L’Etat fédéral australien annule l’autorisation d’entrée de Djokovic sur le territoire. Le joueur fait appel.

L’Etat fédéral australien annule l’autorisation d’entrée de Djokovic sur le territoire. Le joueur fait appel.


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L'Etat de Victoria  avait autorisé le n°1 du tennis mondial à pénétrer sur le territoire australien pour venir disputer les Internationaux d'Australie. L'Etat fédéral annule le visa. Le joueur a fait appel de la décision auprès d'un tribunal australien. L'affaire provoque un incident diplomatique entre la Serbie et l'Australie. Surtout, il montre la volonté proprement totalitaire qui anime les politiques sanitaires mises en place par les gouvernements. Tenu par l'industrie pharmaceutique, le gouvernement australien ne peut pas se permettre une seule exception, surtout quand il s'agit d'une étoile du sport mondial.

Le rebondissement concernant Novak Djokovic tient en quelques points très simples: 

+ le joueur ne veut pas se faire vacciner car il mesure le risque pour sa santé de vaccins insuffisamment mis au point.  Il a lui-même été infecté au COVID dans les six derniers mois et s’appuyait sur ce fait pour pouvoir participer aux Internationaux d’Australie.  

+ il avait obtenu une exemption de l’Etat de Victoria. En Australie, Etat Fédéral, ce sont les Etats membres de la Fédération qui décident des politiques de santé. 

+ L’Etat fédéral a donné l’ordre que l’on refuse l’entrée sur le territoire au Serbe à son arrivée à l’aéroport.  Comme nous l’avions indiqué à nos lecteurs, le bras de fer autour de la participation du joueur serbe dure depuis des mois. Mais Canberra ne veut pas céder, contrairement à ce qu’on avait pu penser il y a deux jours. 

+ Le joueur fait appel devant un tribunal australien, selon une procédure qui peut conduire soit au rejet immédiat, soit à un jugement lundi prochain 10 janvier. 

+ La diplomatie serbe est entrée en action pour défendre les intérêts du joueur. 

Les médias australiens invoquent le scandale causé par cette exception alors que l’on impose des conditions sanitaires très dures à la population australienne. En réalité, il s’agit de tout autre chose. le gouvernement fédéral australien ne veut pas tolérer une seule exception à l’ordre sanitaire que connaît le pays. 

C’est ainsi que le meilleur joueur de tennis du monde est traité comme un paria, obligé d’attendre 10h, sans téléphone portable, à l’aéroport de Melbourne; puis installé dans un hôtel de quarantaine sans possibilité de s’entraîner alors que les Internationaux commencent mardi 11 janvier. 

L’actuel fascisme gris qui règne sur l’Occident est comme les totalitarismes du XXè siècle: en Australie,  il ne respecte rien, ni le talent individuel, ni l’autonomie de la Fédération australienne de tennis, ni les prérogatives de l’Etat de Victoria. 

Finalement, Emmanuel Macron a dit tout haut ce que pensent la plupart des leaders du monde occidental: il faut aller « jusqu’au bout » dans la mise en place de l’ordre vaccinal. 

A vrai dire, en bons fascistes, ils ne pensent pas par eux-mêmes: ils sont au service d’intérêts économiques et financiers très puissants. Il y a finalement une concurrence entre Justin Trudeau (Premier ministre canadien), Emmanuel Macron, Mario Draghi (Premier Ministre italien), Olaf Scholz (Chancelier allemand), et le Premier ministre australien Scott Morrison pour être le meilleur élève au service des intérêts économiques et financiers de la « superclasse » (David Rothkopf) qui utilise la crise sanitaire (gonflée artificiellement par elle) pour tenter de maintenir son pouvoir (un temps ébranlé par le Brexit et le mandat de Trump). 

Novak Djokovic en fait les frais car il est devenu le symbole de l’individu libre qui ne veut pas mettre en danger sa santé et son métier – qui est aussi un talent – sous prétexte de se faire injecter des produits bâclés et mal dosés. 

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