Hélène Strohl revient pour nous sur le documentaire à scandale Hold-Up, cible de toutes les critiques depuis sa sortie sur Internet la semaine dernière. Accusé de complotisme, Hold-Up a nourri des appels à la censure, et plusieurs intervenants du documentaire ont pris leurs distances avec son contenu. On pense particulièrement à Philippe Douste-Blazy et Monique Pinçon-Charlot. Mais, sur le fond, qui nourrit le mieux les complots aujourd’hui ? Hélène Strohl s’attaque pour nous à ce sujet risqué !
Hélène Strohl
inspectrice générale des affaires sociales honoraire
A publié avec Michel Maffesoli La faillite des élites, éditions du Cerf, 2019
Il y a quelque chose d’addictif dans les thèses complotistes, qui partant de constats quotidiens et souvent banals, des faits divers, un accident, une attaque terroriste, ou maintenant une épidémie déroulent la pelote et finissent par expliquer l’ensemble de l’époque comme un combat de nous tous contre quelques grands méchants.
« Parmi ces thématiques récurrentes repérées, il y a donc celles liées aux théories du grand complot pour la domination totalitaire du monde qui serait planifié et mené de longue date par une élite secrète de maléfiques initiés ». [1]
Le documentaire Hold-Up appartient évidemment au genre conspirationniste et on peut comprendre que quelques intervenants, qui n’avaient pas à rougir de leur prestation (y ayant répété ce qu’ils avaient écrit et répété sur les plateaux de télévision moult fois), se soient effrayés tout à coup d’avoir cautionné ce genre ! [2]
Il est donc tout à fait facile aux tenants de l’ordre établi d’envoyer balader le documentaire en le qualifiant de complotiste et en infirmant plusieurs de ses affirmations. On observe malgré tout que ce ne sont pas les plus importantes ; car s’il est sans doute vrai qu’il y a erreur sur le fait que le virus Sars Cov2 aurait été breveté, la question de savoir si le virus a une origine naturelle ou résulte d’une manipulation n’en est pas tranchée ; et que l’OMS ait finalement prôné le port du masque ne paraît pas non plus très essentiel, au vu des nombreux manquements de l’organisation dans cette pandémie, dont la plus importante et significative reste d’avoir accrédité l’étude du Lancet !!
Hold-Up : pourquoi les complots ont-ils tant de succès ?
Les questions essentielles ne sont cependant pas de savoir qui a raison sur tel ou tel point. Mais plutôt de se demander les raisons de l’énorme succès d’une telle saga et en même temps l’extraordinaire énervement qu’elle provoque chez les bien pensants.
Et de comprendre ensuite pourquoi au fond les gouvernants et ceux qui les accusent de complot participent d’une même vision binaire et rétrécie de la réalité.
Les raisons du succès de ce documentaire tiennent bien sûr d’abord à ce qu’il construit un « enromancement » d’une réalité qui serait sinon bien terne[3]. À l’heure du confinement, chacun va participer plus facilement à la transformation du monde en épopée, les divers débats entre politiques, scientifiques etc. venant alimenter, jour après jour le grand roman. Il faut d’ailleurs noter que le documentaire est construit à partir d’interviews rediffusées ou en tout cas dont l’essentiel était déjà paru en ligne. C’est ce qui renforce son côté convaincant, chacun pouvant se dire : « ah oui, ça je l’ai déjà entendu aussi ! ».
Ils tiennent ensuite au côté « anti-système » du propos. Et enfin, ils construisent la thèse finale du complot pour un gouvernement mondial sur un solide agrégat de faits vérifiables. En ce sens, Hold-Up diffère de nombre des productions conspirationnistes, en ce qu’il ne nie pas le fait générateur, l’épidémie et le virus, même s’il en minimise, comme nombre de personnes la létalité. Présentant à l’encontre des pouvoirs établis, des statistiques vérifiées et des résultats et commentaires factuels et cohérents.
C’est d’ailleurs parce que ce documentaire énonce un certain nombre de vérités, qu’il fait parler des personnes dont la compétence et l’honnêteté ne peuvent pas être remises en cause qu’il énerve autant les pouvoirs établis.
En revanche, c’est bien dans l’agencement des faits et événements et dans leur interprétation, leur herméneutique que le documentaire se révèle extraordinairement décevant.
L’interprétation de nombre de faits rapportés est biaisée par la volonté des auteurs de les intégrer dans une histoire de complot. D’y voir une manifestation explicite d’un grand projet de destruction voire d’élimination d’une partie des humains.
Ainsi quand le docteur Violette Guérin rapporte que le ministère de la Santé a refusé ou n’a pas soutenu le projet d’étude des effets de l’hydroxychloroquine monté par un millier de médecins du collectif « Laissez les médecins prescrire », on peut suggérer que le ministère ne l’a pas fait parce qu’il avait peur que des conclusions positives viennent empêcher la diffusion du Remsedevir. Et sous entendre donc que les autorités seraient corrompues par Gilead pour empêcher qu’on utilise ce médicament vieux, bon marché et concurrent de leur molécule. Mais on peut penser aussi que les hauts fonctionnaires du ministère de la santé n’aiment pas ou n’ont aucune estime pour les médecins libéraux, qu’ils considèrent comme des médecins ayant raté les concours de médecins hospitaliers ; qu’ils ne les pensent pas capables de faire une étude « méthodologiquement rigoureuse » et que de plus ils adhèrent très facilement à la thèse selon laquelle ce vieux médicament, utilisé essentiellement dans des pays sous développés ne peut pas constituer une solution acceptable par une administration moderne, scientifique etc[4].
De manière générale, contrairement à ce que disent les analystes des Fake News, l’accumulation de faits relatés qui iraient tous dans le même sens, celui de gouvernants corrompus par quelques grands démons (Bill Gates, Jacques Attali etc.) est justement ce qui, à moment donné, va décrédibiliser le montage. Qui va peut-être même nuire à la recherche de la Vérité telle que la conçoivent un peu naïvement les auteurs du documentaire (cf. interview dans France Soir).
Et c’est là que se rejoignent le scientisme et le positivisme des deux camps, celui des gouvernants et celui des conspirationnistes.
Complotistes et anti-complotistes : une même logique ?
Les gouvernants dans leur tentative de contrôler le virus, de l’empêcher de circuler plutôt que de chercher essentiellement à en réguler les conséquences en organisant de manière empirique (mais rigoureuse) le triptyque, dépister, isoler, traiter, poussent jusqu’à ses limites le modèle centralisé, rationaliste en faisant fi de l’expérience de terrain. Les conspirationnistes eux s’intègrent bien dans cette logique binaire abstraite en accusant les gouvernants non pas d’incompétence et d’inorganisation, mais d’une volonté d’éliminer les personnes âgées voire tous les pauvres.
Le débat sur les personnes âgées est représentatif de l’incapacité des deux camps à faire face à l’incertitude constitutive de toutes les sociétés[5].
Que disent en effet les conspirationnistes : le gouvernement n’a pas voulu « sauver » les personnes âgées, il a donné des ordres pour qu’ils ne soient pas admis en réanimation et il a légalisé l’administration d’un sédatif pour les euthanasier.
Qu’a fait le gouvernement ? il a confiné les pauvres vieillards dans leurs EHPAD, pour qu’ils ne soient pas contaminés, oubliant que dans tous les foyers où il y avait des cas déclarés, le confinement allait favoriser la contagion et que par ailleurs, ces personnes très fragiles ne supporteraient sans doute pas pour nombre d’entre elles l’isolement et l’enfermement.
Dans les deux cas, on fait comme si on ne savait pas que les personnes âgées viennent en EHPAD en fin de vie, que nombre d’entre elles ne supporteraient pas une réanimation invasive (avec intubation et Coma artificiel) et que réanimer à tout prix des personnes en fin de vie s’apparente souvent à de l’acharnement thérapeutique.
Ce qui est frappant, à la fois dans la politique gouvernementale et dans la critique qui en est faite dans ce documentaire, c’est le déni de la mort. Maffesoli le dit et le redit à longueur de textes, en reprenant le mot de Heidegger, Sein zum Tode, l’homme est un être pour la mort. C’est ce qui nous définit, c’est notre destin commun et à l’oublier nous construisons une société invivable.
La tragédie des EHPAD n’est pas que dans un certain nombre de cas des personnes y aient été contaminées, comme dans toute collectivité. C’est qu’elles ont été confinées non seulement dans le bâtiment, mais souvent dans leurs chambres, sans visite (même s’il faut rappeler que nombre de personnes âgées n’ont pas beaucoup de visites !) et sans accompagnement (animation, sorties etc.). La tragédie n’est pas que les réanimations mal organisées aient dû trier les malades (elles le font toujours, dès lors que le système de financement pousse les établissements à fonctionner toujours à la limite de la saturation), mais qu’elles n’aient pas orienté des malades vers des services de soins intensifs avec oxygénation sans intubation, vers des cliniques privées, vers des hospitalisations à domicile. Qu’on n’ait pas pu dans tous les EHPAD soigner correctement les personnes âgées, leur administrer en début de maladie l’hydroxychloroquine et l’azythromycine (qui dans l’étude de l’IHU ont montré leur efficacité en EHPAD), puis de l’oxygène etc. Ce qui est critiquable c’est que le système de santé soit tellement hospitalo-centré qu’il ne peut ni ne veut véritablement collaborer avec la médecine de ville. Ce qui est critiquable c’est que comme toujours en France, on classe les professionnels selon leur réussite à un concours (l’internat) vingt ou trente ans plus tôt, et qu’on ne sache pas faire travailler ensemble les personnes selon leurs compétences différentes, mais complémentaires.
Finalement ce qu’on peut reprocher au gouvernement dans la gestion de cette crise ce sont bien plus son arrogance et sa volonté de tout contrôler et d’user de l’argument de la santé pour imposer au peuple une discipline antisociale qu’une volonté de pouvoir totalitaire.
Mise en place d’un totalitarisme doux
Le totalitarisme doux (Maffesoli, [6]-) ne doit pas être amalgamé ou comparé de manière simpliste au nazisme ou au stalinisme. Il use d’autres procédés et il faut user contre lui d’autres formes de résistance. Plutôt le retrait, l’invention de nouvelles formes de vivre ensemble, l’utilisation d’autres formes d’échanges, non monétaires. Non pas le refus des technologies, mais leur utilisation contre ce désenchantement que dans un premier temps le progrès avait initié.
Car ce qui frappe finalement tant dans le documentaire Hold-Up que dans les critiques qu’en font ses détracteurs, c’est l’enfermement dans une vision purement matérialiste, quantitativiste et individualiste de la vie. Comme si pour les uns comme pour les autres, l’objectif était de vivre Soi le plus longtemps possible, dans le bien-être matériel le plus avancé. En revanche, la spiritualité, la religiosité, les communions et partages affectifs et émotionnels, la transmission à ses descendants sont complètement absents de la réflexion. Comme ils le sont du discours gouvernemental.
Et je reviens là encore à la belle analyse faite par Raphaël Josset de la complosphère : « À l’encontre de la vision conspirationniste du monde et même de tout un pan de la « critique radicale » pour laquelle la réalité et son devenir sont sous le contrôle de puissants maitres secrets et autres maléfiques « supérieurs inconnus », l’élite dirigeante (économique, politique, médiatique etc.) même lorsqu’elle a la « fausse conscience » d’être actrice et sujet du processus auquel elle adhère , n’en est finalement elle-même que l’agent, l’objet, le vecteur, n’exerçant tout au plus qu’une fonction d’exécutant comme pièce et rouage d’un gigantesque mécanisme qui l’englobe et la dépasse ».
Ceci n’exonère pas de leur responsabilité les décideurs qui par incompétence, morgue, idéologie ou volonté d’affirmer haut et fort un pouvoir qu’ils maîtrisent de moins en moins nous ont traîné et nous traînent encore dans un grand jeu de guerre dont les conséquences s’avèrent chaque jour plus sérieuses et destructrices.
[1] Raphaël Josset, Complosphère, l’esprit conspirationniste à l’ère des réseaux, Lemieux éditeur, Paris 2015
[2] Si Philippe Douste Blazy fait état de faits, et dit ce qu’il dit partout, avec courage. En revanche, Monique Pinçon Charlot est l’une des personnes qui donnent un ton conspirationniste simplet au documentaire quand elle affirme que c’est toujours la lutte des classes, les élites ayant programmé l’élimination de 2,5 milliards de personnes devenues inutiles. Manière de marquer que malgré son intérêt (bien rémunéré) pour les riches, elle reste la vieille communiste qu’elle a toujours été.
[3] je reprends la notion médiévale « d’enromancement » de la réalité à Aurélien Fouillet L’Empire ludique, comment le monde devient (enfin) un jeu, édition François Bourin, 2014
[4] C’est d’ailleurs ce motif de réticence par rapport à l’hydroxychloroquine qu’a longtemps retenu le professeur Raoult pour expliquer l’attitude du ministère.
[5] Il faut renvoyer à cet égard à l’intervention pleine de bon sens et de réelle générosité d’André Comte-Sponville, renvoyant à Montaigne qui a connu la Peste (taux de létalité : 100%, disparition de plus d’un tiers de la population d’Europe) et les guerres de religion !
[6] Michel Maffesoli, La violence totalitaire (1979), repris dans Après la modernité, CNRS éditions 2008
L essence du complotisme est complexe meler le vrai au faux le factuel les agressions de personnes constatées par des quidam et la Reponse de Jospin par zxemple : »il n y a que Sentiment d Insécurité !
Ainsi avec le temps l’ele cteur des LePen est un prolot communiste encarté qui s est fait cambrioler deux fois et qui a déménagé !
Les Deplorables sont les victimes et non pas d aspiration à comploter si l attitude de l appareil politique etait respectable !
Je comprends les consequences de ce qu aucun journaliste a ce jour ait dit a Mr J Attali « vois nous prenez poir des cons ? »
De peur de s’entendre repondre:
« OUI »
On vit une époque formidable ! « C est a marée basse que doivent courir ceux qui se baignaient sans maillot
l’electeur de Mme Le Pen est un français qui en a ras le bol : il n’est pas communiste et ni socialiste.
Mais Mme Le Pen est socialo communiste et malgré la bien pensance n’a rien mais vraiment rien de droite ni encore moins d’extrême droite !!!
c’est à marée basse qu’on voit ceux qui se baignent sans maillot.
Le complotisme a comme origine les politiques ou les ponctionnaires qui changent de discours tous les jours et cela remonte à loin très loin !!!
Ce que nous a montré le coronavirus c’est surtout l’immense nullité de nos sévices publics. Ils sont nuls et terriblement cher et pour rien !!! Ils font crever nos commerçants, nos industries ou nos agriculteurs
Les hopitaux dont j’ai expérimenté la totale nullité sont vraiment le dernier endroit où se faire soigner !!! j’en sais quelque chose car ma fille a la maladie de lyme !!!!!
Complot ou pas complot : je dirais plutot : quel est le niveau de nullité de nos sévices publics plutot que de parler de complot (c’est Mr Verhaeghe qui avait laissé entendre que plus que complot, il falait parler d’incompétence )
Bonjour Madame Strohl,
Il me semble, qu’assez élégamment, vous essayez de mettre sur le même pied ceux qui insultent les dits complotistes et les donc dits complotistes. C’est respectable mais malheureusement ça ne fait pas beaucoup avancer le sujet il me semble… Il serait assez intéressant de réfléchir à ce qui interdit aux personnes les plus éduquées, comme vous, de concevoir qu’un certain nombre d’évènements politiques sont bien en effet le résultat d’un complot. Je n’ai pas encore vu Hold up bien que je le regarderai dès que possible. Je ne défends donc pas leurs possible théories complotistes que je ne connais pas. Cependant, à titre d’exemple et en donnant au terme “Complot” un sens étendu, l’hypothèse selon laquelle la création de l’Union européenne était en grande partie l’œuvre du département d’État américain et des fondations Ford et Rockfeller était une théorie complotiste jusqu’à la déclassification des archives de la CIA début des années 2000. C’est pourtant bien la réalité. Critiquer ou constater l’influence prépondérante d’un milliardaire comme Georges Soros sur les politiques d’immigration, la montée des tensions raciales, etc a longtemps été considéré comme du complotiste d’extrême droite alors qu’en juin dernier c’est bien le New York Times qui a révélé que sa fondation Open Society faisait un don de 200 millions d’euros à BLM… Tout ça pour dire qu’avant que les faits soient prouvés (généralement longtemps après), comprendre l’Histoire en train de se faire, passe nécessairement par être en partie complotiste (ce qui est inconfortable) puisqu’un très grand nombre d’évènements décisifs de l’Histoire sont une sorte de conspiration. Malheureusement, dans le cas de la Covid 19, le sujet est mondial et le comportement à l’égard de l’HCQ n’est qu’un petit élément plutôt franco-français (pas que, mais surtout). Faire la chronologie sérieuse de l’Histoire amène à constater (malheureusement) que la médiatisation de l’épidémie a parfaitement précédé la maladie (un outil comme Kandar est instructif à ce sujet), que les chiffres de la létalité réelle ont volontairement été cachés le plus longtemps possible (pensons aux images venant de Chine où des gens tombent soudainement comme foudroyés par la maladie, pensons à l’OMS qui affichait encore récemment sur son site une létalité de 3 à 4% pour la maladie alors qu’on SAIT depuis Bergame en Italie en février dernier qu’elle ne dépasse pas 0,5%, etc), que des fondations beaucoup plus puissantes que les États ont préparé des outils pour surmonter la crise de la Covid 19… avant que celle ci n’ait commencé (par exemple la Fondation The commons Project créée en novembre 2018), etc. La liste est très longue… On aimerait tous croire que Sibeth Ndiaye était une erreur de casting, mais je suis certain que l’Histoire nous apprendra qu’elle était une stratégie : faudra t’il attendre 50 ans pour le savoir ?
Merci pour ces rappels documentes !
Pour memoire ,Les archives francaises sont pleines de placards à cadavres de civils innocents étiquetés disparus Alors que les archives militaires sont tres la mal rangées on cherche encore la Note 905 du bordereau restant du 17 Mars 1962, signé General AILLERET ! ( jean Monneret p 101
)
! Qui osera crier au COMPLOT ?
J’ai bien indiqué que : je ne considère pas que parler de complotisme invalide le film (que j’ai vu et avec attention) ; je dis aussi que les faits relatés sont pour presque tous vrais. Ce que je dis c’est que je ne suis pas sûre que les décideurs agissent intentionnellement, notamment dans ce cas, vu le bordel et l’incompétence.
Disons que je constatais que le film hold up est construit littérairement comme toutes les histoires dénonçant un complot. Et que d’une certaine manière cela nuit au propos. car bien sûr le monde n’est jamais ni tout blanc, ni tout noir et il n’y a pas qu’une Vérité, ni des tout bons et des tout méchants.
Merci Madame pour votre précision et votre mesure , mais pensez vous vraiment que l Histoire même de la naissance de la V République n est pas une véritable « RESURRECTION « ? Est ce une « théorie complotiste « reprise dans un discours tenu par le principal intéressé ! On a des antécédents ! On est pas les seuls non plus !
J’aime cette mise au point qui modifie, à mes yeux, votre critique globale du film. En revanche, dans la forme littéraire, je ne vois pas que ce documentaire soit construit comme un outil de dénonciation d’un complot. Il s’agit, principalement d’une compilation qui, par son volume et ses redondances finit par troubler l’esprit du seul fait de la diversité des sources et de leur répétition. L’auteur n’est pas responsable des documents reproduits ni des commentaires recueillis. En revanche, la thèse finale, amenée habilement, par la très utile publication du déshonorant discours du Dr Bertrand, disciple parjure d’Hippocrate, visant à évincer les “inutiles”, peut suggérer à certains qu’un complot du capitalisme mondial serait à l’origine de ce désordre. Même un marxiste n’y croirait pas, tellement l’individualisme des affairistes adeptes du “chacun pour soi” constitue leur manière d’être. Si comportement collectif univoque il existe, il n’est pas dû à la concertation mais seulement à la similitude des intérêts égoïstes au même moment . La compétition puérile des fabriquants de vaccins, même entrecoupée de “coups de bourse”, atteste de cette absence d’entente, de concertation, de complot.
concernant les politiques d’immigration de Mr Soros qu’aucun d’entre nous ne connait, une seule chose : veut-il un gouvernement mondial qui servirait à ????? ou veut-il tout simplement casser le système actuel de ponctionnaire qui fait crever des pays entiers : il suffit de voyager en Europe pour découvrir le mal que font ces ponctionnaires : en revanche le fait d’avoir mis un ponctionnaire par famille a permis de limiter la casse sociale.
Quels sont les Vrais désirs de Soros, Rockfeller ou autres, je n’en sais fichtrement rien mais soit ils veulent vraiment un gouvernement mondial et cela se terminera mal soit ils veulent une guerre mondiale et ça a bien du mal à démarrer. En dehors du Haut Karaback qui va mal se terminer, au moins pour les arméniens, on ne voit rien que des conflits larvés.
Toujours est-il que j’ai pu constater de visu que l’armée française n’a plus d’armée que le nom : c’est comme le restant de la ponction publique : ce n’est qu’une armée de fantoche qui sans les milliards versés seraient totalement nu : ce n’est sûrement pas ni Poutine ni Erdogan qui doivent avoir peur !!!!
Qu’il y ait des gens qui veulent que….. ne fait aucune doute et c’est logique, maintenant que ces gens soient capable de vraiment, ce ne sont que des interrogations
Concernant l’éducation que vous attribuez à Mme Strohl, vous confondez éducation et formation ce qui n’a rien à voir : l’éducation se voit dans la vie courante alors que la formation se voit dans la profession.
ON peut quand même se poser vraiment la question de l’immense nullité de notre ponction publique : les milliards qui leur sont donnés ne serviront à rien qu’à faire crever les agriculteurs les artisans ou les industriels qui seront ruinés. Précisons également que ces ponctionnaires n’ont jamais compris qu’ils étaient gavés par ces professionnels et quand ceux-ci mourront il n’y aura plus personnes pour payer des salaires gigantesques qui n’auront servis à rien. Les ponctionnaires auraient dû lire le Maréchal Lyautey qui a dit que le fonctionnaire devait d’abord avoir une très grande moralité et en particuliers le flic qui a un très grand pouvoir, sinon a être profondément haï.
Les milliards des plans de relance ne serviront à rien ni à personne sauf à engraisser cette ponction publique et à créer des millions de chomeurs et de pauvres qui à un moment ou un autre descendront dans la rue et tueront tous ces riches ponctionnaires qu’ils soient de la base ou plus haut : peut-être est-ce le véritable objectif de cette conspiration mondiale ??
Le pire est qu’il n’y a probablement pas de complot, mais une volonté constante et transgénérationnelle d’établir un gouvernement mondial afin de vivre dans un monde pacifié et uni.
Cette volonté a toujours existé, mais c’est le développement des technologies qui l’a fait passer d’une sorte de rêve décrit dans Utopia (en 1503 par Thomas More) jusqu’à nos jours où il semble pouvoir se concrétiser. Il suffit de lire certaines déclarations de D Rockefeller, de Simon Linett ou de J Attali pour se persuader que certains militent dans ce sens…
D’autres préfèrent évoquer un nouvel ordre mondial, mais ce n’est qu’un synonyme.
Les propos et les actes de Rockfeller, et également de J Attali, ne témoignent pas d’un désir “de vivre dans un monde pacifié et uni.” Un monde uni sur leur emprise/gouvernance, peut-être, et encore, mais ils n’étaient jamais les “pacificateurs”, ces deux!
“L’arrogance et la volonté de tout contrôler”, c’est le totalitarisme Mme Strohl! Le totalitarisme est le totalitarisme, il n’y a pas “le doux” et “le piquant”, il est ce qui l’est!
Entre les déclarations d’un J.D Rockefeller et ses actes, il y a souvent comme un “gap” 🙂 Du coup, on n’a pas forcément envie de laisser ces “philanthropes” décider de l’avenir de l’humanité sans jamais consulter les intéressés, et sans jamais leur rendre de comptes.
Puisque leur projet serait si bénéfique, pourquoi ne pas le soumettre aux peuples ? Qui a voté pour ces gens ?
E n cette année mortifère où on nous aligne le nombre de morts tous les soirs au JT de 20h, vous indiquez bien le cœur du réacteur avec le mot de Heidegger, « Sein zum Tode, l’homme est un être pour la mort » car, justement, il me semble que la cause cardinale non explicitée de la montée actuelle des théories complotistes tient à ce que c’est, effectivement, « ce qui nous définit… notre destin commun » oui certes mais pas pour tout le monde. Cela vaut surtout . pour les « gens de rien » comme disait l’ « enfant » au temps de sa splendeur. En effet, pour ceux qui ne seront jamais transparents quand ils traversent un hall de gare (puisqu’ils ne voyagent plus par le train depuis longtemps et qu’ils se rendent à Davos en jet privé), il est de plus en plus question de dépasser tout cela avec le transhumanisme. Ainsi Bill Gates est aujourd’hui le premier donateur pour l’OMS mais il fait aussi parti, certainement de façon moins voyante, des grands argentiers pour la recherche sur le transhumanisme avec la perspective de mettre en place le post-humain : « Il s’agirait d’un homme du futur apte à se façonner par lui-même grâce à la technologie. Cet homme imaginé ne sera jamais malade et ne subira plus la vieillesse ». Et cela tout le monde le sait plus ou moins intuitivement et aimerait en être. Or, on peut se demander si les « enfants » qui nous gouvernent, depuis 3 ans en France mais ailleurs aussi, ne se prennent pas déjà pour les futurs cyborgs promis, eux, à une forme d’éternité donc à l’écart du destin commun (de ce point de vue, Jo Biden serait plutôt rassurant… à condition que « si dieu lui prête vie »…évidemment…). On peut maintenant d’ailleurs dépasser Heidegger et, en reprenant Woody Halen, qui lui donne les 2 bouts de la corde en disant que (« La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible ») , se demander s’ils ne se démarquent pas déjà de l’humaine condition actuelle (qui à leurs yeux ne serait que de l’animalité) en évitant, pour commencer déjà, de ne pas transmettre eux-mêmes cette « maladie sexuellement transmissible » et donc ne pas avoir d’enfant. En effet, c’est à actualiser éventuellement, mais j’avais été interrogé il y a 3 ou 4 ans par le fait que la plupart des grands dirigeants des pays de l’union européenne qui sont sensés préparer l’avenir de nos enfants n’avaient pas d’enfants eux-mêmes ( il y avait alors 2 exceptions le Belge Michel et l’Espagnol je crois). La méthode la plus élégante et la plus sûr pour avoir l’air normal quand même étant d’ailleurs, si on est jeune et persuadé d’avoir un destin, d’épouser une femme ménopausée. C’est, je pense, ces différenciations liées aux fondements de la vie qui sont à la base du complotisme actuel
E n cette année mortifère où on nous aligne le nombre de morts tous les soirs au JT de 20h, vous indiquez bien le cœur du réacteur avec le mot de Heidegger, « Sein zum Tode, l’homme est un être pour la mort » car, justement, il me semble que la cause cardinale non explicitée de la montée actuelle des théories complotistes tient à ce que c’est, effectivement, « ce qui nous définit… notre destin commun » mais que c’est de plus en plus perçu comme pas pour tout le monde Cela vaut surtout . pour les « gens de rien » comme disait l’ « enfant » au temps de sa splendeur. En effet, pour ceux qui ne seront jamais transparents quand ils traversent un hall de gare (puisqu’ils ne voyagent plus par le train depuis longtemps et qu’ils se rendent à Davos en jet privé), il est de plus en plus question de dépasser tout cela avec le transhumanisme. Ainsi Bill Gates est aujourd’hui le premier donateur pour l’OMS mais il fait aussi parti, certainement de façon moins voyante, des grands argentiers pour la recherche sur le transhumanisme avec la perspective de mettre en place le post-humain : « Il s’agirait d’un homme du futur apte à se façonner par lui-même grâce à la technologie. Cet homme imaginé ne sera jamais malade et ne subira plus la vieillesse ». Et cela tout le monde le sait plus ou moins intuitivement et aimerait en être. Mais n’y a-t-il pas trop de monde sur terre pour que tout le monde puissent ainsi accéder à une forme d’éternité ? Or, on peut se demander si les « enfants » qui nous gouvernent, depuis 3 ans en France mais ailleurs aussi, ne se prennent pas déjà pour les futurs cyborgs promis, eux, à cette éternité et à l’écart du destin commun (de ce point de vue, Jo Biden serait plutôt rassurant… à condition que « si dieu lui prête vie »…évidemment). On peut maintenant d’ailleurs dépasser Heidegger et, en reprenant Woody Halen, qui lui donne les 2 bouts de la corde (« La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible ») , se demander s’ils ne se démarquent pas déjà de l’humaine condition actuelle (qui à leurs yeux ne serait que de l’animalité) en évitant, pour commencer déjà, de ne pas transmettre eux-mêmes cette « maladie sexuellement transmissible » et donc ne pas avoir d’enfant. En effet, c’est à actualiser éventuellement, mais j’avais été interrogé il y a 3 ou 4 ans par le fait que la plupart des grands dirigeants des pays de l’union européenne qui sont sensés préparer l’avenir de nos enfants n’avaient pas d’enfants eux-mêmes ( il y avait alors 2 exceptions le Belge Michel et l’Espagnol je crois). La méthode la plus élégante et la plus sûr pour avoir l’air normal quand même étant d’ailleurs, si on est jeune et persuadé d’avoir un destin, d’épouser une femme ménopausée.
J’aime cette mise au point qui modifie, à mes yeux, votre critique globale du film. En revanche, dans la forme littéraire, je ne vois pas que ce documentaire soit construit comme un outil de dénonciation d’un complot. Il s’agit, principalement d’une compilation qui, par son volume et ses redondances finit par troubler l’esprit du seul fait de la diversité des sources et de leur répétition. L’auteur n’est pas responsable des documents reproduits ni des commentaires recueillis. En revanche, la thèse finale, amenée habilement, par la très utile publication du déshonorant discours du Dr Bertrand, disciple parjure d’Hippocrate, visant à évincer les “inutiles”, peut suggérer à certains qu’un complot du capitalisme mondial serait à l’origine de ce désordre. Même un marxiste n’y croirait pas, tellement l’individualisme des affairistes adeptes du “chacun pour soi” constitue leur manière d’être. Si comportement collectif univoque il existe, il n’est pas dû à la concertation mais seulement à la similitude des intérêts égoïstes au même moment . La compétition puérile des fabric
ants de vaccins, même entrecoupée de “coups de bourse”, atteste de cette absence d’entente, de concertation, de complot.
Un complot sans comploteurs, cela existe. Il suffit d’avoir un but commun pour que les itinéraires se rejoignent et les moyens se ressemblent, ainsi que le dit très bien, plus haut, Jean-Luc Jacquet (“Si comportement collectif univoque il existe, il n’est pas dû à la concertation mais seulement à la similitude des intérêts égoïstes au même moment”), ainsi que Jean Goychman (“Le pire est qu’il n’y a probablement pas de complot, mais une volonté constante et transgénérationnelle d’établir un gouvernement mondial afin de vivre dans un monde pacifié et uni.”)
“en ce qu’il ne nie pas le fait générateur, l’épidémie et le virus, même s’il en minimise, comme nombre de personnes la létalité.”
voilà un passage douteux dans cet article!! minimiser la létalité???? LA REALITE INCONTESTABLE est:
que 99.9% des personnes positives survivent au Covid !! un chiffre hallucinant quand on y pense!!
et que l’espérance de vie des personnes décédées n’excèderait pas 2/ 3 ans après ajustement de différentes variables
Ces deux seules données devraient suffire à TOUT journaliste pour rejoindre le camp des INVESTIGATEURS( mettant de fait en cause ,sur ces bases factuelles vérifiables ,les thèses catastrophiques aux conséquences hautement liberticides des pouvoirs officiels), ce qu’ils devraient être….et qui dans ce cas est la vraie désignation de ces soi-disants COMPLOTITES, ceux qui ne cessent d ‘énoncer des faits VERIFIABLES!!)
EN réalité, parmi les complotistes d ‘aujourd’hui certains seront les héros médiatiques de demain! Pari?
“Une idée dont le temps n’est pas venue est dangereuse, Victor Hugo”