L'Allemagne freinait à la mise en place d’un État européen. Pays fédéral de Landers, les Allemands restaient sceptiques quant à l'établissement d’un pouvoir européen supra-fédéral. Ce verrou vient de sauter : l’Europe va désormais pouvoir émettre de la dette commune dont les contribuables européens solvables seront les malheureux garants.
Dans un ultime essai de résistance, des Allemands avaient porté devant leur Cour constitutionnelle une contestation au mécanisme de levée de dette commune aux pays européens : les eurobonds.
Ces citoyens ont été déboutés, les eurobonds verront donc bien le jour et financeront 750 milliards d’euros du plan de relance ratifié par vingt État européens.
Les collectivistes keynésiens et les tenants du capitalisme de connivence se frottent déjà les mains à cette perspective. La relance sera bien entendu verte, renouvelable, sociale, responsable et citoyenne. Elle permettra le développement de ceux qui sont bien en cours et dont le lobbying est le plus efficace au détriment des petites entreprises mises à l’arrêt par la crise sanitaire.
En France nous sortons de cette crise avec plus 61% de l’économie sous contrôle de l’État, en bonne voie vers le marxisme. Les économistes atterrants sont donc contents.
Après la relance Covid, un ministère de la santé européen
Une fois le robinet des eurobonds ouvert, il sera impossible de le refermer. Nous entendons déjà parler d’un ministère de la Santé européen. Car si la prise en main à l’échelon européen des vaccins a été un échec, c’est faute de moyens revendiquent les responsables. Il faut en faire plus et donc mettre en place un budget santé européen.
L’Europe s’apprête à dévaler la pente fatale de la dette comme l’Italie et la France. Cette pente nous entraînera vers l’inflation et la crise monétaire comme le démontrent 5 000 ans d’histoire. Peu importe la forme que revêt la création monétaire, la fin de l’aventure est immuable.
OH ! gai… Oh ! gai…
pauvres de nous; c’est la chute de l’empire et le pire est de plus en plus sûr