Voici le sixième chapitre de notre série consacrée à l'analyse critique du Great Reset de Klaus Schwab et de Thierry Malleret, qui sert de trame au prochain sommet de Davos. Aujourd'hui, nous abordons ce que nous pensons être le point essentiel, le noeud gordien de la théorie du Great Reset, que nous appelons le "régional-socialisme" (toute ressemblance avec une théorie des années 30 étant ici bienvenue). Voici pourquoi nous lançons cette affirmation.
Therefore, the rise of nationalism makes the retreat of globalization inevitable in most of the world – an impulse particularly notable in the West. The vote for Brexit and the election of President Trump on a protectionist platform are two momentous markers of the Western backlash against globalization. Subsequent studies not only validate Rodrik’s trilemma, but also show that the rejection of globalization by voters is a rational response when the economy is strong and inequality is high.
The Great Reset Tweet
Dans ce chapitre, nous faisons masse de deux chapitres du Great Reset de Schwab : le chapitre 3, consacré au “Societal Reset”, et le chapitre 4, consacré au “Geopolitical Reset”, qui nous semblent plus lumineux s’ils sont mis côte-à-côte et analysés d’un seul jet.
Le “societal reset” traite essentiellement de ce que Schwab et Malleret appellent le “contrat social”. Selon eux, cette expression recouvre une sorte de donnant-donnant, de contrepartie accordée aux citoyens en échange de leur obéissance disciplinée aux autres donnés par les gouvernements. Schwab et Malleret y développent les principes d’une économie dirigée qui redistribuent les richesses dans lesquels un Mélenchon se reconnaîtrait sans trop de difficultés (rappelons-nous toujours qu’un Mélenchon et ses acolytes ont une fonction de conservation de l’ordre capitaliste beaucoup plus rusée qu’on ne le pense).
Le “geopolitical reset” esquisse ce à quoi pourrait ou devrait ressembler l’ordre international dans les années à venir. Les auteurs y traitent à foison des rapports entre les USA et la Chine, et de l’avenir de la mondialisation qui leur tient à cœur. De notre point de vue, ce chapitre est essentiel pour comprendre l’ensemble du Great Reset, car il constitue le pli du livre, ce qui relie les “intellectuels” jargonnants de Davos aux décideurs publics. C’est ici que se fait la passerelle entre les opinions de Schwab et l’action politique des gouvernements.
Mais ce qui justifie que les deux chapitres soient traités côte-à-côte tient largement à la mécanique unique qui explique leur cheminement et leur argumentation : la peur des troubles sociaux et le désir compulsif de garantir la stabilité de l’ordre social partout où cela est possible. On peut même dire que le Great Reset n’est rien d’autre que la réponse de la grande bourgeoisie capitaliste mondialisée à cette peur de voir la société se désagréger dans un rapport de force entre classes possédantes et classes laborieuses, pour déboucher vers un nouvel ordre dont personne ne connaît les contours ni la logique finale.
La peur du désordre, du trouble social, de la révolution, cette grande peur bourgeoise de la confrontation, du rapport de force classe contre classe, inspire et même dicte l’essentiel du livre de Schwab. On comprend ici que la pensée de Davos s’inscrit en rupture avec la grande tradition platonicienne, ou socratique, de la dialectique, selon laquelle seule la confrontation produit une évolution. D’une certaine façon, Schwab est un aristotélicien de la prospective politique. Au contraire de la tradition occidentale qui fait l’éloge du conflit comme source du progrès, Schwab tient celui-ci en horreur et se déclare prêt à toutes les concessions pour éviter que des troubles sociaux ne surviennent.
Les grandes peurs de Klaus Schwab
De ces peurs, nous pourrions dresser une longue liste.
Il y a d’abord ce que Schwab appelle le “social unrest”, le trouble social, qui survient lorsque les sociétés sont déséquilibrées par de trop fortes inégalités. Ce trouble social est “l’un des pires dangers”14 auxquels nous sommes désormais exposés. Et Schwab joue ici à se faire peur en énumérant la liste de tous les épouvantails qui pourraient désormais semer la panique dans les quartiers riches où habitent les adeptes de Davos. On y trouve pêle-mêle les chômeurs, les pauvres, les migrants, les sans-domicile fixe, tout un bestiaire de créatures monstrueuses qui n‘inspirent que peur et aversion.
Pour Schwab, les inégalités productrices de cette misère dangereuse ne peuvent que progresser grandement à cause de l’épidémie de coronavirus. La destruction de valeur est telle que si les plus riches s’enrichissent, les plus pauvres s’appauvrissent à l’occasion de cette crise qui foudroie le monde. Dès lors, le pire est à craindre, et bien plus que de redistribuer les richesses, il faut craindre de ne pas les redistribuer. Dieu seul sait à quelle extrémité la prolifération de la misère peut bien conduire l’humanité… et tous les sacrifices sont bons pour éviter cette perspective mortifère.
Une autre peur est celle du nationalisme, dont la critique est bien connue de tous ceux qui se gavent de discours élitaires, par exemple des discours d’Emmanuel Macron. Le nationalisme est un cancer mortel pour les élites mondialisées. Il se traduit notamment par le protectionnisme, la fin de la libre circulation des capitaux et la remise en cause de ces magnifiques institutions multilatérales dont le Forum de Davos constitue une sorte d’excroissance intellectuelle.
Pour un Schwab, la prospérité du nationalisme conduit à un désordre mondial qui constitue le mal absolu. Dans quelle mesure cet ingénieur élevé dans l’Allemagne nazie croit-il lui-même que le nationalisme soit mauvais par principe ? Sommes-nous sûrs que l’apologie du mondialisme dressée par Schwab n’est pas uniquement dictée par ses intérêts matériels, notamment par les contrats de conseils qu’il signe dans les grandes entreprises mondialisées, lui et son complice Thierry Malleret ? En lisant attentivement son livre, on peut se poser la question.
En effet, d’un côté, Schwab explique que le protectionnisme nationaliste ou l’isolationnisme incarnent, peu ou prou, le mal absolu. Selon lui, l’Etat-nation, c’est le diable et la cause de tous les maux. Mais, d’un autre côté, il dresse cet étrange constat : “small economies like Singapore, Iceland, South Korea and Israel seem to have done better than the US in containing the pandemic and dealing with it”15. En français : ”les petits pays comme Singapour, l’Islande, la Corée du Sud et Israël semblent avoir mieux réussi à endiguer la pandémie et à la traiter”. Preuve est donc faite que de petits Etats-nations ne sont pas si inutiles, si inefficaces, si périmés, que les auteurs ne veulent bien le dire.
Schwab explique d’ailleurs clairement que la taille des Etats devient un obstacle à leur efficacité, en imposant des économies d’échelle qui constituent autant de trous dans la raquette de la performance publique. Ce constat ne l’empêche de déclarer obsolète et dangereuse l’idée de la nation…
Il existe plusieurs façons d’interpréter cette contradiction flagrante. L’une d’elles consiste à affirmer que Schwab et Malleret n’ont pas rédigé eux-mêmes leur livre ou, s’ils l’ont rédigé seuls, qu’ils ne l’ont pas entièrement compris. Une autre explication peut reposer dans la médiocrité de leur pensée qui remue allègrement des lieux communs superficiels entendus dans les diners en ville la semaine précédente, sans qu’une pensée structurée n’en fasse une synthèse cohérente et pertinente. Une troisième explication consiste à penser que Schwab est un ami des Etats-nations, mais que cette passion sincère est contrariée par la nécessité de défendre les intérêts de ses clients, qui sont tous de grands praticiens de la mondialisation. Bien entendu, chacune de ces explications n’est pas exclusive de l’autre, et nous laissons ici le lecteur se forger sa propre opinion sur le sujet.
Le Great Reset est un socialisme
Pour éviter les catastrophes prévisibles du fait des troubles sociaux qui naîtront de l’inégalité grandissante, il faut savoir recourir aux grands moyens. Et sur ce point, Schwab et Malleret déclinent des solutions qu’il nous semble avoir déjà lues dans les éditoriaux de Libération ou dans les tribunes que les Economistes Atterrés adorent publier dans les colonnes du Monde. On en retiendra deux en particulier.
La première grande solution que Schwab et Malleret proposent est de développer une “prestation d’assistance sociale” universelle. Ici, il faut contextualiser ces termes un peu décalés par rapport à notre langage français habituel. Dans la pratique, Schwab se fait l’écho des discours de l’OCDE bien connus selon lesquels le développement d’un système de protection sociale dans un pays permet d’améliorer la croissance.
De façon quasi-primaire, on entendra un plaidoyer pour un meilleur investissement dans des systèmes de protection sociale qui bénéficient à toute la population, et pas seulement à un segment d’entre elles. Mais on peut y lire, au deuxième degré, un soutien à des projets comme celui d’Emmanuel Macron d’instaurer un régime universel de retraites où tous les citoyens sont des cotisants, et où tous les cotisants sont traités de la même façon.
Une deuxième grande solution consiste à “augmenter la protection des travailleurs et des plus vulnérables”16. Là encore, la formule est suffisamment vague pour s‘insérer dans le corpus élémentaire de n‘importe quel parti social-démocrate. Mais elle constitue tout de même un fort clin d‘oeil à ce que les Allemands ont appelé en leur temps l‘économie sociale de marché, où l‘intervention de l‘Etat est incontournable pour corriger les défauts du marché.
Pour Schwab et Malleret, ces deux piliers (protection sociale et renforcement des garanties pour les salariés et les plus pauvres) fondent le contrat social de demain à l’échelle de la planète. Sur ces deux points, on ne trouvera aucune divergence entre les partis de gauche, en France, et le discours de Davos. C’est précisément ce qui le rend si suspect.
Encore une fois, disons-le : cette inclination de Davos pour le partage des richesses et pour le renforcement du droit du travail s’explique par la volonté de conjurer les troubles sociaux. Pour éviter de tout perdre, lâchons ce qu’il y a à lâcher et préservons l’essentiel. Cette logique explique pourquoi tant de gens de gauche se sont si bien sentis dans les forums de Davos ou d’autres. D’une certaine façon, il existe une proximité idéologique directe entre le grand capitalisme mondial qui dégage suffisamment de profits pour financer des mesures grâce auxquelles la misère devient supportable, et les mouvements sociaux-démocrates pour lesquels un objectif collectif naturel est de rendre la vie des plus pauvres suffisamment supportable pour qu’ils ne se révoltent plus. Nous en avons ici la preuve.
Mais ces deux points, pourtant majeurs, n’épuisent pas les concessions que le Forum de Davos est prêt à lâcher pour préserver l’ordre social. Par exemple, Schwab n’hésite pas à plaider pour une augmentation des salaires au bénéfice des ouvriers et des acteurs du régime de santé. Là encore, tous les pourfendeurs du néo-libéralisme qui appauvriraient l’hôpital et ne vivrait que pour le profit boursier s’abusent en imaginant que les concepteurs du Great Reset ne les rejoignent pas dans la conviction qu’il faut mieux payer les gens dont on a besoin pour effectuer des tâches ingrates.
Great Reset et Big Government
Ce qui se dessine derrière toutes ces considérations, c’est le retour du “big government”, qu’on traduira par le “gouvernement fort” plutôt que par le “grand gouvernement”. C’est ici que se niche la dimension proprement socialiste de l’idéologie portée par le Great Reset. En effet, il ne suffit pas de réclamer plus de protection sociale et plus de droits pour les travailleurs, pour devenir un partisan d’un système socialiste. Encore faut-il confier à un Etat fort la faculté de changer la physionomie de la société et de l’économie par une action tous azimuts.
Schwab et Malleret ne réclament pas autre chose lorsqu’ils évoquent le “gouvernement fort”, officiellement démocratique, mais dont les accents autoritaires résonnent étrangement. Nous reviendrons sur ce point lorsque nous évoquerons la société de la surveillance. Le gouvernement fort dont Schwab et Malleret se font les apôtres s’inscrit dans une rupture complète avec la tendance décennale ouverte par Margaret Thatcher, qui considérait que l’Etat était un écran toxique entre le gouvernement et la société civile. Pour Schwab, l’Etat doit désormais intervenir dans l’économie pour structurer le marché et créer de la croissance.
Là encore, l’idéologie du Great Reset se confond terriblement avec l’idéologie portée par la France Insoumise, par exemple, pour ne traiter que le cas de la France. On y retrouve un éloge de la pression fiscale outrancière et de la “correction” du marché par l’action administrative directe.
C’est en ce sens qu’il y a bien une orientation socialiste de la pensée de Schwab : pour éviter les troubles sociaux, le capital se met au service des Etats et valide par avance des mesures “fortes” (s’agirait-il d’un euphémisme pour ne pas dire “autoritaires” à la chinoise ?) qui permettraient de sauver les profits en faisant taire la grogne dans les rues. L’Allemagne que Schwab a connue dans son enfance ne fonctionnait pas autrement. Hitler ne serait pas arrivé au pouvoir sans un soutien des capitalistes allemands, et sans une forme de passivité de la gauche face au “socialisme” d’un genre nouveau qui arrivait. On y verra l’ironie de l’histoire personnelle de Klaus Schwab : cet ennemi obstiné de l’Etat-nation, qui semble traumatisé par l’histoire allemande du vingtième siècle, revient peut-être à son insu aux origines même de ses débordements : le national-socialisme, débarrassé ici de ses oripeaux antisémites, mais pleinement convaincu que seule une alliance du capital et du travail peut sauver la croissance et les profits.
Le Great Reset est un régionalisme
Si le Great Reset est fondé sur un dépassement des Etats nations, et surtout des nations, pour lesquelles Klaus Schwab ne cache pas son apparente aversion, il prône a contrario un “régionalisme” pour refonder l’ordre international. Par régionalisme il faut entendre la constitution d’entités pluriétatiques comme l’Union Européenne.
“Le résultat le plus plausible dans la tension mondialisation – démondialisation réside dans une solution intermédiaire : la régionalisation”, écrivent Schwab et Malleret17. Autrement ni gouvernance mondiale unique, ni maintien des Etats-nations, mais dilution progressive de ceux-ci dans des entités fondées sur le modèle de l’Union Européenne, où les transferts de souveraineté se multiplient au bénéfice de l’entité régionale, et au détriment des Etats-nations. Pour Schwab, cette solution intermédiaire permet de bloquer la tendance des nations au protectionnisme, sans trancher directement dans la question de l’hégémonie internationale.
Et sur ce point, le Great Reset consacre un long développement à la question désormais cruciale et structurante des relations entre les Etats-Unis et la Chine. Faut-il croire que la crise du COVID annonce l’avènement de la Chine ? Ou bien les faiblesses structurelles de celle-ci, notamment l’aversion forte qu’elle suscite chez un grand nombre de ses voisins (à commencer par l’Inde ou le Japon) et son absence de réserves énergétiques, constituent-elles des obstacles à son affirmation durable face aux Etats-Unis ?
Sur ces questions, qui évacuent totalement la question de la démocratie et des libertés publiques, pour lesquelles Schwab et Malleret montrent une indifférence très significative de notre point de vue, les auteurs évitent bien de prendre position, ne voulant froisser ni les uns ni les autres. Simplement, ils se réservent le droit de souligner que l’isolationnisme de Trump est un facteur de trouble et de désordre qui met en péril le bon ordre international.
Point d’ordre mondial sans coopération internationale, rappellent-is. Et ce n’est pas parce que l’ordre du monde procède de relations régionales bien structurées qu’il ne faut pas que tous les pays coopèrent pour que la paix soit préservée. Là encore, la critique contre le nationalisme trumpien est récurrente, et l’indulgence vis-à-vis de l’autoritarisme si forte qu’elle en devient une manifestation de complicité apparente.
Toujours est-il que, dans l’ordre du Great Reset, l’organisation bien comprise du monde ne repose plus sur les nations, mais sur des institutions multilatérales régionales, qui doivent disposer d’un pouvoir de décision et d’édiction des normes. L’Union Européenne est ici le paradigme de la vision déployée par les deux auteurs. Tous les lecteurs souverainistes en tireront les conséquences qui leur conviennent.
Mais cette régionalisation du monde ne doit pas se traduire par une indifférence entre les différentes régions. Le bon sens, selon Schwab, est d’émailler l’ordre international d’accords de coopération entre blocs, de traités commerciaux en tous genres qui préservent le principe du libre-échange.
Le régional-socialisme de Davos et la démocratie
Récapitulons : dans l’optique du Great Reset, il faut substituer au désordre international actuel, où les nations font la loi et où Trump a aboli la coopération internationale, un ensemble bien compris de régions comme l’Union Européenne, qui sont autant de marchés uniques qui coopèrent avec d’autres marchés uniques par des accords multilatéraux. Mais cette logique suppose-t-elle que les régions soient organisées sur des principes démocratiques.
Là encore (s’agit-il de ne pas fâcher l’ami Xi Jinping qui distribue des médailles à Schwab ?), la question de la démocratie est ouvertement marginalisée et traitée de façon labyrinthique. Pour ce faire, les auteurs reprennent à leur compte la théorie du trilemme développée par Dani Rodrik, selon qui la mondialisation, la démocratie et les Etats nations ne peuvent coexister. Ainsi, si l’on veut des Etats nations démocratiques, il faut renoncer à la mondialisation. Si l’on veut faire entrer les Etats nations dans la mondialisation, il faut renoncer à leur caractère démocratique (c’est le cas de la Chine). Et si l’on veut une mondialisation démocratique, il faut renoncer aux Etats nations.
C’est plutôt cette dernière option que Schwab et Malleret privilégient. Mais c’est par une déduction un peu compliquée qu’on le comprend, et on manque ici d’une prise de position claire en faveur de la démocratie pour être totalement rassurés sur l’attachement profond des auteurs à nos bonnes vieilles libertés publiques.
Et d’ailleurs, de quelle démocratie parle-t-on ? Nous verrons dans les chapitres suivants combien la démocratie que nous prépare le Great Reset est une démocratie obnubilée par la surveillance permanente des individus, au point que la notion de vie privée y perd tout son sens. Mais on retiendra à ce stade que la démocratie selon Schwab et Malleret repose sur un Etat puissant qui maltraite, au nom de la prospérité et de la protection sanitaire, la liberté d’entreprendre et le libre jeu des acteurs économiques. C’est la démocratie du “big Government”, du “gouvernement fort”, qui a tout d’un national-socialisme revisité. On est ici loin des dérapages verbaux, des thématiques belliqueuses, des haines raciales, des pulsions de destruction, portées par l’idéologie nazie. Mais on est sur le même paradigme d’un Etat autoritaire, d’un ordre international contraignant où les peuples sont privés de leurs droits de décider de leur destin, et sur une logique d’échange entre le confort et les libertés. On vous rend la misère supportable pourvu que vous obéissiez.
Tels sont les horizons de ce régional-socialisme dont Davos prépare le lit.
C est étonnant cette histoire bien détaillée !! Pas.un mot sur les « Religions Conflictuelles « qui appartiendraient a un Monde parallèle a celui de Davos ? Erreur ! L ARMEE ROUGE bras irrédentiste de la citadelle Soviétique a mordu le sable de l Afghanistan et on passe cela par pertes et profits parce que consideré comme Un client « non concurrentiel » dans l atmosphère du Capitalisme Mondialiste ?
Eleven eleven..qui a stupefait les UsA et le Monde , apres une premiere melodie en sous sol en 1993 !Il ne se passe pas un jour en Europe où un individu se déclare soldat d un Dieu Unique ,Séparatiste et exclusif , dans sa marche vers la Maison de la Guerre .D’autres se cantonneront a la « Maison de l attente contrainte « ceux la sont , là ou s épuisent les dernières réserves de pétrole et où l argent des Monarchies locales cherche désespérément sa diversification en partie dans le Capitalisme Mondial,… , ou bien dans les Confréries Sociales des Frérots, mais pas seulement , dans d autres oeuvres , peu sociales celles là ! La France en a fait la triste expérience en 2015!Elle reste leur cible favorite !
Alors à Davos , Ils mélangent quoi avec leur « poudreuse «les Alterophiles pacifistes messianiques mondialistes ?
“…On vous rend la misère supportable pourvu que vous obéissiez…”; cette phrase qui conclut l’article ne serait -elle pas justement la définition parfaite du nouveau macronisme versus gestion du covid
Exact !
Merci Eric Verhaeghe de cet article de bon sens sur le “Grand Reset”.
Il est évident que Macron (biberonné par Attali) s’inscrit pleinement dans ce projet socialiste et diabolique de mondialisme déshumanisé. Schwab et ses disciples “bienfaiteurs” de l’humanité, Gates, Soros et Co, nous préparent un monde terrifiant, méthodiquement.
Les chaos à venir, probablement inéluctables et touchant violemment les sociétés occidentales (n’en est il pas déjà ainsi avec le Covid ?), favoriseront ils ce plan ? C’est à craindre au vu de la profondeur de la manipulation des peuples. A moins d’un “Grand Réveil”, peut-être dû aux énormes révélations consécutives aux gigantesques fraudes électorales aux US. Ce qui est pour bientôt. Je sais, c’est du complotisme.
Quand vous parlez des fraudes électorales aux États-unis, desquelles parlez-vous et dans quel sens exactement ?
Article super instructif, j’attaque les autres sur le sujet.
Ça rejoint toutes les prédictions de P.Hillard sur le mondialisme. Sauf que lui parle de deux mondes qui s’opposeraient.
Un comme vous avez cité, avec des blocs régionaux (ou plutôt continentaux). L’autre serait une suppression totale de ces blocs pour n’en former qu’un.
Les deux sous l’impulsion de forces opposées.
Comme souligné la 3eme option resterait le retour des Etats nations. Mais ça passera par la confrontation.
En tout cas, un grand bravo pour la qualité de votre article. Ressenti ni trop modéré, ni trop extrémiste. Ni trop a gauche, ni trop a droite et suffisamment complotiste / géopolitique pour éveiller mon intérêt.
Comme toujours, un excellent article de Monsieur Verhaeghe !
Klaus Schwab en nouvel Hitler – l’antisémitisme en moins – semble (malheureusement) très juste…
Oui, il y a de très grandes chances que “l’opération Covid 19” (cad profiter et surfer sur une épidémie bien réelle mais somme toute assez banale) s’explique avant tout par la volonté de ses promoteurs de garder la main dans les changements inéluctables à venir, plutôt que risquer de les subir… Devant l’essor des mouvements dits populistes, devant l’essor des cryptomonnaies non étatiques, devant l’inéluctable crise économique à venir, etc, ils ont décidé de créer (ou de devancer) les problèmes pour (nous) devancer dans leurs solutions…
Comme ElectronLibre l’écrit, l’avenir n’est pas figé, bien que, pour l’instant, les promoteurs du Great Reset semblent avoir les choses bien en main, du seul fait de la complicité de tous les médias mainstream… Mais, entre les manifestations qui commencent, entre le nombre de gens qui comprennent qui augmente, entre les procédures judiciaires en cours, entre le travail de fond fait par des personnes sérieuses comme vous… Qui sait ?
Dans l’opinion public, le documentaire Hold up ou les courageux médecins dits rassuristes ont fait avancer les choses du point de vue médical, par contre, côté Économique / Gouvernance politique, la compréhension des gens est encore très faible… A quand Eric Verhaeghe interviewé par Le Figaro ou CNews (que je cite parce qu’on commence à y trouver des choses moins “convenues” sur la crise Covid) sur ces aspects ?
Sincère bravo pour ces 5 articles..
Voila où nous en sommes.. merci pour votre article si clair.. Même si bcp se reveillent..combien le liront? J ai vu et entendu ds des news perso selon Attali que nous ne sortirons plus de la crise sanitaire … ce que je crois, suivant depuis des années Pierre Hillard et écoutant les analyses financières de A.J.Holbecq et ses conseils depuis 4 ans pour se “préparer”….je pense que nous y sommes..mais peut on compter sur “l illumination ‘ des français qui pour certains ne veulent mm pas écouter un avertissement
‐ car avertir pour eux c’est les paniquer- ..l ignorance est confortable!
Un grand merci au Courrier des Stratèges de nous éclairer sur cet objet très tendance.
Le souci avec cette vision en effet totalitaire et germanique —énième tentative— c’est la mise en pratique. Comment aligner tout le monde. Pour ce qui est du Societal Reset, je vois bien qu’ils essaient, je vois surtout qu’ils échouent. Une chose est de faire des maquettes de Lego en vase clos ou en visioconfe entre copains. Une autre est de l’imposer partout. Ce que je vois de ma fenêtre n’est pas brillant brillant. Voyez l’ue. Voyez le confinement. Voyez les rues de Paris le dimanche matin après la manife du samedi. Voyez l’élection américaine pas du tout dans la boite. Le truc qui manque aux globaleux c’est la force d’entraînement. Qui fera le travail d’évangélisation? Les Millennials? Des pleurnichards offensés 24/24 dont la qualité première n’est ni l’organisation à plusieurs ni la force de conviction. Les envahisseurs du sud méchamment revanchards? Pas leur tasse de thé. AMHA les globaleux comptent trop sur Big Tech. La Tech a eu son heure de gloire dans les années 80-90-2000. Plus grand monde n’est sous le charme depuis, au contraire. Les rézososses partent dans tous les sens. Comme les cryptomonnaies d’ailleurs. Big Tech a perdu ses supporters.
Du point de vue Geopolitical Reset, ça se tient davantage mais là encore je ne vois pas d’uniformité. Voyez la Russie. Voyez les ex-communistes d’Europe centrale. Ils ne marcheront pas. Je ne connais pas la Chine mais ce qui s’en dit me semble toujours trop macro pour être convainquant. Ceux qui fuient le PCC décrivent un pays sous tension. Tout autour les autres asiatiques se méfient du dragon du milieu comme du Covid.
Donc pour finir, je pense que le capitalisme à l’ancienne restera plus fort que ce délire de socialiste allemand. Et ça c’est à la portée de tout le monde.