Ce contenu est réservé aux abonnés
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Connectez-vous si vous avez acheté un abonnement et/ou ce contenu.
La question de l’hégémonie culturelle comme étape indispensable pour dominer une société est loin d’être nouvelle. Le communiste italien Gramsci en parlait abondamment dès les années 1920, c’est-à-dire il y a un siècle. Pas de domination de classe, considérait-il, sans une domination par la culture.
Pour profiter pleinement de l'ensemble de nos contenus, nous vous proposons de découvrir nos offres d'abonnement.
Fondateur du Courrier des Stratèges. Ancien élève de l'ENA, ancien administrateur de la sécurité sociale. Entrepreneur.
© 2023 Le Courrier des Stratèges
« J’y parle de l’hégémonie culturelle que la caste a acquise durant les vingt dernières années, notamment grâce à une extraordinaire concentration des médias qui s’est accélérée après la crise de 2008. »
En réalité, cette hégémonie culturelle date de bien plus longtemps que 20 années. N’oublions pas que la fameuse Bibliothèque d’Alexandrie a été brûlée trois fois, que les papes chrétiens ont fait détruire un grand nombre de monuments antiques, que les archives du Mexique et celles du Pérou ont disparu pour satisfaire le zèle fanatique d’un évêque espagnol.
La société actuelle est en proie à un malaise qui a comme origine, d’une part la lutte des classes, d’autre part la lutte des sexes. Ces deux questions se tiennent.
La lutte des sexes a précédé toutes les autres : elle a ouvert la porte à la violation du Droit naturel et d’injustice en injustice le désordre s’est propagé dans la société toute entière ; tous les faibles ont été sacrifiés et la force a régné, aidée par la ruse, par le mensonge, par la terreur.
Les hommes des temps anciens se sont groupés pour lutter, non pas contre des dangers physiques, mais contre l’autorité maternelle, contre le droit naturel de la Femme, sur lequel s’était élevé la grande civilisation gynécocratique. Puis, quand ils ont triomphé, chacun voulant la première place dans le monde masculin, ils se sont battus entre eux pour le pouvoir.
Les hommes se battent pour deux motifs : pour conquérir des territoires et pour accaparer l’hégémonie spirituelle du monde.
La conquête des territoires a détruit l’ancienne division de la Terre partagée jadis en petites Nations ou Matries. Elle a créé l’unification politique des Grands États, c’est-à-dire agrandi la puissance de l’homme (d’un homme), ce qui a été le triomphe de la Force sur le Droit.
L’hégémonie spirituelle du monde a été le prétexte des guerres de religion qui ont ensanglanté la Terre. Sous prétexte d’unification religieuse, l’homme a jeté dans l’humanité un surnaturel absurde : il a semé la terreur et étouffé la vérité.
L’unification politique de l’homme a créé le despotisme : son unification religieuse a créé le règne du mensonge.
Par ses lois, ses armées, sa folie de conquêtes, l’homme a cherché les moyens d’assouvir ses passions. Il a trouvé la mort et la ruine, il a étouffé tous les bons sentiments qui existaient en son Cœur, l’ivresse des bas instincts l’a dominé et l’a avili en le corrompant. Le régime masculin arrivé au pouvoir suprême a supprimé du monde toutes les libertés et tous les bonheurs, et n’a créé que des désastres.
Depuis que l’erreur règne, l’âme des foules est écrasée par l’égoïsme des oligarchies régnantes (religieuses ou laïques), fauchant tout dans leur poursuite insensée de la domination, de la gloire, de l’argent, et détruisant le rêve sacré de l’unité des esprits dans la vérité absolue.
Pendant 2.500 ans l’humanité a vécu sous un régime d’incohérence fait de toutes les folies accumulées : folie de la domination, folies des dogmes, folie d’accaparement de richesses folles, folie de la réglementation de ceux qui se sont crus autorisés à faire des lois, des règlements, des décrets pour diriger la vie des autres, pour leur donner la permission d’agir, la permission d’écrire, la permission de parler, la permission de penser… et même de respirer puisqu’ils ont fait de tous les actes de la vie des prétextes pour prélever des impôts, réduisant l’humanité à l’état d’automates, mus par un réseau compliqué d’ordonnances et sans cesse surveillée pour saisir et punir le moindre écart de cet assujettissement voulu.
Pour ces puissants du vieux monde, gouverner c’est pressurer, c’est contraindre, c’est réprimer, c’est punir.
Le monde actuel est un corps social dans lequel la flamme vitale, sans cesse diminuée, va s’éteindre tout à fait si elle n’est renouvelée.
Nous vivons sous le régime de l’universelle imposture ; le caractère qui domine tout, c’est le mensonge, la vaine apparence des choses, qui furent réellement grandes et saintes dans les temps passés, mais qui se terminent en comédies, en simulacres ; c’est l’achèvement de toutes les parodies.
Pour refaire la société, il faut remonter à la source des idées, reprendre l’œuvre tout entière, reconstituer l’évolution mentale, édifier la science et rectifier l’histoire.
PLUS : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/
Excellent article.
Il est amusant de constater que les Suisses viennent de voter contre l’augmentation des subventions à la presse, au contraire des desiderata du conseil fédéral. Quand le peuple est consulté, il ne veut pas payer pour se faire entuber.
Le dressage des populations à travers divers méthodes permet aux « pilotes » des « écosystèmes spécifiques » de garder un contrôle de masse à travers divers « sens sémantiques » induits dans la perception collective. L’intelligence collective et la mémoire collective ne peuvent pas être gérées, surveillées, contrôlées par des algorithmes et la machine!
01) Homme-individu : compréhension, connaissances, pensée, esprit, réflexion, savoir, intelligence, cognition, doute, méditation, prédispositions, empathie, tolérance, valeurs, principes, morale, honneur, discipline, générosité, psychologie, mentalité, aptitude, attitude, vivacité, évolution, opportunisme, docilité, dressage, (doté des « capteurs » pour diverses situations-perspectives) etc. ;
Au long de son existence l’homme apprend en divers modes et situations par des formules induites-éduquées ou par curiosité (expérience) à comprendre les divers espaces et écosystèmes humains, sociétaux, etc. Le processus varie en fonction de divers paramètres et variables induites ou fortuites pendant son existence. L’évolution de capacités cognitives est intrinsèquement liée à certaines capacités natives ou éduquées (dressé) à comprendre son espace vital. Une certaine proportion des acquis tout au long de l’existence permettra une harmonisation de la maîtrise d’un domaine spécifique d’un angle de perspective ou volume de compréhension, en clair sa condition humaine à divers échelles (individuelles ou grégaires), sa place (d’homme libre-affranchi, d’esclave-otage du système imposé, outil-dressé, initié-profiteur, imposteur, ignorant-heureux, etc.) dans les systèmes de diverses sociétés humaines, les perspectives, ses aspirations, ambitions, attentes… !
Citation : « Au cours des centaines de milliers d’années de cette période inconnue n’y a-t-il pas eu de grandes indécisions ? C’est d’autant plus historiquement vraisemblable lorsqu’on réalise que la sédentarisation ne se généralise qu’au néolithique (soit moins de 10000 ans avant JC), un souffle à l’échelle de l’apparition de l’homme sur terre (-2,9 Ma aux dernières estimations). »
Citation : « L’histoire des paysans a été écrite par les citadins. L’histoire des nomades a été écrite par les sédentaires. L’histoire des chasseurs-cueilleurs a été écrite par les agriculteurs. L’histoire des peuples sans État a été écrite par les scribes du palais. Elles sont toutes répertoriées dans les archives sous le nom de « Chroniques barbares ». Auteur anonyme cité par James C. Scott dans son livre passionnant, « Homo domesticus. Une histoire profonde des premiers États », 2017, p 234. »
01a) Intelligence : pensée-compréhension ou capacité cognitive innée (précoce, évolutive, tardive, simple-moyenne, inexistante) à divers niveaux de développement, perceptions, retour-savoir, retour-expérience, etc.
02a) Savoir : connaissances acquises par enseignement ou en mode autodidacte, érudition acquise à travers l’héritage historique-culturel (exact, réel, altérée) transmis par des générations anciennes.
L’histoire officielle est « épurée » et « adaptée » pour correspondre à de diverses idéologies, croyances « religieuses », croyances « mystiques », plans des maîtres du monde et de leurs émissaires, etc…
L’histoire de l’humanité, des peuples a été écrite par les vainqueurs et transmise comme une légende par les survivants. Les grandes civilisations actuelles (ayant une histoire millénaire ou plurimillénaire) ont gardé des « traces » et le savoir de leur culture-existence-évolution » dans un héritage qui permet la préservation de l’écosystème général en soutenant-affirmant la sanctuarisation d’un espace (Pays, Royaume) au nom de l’idéal culturel-national-civilisationnel. Les peuples vaincus (soumis) ont perdu leur droit de transmettre le savoir ou la mémoire des ancêtres à travers des documents écrits. La seule solution pour certains érudits était de transmettre le savoir-héritage en une sorte de « mythe-légende » par voie orale de génération en génération.
03a) Expérience : savoir acquis en divers étapes, – décantée et intégrée dans le mode de réflexion-raisonnement – convictions – maturation, principes de fond et forme qui guide son approche dans la société humaine. La proportion parfaite pour une harmonie de maîtrise de son espace vital peut être atteinte à un certain degré à une certaine étape de l’évolution, ou ne pourra être atteinte à cause des diverses contraintes temporelles-évolutives.
Champs d’analyse: Croire ou penser !?!
{–a suivre-}
Est-ce à dire que Bolloré est un anti-système, comme Trump ?