Les pays de l’Union européenne devraient convenir de limiter à neuf mois la durée des certificats Covid-19 pour les voyages. Si elle est appliquée, une telle limite signifierait que les citoyens de l'UE souhaitant voyager librement (sans tests ni quarantaine) l'été prochain à travers le bloc auraient besoin d'une 3e dose.
Un passe sanitaire à durée limitée
Les pays de l’Union européenne devraient convenir de limiter à neuf mois la durée des certificats Covid-19 pour les voyages, ont déclaré deux sources de l’UE à Reuters, alors que les discussions se poursuivent sur les restrictions pour les voyageurs entrants en provenance de l’extérieur du bloc européen.
La commission de l’UE a proposé en novembre une limite de validité de neuf mois pour les passes sanitaires à compter de l’achèvement des doses de vaccin primaire. S’elle est appliquée, les citoyens de l’UE souhaitant voyager librement l’été prochain à travers le bloc auront besoin d’un rappel.
Pour ce faire, l’exécutif de l’UE a même proposé d’accepter tous les vaccins approuvés par l’Organisation mondiale de la santé à des fins de voyage, ce qui permettrait les voyages non essentiels vers l’UE depuis l’extérieur du bloc pour les personnes vaccinées avec des vaccins chinois et des vaccins fabriqués en Inde.
Un responsable de l’UE et un diplomate de l’UE ont déclaré que les gouvernements de l’UE devraient parvenir à un consensus sur la limite de neuf mois très prochainement, bien que l’un d’eux a déclaré que les pourparlers pourraient s’étendre encore une semaine.
Alors que les preuves d’une protection vaccinale affaiblie augmentent, la Commission propose que les personnes soient considérées comme couvertes si la dose finale de leur vaccination primaire a eu lieu au cours des neuf derniers mois, et que cette mise à jour devra s’appliquer à partir du 10 janvier.
Par ailleurs, l’exécutif de l’UE a proposé, lors d’une réunion interne avec des experts de la santé des États membres, d’imposer des tests PCR à tous les voyageurs entrants en provenance de l’extérieur du bloc, ont déclaré deux des sources. Une mesure motivée par un manque d’informations concernant les risques supposés du variant Omicron.
Les déplacements en Europe conditionnés à une 3e dose
Portée par la France, qui a fixé une limite de sept mois de validité du passe, les gouvernements de l’UE ont déclaré à plusieurs reprises qu’une approche commune était nécessaire pour éviter de nouvelles perturbations pour l’industrie du voyage.
Cependant, chaque pays a introduit des règles divergentes.
Un troisième diplomate a, d’ailleurs, déclaré, à Reuters, que malgré un soutien quasi général pour la limite de neuf mois, certains pays avec des taux de vaccination plus faibles étaient préoccupés par l’impact que cela pourrait avoir sur les voyages.
Étant donné que la plupart des résidents de l’UE, vaccinés, ont reçu leur dernière dose au cours des deuxième et troisième trimestres de 2021, leur couverture expirera pour la plupart en milieu d’année prochaine.
Ce qui engendre, implicitement, une obligation de 3e dose !
Et bien évidemment, le centre européen de prévention et de contrôle des maladies s’est empressé de recommander les rappels de vaccins pour tous les adultes, en priorité pour les plus de 40 ans.
Le plus fou dans cette histoire est que la Commission ne disposent que de peu d’études étayées traitant de l’efficacité des injections de rappel sur la transmission du COVID-19, mais elle affirme qu’il est probable qu’elles offrent une protection plus longue que celle fournie par les injections initiales.
Le passe à durée limitée, c’est dans un premier temps.
Après, ce passe pourra être désactivé pour toutes sortes de motifs. Ou comment instaurer la liberté conditionnelle et mettre sos tutelle des populations (presque!) entières sans verser une goutte de sang. Du moins dans l’apparence.
La petite musique qui se fait de plus en plus forte en ce moment sur les faux passes sanitaires et les vrais passes potentiellement utilisés par plusieurs personnes va inévitablement conduire à la conclusion que le seul moyen de le sécuriser est l’identité numérique… Encore une fois pour le bien de tous. Et là le retour en arrière sera quasi impossible
Bref, la libre circulation des personnes dans l’UE a sérieusement du plomb dans l’aile. Or c’est l’un des intérêts de l’UE pour une majorité de citoyens (avec l’euro). En le supprimant, les gens seront de plus en plus anti-UE, surtout que le Brexit n’a pas été l’apocalypse promise.
C’est la fin de l’UE dont le principe fondateur est la liberté de circulation des personnes et des bien. Prélude à la fin de la République française. Que vive la dictature de l’Etat par le gouvernement pour l’Etat!