il était en possession de 21 cartouches au total. Par ailleurs, le trentenaire est en situation irrégulière sur le
territoire français. Il a finalement été remis en liberté sous contrôle judiciaire et sera jugé ultérieurement.
0 morts, 0 blessés.
546 : Nantes (Loire-Atlantique), 2 novembre 2020 : Vers 09h45, une trentaine de personnes ont agressé les membres du corps enseignant du lycée Monge – La Chauvinière à Nantes.en leur jetant des projectiles, notamment des pierres. Fort heureusement, il n’y a eu aucun blessé. Un hommage a été rendu ce lundi matin dans toutes les écoles de France, à Samuel Paty, le professeur assassiné par un terroriste lors de l’attentat de Conflans- Sainte-Honorine, le 16 octobre 2020. Une minute de silence a notamment été observée à 11 heures. Les auteurs encagoulés ont tenté de bloquer l’entrée de l’établissement scolaire, en utilisant des barrières venant d’un chantier se trouvant à proximité. Ils ont stoppé la circulation dans la rue de la Fantaisie qui mène au lycée. La police a été alertée et les forces de l’ordre ont interpellé un suspect âgé de 18 ans. Ce dernier qui est déjà connu des services de police, a été placé en garde à vue pour « participation à un attroupement violent et recel de vol ». Les forces de l’ordre ont également découvert deux bouteilles d’acide et un sachet contenant du liquide inflammable, non loin du lycée. Cet acte serait en lien avec un appel national au blocage des lycées, qui circule sur les réseaux sociaux, pour le mardi 3 novembre. C’est en tout cas ce que pense le rectorat, qui évoque un « événement majeur et exceptionnellement grave qui n’est pas anodin ».
0 morts, 0 blessés.
547 : Nîmes (Gard) 2 novembre 2020 : Vers 19h35, un homme a essayé de pénétrer de force (mais sans violence) dans la cathédrale de Nîmes. Repoussé par les militaires du dispositif Sentinelle, il s’est mis à prier sur le parvis en criant « Allah Akbar » à plusieurs reprises. “En état d’ivresse, il était porteur uniquement d’une attestation dérogatoire rédigée à un nom fantaisiste et d’un briquet. Il n’avait pas d’arme. De nationalité étrangère, l’homme est connu pour de petits délits“, (Procureur). Le parquet a ordonné son placement en Garde à vue pour apologie du terrorisme, fourniture d’identité imaginaire et infraction à la législation sur les étrangers. La sécurité des lieux de cultes ont été renforcés depuis vendredi 29 octobre 2020 (attaque terroriste à la basilique de Nice).
0 morts, 0 blessés.
*
* *
A ce jour, les attaques terroristes sur le sol Français (ou à l’étranger mais en liens avec des affaires ou ressortissants français), ont fait :
438 morts (hors assaillants) et 1730 blessés
Dans notre Histoire contemporaine, vous connaissez des attentats commis par des Bouddhistes’? des Catholiques? des Protestants?…
Merci infiniment pour cet utile rappel.
Cordialement
S.