????Xavier Bertrand dit préférer les communistes aux identitaires….qui en savent un peu trop sur lui !
30.05.1968, manifestation de soutien au général de Gaulle.

????Xavier Bertrand dit préférer les communistes aux identitaires….qui en savent un peu trop sur lui !


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Xavier Bertrand fait un pari qui l'amène à préférer s'allier et donner des gages aux héritiers politiques de Lénine, Mao ou Pol Pot que de faire alliance avec des Français qui se préoccupent de la perméabilité de nos frontières, de la transmission de notre héritage historique et de l'incapacité, mêlée de renoncement, de la République de 2021, quand il s'agit d'assimiler les étrangers à l'héritage de  Saint Louis, de Bonaparte et de Jaurès. Durant le débat avec Sébastien Chenu (RN) et  Karima Delli (union des gauches), le président de la région Hauts de France, candidat à sa propre réélection, s'est lâché : en déclarant "qu'il vaut mieux être être avec les communistes qu'avec les identitaires".  Xavier Bertrand, en premier lieu, essaie de salir la réputation de militants politiques qui ont débusqué ses compromissions locales avec l'islamisme. En second lieu, il imagine que sa façon d'être élu à l'élection présidentielle est de faire du Rassemblement National - qu'il s'obstine à appeler "Front National" - son seul ennemi.  C'est peut-être une stratégie qui marche lorsque la la participation électorale est à 34%, comme dimanche 20 juin dans les Hauts-de-France. Il n'est pas certain qu'elle paie si la participation repassait au-dessus de 50% voire de 70%. Surtout, ce n'est pas  en méprisant des millions d'électeurs à la recherche d'un candidat exprimant la fidélité à notre histoire et le besoin légitime de protection qui est celui de toute société que l'on gouverne durablement.

Il a osé le dire: "Il vaut mieux être avec les communistes qu'avec les identitaires"

💬 « Il vaut mieux être avec les communistes qu’avec les identitaires »

Xavier Bertrand (@xavierbertrand) s’adresse à Sébastien Chenu (@sebchenu) pic.twitter.com/hkitYrGXHJ

— BFMTV (@BFMTV) June 24, 2021

« Il vaut mieux être avec les communistes qu’avec les identitaires ».  Il y a des phrases suivent un homme politique jusque dans les livres d’histoire, pour le pire. La réputation d’Emmanuel Macron se remettra-t-elle jamais de l’ignominieux « La colonisation est un crime contre l’humanité » prononcé en Algérie un jour de février 2017 ?

Xavier Bertrand ose dire, un jour de juin 2021, qu’il préfère les communistes aux identitaires. Le monde se débat avec une épidémie causée par la Chine communiste ? Eh bien Xavier Bertrand aime quand même les communistes. Le communisme est un totalitarisme qui a causé plus de cent millions de morts dans l’histoire ? Pourtant Monsieur Bertrand déteste plus des jeunes gens, les « identitaires », qui se rendent aux frontières du pays pour souligner pacifiquement que l’Etat ne remplit plus une de ses missions premières, le contrôle et, si nécessaire, le blocage des individus entrant sur le territoire.  Même quand il a modéré, historiquement, ses pulsions de violence, le communisme a été l’un des modes d’organisations de la vie en société les plus inefficaces de l’histoire. Cependant Xavier Bertrand préfère que la France décline toujours plus sous le coup d’un étatisme rampant (dans l’instauration duquel les communistes ont joué un rôle important à la Libération puis dans les années d’union de la gauche)  plutôt que d’aider à reconstruire une droite qui réunisse entrepreneurs, développeurs du capital culturel de la nation et souverainistes.

Charles de Gaulle était identitaire parce qu'il était républicain !

Habituellement, on n’aime pas s’entendre rappeler les propos tenus par de Gaulle devant Alain Peyrefitte le 5 mars 1959:

« “C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires !  »  Un peu plus loin, De Gaulle ajoute : « «Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme
Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y
est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées

On ne compte plus les contorsions, y compris de gens admirant sincèrement le Général de Gaulle, qui se débattent avec de tels propos. Ce ne sont pas, disent-ils, des propos écrits par de Gaulle lui-même, c’est fixé par un mémorialiste à partir de notes d’entretiens. C’est à l’emporte-pièce, etc. Mais argumenter ainsi, c’est passer à côté de l’essentiel. Le Général de Gaulle a renoncé à la présence de l’Algérie, comme département, dans la République française car il ne voulait pas de la transformation de la nation française -où les hommes naissent libres et égaux et ont suffisamment de proximité culturelle pour développer et maintenir un ensemble fraternel – en un empire multiculturel faisant difficilement coexister des communautés culturelles avec, inévitablement, conséquence du déclin des mœurs démocratiques, la confiscation du gouvernement entre les mains d’une petite élite de pouvoir et d’argent.  C’est ce qu’aurait engendré inévitablement l’accès de tous les Algériens et d’autres ressortissants de l’Empire à la citoyenneté française. C’est ce que produit, depuis quarante ans l’existence d’une immigration massive de moins en moins assimilée par une nation qui ne croit plus en son destin commun. De Gaulle était nationaliste ou, plus exactement, nationiste. Pour lui, seule la nation permettait la défense des libertés individuelles et la mise en œuvre des libertés économiques. Seule la nation permet la transmission de notre histoire et ce « plébiscite de tous les jours » dans lequel Renan résume la nation.

On a d’ailleurs souvent souligné le paradoxe de l’antigaullisme de Jean-Marie Le Pen puisque, bien que n’ayant pas compris pourquoi de Gaulle ne voulait pas garder l’Algérie, Le Pen est beaucoup plus proche du Général dans sa vision d’une identité nationale à préserver que de bien des « gaullistes » d’aujourd’hui. Après la mort de Georges Pompidou, les présidents français ont progressivement abandonné la défense du modèle national au profit de l’entrée dans différents modèles impériaux : le nouveau Saint-Empire romain germanique qu’est l’Union Européenne et l’Empire américain. C’est d’ailleurs la cause majeure de l’échec de Nicolas Sarkozy : aussi sincèrement nationiste qu’il ait été, il a laissé l’Union Européenne décider du sort de sa politique de contrôle de l’immigration.

Or la République ne peut être que nationale ou elle n’est pas.  On peut préférer l’Empire à la République romaine. Et cela semble être le cas de Monsieur Bertrand. Mais il faut savoir que le monde des dirigeants français n’y jouera qu’un rôle minime : les décisions importantes pour notre destin se prennent aujourd’hui à Washington, à Bruxelles, à Francfort (siège de la BCE) et à Bâle (siège de la banque centrale des banques centrales, la Banque des Règlements Internationaux), à Berlin et… à Pékin, capitale du plus grand régime communiste subsistant.

Xavier Bertrand à livre ouvert

🔴 Ne RETWEETEZ surtout PAS ce thread sur les 6 secrets islamodroitistes de #XavierBertrand si vous voulez qu’il soit réélu à la tête des #HautsdeFrance ! 🤫#regionales2021 pic.twitter.com/EQWEcwndOJ

— Damien Rieu (@DamienRieu) June 17, 2021

Le débat des trois têtes de liste de second tour en Hauts-de-France (de jeudi soir 24 juin 2021) vaut la peine d’être regardé d’un bout à l’autre. Sébastien Chenu y a manqué singulièrement de répartie. Imaginons qu’il ait posé la question à Xavier Bertrand de savoir s’il préférait Pol-Pot ou le Général de Gaulle !  Cela aurait suscité les cris d’indignation du président sortant de la région mais aussi un début de déstabilisation. Imaginons qu’il ait traité Monsieur Bertrand de « petit télégraphiste de Monsieur Macron » quand le président de la région s’est réclamé de la dissolution – arbitraire – du mouvement Génération Identitaire par le gouvernement pour justifier qu’il leur préfère les communistes. Les téléspectateurs auraient été renvoyés au sentiment répandu que Xavier Bertrand est plutôt quelqu’un qui suit les puissants en courant après eux que quelqu’un né pour le commandement. Imaginons que Sébastien Chenu ait rappelé à Monsieur Bertrand qu’ils avaient été ensemble à l’UMP, ait justifié son choix de rejoindre le Rassemblement National et sommé le président de la région de justifier sa dérive vers la gauche. Imaginons qu’il ait gardé pour un long développement, au lieu d’avaler ses mots, la réalité des financements d’associations islamistes par le conseil régional  depuis 2015.

C’est d’ailleurs le cœur de la question: la vindicte de Xavier Bertrand contre Génération identitaire vient en premier lieu de l’opiniâtreté avec laquelle Damien Rieu, candidat dans les Hauts-de France, a traqué  (voir le thread ci-dessus) les compromissions de Xavier Bertrand avec l’activisme islamiste.  On sent un homme soucieux de se débarrasser le plus vite possible du regard que porte la droite identitaire – et que devrait porté tout électeur de droite lucide – sur ce que Damien Rieu appelle, avec un certain humour son « islamo-droitisme ».

En face de Sébastien Chenu, Xavier Bertrand n’a pas fait preuve d’énormément de prestance. L’homme était très nerveux au début du débat. Il reste d’un bout à l’autre émotionnel – la détestation du « Front National » relève chez lui de la croyance. Mais l’homme a une gestuelle apprise et des arguments tout prêts qui dénotent son travail de préparation et son obstination dans la poursuite du rêve dans lequel il flotte comme dans un costume trop grand : devenir président de la République.

Xavier Bertrand applique mécaniquement  une stratégie anti-Rassemblement National à laquelle il ne renoncera pas une fois sa présidence de région assurée. On entendra tout au long de sa campagne présidentielle les mêmes arguments, jusqu’au dégoût : le Rassemblement National ment;  il prospère grâce au malheur des Français et, même, il s’en délecte ; le parti de Madame Le Pen est incompétent économiquement ; enfin, last but not least, ce parti est l’extrême-droite donc le mal en politique. Damien Rieu, de Génération Identitaire, en campagne dans les Hauts de France (et dont on appréciera la vidéo où il taille en pièces Eric Dupond-Moretti), c’est, selon Xavier Bertrand, « l’extrême de l’extrême ».

En fait, Xavier Bertrand, en bon chiraquien qu’il est resté, entend traiter le Rassemblement National de « parti nazi ». C’est le contresens historique commis sur le Front/Rassemblement National depuis quarante ans sous la pression du terrorisme intellectuel de la gauche.  Après 1945, la gauche, en particulier communiste, a voulu faire oublier que les fascismes étaient dans leur noyau des partis de gauche, totalitaires. Il faut relire sur ce point les pénétrants développements qu’a consacrés Hayek au fascisme dans La route de la servitude.  Passe encore que Monsieur Bertrand soit inculte historiquement. Le grand enjeu est de savoir combien de temps encore un candidat qui prétend être de droite usera des vieilles ficelles intellectuelles de la gauche et fera du Rassemblement National son ennemi au lieu d’en faire un allié dans la conquête du pouvoir.

Présidentielle 2022 : Les trois scénarios du pire

Depuis les résultats du premier tour des élections régionales, les forces en présence sont dans le déni de réalité.  Les intentions de vote en faveur du Rassemblement National ne se sont réalisées que très partiellement – l’électorat populaire n’est pas aller voter. Ira-t-il voter Marine Le Pen le jour de la présidentielle?  On se rappellera que Madame Le Pen est déjà montée à 29-31%  dans les sondages d’intention de vote pour la présidentielle en 2015, avant d’obtenir 21% à l’élection présidentielle. Le coup de semonce des régionales sera-t-il entendu de la candidate? Emmanuel Macron, lui, a traité l’abstention par le mépris. L’incapacité à faire trébucher Xavier Bertrand dans le Nord, malgré la candidature de plusieurs ministres; mais, surtout, les 10% (de 30% de participation)  obtenus par LREM  au plan national démontrent, s’il en était encore besoin, l’illégitimité du Président – pour parler en termes gaulliens. Les Républicains sont d’ailleurs eux aussi dans le déni: pour un Xavier Bertrand ou un Laurent Wauquiez, 40% des suffrages exprimés ça représente entre 12 et 15% des inscrits rapportés à l’abstention. En gros le potentiel de LR dans les sondages actuels. Il n’y a pas de quoi pavoiser.

Cependant, la participation plus importante de l’électorat LR que des autres électorats lors du premier tour des élections régionales montre ce qui pourrait se passer. Dans le contexte d’un double rejet d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, l’émergence du « troisième candidat », issu du centre-droit et son élection par défaut. Mais, comme le révèle la diatribe de Xavier Bertrand sur le thème « plutôt rouge que bleu-blanc-rouge », ce n’est guère un scénario plus encourageant que les autres.

A neuf mois de l’élection présidentielle, on se trouve devant une perspective triplement décevante:

  • la réélection d’Emmanuel Macron reste possible malgré sa faiblesse dans les sondages et l’absence d’enracinement local de LREM
  • si aucun candidat LR solide n’émerge, Marine Le Pen garde une chance d’être élue vu le rejet profond de la personne d’Emmanuel Macron
  • Xavier Bertrand verra-t-il les intentions de vote monter à son égard après sa désormais très probable victoire aux élections régionales ? La famille LR va-t-elle sombrer, cependant, dans ces guerres entre individus dont elle a le secret ? Laurent Wauquiez et Valérie Pécresse , s’ils sont réélus à la tête de leurs régions respectives, entreprendront-ils de faire la guerre à Bertrand ? Dans ce cas, le scénario Michel Barnier, que nous avons évoqué plusieurs fois, a-t-il une chance de d’imposer ?

En fait, comment ne pas redouter chacun des trois scénarios ? La réélection d’Emmanuel Macron plongerait le pays un peu plus dans le chaos. Une élection de Madame Le Pen risquerait, vu son manque de réparation et l’attitude de « rentière du populisme » qu’elle a adoptée depuis quatre ans, de gâcher de bonnes idées et des mesures nécessaires mais dont l’application fera ou non le succès.  Quant à l’élection d’un candidat issu de la galaxie LR, dont on se dit à première vue, que c’est la moins mauvaise des trois perspectives, le comportement d’un Xavier Bertrand, qui préfère la gauche au Rassemblement National, fait douter de sa viabilité.


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