PAR COSMICO – La « Phytos » (plantes) Therapeuo (thérapie) ou phytothérapie est une forme de médecine douce également utilisée en pharmacopée et en cuisine. Son usage en tant que technique de soin remonte à -3000 avant Jésus Christ.
Les thérapies tirées de cette discipline se diffèrent selon la technique d’extraction du principe actif des plantes médicinales. De l’aromathérapie à la gemmothérapie en passant par l’homéopathie, voici un aperçu des différentes disciplines issues de la phytothérapie.
Une pratique aux multiples usages
Même si la phytothérapie désigne l’usage des plantes pour se soigner, elle n’est pas toujours utilisée directement à cette fin. Elle est notamment très prisée dans la prophylaxie, un ensemble de techniques de prévention d’une maladie. Les infusions, les thés ou encore l’utilisation de certaines plantes pour conserver les aliments sont également une forme de phytothérapie à visée non thérapeutique.
Par ailleurs, cette pratique touche l’industrie pharmaceutique où les recherches scientifiques sur les principes actifs des plantes débouchent à la fabrication de médicaments ou de phytomédicaments. Un domaine où l’autorisation de mise sur le marché (AMM) ou la réglementation sur les matières premières à usage pharmaceutique (MPUP) sont indispensables. Les médicaments européens d’avant la fin du XIXe siècle étaient d’ailleurs issus essentiellement des plantes avant l’arrivée des procédés chimiques modernes.
Dans la thérapie proprement dite, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît environ 2200 espèces d’arbres, de champignons ou encore de fleurs utilisées en phytothérapie. On parle alors davantage de traitement par médecine traditionnelle. Dans ce domaine, différentes spécialités de médecine douce s’inspirent de la phytothérapie.
Quelques médecines douces tirées de la phytothérapie
Bon nombre de thérapies alternatives utilisent des procédés phytothérapiques pour prévenir, soigner ou accompagner une pathologie. Elles ont toutefois leurs propres techniques pour exploiter les végétaux et leurs différents composants (racines, tige, feuilles, écorces…).
L’herboristerie
C’est la plus ancienne pratique phytothérapique. Elle exploite toutes les parties des plantes pour procéder à une infusion, une décoction ou encore des macérations. L’herboristerie englobe la culture, la récolte, la production et la commercialisation des solutions à base de végétaux. Elle s’étend également à l’extraction de produits issus de minéraux, de certains animaux, de coquilles, d’abeilles…
En France, cette discipline est réservée aux médecins, pharmaciens et vétérinaires depuis 1941 via un diplôme délivré par la faculté de médecine Paris XIII. Le métier n’est pas reconnu en dehors du parcours en pharmacie contrairement chez les autres pays dont l’Allemagne ou encore la Belgique où se situe l’École européenne d’herboristerie de Bruxelles.
L’homéopathie
Cette discipline exploite généralement des souches de plantes fraîches (75%) et des souches d’origine animale ou minérale (25%) pour extraire des teintures mères par macération dans de l’alcool. On procède ensuite à des dilutions progressives des granulats pour préparer le médicament homéopathique.
Dans la mesure où les produits utilisés dans ce type de médicament sont administrés à des doses infinitésimales, ils peuvent être prescrits en toute sécurité aux enfants, femmes enceintes ou allaitantes. En France, l’homéopathie déjà très peu remboursée par la sécurité sociale fait l’objet d’une évaluation d’efficacité par la Haute Autorité de Santé. Les résultats sont attendus fin février 2019 et décideront du déremboursement ou non de cette médecine alternative.
L’aromathérapie
Comme son nom l’indique, cette spécialité exploite les substances aromatiques des plantes par distillation à vapeur d’eau. De ce procédé nait ensuite une forme liquide et concentrée du principe actif de la plante, c’est l’huile essentielle. Cette dernière possède de multiples vertus thérapeutiques en fonction des plantes dont elle est issue. Consommé par inhalation, par voie orale ou par application cutanée, ce concentré de principe actif doit être manipulé avec précaution. En France, un aromathérapeute reçoit soit une formation non reconnue dans une école privée, soit un diplôme universitaire réservé aux vétérinaires, pharmaciens ou médecins.
D’autres disciplines telles que la gemmothérapie ou la phytothérapie chinoise constituent des branches de la phytothérapie. Cette dernière fait l’objet de multiples études cliniques. Elle est fondée sur le traitement du mal avant que les symptômes ne surviennent.
SOURCE : Les différentes facettes de la phytothérapie – COSMICO
Le diplome d’herboriste été supprimé quand ?
“Aucun diplôme officiel d’herboriste n’est plus délivré en France, depuis la loi du 11 septembre 1941 votée par le régime de Vichy qui a supprimé le certificat d’État d’Herboristerie, faisant que leurs titulaires se sont progressivement éteints sans successeurs.”
“En France, depuis 1982, l’Association pour le renouveau de l’herboristerie9 demande la reconnaissance de la profession d’herboriste en France et la création d’un diplôme européen de phytologue-herboriste4. Certains se disent « herbalistes ».”
Ni l’Inde ni la Chine (qui en a retiré certains ingrédients d’origine “animale” n’ont abandonné leur médecine ancestrale dans leurs recommandations de soins pour la Covid. Les praticiens ont les 2 protocoles mis à jour : occidental et traditionnel.
Que je sache les aiguilles de pins sylvestre ou beaucoup d’autres sont en vente libre. Et des petits gateaux au cumin noir et miel avec un thé vert super!
Infirmière en deshérence, ouvrez des salon de thé-tisanes …D’avance MERCI.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Herboriste
Attention à “l’homéopathie, thérapie douce”. Degré de dilution, état du malade, la rencontre peut déraper. C’est une vraie médecine, d’une modernité d’ailleurs.mal comprise.