Facebook n’interdit plus la thèse de l’accident de laboratoire

Facebook n’interdit plus la thèse de l’accident de laboratoire


Partager cet article

Depuis le début de l’épidémie, Facebook interdisait dans ses colonnes toute mention d’un possible accident de laboratoire à Wuhan. Mais ce bannissement est désormais suspendu et le réseau social américain autorise ses utilisateurs à en faire mention. Cette décision intervient alors que Joe Biden lui-même demande officiellement à ses services de renseignement de tirer l’origine du virus au clair. Cette évolution illustre la sensibilité des GAFAM à la propagande officielle et interroge sur la survie de la liberté d’expression dans nos démocraties.

Le réseau social Facebook ne censure plus la thèse de l’accident de laboratoire à Wuhan. Cette annonce faite mercredi dernier est tout un symbole du changement survenu dans le monde en moins de dix-huit ans. Depuis le début de la pandémie, en effet, la thèse d’un possible accident au laboratoire P4 de Wuhan est jugée complotiste et à ce titre combattue par les autorités et les chiens de garde médiatiques qui protègent les versions officielles. Mais, depuis les révélations du Wall Street Journal de la semaine dernière, et depuis les prises de position de Biden sur le sujet, cette thèse est de plus en plus évoquée et reconnue commme plausible.

Le Wall Street Journal légitime l’accident de laboratoire

Dimanche dernier, le Wall Street Journal a publié un article affirmant que trois membres du laboratoire P4 de Wuhan avaient été hospitalisés en novembre 2019 pour des symptômes proches du COVID 19. Cette information corroborait des renseignements officiels américains évoqués quelques semaines plutôt.

Il n’en fallait pas plus pour que la thèse de l’accident de laboratoire devienne soudain crédible, alors qu’elle était régulièrement combattue comme complotiste.

Biden s’interroge officiellement

Il n’en fallait pas plus pour que Joe Biden intime l’ordre aux services de renseignement de tirer cette affaire au clair dans les 90 jours. Selon les informations distillées à ce stade par la presse américaine, ces services de renseignement sont très partagés sur l’existence ou non de cet accident de laboratoire.

Visiblement, il n’existe pas d’unanimité dans la « communauté du renseignement » outre-Atlantique sur les explications précises à donner sur les origines du virus. Mais l’hypothèse de l’accident de laboratoire est désormais prise très au sérieux. Une explication peut être mixte : des scientifiques du laboratoires P4 auraient pu contracter le virus en explorant une mine interdite, connue pour abriter des chauve-souris infectées.

Facebook ne censure plus

Ces éléments politiques, et l’évocation officielle par Joe Biden de cette hypothèse obligent désormais Facebook à ne plus bannir les contenus faisant référence à l’accident de laboratoire. Le réseau social a donc annoncé mercredi qu’il révisait sa politique en matière de « fake news ».

Une fois de plus, la question de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux est posée, et la connivence qui existe entre ces réseaux et la propagande officielle interroge en profondeur. L’ère de la liberté d’expression touche-t-elle à sa fin ?


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Comment l'Assemblée prépare la grande spoliation via la Sécu

Comment l'Assemblée prépare la grande spoliation via la Sécu

C'est une pièce de théâtre bien rodée qui se joue actuellement au Palais Bourbon, une de celles dont la caste technocratique a le secret et dont le contribuable français est, invariablement, le dindon de la farce. Alors que les caméras se braquent sur les psychodrames de l'Assemblée nationale et la fausse fragilité du gouvernement Lecornu, une réalité arithmétique implacable se dessine dans l'ombre : le dérapage incontrôlé des comptes de la Sécurité Sociale devrait servir d'alibi parfait pour le


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Êtes-vous un riche normal ? par Vincent Clairmont

Êtes-vous un riche normal ? par Vincent Clairmont

En France, parler de patrimoine, c’est souvent évoquer les "riches" et les "pauvres", comme si la réalité se résumait à une opposition binaire. Pourtant, les chiffres de l’INSEE pour 2024 révèlent une palette bien plus nuancée, où l’âge, la profession et le hasard des héritages dessinent une mosaïque complexe. Alors, êtes-vous un "riche normal" ? Spoiler : la réponse dépend surtout de votre âge, de votre profession, et de votre capacité à échapper aux pièges de l’endettement et de la fiscalité.


Rédaction

Rédaction

Le scandale du compte courant : reprenez votre argent en main et recevez nos 3 plans d'action immédiats !
Photo by Marek Studzinski / Unsplash

Le scandale du compte courant : reprenez votre argent en main et recevez nos 3 plans d'action immédiats !

Nous ne vous le dirons jamais assez : si votre épargne est encore soumise aux diktats d’un système financier à l’évidence éreinté, vous êtes en danger. L'heure n'est plus aux placements « mesurés », ni aux conseils « consensuels » que vous lisez partout ailleurs (SCPI de banque, assurance-vie en fonds euros, immobilier locatif labellisé par l’Etat de type « Pinel », etc.). Nous pensons que l’inflation n’est pas transitoire, que la stagflation n'est plus une menace, mais une réalité qui va s’abat


FLORENT MACHABERT

FLORENT MACHABERT

Assurance-vie luxembourgeoise : le guide complet ! par Vincent Clairmont

Assurance-vie luxembourgeoise : le guide complet ! par Vincent Clairmont

Je vous propose aujourd'hui une analyse exhaustive et technique de l'assurance-vie luxembourgeoise, spécifiquement calibrée pour les résidents fiscaux français et les investisseurs internationaux. Dans un contexte économique marqué par l'incertitude des régimes de retraite par répartition, la volatilité des marchés financiers et la pression fiscale croissante, la structuration patrimoniale via le Grand-Duché de Luxembourg apparaît comme une solution de résilience majeure. Ce document dissèque l


Rédaction

Rédaction