Tout le monde aura remarqué hier la sortie du directeur des Hôpitaux de Paris (AP-HP) en direct sur le plateau de l’émission C à vous, mais saviez-vous que Martin Hirsch était aussi auditionné par une Commission d’enquête parlementaire le même jour ? Sans vouloir minimiser la violence de ses propos dans l’émission de France 5, l’information essentielle n’est pas toujours là où l’on croit (mais souvent dans nos colonnes). Ce qui est certain c’est qu’hier était une journée riche en polémique pour Martin Hirsch, on vous explique tout.
M. Hirsch occupe ses fonctions depuis le 23 novembre 2013, il a aussi été président de l’Agence du service civique, d’Emmaüs France et de l’Agence nouvelle des solidarités actives et haut-commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté.
La fin de l’égalité sous couvert de solidarité et de responsabilité
Invité sur le plateau de C à Vous mercredi 26 janvier 2022, le Directeur de l’AP-HP est interrogé par Anne-Elisabeth Lemoine sur les déprogrammations à l’hôpital : beaucoup les trouvent injustes, les vaccinés qui ont joué le jeu doivent laisser leur place à des individualistes. La question ne serait pas de ne pas accueillir les non vaccinés à l’hôpital, mais au moins de leur refuser la gratuité, eux qui ont refusé un vaccin gratuit, qu’en pensez-vous ?
(pour l’anecdote, cette question arrive juste après un sujet la maltraitance dans les Ephad et l’enrichissement disproportionné des actionnaires de la société Orpea. Vraiment, rien ne les gêne …)
Pour Martin Hirsch, oui cette question se pose. Puisque la vaccination est gratuite et d’intérêt collective, « s’il y a des passagers clandestins on a envie de remettre en cause la solidarité toute entière ».
“Je ne veux fermer la porte de l’hôpital et du soin à personne : mais il faut être allié avec la responsabilité qui permet à tout le monde d’en bénéficier.”
Covid-19 : les non-vaccinés doivent-ils bénéficier des soins gratuits ? @MartinHirsch s’interroge.#CàVous pic.twitter.com/Lz6QyaLKI2— C à vous (@cavousf5) January 26, 2022
Il conclut son intervention comme ceci : il faut revenir à la belle source du Conseil National de la Résistance, on ne ferme la porte de l’hôpital à personne, mais ce droit doit être allié à la responsabilité.
Il évoque ensuite sa tribune publiée dans le Monde : « Sept propositions pour une démocratie plus différenciée, plus personnalisée, plus participative ». Il se trouve que Martin Hirsch a plein d’idées pour une démocratie plus juste. Selon lui nous sommes confrontés à des enjeux collectifs majeurs, comme le réchauffement climatique. Pour les individus qui ne se sentent pas concernés et qui ne veulent pas adhérer, comment faire ? Il a un commencement de solutions (sorties tout droit de Pékin) :
Différencier les revenus des fonctionnaires selon les territoires car le coût de la vie n’est pas le même partout – permettre aux contribuables d’affecter une fraction de leurs impôts à des causes – instituer un système d’amende proportionnel aux revenus …
Un vaste programme bien Great Reset compatible, en définitive.
Martin Hirsch beaucoup moins à l’aise en Commission parlementaire
Retour sur le travail de notre Commission d’enquête préférée : La Commission d’enquête sur l’influence croissante des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques.
Les Sénateurs Eliane Assassi et Arnaud Bazin souhaitaient entendre le directeur des hôpitaux de Paris sur les dépenses de conseil externe de la fonction publique hospitalière. Ils demandent à Martin Hirsch de leur communiquer le détail de ces dépenses sur les trois dernières années.
Le budget s’élève à 2,5 millions d’euros par an (sur les 3 dernières années) dont 1,5 million d’euros consacré à l’aide à l’automatisation des outils – notamment pour le codage des actes (il s’agit de retranscrire les opérations par un code de sécurité social afin que l’hôpital se fasse payer) – et environ 1 million d’ euros est dédié aux outils innovants.
Pendant la crise les dépenses en conseil se seraient élevées à 143 000 euros, mais il n’intègre pas les dépenses de système d’information en matière de conseil stratégique, qui montent jusqu’à 5 millions d’euros sur trois ans.
Martin Hirsch est ensuite interrogé sur le recours aux fameuses missions probono effectuées à titre gracieux par les cabinets de conseil. Il répond ne pas en avoir connaissance, pourtant Boston Consulting Group a communiqué à la Commission qu’il aurait effectué une mission concernant la mise en place logistique des appels SAMU. Le Président demande une clarification ultérieure.
Eliane Assassi l’interroge également sur l’utilité des cabinets privés dans la mise en œuvre d’une politique publique. M. Hirsch est très gêné par la question, et on comprend pourquoi.
« J’ai eu un appel du cabinet du Premier ministre pour me dire : il y a plusieurs grands cabinets de conseil qui se sont manifestés pour aider, si tu veux, tu peux les appeler, ils sont dispo pour faire du pro bono [bénévolat] » témoigne @MartinHirsch, DG de l’@APHP pic.twitter.com/7YHdliNsJk
— Public Sénat (@publicsenat) January 26, 2022
En tout cas, il explique qu’il serait trop compliqué d’interdire leur intervention, que cela susciterait des moyens détournés et qu’il vaut mieux encadrer les pratiques. « On ne peut pas interdire aux gens de se rencontrer tout de même ! » c’est drôle, il a une conception de l’interdiction à géométrie variable – il est beaucoup plus à l’aise avec dans sa tribune « pour la démocratie » …
Enfin, on apprend à l’occasion de cette audition que le Cabinet Accenture aurait été missionné pour mettre en place la plateforme SI-DEP dans le but d’y sécuriser les données de santé des Français. Cette mission a été facturée 30 millions d’euros. La plateforme a été piratée mi-2021, 1,4 millions de données de santé ont fuité …
Avec une telle conception de la démocratie, accompagnée de belles valeurs que sont la solidarité et la responsabilité, il semblerait que M. Hirsch soit maintenant prêt à faire preuve de la même souplesse budgétaire avec le personnel de santé. Pour information, voici la grille actuelle des salaires des soignants.
Faux philanthrope, vraie pourriture comme de nombreux degoche.
pas mieux ! A dégager et vite.
au fait, doit-on soigner les fonctionnaires comme lui qui n’ont jamais rien produit ?
Ça n’est qu’un “héritier” de plus des saloperies des socialauds, et d’ailleurs, il en a bien la tronche, le genre qui prône la “solidarité” quand il amène sa faim et toi la tambouille (ou le pognon, c’est kif).
Il est en sus la preuve presque vivante (le socialaud n’est pas vraiment vivant, puisqu’il n’a que des tropismes, comme un genre de tournesol, encore que le tournesol ne débite pas de conneries à longueur de journée, ne fasse chier personne et soit même plutôt d’une nature sympathique et puis, il est utile, lui) que l’incompétence est toujours récompensée dans le monde poliotique d’ici.
Finalement, il va peut-être finir par être nécessaire d’utiliser des moyens sensiblement plus persuasifs pour que ces Jean Foutre finissent par comprendre que non, c’est non – tant pis pour eux.
la grille jointe concerne les salaires bruts?
Il travaille à sa reconversion pour 2022. Qu’est-ce qu’on peut envisager comme boulot après celui de corrompu criminel contre l’humanité ? Taulard, bagnard, nazi en fuite en Amérique du Sud ? Ou un condensé de tous les criminels, diplomate international avec immunité à vie ?
Faut même pas chercher du boulot sous ce régime totalitaire en essayant de bien se faire voir en cour, il va s’écrouler sous peu…
On va donc décliner la pensée de Martin Hirsch sous toutes les coutures…
Les alcooliques,
les malades de la bouffe en surpoids,
les fumeurs cancéreux,
les drogués,
les home less,
les infidèles séropositifs aux maladies vénériennes,
les sur diplômés devenant fous,
les mineurs et les travailleurs de la poussière,
les sportifs prenant des risques dangereux,
les…
… doifent-il bénéficié tes soin kratui ?
Il pouré trouvé une activité ou un trafail moin riské et moin ruineu pour la SS “QUI COUTE UN POGNON DE DING’ !”
SS, une affaire de famille chez les socialistes, qu’on aura décliné en différents acronymes tels que URSS et URSSAF… Ach, Marxismus Leninismus, hartung welch ein Glück, die Menschen einzusperren und zu terrorisieren!
Ce qui m épate toujours c’est que dans un pays où les gens savent lire et écrire se laisse bouffer par ces gens…
J’aurais compris pour ma grand-mère qui ne savais pas lire mais la franchement…
J’ai un fils de 30ans pour qui j’ai tout fait pour qu’il fasse des études (je suis femme de menage) aujourd’hui il est ingénieur. Et il s’apprête à faire la troisième dose… j’ai des voisins qui trouvent qu’il sont plus (emmerdées que les non vaccinés mais qui vont faire la 3ème dose. Quant est-ce que ils vont comprendre que c’est en disant non que cette mascarade va s’arreter….
Il faut s’y faire: penser au-delà de son intérêt personnel à court terme et résister à l’instinct grégaire est toujours le fait d’une minorité.
La démocratie, dès lors qu’elle n’a plus un certain nombre de garde-fous (un haut niveau d’éducation, ce qui diffère de l’instruction, des médias libres, des corps intermédiaires indépendants, le respect du droit y compris par l’Etat…) est finalement le régime idéal pour faire tomber une nation.
la grille tarifaire de vos salaires est surevaluee c’est 1600 une infirmière
Terminée l’idée de démocratie participative impliquant que nous soyons consultés, nous de la base ?
Place à la DEMOCRATIE PERSONNALISEE ? Personnalisée par qui ?
A partir de notre navigation internet ? A partir de laquelle nos droits à la vie seront prolongés ou désactivés ?
Il a l’esprit très exigu pour un gestionnaire…S’il veut regarder le coût entre les non-vaccinés et les vaccinés pour la sécurité sociale, il doit intégrer le coût des test (plus d’un milliard en décembre), le coût de la vaccination (on a réussi à payer des médecins jusqu’à 7000 euros par jour début 2021)…
Il faut aussi prendre en considération qu’après une vaccination, des vaccinés attrapent la maladie et la refilent à des non-vaccinés…
Il faudrait aussi avoir une réelle photographie des personnes qui sont en vraie réanimation et connaître leurs commorbidités et quelle type de pathologie qui les y a emmené…
Ensuite, Monsieur Hirsch en prônant la vaccination va à l’encontre de soigner les gens dès le début et ainsi d’éviter des hospitalisations…s’il ouvre la boîte de pandore du covid19, il risque des surprises enfin si cela est fait en toute honnêté, chose qui semble avoir disparu avec les labos pharmaceutiques et toutes ces sociétés de conseil qui n’ont jamais rien fait de leur deux mains…
Ce type a collaboré avec Sarkozy de la même manière que Melenchon avec Chirac. Ces gens tueraient leurs enfants pour un bout de gras.
Quand les pourris font des leçons de morale, la morale est pourrie!
Défraîchi (Delfraissi) « c’est un vaccin medicament » ! Très drôle!
Donc ce n’est finalement pas un vaccin puisque c’est un médicament. Efficace contre les formes graves, qui sont plutôt rares… Qu’il faudrait donc réserver aux personnes vulnérables, à qui on a interdit, justement, des médicaments dont l’histoire nous confirmera vraisemblablement qu’ils sont (étaient) efficaces. Interdire un traitement efficace à une personne qui meurt de la maladie, à une société qui en conséquence se crashe économiquement, c’est une attitude responsable et solidaire? Où c’est juste criminel?
Il a beau sortir de l’ENA il a vraiment l’air d’un c… !
(Il en a aussi les paroles !).