Certains membres du gouvernement cauchemardent à l’idée des risques d’un déconfinement brutal. Où l’on voit qu’il est plus facile de diriger un pays sous état d’urgence qu’une démocratie libérale…
Face à une opinion de plus en plus rétive aux mesures réduisant leur liberté de circulation et leurs activités et à quelques jours d’un retour progressif à une vie mois restreinte, l’exécutif craint que le retour à la “vie normale“ entraine des débordements.
1.Des élites hors du sol, hors du peuple
Attention au “phénomène de décompensation”, alerte Marlène Schiappa qui, comme une grande partie de notre élite, voit les citoyens français comme des barbares, incapables de gérer leurs émotions, leurs pulsions : alcoolisation massive, harcèlement, agressions sexuelles… Ce n’est ni plus ni moins le retour du fameux “effet apéro“, qui avait amené le gouvernement à fixer le couvre-feu à 18h. Nos élites seraient bien inspirées de relire Albert Camus (“Le premier homme“) : “Non, un homme ça s’empêche. Voilà ce que c’est un homme, ou sinon…”.
La chape de plomb posée sur les libertés depuis plus d’un an, les menaces de sanctions pécuniaires, la peur instaurée dans la population et l’abandon par une partie des Français de l’amour de leurs libertés, ont permis d’éviter, au président Emmanuel Macron, de voir le pays sombrer dans la désobéissance civile.
2.Une approche prudente en Europe et en France
En Ecosse, en Suisse, la vie reprend doucement sa place. En Italie, bars et restaurants peuvent depuis lundi servir en terrasse ; ainsi que le soir pour la première fois en six mois, même si le couvre-feu reste en vigueur à partir de 22 heures. Les salles de spectacle ont aussi rouvert. En Espagne, les fêtes de San Fermin à Pampelune, qui attirent en juillet des touristes du monde entier, ont été annulées pour la deuxième année consécutive.
En France, les enfants des plus petites classes ont repris le chemin de l’école lundi après trois semaines de fermeture de tous les établissements scolaires. D’ici le 5 mai, Emmanuel Macron pourrait annoncer quelques bonnes nouvelles concernant les réouvertures. Mais on est encore très loin d’un retour à la normale.
Emmanuel Macron va-t-il, à rebours, devoir faire face à un vent de révoltes “populaires“ type Gilets Jaunes puissance 10 ? Dès la semaine prochaine, le gouvernement présente une énième loi de lutte contre le terrorisme. Loi inutile, l’arsenal législatif étant suffisant mais non appliqué. La politique de la peur a encore de beaux jours devant-elle…
Le gouvernement des pleutres !
Le gouvernement a peur que les mesures de confinement inexplicables apparaissent au grand jour, n’ayant qu’un lointain rapport avec le traitement efficace du Covid, mais bien pour maintenir le peuple sous cloche afin d’éviter des débordrments de contestations, contre l’incompétence des dirigeants français. On pourra recencer les mesures stupides, presques risibles, comme le non stationnement sur les plages, l’interdiction des remontées mécaniques a la montagne, et surtout l’interdiction d’acheter des chaussettes et certains sous vétements dans les commerces, les restrictions kilométriques, que seuls des cerveaux malades ont pu imaginer…
Le souci pour pause-caca et ses constipés du bulbe, c’est qu’ils en ont tellement fait dans le mauvais sens du terme que ça a créé une interruption temporaire de l’effet poisson rouge chez les gens (mémoire de 3 mois max) et que d’jeuns comme moins d’jeuns en ont plus que ras la casquette des conneries sécuritaires qui font long feu à leurs frais.
Même ne comprenant pas ou pas tout, la grande masse des gens sent tout de même bien que rien n’est moins clair que des décisions prises au doigt mouillé ou comptant les biftons et/ou futurs avantage-pantoufles de big pharma – et plus que ras le bol de ne pas pouvoir prendre une anisette avec des amis en soirée sans être taxés de délinquants et que la milice déboule chez eux par suite d’une délicate dénonciation de la part du voisin (qui lui, ne perd rien pour attendre.)
En con-séquence et la france étant ce qu’elle est, un retour de flamme saignant n’est jamais à exclure et dans le cas présent, paraît même assez prévisible – le tout sans grands risques, parce que si tout le monde casse les règles en même temps, personne n’y pourra rien faire (et ça sera tant mieux.) Les réseaux sociaux, ça sert aussi à coordonner ce genre de chose.
Après, si jamais ces mêmes gens, discutant à l’occasion avec d’autres sur les rond-points, commencent à comprendre ce qui se passe vraiment dans leur dos, les choses prendront un tournant beaucoup moins sécuritaire, du moins pour certains – certains au sens large, car ils réaliseront également que tout le reste de la smala est constituée de pastèques moralisatrices et surtout, privatrices de libertés “pour leur sécurité”.
En bref, les choses vont peut-être se mettre à (re-)bouger ;-p)
J’aime beaucoup votre commentaire. Je suis totalement en accord avec.
Néanmoins, sachez qu’il y a encore des glands qui avalent toute la soupe que le gouvernement leur sert et même si on sous-estime le nombre de personnes dans notre camps, je crains qu’on fasse la même erreur avec le nombre de personnes de l’autre camps.
Mais, je réitère : les commentaires comme le vôtre fait du bien au moral et au cerveau.
Bonne journée,
Meuh non, je veux bien prendre le pari que notre bon gouvernement va, au même niveau que les précédentes étapes, pondre un paquet d’autorisations-exclusions toutes plus débiles les unes que les autres. Des couvre-feux à horaire variable entre départements/régions, des interdictions de déplacement inter-régions suivant les jours ou les pays limitrophes, des ouvertures de commerces avec des jauges élastiques, etc… Bref les autres cases du tableur du conseil sanitaire/de défense/sécuritaire non encore traitées. Le tout par bout jusqu’à l’été en retirant encore un peu d’aides pour que pendant l’été, comme d’hab, les entreprises fassent les charrettes puisque économie totalement out. Et comme depuis un an et toutes actions mal annoncées, mal menées et soins toujours aux fraises, re-constat que, somme toute, la palanquée de mutants évidents nous prenant de nouveau “à la gorge” un petit reconfinement de la rentrée pour tenir jusqu’aux élections (peut-être) de 2022.
Ne pas oublier que l’état d’urgence sanitaire a été prorogé (encore) jusqu’au 31 octobre.