Par Julien G. - À la demande du département de la santé du Nebraska, le 15 octobre, le procureur général du Nebraska, Doug Peterson, a émis un avis juridique selon lequel les prestataires de soins de santé du Nebraska peuvent légalement prescrire de l'ivermectine et de l'hydroxychloroquine pour le traitement de la COVID, à condition d'obtenir le consentement éclairé du patient.
Avant de rendre ses conclusions, le procureur Doug Peterson a pris le temps de mener une véritable enquête sur ces traitements précoces avec l’hydroxychloroquine et l’ivermectine.
Par son avis, le procureur va à l’encontre du narratif des autorités dites « officielles » américaines.
Il dénonce, également, les conflits d’intérêts entre les agences de régulation, les associations professionnelles et sociétés pharmaceutiques.
Doug Peterson redonne, ainsi, toute sa place à la médecine avec une approche centrée sur le patient.
1.Autorisation de préinscription de l’ivermectine et de l’HQ
Le procureur général du Nebraska a déclaré qu’il ne prendrait pas de mesures disciplinaires à l’encontre des médecins qui prescrivent l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, pour traiter et prévenir les infections à coronavirus, à condition qu’ils obtiennent le consentement éclairé des patients et qu’ils ne commettent pas de faute professionnelle.
L’avis, fondé sur une évaluation de la littérature scientifique pertinente, a été rendu en réponse à une demande de Dannette Smith, PDG du département de la santé et des services sociaux du Nebraska.
Le bureau du procureur général a souligné qu’il ne recommandait aucun traitement spécifique pour le COVID. “Ce n’est pas notre rôle”, écrit Peterson. “Nous ne nous intéressons plutôt qu’aux options de traitement précoce non autorisées discutées dans cet avis et concluons que les preuves disponibles suggèrent qu’elles pourraient fonctionner pour certaines personnes”.
Selon M. Peterson, le fait d’autoriser les médecins à envisager des traitements précoces leur permettra d’évaluer d’autres outils qui pourraient sauver des vies, éviter aux patients d’être hospitalisés et soulager notre système de soins de santé déjà mis à rude épreuve.
“Les règlements indiquent également que les médecins peuvent utiliser des thérapies expérimentales ou non éprouvées qui reflètent une approche raisonnable de la médecine, tant que les médecins obtiennent le consentement éclairé écrit du patient”, a écrit Peterson.
“Le consentement éclairé concerne le devoir d’un médecin d’informer son patient, et il comprend l’information des patients sur la nature de l’affection ou de la condition pertinente, les risques du traitement ou de la procédure proposés et les risques de toute méthode alternative de traitement, y compris les risques de ne pas suivre de traitement du tout.”
Peterson a noté que son avis ne s’applique qu’à la réaffectation de l’ivermectine et de l’hydroxychloroquine à des utilisations non conventionnelles pour le traitement du Covid, mais il a également déclaré que d’autres médicaments pourraient s’avérer prometteurs pour le traitement du Covid, et qu’il pourrait se prononcer sur ceux-ci à un autre moment.
2.Un avis juridique fondé sur des études sourcées
“Après avoir reçu votre question et mené notre enquête, nous avons découvert une importante controverse et des informations suspectes sur les traitements potentiels du COVID-19”, a écrit M. Peterson.
Peterson a cité de nombreuses études montrant que l’ivermectine et l’hydroxychloroquine réduisaient la mortalité de 75 % ou plus lorsqu’elles étaient utilisées à titre préventif ou prophylactique pour le COVID, suggérant que des centaines de milliers de vies auraient pu être sauvées si ces médicaments avaient été largement utilisés en Amérique.
Le procureur général du Nebraska met en avant les données scientifiques sur l’ivermectine.
Dans son avis juridique, M. Peterson a conclu que les preuves montrent que l’ivermectine a démontré une efficacité frappante dans la prévention et le traitement du COVID, et que tout effet secondaire était principalement mineur et transitoire. “Ainsi, l’UCA n’empêche pas les médecins de considérer l’ivermectine pour la prévention ou le traitement du COVID”, a écrit Peterson.
Au cours de la décennie qui a précédé la pandémie de COVID, Peterson a trouvé de nombreuses études montrant l’activité antivirale de l’ivermectine contre plusieurs virus à ARN en bloquant le trafic nucléaire des protéines virales, s’ajoutant ainsi à 50 ans de recherches confirmant les effets antiviraux de l’ivermectine.
Peterson a également constaté que les preuves épidémiologiques de l’efficacité de l’ivermectine, obtenues en analysant les données relatives au COVID provenant de divers états, pays ou régions, sont instructives dans le contexte d’une pandémie mondiale.
Peterson a déclaré que, sur la base de son examen des preuves, son bureau n’a pas trouvé de preuves claires et convaincantes qui justifieraient de sanctionner les médecins qui prescrivent de l’hydroxychloroquine pour la prévention ou le traitement précoce du COVID après avoir obtenu le consentement éclairé du patient.
Peterson a fait état de résultats similaires concernant l’hydroxychloroquine – un dérivé moins toxique d’un médicament appelé chloroquine – largement utilisé depuis son approbation par la FDA en 1955 pour le traitement du paludisme.
D’autres études ont montré que l’hydroxychloroquine présentait des propriétés antivirales capables d’inhiber l’entrée, la transmission et la réplication du virus SRAS-CoV-2, et qu’elle contenait des propriétés anti-inflammatoires qui contribuaient à réguler les cytokines pro-inflammatoires.
Peterson a écrit que “de nombreuses études observationnelles de grande envergure suggèrent que l’hydroxychloroquine réduit de manière significative le risque d’hospitalisation et de décès lorsqu’elle est administrée à des patients ambulatoires particulièrement à haut risque dans le cadre d’un traitement précoce du COVID-19.”
3.Un avis à contre-courant des autorités «officielles»
De nombreux experts de la santé et des groupes médicaux de premier plan ont tenté de mettre un terme à l’utilisation de ces deux médicaments, arguant qu’ils peuvent provoquer des effets secondaires nocifs et qu’il existe peu de preuves de leur efficacité.
Le caractère peu sérieux de la Food and Drug Administration (FDA) sur le dossier de l’ivermectine est également dénoncé lorsque profitant des histoires de personnes qui avaient utilisé la forme animale de l’ivermectine, la FDA, sur l’une de ses pages web, n’avait pas hésité à condamner toute utilisation de l’ivermectine pour traiter la Covid 19, reconnaissant sur cette même page qu’elle n’avait pas examiné les données pour soutenir l’utilisation de l’ivermectine chez les patients atteints du Covid 19. Par conséquent, « on ne voit pas sur quelle base la FDA s’est appuyée pour dénoncer l’ivermectine comme traitement ou prophylaxie du Covid-19 » a écrit le procureur.
De manière générale, il déplore l’attitude de cette agence de régulation qui ignore plusieurs essais contrôlés randomisés et au moins une méta-analyse qui conclut à l’efficacité de l’ivermectine contre le Covid 19. Il regrette également que les Centers of Disease Control and Prevention (CDC) aient adopté une position similaire – non étayée par des preuves scientifiques – et que les médias ont alimenté la confusion et la désinformation sur ce médicament.
4.Les conflits d’intérêts mis au grand jour
S’appuyant uniquement sur les positions suspectes de la FDA et des CDC, , l’American Medical Association, l’American Pharmacists Association et l’American Society of Health-System Pharmacists ont déclaré qu’elles s’opposaient fermement à l’utilisation de l’ivermectine comme médicament du COVID-19 en dehors d’un essai clinique, dans une déclaration commune le mois dernier.
Dans leurs déclarations, ces associations ont mentionné une déclaration de Merck – le détenteur originel du brevet – s’opposant à l’utilisation de l’ivermectine pour le Covid en raison d’un “manque inquiétant de données de sécurité dans la majorité des études”.
À la question de savoir pourquoi le détenteur du brevet original de l’ivermectine s’évertuerait-il à remettre en question ce médicament en donnant l’impression qu’il pourrait ne pas être sûr, le procureur voit deux raisons plausibles :
- Que l’ivermectine ne soit plus sous brevet, donc Merck n’en tire plus aucun profit.
- Que Merck a un intérêt financier important à ce que le corps médical rejette l’ivermectine comme traitement précoce du COVID-19.
Notons que le géant pharmaceutique Merck est accusé de pratiquer des prix abusifs après avoir facturé aux États-Unis plus de 700 dollars par patient pour un traitement contre le coronavirus financé par les contribuables et dont la production ne coûte, selon les recherches, que 17,74 dollars.
5.Une décision promouvant une médecine centrée sur le patient
En s’opposant au modèle économique des géants pharmaceutiques mondiaux et aux agences de régulations qui répondent plus aux exigences des marchés financiers qu’aux préoccupations de santé publique, le procureur général Doug Peterson redonne toute sa place à la médecine dans une approche raisonnable de sa pratique.
Cette crise a placé les médecins dans des conditions d’exercice en rupture avec le mode normal de prise en charge qui consacre la liberté de prescription.
Cette liberté, loin d’être nouvelle a toujours été inscrite dans les plus hautes instances comme la Cour suprême des Etats-Unis qui a affirmé que l’utilisation non indiquée sur l’étiquette des dispositifs médicaux est une pratique acceptée et nécessaire et la FDA a maintenu cette position pendant des décennies qu’ “un médecin peut prescrire un médicament pour des utilisations ou dans des régimes de traitement ou des populations de patients qui ne sont pas inclus dans l’étiquetage approuvé”.
La présidente de Children’s Health Defense, Mary Holland, a abondé en rappelant la mission des médecins : “Cet avis du procureur général du Nebraska permet aux médecins de redevenir des médecins, sans être soumis à l’influence du gouvernement, des pharmaciens et d’autres personnes qui s’immiscent dans la relation cruciale entre le médecin et le patient ».
On peut donc prédire sans se tromper une chute drastique des (vrais) décès dûs au connardo-virus au Nebraska, comme partout ailleurs où l’Ivermectine et/ou la HCQ sont déjà utilisés.