Se trouvant actuellement entre le marteau et l’enclume, le Premier ministre Boris Johnson tente de mettre sa carrière politique à l’abri en annonçant mercredi que les restrictions anti-Covid seront levées en Angleterre. Cela fait suite à des accusations qui soutiennent l’idée qu’il aurait trahi le Parlement en se rendant à une fête de Downing Street en pleine période de confinement.
Rien ne va plus pour Boris Johnson: il ne peut pas exclure que les 54 lettres de parlementaires nécessaires pour amorcer une motion de défiance contre lui soient bientôt rassemblées.
En tout cas, même si Boris Johnson devait survivre au mécontentement de son propre parti, il ne fait pas de doute que son leadership s’essouffle. On comprend donc pourquoi M. Johnson a opté mercredi 19 janvier pour un assouplissement des restrictions COVID avant même que l’on atteigne la date butoir prévue à cet effet.
Ce soudain changement, il le met sur le compte d’un désir de restauration des « anciennes libertés » d’Angleterre – celles au nom desquelles il a réalisé le Brexit. Selon lui, la Grande-Bretagne devrait passer à autre chose, car les pires scénarios envisagés en lien avec la vague déclenchée par Omicron sont maintenant de l’histoire ancienne. La Grande-Bretagne constate une diminution des taux d’hospitalisation et des nombres de nouveaux cas enregistrés.
Ainsi, dans les jours qui vont suivre, on assistera à la fin port de masque et la fin du télétravail. Dans la même foulée, il ne sera plus nécessaire de présenter un certificat de vaccination pour pouvoir assister à des événements publics. Confiant, M. Johnson indique ainsi « Nous ferons confiance au jugement du peuple britannique », tout en soulignant que les mesures n’ont jamais été si draconiennes contrairement à celles imposées par les nations voisines.
Des stratégies et des votes
Pourtant, e leader du Parti travailliste, Keir Starmer, a ainsi mis M. Johnson dans une mauvaise posture en se moquant publiquement des explications changeantes de ce dernier après que l’on a découvert qu’il s’est rendu à l’une des fêtes de Downing Street en plein confinement en 2020.
Le Premier ministre a de nouveau affirmé qu’il ne démissionnerait pas,(contrairement à la porte-parole Allegra Stratton qui a démissionné après la fuite de la vidéo) il a indiqué que son geste n’a pas valeur d’offense, car il pensait tout simplement se rendre à un évènement professionnel en rejoignant plusieurs membres du personnel qui étaient en train de trinquer dans le jardin.
Pour l’heure, rien n’est encore sûr, car en tout, on compte sept conservateurs ayant annoncé publiquement leur demande de vote.
Certains de ceux qui souhaitent se débarrasser de M. Johnson hésitent , d’une part parce qu’ils ne sont pas encore sûrs qu’il perdrait une motion de défiance et d’autre part, ‘il n’y a pas de consensus sur la personne qui devrait le remplacer.
Le chancelier de l’Échiquier, Rishi Sunak, est le favori, et la ministre des Affaires étrangères, Liz Truss, est également en lice.
Nigel Farage se rappelle au bon souvenir de Boris Johnson
‘We’ve seen again and again, estimates of how bad this crisis could be that are nearly always massively over exaggerated, but this has really made me sit up and think.’@Nigel_Farage reacts to the amount of people who have died purely of Covid since the start of the pandemic. pic.twitter.com/A6o87ze8It
— GB News (@GBNEWS) January 19, 2022
Pourtant, ce qui est peut-être le plus dangereux pour Boris Johnson, c’est la polémique lancée par Nigel Farage. Même s’il est officiellement retiré de la vie politique, l’homme par qui le brexit est arrivé intervient régulièrement, un peu comme le Jiminy Cricket d’un Boris Johnson qui n’a pas voulu écouter son instinct et tenir fermement, depuis le printemps 2020, sur une ligne de recherche de l’immunité de goupe qui était son premier instinct. Farage a invoqué le droit à l’information libre que l’on peut mettre en œuvre pour obtenir des statistiques de l’Office National britanniques. Il a demandé (voir vidéo ci-dessus) qu’on lui fournisse le chiffre exact des personnes décédées uniquement du COVID, sans co-morbidité. On arrive au chiffre de 17 371 personnes – au lieu des 153 000 officiellement recensées, chiffre reproduit sur la carte officielle de Johns Hopkins.
Nigel Farage rappelle les 400 milliards de livres dépensées pour compenser la fermeture de l’économie, la souffrance et le retard éducatif des enfants, le recul des libertés fondamentales. Et il demande qu’un débat soir lancé.
cette demande de Farage est potentiellement beaucoup plus dangereuse pour Johnson que l’opposition interne dans son propre parti ou l’opposition des travaillistes au Parlement.
Sur 153000 morts du covid comorbidités incluses officiellement recensés au RU, le nombre de morts du covid seul est de 17400…
Et en France ??
D’après le Dr. Campbell dont je recommande les vidéos journalières sur YouTube, il en serait de même pour la grande majorité des pays occidentaux, ce qui laisse imaginer l’ampleur de la duperie et des divers dommages causés aux populations.
Environ 14 500 pour la France selon les données officielles qu’il faut aller chercher un peu plus loin que la synthèse de la première page du rapport du bilan 2020.
Surtout, le coût serait de plus de 20 millions d’euros par victime réel même si il faudrait tenir compte des cas grave sans décès avec séquelles possibles. C’est largement plus coûteux que les indemnités pour les accidents d’avions où les familles, même aux USA, touchent rarement plus d’un million d’euros … De toute façon, en France en tout cas, on sait que le COVID a surtout été un écran de fumée bien pratique pour faire grimper toutes les dépenses publiques et avoir un budget afin d’acheter les élections présidentielles avec les restes de budget COVID non engagés. D’ailleurs toutes les mesures de soutien ont été prolongés jusqu’aux élections prochaines et il y a eu de discrets soutiens par exemple aux intermittents du spectacle à la fin de l’année histoire d’être certains que leurs droits courent jusqu’à l’élections et qu’ils se tiennent tranquille et soutiennent assidument les bons partis contre la “bête immonde” au second tour.
Résumons: le premier ministre ouvre la voie à un retour à la normale, et c’est précisément à ce moment qu’un opposant cherche à le déstabiliser. On voudrait empêcher le retour à la normale en évinçant celui qui l’a décidé que l’on ne s’y prendrait pas autrement.
Oui, c’est louche !
Je crois que cette histoire de réunion était déjà sortie sous une autre forme en juillet dernier, lorsqu’il a levé la grande majorité des mesures restrictives.
Car les mesures qu’il va lever d’ici quelques jours, sont trois fois rien par rapport aux mesures en France : masque dans les magasins (pas vraiment respecté d’ailleurs), “pass” pour quelques rares évènements très importants.
En Angleterre, il ne resterait plus que l’obligation vaccinale pour les soignants… prévue seulement au 1er avril prochain.
Or elle semble aussi sur la sellette, notamment avec l’attaque de Nigel Farage qui a indiqué qu’il y aurait au moins 70 000 soignants refusant de se faire “vaccinés”, donc que leur licenciement provoquerait une catastrophe dans les hôpitaux.
Donc effectivement, ces attaques puent la tentative de remplacer BoJo par un dirigeant plus obéissant.
Il faut dire que BoJo utilise sa allure/réputation “folklorique” pour faire… ce qu’il veut, notamment revenir sur ces mesures qu’il n’avait acceptées que contraint par une campagne de presse organisée après les “prévisions” délirantes des “scientifiques” (Neil Ferguson…) annonçant des millions de morts s’il ne confinait pas la population.
bonjour ,
Petite mise au point concernant cette etude .Nous devons utiliser le terme de syndemie , approprie a cette crise depuis deux ans .
D’ou le decompte entre patients a risque et les autres . les patients a risque sont surnommes les PPH ( passent pas l’hiver ) terme connu des inities . Enfin sur le chiffre de 17000 sans risque apparent , declare , il y a l’immense majorite de problemes induits ( stress oxydatif ) par la toxicomanie ….. De ce fait le nombre de gens decedes suite a une porte d’entree inexistante est encore plus faible que le chiffre annonce dans l’etude
Dr Barthet desco ( diplome d’etude superieure de chirurgie orale , ) nouvelle nomination de stomatologie
Normal que Nigel Farage ré-emerge dans le paysage, il a bataillé pendant de très longues années en faveur du Brexit et, preuve que c’est un homme politique exceptionnel (en plus de son don tout aussi exceptionnel pour l’oraison), s’est effacé en faveur de celui qui avait le plus de chance de conduire tout ça à bien, mais maintenant, on sent bien que derrière les 54 lettres, ce sont les remainers qui relèvent la tête.
En conséquence, NF va sans doute reprendre du service pour le plus grand bien de la Grande Bretagne, et comme le temps de prendre des gants est bel et bien révolu, on peut s’attendre à ce qu’il exécute des attaques tendues envers les remainers en les prenant de court, en un mot, ça va roxer grave et ça sera lui le chef d’orchestre, ce qui promet d’autres moments inoubliables (l’un des meilleurs étant sont dernier discours officiel au parlement europ4, mais il en a tellement de bons, que c’est difficile de les départager:)
Réveiller “l’homme qui dort” n’est jamais une bonne chose pour les trublions, et il y a peu de chances qu’il y ait une exception à la règle cette fois-ci encore.