Après l’Assemblée nationale mardi, le Sénat, majoritairement à droite, a voté jeudi le projet de loi encadrant la sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire et la création du «pass sanitaire» qui doit entrer en vigueur le 9 juin. Le texte prévoit que l'état d'urgence sanitaire prenne fin le 30 septembre.
La loi définitivement adopté ce jeudi 27 mai relatif à la gestion de la sortie de crise sanitaire vise à accompagner de manière progressive la sortie de l’état d’urgence sanitaire. Il définit un régime de sortie de l’état d’urgence applicable du 2 juin au 30 septembre 2021.
Un régime transitoire légal…
Le régime transitoire prendra fin le 30 septembre, et non à la fin octobre comme l’avait souhaité l’exécutif. Il donne un cadre légal aux mesures de déconfinement annoncées par l’exécutif, tout en prévoyant l’hypothèse d’une reprise épidémique.
Les parlementaires des deux assemblées ont notamment acté la limitation du recours au couvre-feu et aux confinements dans le cadre de ce régime transitoire. Le couvre-feu reste possible et prévu pendant les trente prochains jours à compter du 1er juin. Passé ce délai, l’exécutif devra à nouveau déclarer l’état d’urgence pour une durée limitée à trente jours avant, éventuellement, de repasser devant le Parlement. Par ailleurs, à l’initiative du Sénat, les reconfinements locaux prévus par la loi ne pourront être décidés que pour un mois au maximum sans que le Parlement ne soit consulté.
…pour un pass sanitaire «le temps d’un été»…
Après de nombreuses controverses, le Parlement a donc validé la création d’un pass sanitaire. Le texte, issu d’un accord entre députés et sénateurs en commission mixte paritaire, limite le pass sanitaire aux grands rassemblements et le soumet à une série de mesures limitant, selon les défenseurs du texte, les atteintes aux libertés individuelles. Il sera, en outre, «temporaire, le temps d’un été», a noté Philippe Bas (sénateur LR). Les sénateurs ont aussi obtenu qu’il ne pourrait être mis en œuvre que dans les lieux qui ne permettent pas d’assurer le respect des gestes barrières.
Il entrera en vigueur le 9 juin et subordonnera l’accès aux grands rassemblements (de plus de 1000 personnes) ou à certains lieux à la présentation d’un résultat négatif de dépistage du virus, d’un justificatif de vaccination complète (deux doses) ou encore d’une attestation de rétablissement après une contamination.
… mais les inquiétudes sont nombreuses, à gauche comme à droite.
Le sénateur Les Républicains (LR) de la Manche et rapporteur du texte au Sénat, Philippe Bas, a évoqué d’emblée «un texte inutile» affirmant qu’ «il aurait suffi de demander au Parlement de prolonger l’état d’urgence sanitaire pour sortir de l’état d’urgence sanitaire».
Les députés de gauche (Gauche démocrate et républicaine, France insoumise, PS) ont décidé de saisir le Conseil constitutionnel, jugeant qu’il «donne des pouvoirs très importants au gouvernement sur des bases beaucoup trop vagues et imprécises». Quand la sénatrice communiste de Seine-Saint-Denis Eliane Assassi a dénoncé «les conditions d’une pseudo-sortie de crise sanitaire, difficilement compréhensible par le commun des mortels».
Le site Animap.fr est un annuaire de services et de commerces qui n’exigent ni vaccins ni test pour accéder à leurs offres. Cela peut devenir utile d’ici quelques temps.
Merci! Le pass sanitaire sera-t-il abandonné le 30 septembre? Et le masque (qui ne sert à rien vu le nombre de couvre-feu et de confinements subis depuis mai 2020)?
Effectivement! Très utile!
Le 1er octobre, ils vont nous annoncer que la « 4e vague » est là …
Ils subiront les conséquences de tous leurs actes odieux, sans représaille, ni violence, car l’heure n’est plus à la révolution mais à l’évolution.
Aussi, si le peuple peut pardonner, la conscience, Elle ne pardonne jamais.
Quand l’individu commet un acte injuste, la conscience, cette voix intérieure crie. Il cherche bien à la faire taire, quand son tourment devient trop violent, il s’étourdit, mais tous les moyens qu’il emploie sont impuissants, la voix est toujours là, sourde mais tenace.
C’est que la conscience de l’homme est une éternelle justicière qui ne pardonne pas.
Un poète a dit : « Jamais au criminel, son crime ne pardonne ! »
Laissons la justice « divine » faire son œuvre, car, tôt ou tard, la Vérité prend sa revanche, on a beau manœuvrer dans l’ombre, on n’empêche pas la lumière de luire.
Tous les efforts hostiles de ses cuistres et autres pantins stipendiés des mondialistes se briseront finalement contre la seule force de la vérité, comme les nuages se dissipent devant le soleil, même s’ils sont parvenus à l’obscurcir momentanément à nos regards.
Aussi, c’est quand tout semblera perdu que tout sera sauvé.
Blog : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Chacun ses convictions, la mienne est toute autre . Une bonne corde peut être utilisée plusieurs fois, et je ne vois pas pourquoi le peuple devrait pardonner à ceux qui l’ont trahi . Lorsqu’on en arrive au stade d’aujourd’hui ce n’est plus que de la légitime défense . Ca aurait au moins l’avantage de refroidir les prochains quelques temps avant qu’ils se laissent tenter par l’aventure .
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