Une Tribune de Jean-Frédéric Poisson, président de VIA | la voie du peuple - Alors que la propagande vantant le mérite des éoliennes tourne à plein régime, beaucoup se demandent si ces soi-disant qualités écologiques ne sont pas tout bonnement "du vent". Il nous est couramment expliqué qu'elles constituent la meilleure solution pour mettre en place une transition énergétique. Or cette réputation d’énergie propre est totalement usurpée. D'ailleurs la multiplication des associations anti-éoliennes confirme le rejet de plus en plus massif de ce mode de production d'énergie au-delà de ses nuisances sonores et visuelles.
1.Le premier souci est écologique.
Le socle des éoliennes nécessite entre 1.000 et 5.000 tonnes de béton[1] dont la production est particulièrement coûteuse en CO2. Il faut également parler des fibres de carbone qui composent les pâles de 50 mètres de longueur et dont le recyclage est très difficile à mettre en place à cause des ingrédients qui la composent[2] : c’est ainsi que les pâles finissent dans des décharges lors de leur démantèlement. Ceux qui nous vendent les éoliennes comme une « technologie propre » n’ont donc aucune crédibilité.
2.Le deuxième problème touche les populations et animaux vivant à proximité.
De nombreuses études réalisées depuis les années 80 pointent du doigt les risques sanitaires pour ceux qui vivent à côté de ces structures : cancers, problèmes liés aux infrasons, états anxio-dépressifs, dérèglement du système cardiovasculaire. D’une manière générale, la santé et le bien-être des animaux d’élevage et sauvages sont fortement impactés. On compte notamment des effets néfastes sur le bétail, chez les agriculteurs dont les champs jouxtent les éoliennes. Le risques pour les écosystèmes est particulièrement dramatique pour les différentes espèces d’oiseaux déchiquetées par les pales, en particulier en période de migrations. Enfin, d’un point de vue matériel, on ne peut occulter la dévalorisation économique des biens pour les Français dont les terrains et habitations perdent entre 30% et 40% de leur valeur dans un rayon de 15km autour des structures.
3.Enfin, le problème des éoliennes est également économique
Leur construction bénéficie en priorité à un certain nombre d’entreprises qui se sont accaparé cette filière de production d’énergie dans une logique de profits. La France en bénéficie peu dans la mesure où les entreprises françaises ne représentent que 1% du parc éolien sur notre territoire[3]. Quant aux matériaux qui les composent, 90% d’entre eux sont importés de l’étranger[4]. L’idéologie progressiste a épousé la cause des éoliennes sans s’apercevoir des récupérations économiques qu’elles impliquaient : une fois encore, le progressisme est l’idiot utile du capital qui se sert d’une publicité mensongère pour accumuler les profits sur une technologie qui n’est pas si « verte ». Dans cette même logique, les entreprises préfèrent louer les terrains plutôt que les acheter pour ne pas avoir la responsabilité du démantèlement de la structure, extrêmement coûteux. Il arrive d’ailleurs fréquemment que les câbles de cuivre qui relient la structure au réseau EDF soit maintenu après le démantèlement. La contrepartie n’est, hélas, pas à l’avantage des populations locales puisque la création d’emplois autour de cette technologie est relativement faible, là où les campagnes se vident à proximité.
4.A quoi ressemblera la France…
Au nom d’une idéologie faussement écologique qui sert les intérêts financiers de quelques-uns, nos paysages sont lacérés par des champs d’éoliennes polluantes, improductives et dangereuses pour les écosystèmes. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique a pourtant souhaité imposer des quotas aux régions, y compris celles où la force du vent ne permet pas d’engranger suffisamment d’énergie. Sachant qu’il faudra jusqu’à 4.000 éoliennes d’une puissance moyenne (3MW) pour parvenir au rendement d’une centrale nucléaire de 1800 MW, nous pouvons aisément imaginer à quoi ressemblera la France, terre de paysages, de patrimoine naturel et bâtis magistraux, après le passage en force de madame Pompili. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle un amoureux du patrimoine comme Stéphane Bern s’oppose à cette politique qui n’est ni propre, ni saine pour la population, ni bénéfique pour notre pays ; sans parler des conséquences sur les populations des pays où sont extraits les métaux rares pour la fabrication de ces éoliennes. Il est nécessaire de rechercher d’autres moyens d’effectuer une transition vers des énergies véritablement respectueuses de l’Homme et de la nature. En attendant la filière du nucléaire est assez efficace en France pour nous permettre d’assurer les besoins de toute notre population tout en conservant un impact énergétique assez faible. La fragiliser comme elle l’a été durant la mandature d’Emmanuel Macron aura été une faute grave, mettant en péril l’indépendance énergétique de la France, destructrice d’emplois et de dynamisme économique dans des régions déjà souvent socialement déstabilisées. Sans alternative sérieuse, le démantèlement de la production nucléaire d’électricité comme filière industrielle ne peut être prudemment et raisonnablement envisagée.
[1]« Des cathédrales de béton pour les éoliennes marines de Fécamp », Révolution énergétique, le 17/03/2021.
[2]« La fibre de carbone, le prochain désastre écologique ? », Novae, le 02/11/2017.
[3]« Éoliennes, la face noire de la transition écologique », Fabien Bouglé, le 10/2019.
[4]« Éoliennes: du rêve aux réalités », Charles Thimon, le 01/06/2021.
Il y a plus grave que les considérations factuelles, organisationnelles et économiques de Jean-Frédéric Poisson lors de cet article passionnant, qui trouve avec la plandémie de Sars-cov-2 de véritables sources dans le malthusianisme et l’eugénisme organisé par la vaccination Covid. Luc Ferry nous rappelle ci-dessous dans un déjà vieil article publié sur le Point combien “la tentation de la violence écologiste existe depuis des années”. En fait elle a commencé avec les thèses absurdes de Rousseau et de Malthus au XVIIIème siècle. Malthus a inspiré les soviétiques, les nazis, les maoïstes et compagnie… Dont le fameux Trofim Lyssenko.
https://www.lepoint.fr/societe/luc-ferry-la-tentation-de-la-violence-ecologiste-existe-depuis-des-annees-21-08-2019-2330884_23.php
C’est surtout ce qui se dessine en creux qui craint. L’électricité “alternative” ne pourra aucunement remplacer les énergies fossiles pour la totalité de la population, sans couvrir l’ensemble du pays de panneaux solaires, l’ensemble des zones maritimes avec des éoliennes et limiter drastiquement (hors élite, bien sûr) toute consommation d’énergie par les habitants. Donc, l’objectif est bien de réduire la population de manière forte et définitive. Le covid sert à cela, limiter les gens capables de se reproduire par décès post vaccination des enfants, des avortements de plus en plus nombreux par thromboses des embryons et élimination des plus de 70 ans par désertification médicale et isolement social. Le plan écolo derrière finira de taper la tranche 20 ans-50 ans (qui restera après injections répétées) par affaiblissement physiologique dû aux pénuries et moindre résistance aux intempéries, voire mort sociale par obligation de vivre avec déplacements limités et probables problèmes d’emploi. La “décroissance” est en route mais pas au sens joyeuse. RIP
Merci à Jean Frédéric Poisson pour ce rappel utile concernant le racket écolo dans ce qu’il a de plus révoltant. Tout est bidon chez les pastèques depuis le racket d’argent public, le nôtre, pour enrichir de prétendus sauveurs de planète en chocolat, suisse; jusqu’aux dégâts répétés et irrémédiables sur d’innombrables terres cultivables et fonds marins bétonnés: la planète mise à sac comme jamais depuis le début de l’ère industrielle. Une honte absolue.