En parallèle, la société avait dû dépenser des fortunes pour protéger son cours de Bourse et se mettre à l’abri des appétits voraces de fonds à l’affût de ces géants vacillants.
Pfizer était pris en ciseaux entre des revenus en baisses et des dépenses en hausse.
N’oubliez pas que ce n’est pas Pfizer qui a apporté le vaccin, eux ne font que prendre le péage pour ouvrir le marché américain et BioNTech et faire une clé de bras à la Commission européenne.
Si vous êtes déjà entré dans une « pharmacie » américaine, vous savez que le secteur de la Pharma n’y est pas très éloigné des fast-foods.
Le vaccin a transformé Pfizer d’un géant en perdition en roi de la jungle :
L’enjeu business était massif mais l’on est en droit de se demander à quel moment Pfizer apporte le début d’une utilité sociale…
Je suis malheureusement un vieux réac’qui se souvient encore que la définition d’une entreprise : une raison sociale et une exigence de profit. Dis autrement, une entreprise doit servir la société en créant plus de valeur qu’elle n’en consomme.
Nous retrouvons chez Pfizer les dysfonctionnements radicaux des barons voleurs des temps de Dickens et Twain.
Pourquoi Merck MSD a renié son Ivermectine ?
Pour que Pfizer ait le champ libre sur les vaccins, encore fallait-il qu’aucun traitement précoce ne leur ôte la majeure partie de leur utilité.
Bien évidemment, Merck a la même structure actionnariale que BlackRock, les mêmes décisionnaires finaux, les mêmes BlackRock, Vanguard et State Street en position de contrôle monopolistique.
Faut-il encore souligner que l’ancien commissioner (le patron) de la CDC jusqu’en 2019 est directement passé au conseil d’administration de Pfizer après son mandat ?
Faut-il rappeler également que l’ivermectine aurait assuré un prestige important à Merck, mais un chiffre d’affaire ridicule pour un traitement qui se vent en gros à moins d’un centime la dose, toujours selon Robert Malone.
Mais Merck ne s’est peut-être pas effacé gratuitement pour autant.
Est-ce que BlackRock, autre actionnaire de référence aurait pu faire pression pour forcer la vente à prix réduit ?
Je sais bien mon cher lecteur, que je fais ici des conjectures et qu’il n’y a pas de preuves établies à ce que j’avance.
Mais penser que ces comportements ne sont pas habituels et même la norme revient à croire que vous pouvez mettre un mangeur compulsif au régime et le placer devant un buffet de plats fins en libre service sans qu’il ne succombe à son vice.
Ce n’est certes pas impossible. Mais nous savons bien que dans la pratique, cela n’arrive pas.
Qui sert BlackRock ?
Les monopoles dysfonctionnels et prédateurs qui avaient été démantelés au début du XXe siècle se reforment à l’échelon des actionnaires dans la plus grande indifférence.
Il est vrai que nous pourrions d’abord croire que BlackRock sert ses dizaines de millions de clients particuliers et qu’à la limite, ce n’est plus Rockefeller, mais M. Toutlemonde qui profite du crime. Après tout, vous n’aviez qu’à investir vous-même dans Pfizer ou les bons fonds de BlackRock, si vous n’êtes pas content, tant pis pour vous.
Cette analyse est bien sûr de courte vue et ce que certains gagnent d’un côté est plus que perdu de l’autre dans la destruction de nos tissus économiques, la perte de souveraineté, la défaillance de biens publics comme l’hôpital…
Et quand bien même, c’est méconnaître la fonction de BlackRock dans le système actuel.
Nous pourrions croire que la gestion de BlackRock vise au moins à rapporter le meilleur rendement à ses clients, à leur éviter des krachs… Notamment grâce à Aladdin, leur grande intelligence artificielle qu’ils développent depuis plus d’un quart de siècle.
Mais Aladdin n’a pas vraiment de pouvoir prédictif et le génie de la lampe n’exauce les vœux que dans les films et sur les brochures des banquiers : Aladdin n’a pas permis à BlackRock d’éviter la crise de 2008 et sans le sauvetage général de la Fed, ils auraient sombré dans la banqueroute comme les autres.
Pourtant, BlackRock est sorti de la crise de 2008 en sauveur, avec le statut de roi et faiseur de rois à Wall Street.
On pense généralement que c’est la capacité financière de BlackRock avec ses milliers de milliards d’actifs sous gestion qui leur a permis de sauver Wall Street. Il y a peut-être un lointain fond de vérité mais c’est rater l’éléphant dans la pièce.
Alors quoi ?
Si ce ne sont pas les milliers de milliards sous gestion… Il nous faut remonter à la crise de 2008 pour comprendre la fonction de BlackRock dans le système actuel.
Le « sauveur » organise en fait le Grand Délit d’Initiés Néolibéral
Le nom Aladdin est mal choisi, ils auraient dû appeler leur algorithme Léon le nettoyeur.
Si Aladdin n’a aucun pouvoir prédictif sérieux, l’algorithme est en revanche un outil hors pair pour faire le ménage après coup.
Quand Bear Stearns a fait faillite en 2007, c’est BlackRock que l’on a appelé pour analyser les comptes et faire le ménage. BlackRock a été conseil à la fois de JPMorgan qui a racheté les actifs sains et de la Fed qui a absorbé ceux qui ne l’étaient pas : Encore un énorme conflit d’intérêts pour BlackRock.
Ils ont fait le même coup avec AIG.
BlackRock s’est transformé avec la crise de 2008 en roi de la privatisation des gains et de la mutualisation des pertes.
BlackRock orchestre depuis lors un gigantesque délit d’initiés au profit du capitalisme néolibéral dans son ensemble !
Et s’ils n’étaient pas là ? Eh bien peut-être aurions-nous fait l’inverse : laisser leur pourriture aux banquiers et sauver ce qui pouvait l’être par des nationalisations massives et provisoires, comme ce fut le cas par exemple avec General Motors.
Au lieu de cela, BlackRock fait prospérer le vice.
Ce passif de BlackRock est essentiel pour comprendre leur action aujourd’hui auprès de la Fed, de la BCE et de la Commission Européenne : ils font la même chose… En bien pire.
Mai 2020 : BlackRock répète, amplifie et… Déforme
L’histoire bégaie mais ne se répète pas.
BlackRock cette fois fait du préventif et plutôt que de faire absorber les actifs pourris, décrochés au scalpel, par la force publique, ils lui conseillent d’arroser tout le monde en masse.
- Ils vont orienter eux-mêmes les fonds de l’Union Européenne sous couvert de « développement durable » : il faut être devenu complètement fou à Bruxelles pour donner les cordons de la bourse à des Américains en pleine guerre commerciale… Complètement fou ou servile.
Plus BlackRock étend son emprise et plus il récompense le vice et punit la vertu.
Ils sont devenus la cheville ouvrière de notre schizophrénie économico-financière.
Ils nous enferment dans leur fiction financière dont nous mourons, désormais à grand feu.
À ce stade, ne pas résister, c’est se faire piller.
Comprenez-moi bien mon cher lecteur, je n’ai au départ pas d’objection à une part de gestion passive et l’utilisation d’ETF dans nos épargnes : il m’arrive d’en recommander dans certains cas précis, mais l’outil a été détourné par BlackRock et la dose est devenue mortelle.
Quand bien même nous nous soumettions à la vision de BlackRock, et nous sommes en cours, nous finirons pillés sans être débarrassés de notre problème fondamental : la fiction financière est devenue irréconciliable avec la réalité économique.
Retour au réel
Et par définition, à la fin, nous revenons toujours au réel.
Il viendra un jour où tout l’argent public et toutes les dettes ne suffiront plus à maintenir la fiction de la croissance infinie.
Si vous écoutez l’Évangile selon BlackRock, votre patrimoine sera piégé dans cette fiction financière et pourra être mobilisé par BlackRock pour continuer son entreprise de sauvetage du petit nombre sur le dos du plus grand nombre, c’est-à-dire vous.
Face à un tel géant, la seule façon de ne pas perdre est de ne pas jouer.
Vous n’avez pas à faire entrer votre patrimoine dans le cercle que BlackRock vous trace : Au contraire, dès que vous en sortez, vous trouvez des perspectives à long terme :
- L’or physique comme assurance ultime de votre patrimoine ;
- L’immobilier résidentiel et en dehors des grandes métropoles mondialisées, comme rempart contre l’inflation qui revient ;
- Les matières premières, aussi contre l’inflation et pour profiter du grand cycle haussier qui s’était enclenché juste avant la crise qui l’a accéléré ;
- Un peu de Bitcoin pour vous positionner sur la révolution des technologies de la valeur ;
- Les biens de luxe et de collection mais aussi de première nécessité, aujourd’hui, de bons bordeaux achetés en primeur s’apprécient mieux que la Bourse ;
- La détention EN DIRECT de parts de PME locales, de votre région.
Tous ces investissements vous permettent de mettre tout ou partie de votre patrimoine à l’abri de la folie financière et des risques de chute de 80 % ou plus des Bourses, de la confiscation de votre patrimoine par les taux négatifs ou la ponction de vos comptes. Ils vous permettent également de reprendre pied dans le réel et véritablement faire travailler votre épargne à votre profit mais également au profit d’un tissu économique et social.
Etre ou pas être : ne pas être.
Dans le raisonnement, il manque les complices sans qui rien ne serait possible : les banques centrales et leurs injections monétaires sans frein ni limite (pour l’instant) dirigées vers les copains. Sans un marché de flux constant, les algos de BR ou de GS ne sont plus que du vent. Sans les leviers insensés qui facilitent les opérations, il leur serait infiniment plus difficile de détenir leurs positions. N’importe qui disposant de dizaines de milliards gratuits offerts sans risque peut racheter n’importe quel concurrent, n’importe quelle entreprise et passer pour un bon gestionnaire.
Et c’est là où l’on comprend que les discours de Macron et Pécresse sur la vaccination Pfizer quasi obligatoire « libre mais le pistolet sur la tempe », sont liés uniquement à l’évitement de la faillite de la Maison France dont le CAC40 est désormais co-financé par les fonds de pension US, qui sont les vrais employeurs de notre caste politique et les financiers de la bureaucratie française. Cette dernière elle qui a bien compris ses intérêts financiers de fin de mois et vitupère contre ces « salauds de non vaccinés qu’il faut vacciner de force et avec la sarbacane ». Car si Pfizer et BlacRock ne remplissent pas leurs objectifs de rentabilité, la bureaucratie française et européenne est mise au chômage ou ses revenus réduits de 50%. Cette obligation de la nomenklatura d’Etat pour assurer ses fins de mois vaut bien le sacrifice physique des derniers non vaccinés. Après tout, pourquoi la nomenklatura aurait sacrifié sa santé et celle de ses mômes pour garder ses revenus et pas les irréductibles non-vaxx ? C’est, dit le Président, une question de solidarité nationale ! Va te faire voir ! sale spoliateur d’Inspecteur des Finances de Bercy qui spolie les Français libéraux et entrepreneurs dans les grandes largeurs depuis 4 décades socialistes… Chacun sa merde ! L’Etat et ses affidés ont creusé tout seul leur tombe dans ces années de grandes festivités au frais des connards de contribuables. « Vous chantiez, j’en suis fort aise, et bien dansez maintenant ! »
RETOUR AU RÉEL : « Monsieur le banquier, je viens vous voir pour retirer mon argent et clôturer mes comptes ! » – Mais vous n’y pensez pas ! Vous avez des actifs hypothéqués chez nous ?Des justificatifs de dépenses ? Vous voulez un prêt ? « Non non, je veux juste retirer mon argent ! » – Lais vous ne pouvez pas, vous n’avez pas le droit, l’Etat protège les épargnes des banqueroutes à hauteur de 100.000€ ! « Mais qui cautionne les États ? » – L’Etat ! « Qui emprunte aux banques, le serpent se mord la queue. Je veux retirer mon argent, c’est le mien c’est ma propriété, c’est le fruit de mon travail. Il est à moi. » – Oui oui, il est bien à vous, regardez, les lignes de crédit sont bien là sur vos relevés et sur l’ordinateur, mais vous ne pouvez pas retirer votre argent, la banque ne peut pas… « Parce que l’épargne a déjà été engloutie depuis longtemps par l’Etat ? » -…
Très bon article !
Alors, on continue ? Qui est l’actionnaire majoritaire ou de contrôle de BlackRock ? Qui ?
Ce texte condense et vulgarise avec brio des informations nécessaires à la compréhension de ce qui est à l’œuvre et depuis pas mal de temps ,mais qui en parlait?
Pour BlackRock/Vanguard vous avez ce lien ci après,il y a un schéma détaillé.
https://www.profession-gendarme.com/qui-possede-big-pharma-et-big-media-vous-ne-devinerez-jamais/comment-page-2/
Excellent article ! Merci !
« Depuis quelques années, une mutation majeure du néolibéralisme est passée presque inaperçue »
« on parle de néolibéraux – expression qu’aiment bien utiliser les antilibéraux, mais que personne ne sait définir et dans laquelle un libéral ne se reconnait absolument pas – […]
[…] comment peut-il se faire que les médias, les hommes politiques, l’opinion publique, mais aussi les universitaires, choisissent les mauvaises théories et laissent de côté les seules qui expliqueraient la réalité qu’ils ont devant les yeux ? Faut-il en conclure qu’il existe un domaine où il y a véritablement une faillite du marché, celui du « marché des idées » ?
S’il est vrai, comme le pensent les libéraux, que l’un des grands mérites de la concurrence vient du fait qu’elle incite à choisir les meilleurs produits, comment se fait-il qu’elle ne permette pas de sélectionner les meilleurs produits intellectuels, c’est-dire les meilleures idées ?
La réponse est en réalité fort simple : il n’y a PAS DE LIBRE MARCHE DES IDEES EN FRANCE (ni dans beaucoup d’autres pays), il n’y a PAS DE CONCURRENCE ENTRE DIVERS ECOLES DE PENSEE.
Il en est ainsi en particulier parce que l’enseignement, aussi bien secondaire que supérieur, est l’objet d’un TERRIBLE MONOPOLE ETATIQUE, créateur de CONFORMISME INTELLECTUEL.
Or, dans un pays où ce monopole étatique a créé dans la plupart des esprits un réflexe antilibéral et UNE PROPENSION A CONSIDERER QUE L’ETAT EST LA SOLUTION A TOUS LES PROBLEMES, il suffit qu’on colle l’étiquette de « libéral » à un auteur pour qu’il soit rejeté dans l’enfer des idées dangereuses.
Il est pourtant frappant de voir que nombre de ceux qui, par hasard, ont eu LA CURIOSITE INTELLECTUELLE DE DEPASSER LES TABOUS et de se mettre à lire Mises, Hayek, Rothbard ou autres auteurs « libéraux » sont définitivement et profondément séduits par la rigueur et la cohérence de cette pensée. »
(Pr. Pascal Salin, « Revenir au capitalisme pour éviter les crises », p. 122 ; 123-124)