Mario Draghi donne le signal de la vaccination obligatoire européenne
President of European Central Bank Mario Draghi looks on prior to a press conference following a meeting of the governing council in Frankfurt, Germany, Thursday, July 25, 2019. (AP Photo/Michael Probst)/PFRA110/19206457109019//1907251455

Mario Draghi donne le signal de la vaccination obligatoire européenne


Partager cet article

Si on les laisse faire, les dirigeants européens vont se livrer à une surenchère pour savoir quel est celui qui rendra le premier la vaccination universellement obligatoire. Emmanuel Macron avait pris de l'avance au mois de juillet; à présent, c'est Mario Draghi qui fait tester par son Ministre de la Santé la vaccination universellement obligatoire. Et les candidats à la succession d'Angela Merkel s'y mettent aussi, tout en avançant en crabe pour ne pas froisser une partie de l'électorat. En fait, si l'on y prend garde, la caisse de résonnance de l'Union Européenne pourrait devenir une redoutable machine à entraîner les peuples les uns après les autres vers la vaccination généralisée. C'est le syndrome de la grenouille. Il s'agit de créer de l'irréversible avant que les peuples ne comprennent qu'on les entraîne là où ils ne veulent pas aller.

Mario Draghi est à la fois le prototype du technocrate mondialiste et un redoutable animal de pouvoir. Il se garde bien d’apparaître directement. Mais il fait avancer la cause de la « vaccination obligatoire ».  Il envoie devant les journalistes le Ministre de la Santé, Roberto Speranza (photo ci-dessus), dans le cadre de la réunion des Ministres de la Santé du G20. 

« Les pays les plus riches et les plus forts s’engagent à construire une campagne de vaccination étendue à toutes les nations », a déclaré le ministre au Corriere della Sera.  Selon lui, la sortie de la pandémie est impossible avant 2023, tant elle dépend  « de notre capacité à vacciner tous les pays du monde ».

Roberto Speranza a surtout ajouté que le gouvernement étudierait la possibilité de rendre le vaccin obligatoire « dans les prochaines semaines », sans attendre  l’approbation définitive des vaccins par  l’Agence européenne des médicaments (EMA), car les vaccins sont déjà sûrs, selon le ministre italien. L’Italie a déjà rendu la vaccination obligatoire pour les métiers de la santé.  

Jouant de la peur et de la menace, M. Speranza explique: « Le virus existe toujours, il est fort et se propage. Soit nous renforçons à nouveau la campagne de vaccination, soit nous sommes obligés d’imaginer qu’à un moment donné, nous devrons recourir aux mesures du passé ». 

Les dirigeants européens unis contre leurs peuples et contre la vérité sur les vaccins

Emmanuel Macron avait pris de l’avance, à la mi-juillet, pour enfermer la population française dans le nudge d’une obligation vaccinale toujours plus étendue. Mario Draghi vient de prendre une option pour franchir la ligne d’arrivée le premier. Et comme l’on connaît l’enchaînement des décisions au sein de l’Union Européenne, la surenchère mimétique l’emportera. Les candidats à la succession d’Angela Merkel sont prudents dans la manière de formuler les choses car les Allemands sont, selon un sondage, les Européens qui ont le sentiment d’être  le plus « enfermés »; mais la vérité est qu’à part l’AfD et Die Basis, le parti qui s’est fondé pour lutter contre la politique enfermiste, toutes les forces politiques font avancer la cause de la vaccination obligatoire. Die Linke s’engage à protéger les médecins – payés royalement pour vacciner – de toute pression sociale pour les dissuader de vacciner; Olaf Scholz, candidat social-démocrate, déclare certes avoir eu le sentiment d’être un « cobaye » en se faisant vacciner tôt mais voudrait désormais que tout le monde le suive. Et Armin Laschet, candidat de la CDU, annonce souhaiter que les employeurs disposent des données de vaccination de leurs employés pour parer à tout danger de nouvelle épidémie.  autant dire qu’une fois l’élection passée, sur les Allemands aussi la nasse se refermera. 

En fait, les dirigeants européens sentent bien que la résistance des peuples va croissante au fur et à mesure que le nombre anormalement élevé de morts et de séquelles graves suivant les vaccins est connu. Mais à Paris, à Rome, à Berlin, on ne veut plus, on ne peut plus faire machine arrière. Même quand l’Inde ou le Japon annoncent inclure l’ivermectine dans la panoplie des moyens de soigner le COVID.  


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Comment nous avons perdu nos usines textiles (anatomie d'un meurtre industriel)

Comment nous avons perdu nos usines textiles (anatomie d'un meurtre industriel)

L'affaire Shein a soudain permis de toucher du doigt notre soumission industrielle à l'Asie en matière textile. Mais comment la France, pays historique de la mode, a-t-elle pu en arriver là ? J'ai interrogé Mourad Rahbi, ancien secrétaire général de la CGT Textile et Habillement, sur l'origine de ce naufrage. Il est des instants de vérité qui traversent le brouillard de la propagande médiatique avec la violence d’un uppercut. La vidéo qui motive cette chronique n’est pas un simple reportage ;


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Comment Trump va ouvertement caviarder le dossier Epstein? par Elise Rochefort

Comment Trump va ouvertement caviarder le dossier Epstein? par Elise Rochefort

La scène, hier à la Maison Blanche, avait tout d'une victoire éclatante pour la vérité. En apposant sa signature au bas du Epstein Files Transparency Act (H.R. 4405), Donald Trump a semblé céder à la pression populaire et à une alliance parlementaire inédite. La promesse? La publication, sous 30 jours, de toutes les archives du Département de la Justice (DOJ) concernant le réseau de trafic sexuel de Jeffrey Epstein. Pourtant, ne nous y trompons pas. Ce qui est vendu comme le grand déballage


Rédaction

Rédaction

Épargne : le grand piège de 2026 s'est déjà refermé (et personne ne vous le dit), par Vincent Clairmont

Épargne : le grand piège de 2026 s'est déjà refermé (et personne ne vous le dit), par Vincent Clairmont

Pendant que le cirque parlementaire bat son plein autour d'un Projet de Loi de Finances 2026 devenu inintelligible, une réalité bien plus glaciale est en train de s'installer. Chers lecteurs, ne vous laissez pas distraire par les postures politiciennes de l'Hémicycle : la véritable actualité n'est pas le vote ou le rejet du budget, mais la mécanique implacable de spoliation et de blocage qui se met en place pour sauver un État-providence en faillite. En ce mois de novembre 2025, l'épargnant


Rédaction

Rédaction

Bourse : après les résultats de Nvidia, à quoi s'attendre ? par Vincent Clairmont

Bourse : après les résultats de Nvidia, à quoi s'attendre ? par Vincent Clairmont

Nvidia, qui est devenu le diapason de la finance mondiale, a publié des résultats au-dessus des attentes, ce qui dope les marchés aujourd'hui. Faut-il en déduire qu'une mer d'huile boursière se prépare ? Il y a des moments où Wall Street ressemble moins à une bourse d'échange qu'à un casino attendant que la bille s'arrête sur le rouge ou le noir. Ce mercredi 19 novembre 2025 était l'un de ces moments. Toute la planète finance avait les yeux rivés sur Santa Clara et sur les lèvres de Jensen


Rédaction

Rédaction