Emmanuel Macron déploie une stratégie très inégalitaire en matière de finances publiques, qui consiste à protéger les dépenses somptuaires de l'administration, et à reporter l'effort sur les plus faibles : les chômeurs et les retraités. Cette rupture d'égalité est évidemment passée sous silence : l'art de la communication politique est bien de parler des choses futiles pour détourner l'attention des vrais sujets. Mais les conséquences sociales de ces choix risquent d'être redoutables dans les mois à venir, surtout pour la capacité française à produire de la croissance.
Emmanuel Macron, derrière les artifices de langage, prolonge la stratégie de finances publiques déployée par Français Hollande : protéger le train de vie des fonctionnaires en saignant les dépenses sociales (à destination des chômeurs et des retraités) de ceux qui sont le moins à même de se défendre contre les réglementations bureaucratiques imposées par la caste. Pendant ce temps, les dépenses de l’administration (notamment les dépenses salariales) ne cessent d’augmenter.
Macron protège ses fonctionnaires
Ancien fonctionnaire lui-même (de l’inspection des Finances), Emmanuel Macron prend bien garde de ne pas mettre le feu aux poudres en diminuant les dépenses publiques. Il est vrai que sa réforme de l’ENA, et ses dommages collatéraux notamment sur le corps préfectoral, cause pas mal de grogne. Dans un contexte de réélection aussi tendu où il aura besoin du soutien de l’appareil d’Etat pour triompher s’il se présente, il peut craindre le pire dans l’hypothèse où il imposerait à sa base électorale des efforts supplémentaires.
Voilà pourquoi, par un miracle inexplicable, Bruno Le Maire a par avance annoncé que les dépenses publiques augmenteraient de 8 milliards € en 2022.
Bien entendu, ces augmentations sont maquillées en mesures justes et obligatoires. C’est le cas avec le Ségur de la Santé, qui prévoit des augmentations salariales tous azimuts. Personne ne peut évidemment aller contre. Mais le Ségur devait aborder la question de la bureaucratie hospitalière où se cachent de gigantesques gisements d’économies. Olivier Véran s’est empressé d’enterrer le sujet et de ne toucher à rien.
Le contribuable est donc sommé de financer des dépenses publiques sans examiner les dépenses toxiques qui font l’inefficacité du service public.
Les chômeurs saignés comme des boeufs
Pour trouver de l’argent et contenter la Commission Européenne qui exige des réformes en échange des prêts de sauvetage à la France, Emmanuel Macron et son fidèle Rantanplan Bruno Le Maire ont une solution idéale : faire payer les chômeurs ! C’est beaucoup plus commode que de bousculer une administration pléthorique qui considère qu’elle manque toujours d’argent pour réaliser ses missions.
D’où la réforme de l’assurance-chômage, décidée par décret (alors que, jusqu’alors, elle relevait de la négociation entre partenaires sociaux), qui prévoyait une nouvelle méthode de calcul des droits à indemnisation au 1er juillet 2021. Dans la pratique, il s’agissait de limiter l’indemnisation aux chômeurs ayant trouvé 6 mois en un an, au lieu de 4. Ce dispositif visait à exclure les plus précaires du dispositif.
En contrepartie, le gouvernement prévoyait de pénaliser les employeurs qui recourent massivement aux contrats de courte durée en créant un « bonus-malus ». Mais son entrée en vigueur était prévue au 1er septembre 2022. Ce différentiel de date n’a pas pardonné, et a valu une suspension de la réforme par le Conseil d’Etat.
Les retraités sur le billot
Comme la Commission Européenne se fait pressante, il faut bien trouver une alternative à cette saignée des chômeurs. Quoi de mieux que de taper dans la dépense des retraites, qui représente tout de même 14% du PIB (un record européen) ?
Selon toute vraisemblance, comme nous l’avons annoncé la semaine dernière, la réforme des retraites devrait donc être décidée cet été, et apporter son lot d’économies pour satisfaire Bruxelles. Il semblerait que l’option choisie pour réformer soit celle d’un report brutal de l’âge de départ à 64 ans, mesure encore insuffisante pour rétablir les comptes, mais qui produira des effets de trésorerie rapide.
La mesure devrait entrer en vigueur rapidement, peut-être dès le 1er janvier 2022, c’est dire si les négociations en sous-main sont âpres avec Bruxelles.
On comprend qu’on en est ici au degré zéro de la politique publique. Les fonctionnaires veulent des moyens. Plus personne ne s’occupe de savoir si ces moyens sont justifiés ou bien utilisés. On cherche seulement de l’argent, et on va le prendre dans la poche des plus fragiles. Voilà qui s’appelle « protéger » la population.
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Ce ne sont pas tant les retraités que les actifs qui sont impactés par ce report à 64 ans ; et pour le coup, qu’ils soient fonctionnaires ou du privé, ils sont logés à la même enseigne.
Ce sont les dernières cartouches, le privé, surtout pauvre, et ça fait du monde, est saigné. Il est possible d’augmenter encore un peu les prélèvements mais la limite est quasi atteinte. (*)
Le désastre qui se profile est que vous aviez analysé, c’est l’inflation qui repart, et cette hausse des prix se fera sans hausse des salaires, surtout pour le privé.
Le gouvernement est dans la nasse, celui-ci et ceux qui succéderont, car l’inflation, en France, prend une couleur particulière eu égard à son armée pléthorique de fonctionnaires, si ces derniers ne sont pas augmentés ils seront tous dans la rue, car ces gens se mobilisent, si ils sont augmentés cela contribuera à accroitre la dépense publique et la dette afférente.
Nous y sommes vraiment, le mur est tout proche.
(*) Comme dit précédemment, nous sommes dans une conjonction sans précèdent :
Etat sans pouvoir, poids de la dette, psychose covidaire qui va reprendre dès fin août, taux d’intérêts qui vont grimper en flèche, interdiction des automobiles à moteurs thermiques dans les villes, formidable augmentation du prix des matières premières, pénurie énergétique, financement des délires écologistes, immigration musulmane qui va s’accentuer fortement, augmentation du prix de l’énergie.
Ils sont tellement cons, qu’ils mettent les gens dans une situation où ils n’ont plus rien à perdre, et ils vont bientôt s’en rendre compte.
Pour les prix, c’est déjà fait ainsi que pénuries, pour exemple, Bercy soigne la Chine pour dilapider toutes nos matières, voir ce qui se passe au Havre où les containers emportent nos forêts.
Et ça s’amuse à Versailles !
En novembre, les matériaux vont manquer et les artisans ne pourront plus travailler et vos maisons vont s’écrouler avec vos travaux à 1€.
Les salaires seront toujours assurés par des écritures, toutes aussi fausses les unes des autres ; écriture vaut argent grâce au numérique tant qu’on ne fait pas les comptes, puis faudra passer à la caisse.
La note, l’addition pour celui qui paiera : avril 2022 et là ce sera cruel, le matin cruel quand on n’a pas envie de se lever.
Le PIB sera loin du chiffre des 118%, on va presque le regretter.
Wouah ! ça promet des lendemains qui ne vont pas chanter au milieu d’une populace moribonde, gémissante de ses douleurs et de ses regrets d’avoir accepté la voix de la cigale de l’été dans l’épicentre de la bise glaciale, à coup de piquouze party, même la danse ne réchauffera pas les os transis. (Et pourtant, j’avais un pass pour aller en boîte !)
Et ben, oui, vive les boîtes, la mise en boîte !
Il fallait un peu réfléchir et anticiper, « ce n’était pas faute de le dire » et détester le « je vous l’avais bien dit ».
Peut-être qu’il y en a qui doivent mériter les coups reçus, après tout et je les plains, mais qui a des oreilles pour entendre et des yeux pour voir ?
OUI, le sang va couler, même ceux des innocents !
Qui est innocent dans ce monde ?
Pour que le sang coule, il faut mettre sa peau au bout de ses idées, et là, je le perçois difficilement. Par contre, il faudra un point de non retour sur la capacité non à vivre, mais à survivre. Et là, oui le sang peut couler. Mais comme dit plus haut, il faut du courage, pour braver la servitude entraînant la totale dépendance et donc la soumission. Et il faudra être nombreux et fédérer en nombre. Et aller vers l’inconnu. J’en doute. Le dominant sait toujours lâcher du mou pour les soumis.
Ch.Gave a déjà énoncé une vérité qui dérange en égratignant fortement l’obèse morbide qu’est l’état de ce pays, mais qui s’est vérifiée partout dans le monde :
+1 ponktionnaire == +3 chômeurs
En une toute petite équation, tout est dit (moins bien que dans l’article du taulier, mais quand même… merde !;-p)
Et surtout on ne touche pas aux « régimes spéciaux » !
Les deux camps sont bien délimités :
D’un côté la CASTE qui impose, de l’autre les ABSTENTIONNISTES qui saturent !
Le sang va-t-il couler ? Oui, parce qu’une giflette ne suffira pas à arrêter le processus de destruction du peuple !
Nous n’avons plus un mammouth à dégraisser mais un diplodocus qui ne cesse de grandir.
Plus nous avons de fonctionnaires, moins nous obtenons de service !
La bureaucratie règne en maître, grande pondeuse de règlementations foldingues qui freinent tout élan entrepreneurial et sacrifient le bien général à la paperasserie inutile, laquelle ne favorise que la pause café de nos fonctionnaires.
Mon père prédisait déjà qu’un jour on ne retrouverait plus la France étouffée et sombrée sous une montagne de papiers.