Le Ministère du Travail a annoncé la semaine dernière qu’il recrutait 120 postes d’inspecteurs du travail, confirmant la tendance lourde de l’Administration à remplacer les agents de service au public par des percepteurs, des censeurs et, en l’espèce, des inquisiteurs.
Une augmentation d’effectifs de 15%
Selon un rapport datant de 2015, le nombre des inspecteurs du travail est d’environ 800 : ce recrutement représente donc une augmentation d’effectifs de 15%. Pour mémoire, environ 1300 contrôleurs supplémentaires travaillent à leur côté. Chaque année, l’inspection du travail effectue quelque 300 000 interventions dans les 1,8 millions d’entreprises soumises à leur pouvoir, diligentent 64 000 enquêtes et engagent 6 300 procédures pénales. On peut donc anticiper une hausse importante des contrôles une fois que nos aspirants inspecteurs auront fini leurs 18 mois de formation payée.
Les droits d’inquisition des inspecteurs du travail
Dans un état de droit, les lois sont destinées à protéger les citoyens contre la toute-puissance de l’Etat parce qu’il a le monopole de la violence légitime, comme l’a si bien démontré Max Weber. C’est même à ça qu’on reconnaît l’état de droit. Ainsi, en France, l’intervention des agents de police est strictement encadrée et soumise au contrôle de la justice, par exemple les contrôles d’identité et les contrôles fiscaux.
Rien de tel concernant les contrôles de l’inspection du travail qui ne sont soumis à aucune limitation ni contre-pouvoir. Les inspecteurs du travail disposent en effet d’un droit d’inquisition total.
L’agent de contrôle a la liberté absolue et permanente d’exiger l’ouverture et de pénétrer à toute heure de la journée ou de la nuit dans tous les locaux du lieu de travail contrôlé, que l’employeur soit présent ou non. Cela inclut entre autres les endroits où les salariés travaillent, mangent, vivent ou se lavent, notamment les salles de bain, les vestiaires, les cantines, etc. Ce droit d’entrée n’est subordonné à aucune exception.
Depuis Novembre 2003, l’inspecteur du travail est aussi autorisé à contrôler l’identité de chaque individu présent dans l’entreprise lorsqu’il suspecte du travail dissimulé (Art. L8113-2 CT).
Tout ceci sans aucun contrôle judiciaire.
L’inspection du travail est en quelque sorte une juridiction d’exception qui, à l’instar de l’Inquisition, s’auto-saisit et cumule les pouvoirs du juge d’instruction et du procureur.
Des pans de plus en plus larges de l’Administration ne sont plus soumis à l’état de droit en ce sens qu’elle ne soumet plus son action au respect des droits fondamentaux des citoyens.
En 2021 en France, l’Inquisition recrute.
Excellent papier qui démontre qu’il n’y a pas grand espoir à attendre de l’état dans ce pays quand on est entrepreneur.
Ces gens sont effectivement des inquisiteurs et leurs actions sont parasitaires dans la majorité des cas.
Je n’écris pas qu’ils sont inutiles, mais leurs actions ne sont le plus souvent que répressives et politisées.
D’ailleurs hidalgo n’est-elle pas une inspectrice du travail qui cumule grasse retraite de fonctionnaire et salaire de maire de Paris …
Je pense que l’employeur qui n’a rien à se reprocher n’a rien à craindre de l’Inspection du Travail.
Dans la plupart des cas je pense que l’Inspection du Travail intervient suite à une démarche d’un salarié ou d’un syndicat de salariés et parfois suite à une dénonciation anonyme d’un concurrent (entreprises du bâtiment – restauration – etc…).
Par contre il faut se poser la question :
. de la complexité du Code du Travail et du droit à l’erreur,
. de savoir si tout le monde est logé à la même enseigne… (je vous laisse le soin de faire votre liste),
. de savoir si l’Etat, les organismes ou collectivités publiques sont condamnées lorsque des “entreprises sous-
traitantes” sélectionnées par leurs soins sont coupables d’infraction à la législation du travail et des lois sur l’immigration !
p.s. : je suis d’accord avec la légende de la photo d’illustrations mais personnellement j’aurais mentionné : “Je suis tout le contraire d’un libéral” et donc je suis allé chercher sur le logiciel “word” de son ami Bill G. tous les antonymes de “libéral”.
Et voilà ce que ça donne :
égoïste, ladre, avare, intraitable, intolérant, obtus, impitoyable, mince, étroit, étriqué, serré, borné, autocrate, despote !
Réaliste non ?
En 40 aussi les français qui n’avaient rien a se reproché n’avaient rien à craindre de la gestapo…
c’est un principe ridicule et dangereux car il justifie toutes les atteintes au liberté et dieu sait si elle sont nombreuses en France.
Apparemment votre affirmation confirme que vous n’avez jamais eu affaire à des inspecteurs du travail soit en tant que patron soit en tant que salarié !
Vous ne savez même pas en quoi consistent leurs activités et vous vous permettez de les assimiler tout de go à des agents de la “gestapo” !
Avant d’étaler une telle ineptie vous auriez dû vous renseigner !
Il est vrai qu’en filigrane vous voulez faire passer l’idée que la période dramatique dans laquelle nous vivons aujourd’hui a des relents des années 40… .
J’ai le regret de vous dire que vous confondez tout.
En dehors des nazis et toussa toussa avez-vous appris autre chose à l’école de la ripouxblique ? Notre grande “Education nationale” vous aurait elle lobotomisé ?
Connaissez-vous Staline avec son goulag, Mao avec ses camps de rééducation, Erich Honecker avec sa fameuse STASI, Ceausescu avec sa police politique et ses asiles ? Ça ne vous parle pas tout ça ? Tous des communistes purs et durs !
Eh bien vous voyez c’est à eux que Microncescu me fait penser !!!
L’alliance de la finance internationale mondialiste avec le communisme internationaliste totalitaire !
Ce que j’appelle communément la “gôôôchiassserie” mondialiste qui dirige le monde depuis le milieu du 20ème siècle et dont les méfaits explosent aujourd’hui à la face même de ceux qui les ont élus à chaque fois “pour faire barrage aux heures les plus sombres et bla bla bla ” ! MDR !