Le Courrier des Stratèges publie à midi et à minuit un bilan de l’évolution de la Guerre d’Ukraine. Avec une double perspective, croisée: la guerre sur le terrain; et le conflit stratégique global que les Etats-Unis essaient d’organiser contre la Russie – en prenant le risque très clair d’une escalade entre puissances nucléaires. Nous sommes dans une "crise des missiles de Cuba" au ralenti. L'instinct de survie et l'intelligence l'emporteront-ils sur le potentiel d'auto-destruction de l'humanité?
Le Washington Post révèle à son insu la paresse intellectuelle des dirigeants américains
10h00: Comment adapter le discours occidental sans faire s’effondrer la narration des dix premiers jours? Le Washington Post nous donne la réponse. Extraits (nous soulignons toutes les expressions ou phrases qui dévoilent la situation réelle):
“L’armée ukrainienne a monté une défense féroce et inattendue contre l’invasion des forces russes, qui ont été gênées par des problèmes logistiques et un moral en berne. Mais la guerre n’a que deux semaines et, à Washington et dans les capitales européennes, les responsables prévoient que l’armée russe va inverser ses premières pertes, ouvrant la voie à une insurrection longue et sanglante.
La manière dont les pays occidentaux soutiendraient une résistance ukrainienne commence à prendre forme. Les responsables ont été réticents à discuter des plans détaillés, car ils reposent sur une victoire militaire russe qui, bien que probable, ne s’est pas encore produite. Mais dans un premier temps, les alliés de l’Ukraine envisagent la manière d’aider à établir et à soutenir un gouvernement en exil, qui pourrait diriger des opérations de guérilla contre les occupants russes, selon plusieurs responsables américains et européens.
Les armes que les États-Unis ont fournies à l’armée ukrainienne, et qui continuent d’affluer dans le pays, seraient cruciales pour le succès d’un mouvement d’insurrection, selon les responsables. L’administration Biden a demandé au Congrès, animé d’un rare esprit bipartisan en faveur de l’Ukraine, d’adopter un programme d’aide humanitaire et militaire de 10 milliards de dollars qui comprend des fonds pour reconstituer les stocks d’armes qui ont déjà été envoyés.”
Cet article nous apprend plusieurs choses: les dirigeants américains acceptent l’inéluctabilité de la victoire russe malgré les livraisons d’armes, l’équipement et l’entraînement de l’armée ukrainienne depuis des années. Ils anticipent sur une guérilla antirusse qu’ils ont bien l’intention d’alimenter en argent et en armes.
Bien entendu, il va falloir assurer une transition accélérée de la narration puisque, rappelons-nous, une nation en armes, unie et éprise de liberté, se bat avec acharnement sous le leadership héroïque de Vladimir Zelensky:
“Si les États-Unis et leurs alliés choisissaient de soutenir une insurrection, le président ukrainien Volodymyr Zelensky serait la force pivot, ont déclaré des responsables: il maintiendrait le moral et rallierait les Ukrainiens vivant sous l’occupation russe pour résister à leur ennemi puissant et bien équipé.
L’éventualité d’une prise de contrôle de Kiev par les Russes a suscité une intense activité de planification au Département d’État, au Pentagone et dans d’autres agences américaines, au cas où le gouvernement Zelensky devrait fuir la capitale ou le pays lui-même.
“Nous préparons actuellement des plans d’urgence pour toutes les possibilités”, y compris un scénario dans lequel Zelensky établirait un gouvernement en exil en Pologne, a déclaré un fonctionnaire de l’administration américaine qui, comme d’autres, s’est exprimé sous couvert d’anonymat pour discuter d’une question de sécurité sensible.”
Dès le deuxième jour de guerre, la question de savoir où était Zelensky s’est posée. Nous ne disposons d’aucun élément définitif mais remarquons que les “éléments de langage” officiels américains commencent à converger avec les affirmations de personnalités politiques russes ou de députés ukrainiens affirmant (1) que Zelensky n’est plus à Kiev depuis un moment et même (2) qu’il n’est sans doute plus à Lviv mais en Pologne.
La suite de l’article du WaPo nous débite un hymne à la gloire de Zelensky résistant héroïque qui ne veut pas quitter Kiev. Et même OSS117 commence à se dire que, décidément, le président ukrainien a bien dû quitter le pays!
Continuons de décrypter l’article, car il est plein d’informations:
“Volodymyr Ariev, membre du parlement ukrainien issu du parti d’opposition Solidarité européenne, s’est dit confiant que la Rada, le parlement ukrainien, pourrait continuer à se réunir malgré la situation de guerre et a noté que de nombreux législateurs restent à Kiev.
“Dans notre parti, nous n’avons discuté d’aucun plan d’évacuation, car nous ne voulons pas abandonner”, a déclaré M. Ariev. “Nous ne sommes pas dans ce gouvernement, mais nous avons des armes, et nous allons nous battre contre les envahisseurs ici, avec le peuple. C’est le seul plan que nous avons – pas d’évacuation, rien.”
Ce que nous dit ce député ukrainien d’opposition, c’est le désarroi d’une classe politique abandonnée par son gouvernement. Ils veulent rester en Ukraine mais n’ont pas de plan. Autant dire qu’ils seront ouverts à toute proposition russe pourvu qu’elle soit politiquement intelligente.
“Néanmoins, les diplomates européens, comme leurs homologues américains, commencent à se préparer à la manière de soutenir le gouvernement ukrainien si Kiev tombe ou si le pays est entièrement occupé par la Russie. Une résolution des Nations unies adoptée la semaine dernière et condamnant l’invasion, qui a recueilli 141 voix, est un élément permettant de “préparer le terrain” pour reconnaître l’administration de M. Zelensky comme le gouvernement légitime de l’Ukraine et le maintenir à flot même s’il ne contrôle plus de territoire, a déclaré un haut diplomate européen”.
Cela ne semble pas très convaincant. Ce que nous dit le WaPo, c’est qu’en fait les Américains et l’UE n’ont pas d’élément d’alternative. La Russie a l’initiative. Et la suite de l’article confirme qu’il y a chez les Américains une bonne part d’improvisation. Depuis la fin de la Guerre froide, les Américains sont devenus paresseux intellectuellement – sauf pendant la période Trump, mais on a vu la bande des cancres se révolter contre le professeur qui voulait les remettre au travail.
Lisons la suite. On comprend que quelque chose cloche sérieusement dans le récit occidental:
“Dès décembre dernier, certains responsables américains ont perçu des signes indiquant que l’armée ukrainienne se préparait à une éventuelle résistance, même si Zelensky minimisait la menace d’invasion”.
On a donc l’aveu que nous ne sommes pas face à une invasion russe pur et simple. Les Occidentaux ont-ils utilisé une montée en agressivité des éléments les plus radicaux du gouvernement ukrainien? L’ont-ils suscitée? Nous avons déjà de nombreux éléments du puzzle: dénoncer une inéluctable invasion russe, armer les Ukrainiens mais sans intention d’intervenir militairement directement, rendre une intervention de l’armée russe inévitable car on laisse/encourage le gouvernement ukrainien à franchir la ligne rouge de la dénonciation du Mémorandum de Budapest? Le plus plausible était l’espoir d’entraîner Vladimir Poutine dans une guerre longue qui aboutisse à son renversement sous le coup des sanctions économiques.
En attendant, ce que la longue série d’entretiens du WaPo nous dit, c’est que les Ukrainiens ont présumé de leurs forces:
“Lors d’une visite officielle [en décembre 2021], un commandant des opérations spéciales ukrainiennes a déclaré aux représentants Michael Waltz (R-Fla.), Seth Moulton (D-Mass.) et à d’autres législateurs qu’ils modifiaient leur formation et leur planification pour se concentrer sur le maintien d’une opposition armée, en s’appuyant sur des tactiques de type insurrectionnel“.
Comme nous le disions à l’instant, les Américains sont devenus paresseux. Leur objectif semble donc avoir été d’attirer les Russes dans un nouvel “Afghanistan”. D’ailleurs l’article fait le lien! Décidément, le WaPo permet de lire les Américains à livre ouvert:
“Les États-Unis ont détourné vers l’Ukraine une partie de l’aide militaire qu’ils avaient prévu d’envoyer en Afghanistan, mais ce paquet comprenait principalement des armes légères, des munitions et des kits médicaux destinés à la lutte contre les talibans, et non contre la Russie, a déclaré Waltz, qui a servi en Afghanistan en tant qu’officier des forces spéciales”.
Justement, une partie de la classe politique américaine veut rejouer les années 1980. Kiev signifiera la fin du poutinisme comme naguère Kiev la fin du brejnevisme. On aura un nouveau Gorbatchev, qui sera suffisamment complaisant avec les Occidentaux pour que l’on mette en oeuvre la suite du programme décrit par Brzezinski dans le Grand Echiquier! Avancer dans la domination de l’Eurasie avant l’affrontement inéluctable avec la Chine…: .
“Moulton, qui a servi en Irak en tant qu’officier d’infanterie du Corps des Marines, a déclaré qu’il était favorable à l’envoi de Harpoons et de Stingers (…) mais que leur utilisation nécessitera également une formation.
“Vous ne pouvez pas les envoyer en Ukraine à la dernière minute et vous attendre à ce qu’un garde national prenne un Stinger et abatte un avion”, a-t-il déclaré. La poursuite d’une campagne de résistance nécessitera des envois clandestins continus d’armes légères, de munitions, d’explosifs et même d’équipements pour temps froid.”
Il y a bien un principe de réalité quand on passe du Congrès au gouvernement américain, cependant:
“Les responsables restent prudents quant au soutien ouvert à une insurrection ukrainienne, de peur d’entraîner les pays membres de l’OTAN dans un conflit direct avec la Russie. Aux yeux de Moscou, le soutien à un gouvernement Zelensky opérant en Pologne pourrait constituer une attaque de l’alliance, ont averti certains responsables.” Effectivement, Vladimir Poutine l’a redit hier 5 mars 2022.
En fait, les Américains sont en train de se rendre compte que les Kiéviens sont incontrôlables:
“Mais les dirigeants et les citoyens ukrainiens ne sont pas susceptibles d’être dissuadés par les préoccupations de l’OTAN”.
Et dans la suite de l’article, on voit les analystes américains battre en retraite prudemment:
“Si les négociateurs russes et ukrainiens qui se sont rencontrés près de la frontière en Biélorussie parviennent à un accord, cela diminuera probablement la dynamique d’une insurrection et le soutien dont elle bénéficie, a prédit [l’une des personnes interrogées]”.
Un autre pratique bien la langue de bois des services de renseignement américains:
“Au fur et à mesure que l’occupation progresse et s’étend sur une plus longue période, ce qui peut commencer comme une résistance plus centralisée se transforme souvent en groupes ou unités de résistance plus petits. Ce n’est pas une chose négative (…). En fait, les groupes plus petits permettent une plus grande résilience”.
Nous voilà revenus au début de l’article:
“Les responsables politiques de l’OTAN admirent l’esprit des forces ukrainiennes, mais ils disent aussi que leur capacité à tenir tête à la Russie n’est pas illimitée, d’autant que les stocks de munitions s’amenuisent et que l’armée russe étend son encerclement des grandes villes”.
Est-ce que, désormais, les livraisons à l’Ukraine et les enrôlements de mercenaires ou de volontaires ne seraient plus que de la communication, alors qu’on se résigne à la victoire militaire russe et qu’on attend l’effet des sanctions sur le régime de Poutine?
En tout cas, l’article va d’aveu en aveu:
“Alors que la guerre menaçait, les États-Unis ont armé l’Ukraine pour qu’elle frappe les avions et les chars russes et se prépare au combat urbain, selon une liste d’envoi déclassifiée”.
Suit un long développement qui revient à dire qu’après avoir échoué à transformer l’Ukraine en nouvel Afghanistan, on voudrait transformer toutes les villes d’Ukraine en nouveaux Grozny. Le problème, c’est que les Américains voudraient une éternelle “Première Guerre de Tchétchénie”. mais ils ont affaire à Poutine, qui a gagné la seconde. Donc là aussi, le principe de réalité s’impose provisoirement:
“Les dirigeants européens ont essayé de déterminer ce que le président russe Vladimir Poutine accepterait comme état final potentiel pour une Ukraine vaincue. Les responsables politiques affirment ne pas en avoir une idée précise, même si [un] diplomate européen a déclaré que Poutine pourrait tenter de réduire l’Ukraine “à un État beaucoup plus petit”.
Quel aveu ! On prédit le renversement de Vladimir Poutine mais on ne sait même pas lire dans ses cartes! En revanche, on comprend que les dirigeants américains et européens se sont résignés à une Ukraine croupion.
“Dans ce scénario, l’Ukraine occidentale resterait indépendante. Les autres territoires seraient incorporés à la Russie, occupés ou déclarés États indépendants, comme le Kremlin l’a déjà fait avec les régions de Donetsk et de Louhansk“.
Le réel est cependant difficile à accepter quand on a vécu trente ans dans la paresse intellectuelle, le quantitative easing et les guerres asymétriques:
“Mais la capacité de la Russie à imposer cette vision est “des plus improbables”, a déclaré le diplomate [précédemment cité], étant donné la profonde colère en Ukraine contre l’invasion russe.
“Il s’agit d’un pays de 40 millions d’habitants”, a déclaré le diplomate. Le Kremlin “peut essayer d’avoir une stratégie. Mais je pense que dans nos calculs stratégiques, nous oublions toujours un petit obstacle, à savoir la volonté du peuple. Poutine a oublié comment être élu de manière démocratique“.
L’idéologie sera difficile à déraciner:
“Les dirigeants de l’OTAN affirment également que même si la Russie s’empare de Kiev, cela ne mettrait pas fin à la résistance, ni à l’existence de l’État ukrainien.
“Il y aura une guerre de partisans, il y aura de la résistance. Donc, même si Kiev tombe, cela ne signifie pas la fin de la guerre“.
On remarquera pour finir l’incohérence qui consiste à imaginer une sorte de martition entre un Donbass étendu et une Ukraine croupion et ensuite continuer à imaginer une insurrection contre les Russes comme s’ils avaient occupé toute l’Ukraine.
On peut dire qu’il n’y a pas qu’à Paris que le “en même temps” fait des ravages dans les capacités d’analyse.
La stratégie patiente de l'armée russe
12h00 La carte ci-dessus réalisée par Ukrainian War Map ne montre pas d’évolution spectaculaire des troupes russes au sol, néanmoins il faut noter les éléments suivants relevés par ZZ.OZ.ZOZZ, compté dérivé d’Actualités mondiales et françaises désormais uniquement dédié au conflit en Ulkraine :
Frappes aériennes:
-Durant la nuit, les casernes kiéviennes de Kharkov ont de nouveau été visées par des frappes aériennes.
– Au nord-ouest de Kiev, 95 km à l’ouest de Tchernobyl, précisément à Ovruch, une caserne kiévienne a reçu une frappe aérienne.
– Moscou dit avoir abattu, hier, quatre Su-27 et un MiG-29 près de Jytomyr (ouest de Kiev), un Su-27 et un Su-25 entre Jytomyr et Kiev, un Su-25 près de Nizhyn (sud-est de Tchernigov, nord-est de Kiev), deux hélicoptères Mi-8 à Kiev et six drones, dont “du Bayraktar TB-2”.
+ De plus, un nouveau SAM S-300 a été détruit.
+ La base aérienne de Starokonstantinov (à l’ouest de l’Ukraine, entre Jytomyr et Lvov) a été visée par un missile de croisière ce matin.
Les nombreux avions descendus autour de Kiev hier devaient probablement décoller de cette base aérienne
– Des missiles de croisière ont été lancés sur des infrastructures militaires à Kiev, la DCA kiévienne a tenté de les intercepter (probablement des Buk sur le territoire de l’aéroport international. Certains signalent aussi un possible S-300 situé à un endroit indéterminé en zone urbaine ou dans les forêts).
+ Une position de la DCA Kiévienne a été déterminée. Elle se trouve à 3 Km au nord-ouest-ouest de l’aéroport international, dans le “cimetière fraternel”. Elle peut se cacher, entre ses tirs, dans les nombreux garages “Neva”, qui sont des locations pour les habitants.
Quant aux radars de DCA, ils peuvent se trouver à proximité ou n’importe où dans la région…”
– ” La base aérienne de Vinnitsa, au centre-ouest, entre Jytomyr et la Moldavie, a été la cible d’un projectile Russe indéterminé”.
Combats au sol
Front oriental: Les forces Russes ont réalisé un grand mouvement depuis Balakleya vers Barvenkovo, se positionnant au sud d’Izyum et dans les arrières des villes symboliques de Slaviansk et Kramatorsk”. Des affrontements pour l’instant indécis ont lieu autour de Nikolaevka
Au sud, toute la région au nord-est de la Crimée est [contrôlée par les Russes] et l’ensemble de la ligne de front recule vers le nord. Le mouvement nord-sud, et inversement, est en train d’enfermer une immense quantité de soldats kiéviens”
La seconde carte, plus à l’ouest, permet de voir le début du phénomène de cisaillement du pays le long du Dniepr.
Les villes en rouge sur fond jaune sont contrôlées par les forces russo-LDNR. Celles en bleu sur fond jaune sont contrôlées par Kiev.
Au total, ce que l’on peut comprendre de l’évolution de la bataille:
- l’armée russe continue à détruire systématiquement par des frappes aériennes les points d’appui, entrepôts, dépôts de munitions, centres d’information de l’armée de Kiev. Il est très important, en particulier, de ne plus avoir aucune menace ni aérienne ni anti-aérienne si un assaut sur Kiev devait être lancé.
- le gros de l’avancée militaire continue à se passer à l’Est de manière à pouvoir établir des positions solides le long du Dniepr.
- L’armée russe ne veut en aucun cas forcer l’assaut des villes, contrairement à ce qu’attendent les Américains.
Comme je le répète depuis le début, la stratégie choisie par Poutine relève plus d’une guerre à la Turenne qu’à la Bonaparte. Le facteur temps, la patience, la ruse sont essentiels. Une guerre psychologique est entamée avec les forces kiéviennes, en particulier avec les éléments radicaux, qui cherchent à prendre la population en otage. Le psychodrame de Marioupol est à la fois terrible pour les populations civiles et significatif de ce qui se joue. Les Kiéviens ont, ce matin 6 mars, laissé partir les civils pendant un moment puis refermé le couloir humanitaire.
Evidemment, cela témoigne sans doute aussi de divisions internes dans le camp kiévien.
Essayons, pour finir notre point de mi-journée, de relier les observations militaires à ce que nous disions au début: si, comme c’est le plus vraisemblable, le gouvernement Zelensky n’est plus à Kiev ni à Lviv mais sans doute plus en Ukraine, alors il n’y a plus de commandement central. Les unités ukrainiennes sont livrées à des décisions locales. Même s’il y a des conseillers militaires américains, des mercenaires, des volontaires, il est peu probable que le “front ukrainien” fasse autre chose que se disloquer, dans les jours qui viennent, avec des abcès de fixation et de radicalisation, bien entendu.
A toute l’équipe du Courrier des Stratèges : analyses brillantes qui se succèdent !!! Bravo!
Au point où le résultat probable des élections présidentielles à venir en France peut paraître moins grave qu’il en l’air…
Macron va devoir assumer le résultat catastrophique qui résultera de ce contexte qui va s’imposer à lui.
Une démonstration par l’absurde certes, très pénalisante pour le peuple français mais sans doute nécessaire pour le “dégriser” une bonne fois pour toute ?
Dans ce nouveau contexte en effet, Macron n’a plus la maîtrise aussi parfaite du “narratif” comme cela a été le cas pour le covid-19 pendant deux ans, qui d’ailleurs s’efface au bon moment pour lui alors même qu’il était proche du destin du Titanic. Échec total de la 3ème dose etc…
À l’évidence, il perd l’initiative et boira le calice jusqu’à la lie…
À suivre donc avec votre éclairage toujours aussi précieux !
je crois que les “Youngleaders” se contrefichent de tout, un ministre de la santé qui fait vacciner des femmes enceintes avec une thérapie génique expérimentale est au mieux un sociopathe au pire un psychopathe, il en est de même pour son chef, les pires revers, les pires échecs ne sont même pas vécus comme tel, ils sont juste “barges” et ils ne s’arrêteront jamais, jamais d’eux-même pour une aucune raison, aussi rationnelle ou morale, puisse-t-elle être….
Bonjour,
D’après certaines cartes, une importante contre attaque a été réalisée à Sumi avec un enfoncement des lignes russes sur plusieurs kms. D’après d’autres informations, une contre offensive est en cours à Kharkiv.
Pourriez vous confirmer ou infirmer ces points ?
Quelle est la véracité des informations concernant les problèmes de logistique des russes (essence, moral des troupes, véhicules, nourriture) ?
Je vous remercie pour vos réponses.
Oui. Nous en reparlerons. Rien de significatif.
Quel travail ! les “journalistes” qui se contentent de servir de porte-parole-perroquet des instances officielles devraient prendre des notes sur vos analyses ! mais en ont-ils seulement les capacités ! Merci à vous
En réponse à votre questionnement dans l’article ” Les Occidentaux ont-ils utilisé une montée en agressivité des éléments les plus radicaux du gouvernement ukrainien? L’ont-ils suscitée? ” Aviez-vous pris connaissance de l’article suivant: https://reseauinternational.net/la-russie-contre-laxe-des-gentils/ dans lequel ils mentionnent
”On peut dire que la Russie a été amenée à la guerre par un processus augmentant en intensité et devant aboutir à des hostilités ouvertes selon un timing qui avait été choisi pour devenir intolérable aux Russes courant 2022. Comme sur un échiquier, le déplacement de chaque pièce avait été prévu longtemps à l’avance, dans les moindres détails. Fait significatif, le 4 février l’agence de presse américaine Bloomberg faisait paraître accidentellement un article pré-écrit annonçant : « La Russie envahit l’Ukraine » ! Tout était donc en place pour que la Russie intervienne et se trouve ainsi, dans l’esprit des états-uniens, en « échec et mat ». L’Ukraine, quant à elle, n’est que l’appât destiné à être mangé par le gros poisson. Au nom de leurs intérêts, les États-Unis vont la sacrifier sans remords.”
J’attire votre attention sur la gaffe de Bloomberg de publier la nouvelle « La Russie envahit l’Ukraine » en date du 4 février . Je vous met la publication de la gaffe ici https://generationsnouvelles.net/bloomberg-retire-un-titre-pre-ecrit-et-publie-accidentellement-rt-en-francais/
Curieux quand même hein?
Ce que l’on ressent, en fait, c’est que les gouvernements occidentaux socialistes, la France en première ligne, sont devenus des supplétifs des mafias internationales, dans le domaine de la santé, de l’immigration, des ventes d’armes, des destructions de pays souverains s’opposant à la mondialisation forcée sous bannière US-GAFAM.
Merci pour ce travail magnifique qui nous est devenu indispensable puisque l’information courante n’est plus que propagande.
Une excellente analyse. Un complément ici, à écouter à partir de la 19ème minute jusqu’à la fin à la 43ème minute:
https://www.cnews.fr/emission/2022-03-06/face-dornellas-du-06032022-1189768
Nous regardons et analysons la “guerre” mais pendant ce temps nous détournons notre regard.
@Anaiss_tea”Catherine Austin Fitts nous explique comment la guerre favorise et sert d’outil pour le système mondialiste.”https://twitter.com/i/status/1500470364509454343
Schwab écrit à Poutine pour le remercier. https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/03/07/exclusif-klaus-schwab-adresse-un-telegramme-de-felicitations-a-poutine-vladimir-vladimirovitch-je-vous-adresse-mes-plus-vifs-remerciements-pour-votre-intervention-musclee-contre-l/