L’Autriche et l’Allemagne en pointe du nouvel autoritarisme européen

Longtemps pays modèle au coeur de l'Europe, l'Autriche est en train de sombrer à l'extrême opposé. Le projet de loi sur la vaccination obligatoire relève d'une tyrannie qui ne dit pas son nom et qui dépasse de loin les seuls enjeux sanitaires: le gouvernement est prêt à la coercition pour imposer la vaccination obligatoire. Idem en Allemagne, où le nouveau gouvernement surenchérit par rapport à la politique sanitaire de l'ancien gouvernement Merkel; et où les médias se mettent à faire la pédagogie de la séparation de la société entre vaccinés et non-vaccinés. Les Principes du Droit sur lesquels reposent nos démocratie sont bafoués. Et le coeur germanophone de l'Europe connaît une poussée autoritaire. Si l'on ajoute que la présidente de la Commission Européenne, femme politique allemande, elle aussi, pousse à la vaccination obligatoire à l'échelle de l'Union Européenne, tandis que Klaus Schwab, président du Forum Economique Mondial, est l'un des plus ferevents partisans des politique senfermistes contre le COVID depuis le printemps 2020, on voit se dessiner les contours d'une nouvelle Europe autoritaire.

Autriche: ne pas être vacciné coûtera très cher
On pensait que le président français et le président du Conseil italien se disputaient la palme de meilleur élève de la tyrannie sanitaire. Eh bien l’Autriche vient s’installer dans la compétition. Malgré des démissions en série – dont le Courrier des Stratèges vous a indiqué qu’elles coïncidaient curieusement avec la marche à la vaccination obligatoire – le gouvernement poursuit les projets. Une rumeur a circulé toute la journée du 5 décembre, selon laquelle des peines de 2000 euros étaient prévues par la loi; et le refus de les payer pouvait amener jusqu’à un an de détention. Ce qui est réellement prévu, d’après la presse autrichienne de ce lundi, ce sont des vaccinations tous les trois mois avec 600 euros d’amende en cas de retard et 3600 euros en cas de refus de se faire vacciner. La vaccination devient un passeport universel pour se déplacer, avoir une vie social, travailler.
En fait, le gouvernement autrichien a déclenché une machine infernale car il a en même temps raccourci la durée de validité du vaccin (de 370 à 280 jours), donc du pass sanitaire. Dans quelques jours, des dizaines de milliers d’Autrichiens n’auront plus de pass valable et seront obligés de se faire injecter un rappel – sous peine d’amende lourde lorsqu’entrera en vigueur la vaccination obligatoire. Les statistiques de « vaccinés » vont donc baisser pour des raisons purement administratives ! Et cela renforcera la nécessité de faire appliquer le plan de vaccination obligatoire. On est en plein délire bureaucratique.
Allemagne: un non-vacciné ne peut fêter le réveillon qu'avec deux autres personnes

En Allemagne, la coalition tricolore (Sociaux-démocrates, Libéraux, Verts) se dirige elle aussi vers la vaccination obligatoire, qui devrait être introduite en février, comme en Autriche. Dans les deux pays, l’opposition reste limitée à la droite de l’échiquier politique: FPÖ en Autriche, AfD en Allemagne.
L’Allemagne est intéressante à observer dans la mesure où l’on voit se mettre en place un véritable totalitarisme d’un nouveau genre, qui prescrit par exemple que, pour les fêtes de famille à Noël, un non-vacciné n’aura le droit de voir que deux personnes. Les non-vaccinés n’auront accès ni au restaurants ni aux grands magasins ni aux feux d’artifice.
Pendant des années on nous a expliqué que le danger pour la démocratie et les libertés venait de pays conservateurs comme la Hongrie ou la Pologne. A présent, on voit que le danger vient en fait des pays qui s’autoproclamaient « démocraties libérales », qui soumettent leur politique à des intérêts économiques (ceux des grandes entreprises pharmaceutiques) ou à des machineries bureaucratiques (les administrations de la santé).
Et comme pour mieux souligner la poussée autoritaire des pays germanophones, Ursula von der Leyen, présidente allemande de la Commission, a souhaité la vaccination obligatoire à l’échelle de l’Union Européenne. Et Klaus Schwab pousse, depuis le printemps 2020, à la transformation postdémocratique des sociétés à la faveur de la crise du COVID.
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