Truquer les élections présidentielles ? L'idée est évidemment bannie et interdite dans les medias subventionnés, mais elle fait le tour de la "Netosphère", où les rumeurs circulent dans une vraie effervescence sur le sujet. Une personne très sérieuse m'a même envoyé une vidéo assez longue affirmant que, en 2017, Jean Lassalle aurait dû être au deuxième tour, alors qu'Emmanuel Macron n'avait même pas recueilli 5% au premier tour. Mais tout aurait été truqué dans les grandes largeurs ! Il me semblait donc utile de faire un petit point rationnel sur cette question du trucage des élections.
Truquer les élections présidentielles serait devenu, si j’en crois de nombreux récits ou de nombreuses interpellations, un sport national en France. Et je vois bien que certains n’en démordent pas…
Comme j’ai eu le malheur de présider pas mal de bureaux de vote dans ma jeunesse (activité civique, certes, mais fastidieuse et peu gratifiante, croyez-moi), il ne me paraissait pas inutile aujourd’hui de faire un petit point à tête reposée sur la question du trucage électoral.
Et, si vous me le permettez, je vais le faire de mon point de vue tout à fait subjectif d’ancien président de bureaux de vote.
La science électorale n’est pas une science exacte
L’une des premières choses que j’ai apprises lorsque j’ai commencé à présider des bureaux de vote, je la tiens de la bouche du directeur des services de la mairie où j’officiais (une mairie d’arrondissement à Paris) : la science électorale n’est pas une science exacte.
Quoi que l’on fasse, il existe toujours une différence finale entre le nombre de personnes qui ont réellement voté, et les voix comptabilisées.
Cette différence ne tient pas à la fraude, mais le plus souvent à l’incompétence parfaite de certains présidents de bureau de vote, et parfois au hasard qui fait mal les choses (j’ajouterai, pour avoir, quelques années plus tard, trempé dans l’organisation du baccalauréat, que ces inexactitudes existent aussi dans nos examens nationaux, où le nombre de copies rendues correspond rarement au nombre de copies corrigées, pour des raisons qui ne tiennent pas à la malhonnêteté du système, mais à la désinvolture de certains enseignants).
Bref, il existe une infime différence traditionnelle entre le vote exprimé et les résultats proclamés, mais c’est la faute à pas de chance, dans la plupart des cas.
Distinguer l’erreur et la fraude
Je pressens que cette mise au point va susciter encore pas mal de fantasmes, donc je précise le propos.
La première fois que j’ai présidé un bureau de vote (en 1995, je pense, ce devait être aux présidentielles, mais je n’en suis plus sûr), il me semble que j’avais trois ou quatre bulletins de plus que les signatures. Autrement dit, trois ou quatre personnes avaient voté sans avoir signé la liste d’émargement.
C’était, au fond, un bon score, si j’en juge au Président du bureau qui partageait avec moi l’école où j’étais, car lui constatait une différence de vingt bulletins au moins. À ma décharge, j’étais débutant, et lui était très expérimenté. Il avait dirigé son bureau comme il l’avait toujours fait, car lui savait, et ce n’était pas les “technos” de la mairie qui allaient lui apprendre comment faire.
C’est ce genre de comportement imbécile (de plus en plus répandu dans notre société, d’ailleurs) qui explique le flou (relatif) de certains résultats.
Une fois les opérations de dépouillement et de comptage terminées, une fois les résultats proclamés et affichés dans le bureau de vote, il fallait apporter les bulletins et les résultats à la mairie d’arrondissement, qui les transmettaient ensuite à la mairie centrale, qui les transmettait à la préfecture.
J’imagine qu’à chacune de ces étapes, des “corrections” étaient pratiquées, de la même manière que je devais délivrer des résultats aux élèves qui passaient des examens, mais dont la copie avait été perdue. On s’arrange, on s’adapte. La science électorale n’est pas une science exacte.
Dans la pratique, ces corrections ne dépassaient pas 1% des suffrages exprimés et probablement moins de 0,5%. Elles expliquent pourquoi il peut exister une différence marginale dans la remontée des résultats, qui ne relèvent pas de la fraude, mais de la correction des erreurs.
Je dois ajouter que des présidents de bureaux de vote m’ont parfois parlé de fraudes qui s’étaient produites, surtout aux élections prudhomales, d’ailleurs. La technique la plus simple consistait à profiter d’une absence du Président pour bourrer les urnes, ou bien à profiter de l’ouverture de l’urne pour y ajouter des bulletins cachés dans les manches des assesseurs.
Je n’ai personnellement jamais été témoin de ce genre de choses, et j’ai toujours oeuvré, lorsque je présidais un bureau de vote, pour empêcher ce genre de manipulations.
Mais le lecteur notera qu’il s’agit là de fraudes pour pieds nickelés qui ne sont pas de nature à entâcher le résultat final des élections présidentielles d’une irrégularité telle qu’elles devraient être annulées.
Un processus public et contrôlé
Il faut préciser que chacune des étapes du dépouillement, depuis la proclamation des résultats dans le bureau lambda jusqu’à la proclamation des résultats des élections présidentielles par le Conseil Constitutionnel, fait l’objet de procès-verbaux publics détaillés. Tout est donc, en principe, traçable et contrôlable par n’importe quel citoyen.
Chaque étape est par ailleurs contrôlée par des scrutateurs délégués soit par les listes ou les candidats, soit par le Préfet, pour éviter les combinazioni entre listes dans des bureaux spécifiques.
On peut reprocher au ministère de l’Intérieur de ne pas faciliter la transparence complète du processus en rendant accessible (au sens informatique du terme) les résultats bureau par bureau, pour que chaque citoyen intéressé puisse refaire chez lui, sur un tablau Excel, le comptage des voix. La vérification du résultat final est un peu plus fastidieuse… et donc peut prêter à fantasme.
Dans tous les cas, ce système de publicité rend impossible des trucages massifs du type : Lassalle est deuxième dans les urnes, avec 18% des voix, mais termine dans les derniers selon le comptage du Ministère de l’Intérieur.
De mon point de vue (bien connu de mes amis), ceux qui font courir ce genre de rumeurs ou de croyance sont les membres d’une cinquième colonne chargée de ridiculiser l’opposition et de nourrir une toxique sphère complotiste qui sert les intérêts de la doxa majoritaire. Ils méritent d’être sévèrement punis.
La chambre noire de l’informatique centrale
Est-ce à dire que tout est parfaitement clair dans notre processus électoral ? Si l’on peut dire qu’il n’existe pas de fraude massive et qu’en aucun cas Emmanuel Macron ne sera affiché favori au premier tour avec 28% des voix, alors qu’il n’en aurait recueilli que 5 ou 6%, il existe des étapes faibles dans notre processus électoral, qu’il ne sert à rien de nier.
Cette étape tient surtout aux phases informatiques, et naît de problèmes techniques difficilement soupçonnés par le grand public.
Pour l’illustrer, il ne me paraît pas inutile de publier ici une circulaire du ministère de l’Intérieur de 1998 sur l’informatisation des résultats électoraux (en l’espèce, ceux des européennes) :
Contrairement à ce que beaucoup croient, les services de l’Etat ne sont pas une forteresse parfaitement rodée, dirigée par dix cerveaux qui contrôlent tout. L’action publique est percluse de problèmes techniques, de difficultés humaines, de tests, d’essais, de difficultés, d’imprévus, qui sont autant d’obstacles pour la mise en place d’une fraude massive.
Il y a 25 ans, le problème se posait déjà, avec des errements et des balbutiements qui expliquent que les organisateurs des élections se préoccupent d’abord de faire en sorte que les résultats remontent, bien avant de songer à les truquer.
S’agissant des élections présidentielles de 2022, une circulaire de 2021 fixe les règles du jeu et rappelle le caractère public et vérifiable de tous les résultats.
Vous pouvez la lire ici :
Les règles du jeu sont donc “carrées” et laissent peu de place à la tentation d’une fraude massive qui truquerait les résultats. Si celle-ci intervenait, on comprend que, dans le temps, elle risquerait d’être démasquée sans trop de difficultés.
La question des procurations et des machines à voter
S’il existe des marges de trucage, elles sont donc très limitées.
Certains ont parfois considéré que les procurations pouvaient donner lieu à des trucages. La règle est que les votes par procuration sont dépouillés comme les autres, dans les mêmes conditions de publicité.
Là encore, on n’imagine mal que d’évetuelles fraudes ponctuelles sur des procurations se transforment en un système industriel qui permette de truquer le résultat final.
S’agissant des machines à voter, la question est plus compliquée, puisque, par définition, il n’existe aucune traçabilité vérifiable publiquement entre le vote exprimé et le résultat final.
Je sais que cette question est uritcante et épidermique pour beaucoup. Je note, en lisant le Monde, que seules 63 communes sur plus de 36.000 utilisent des machines à voter, soit 1,3 million d’électeurs.
En outre, le vote par correspondance n’est toujours pas autorisé en France, alors que c’est cette technique qui a surtout permis à Donald Trump de dénoncer des fraudes électorales.
Dans tous les cas, si les résultats électoraux dans les communes utilisant le vote électronique divergeaient massivement du reste du pays, on peut imaginer que les candidats lésés auraient les moyens de contester l’élection.
La fraude, un risque faible
Bref, une analyse à froid montre que l’hypothèse d’une fraude massive aux élections en France est farfelue et comporterait de tels risques de crise politique ouverte qu’on imagine mal des fonctionnaires du ministère de l’Intérieur s’y essayer.
La théorie selon laquelle les élections seraient truquées depuis 40 ans dans l’indifférence générale ne paraît plus sérieuse. Imagine-t-on Nicolas Sarkozy, ancien ministre de l’Intérieur être battu par François Hollande en 2012 au terme d’une fraude qu’il n’aurait pas dénoncée ?
En l’état actuel du processus électoral, il nous semble donc raisonnable d’écarter l’hypothèse de résultats truqués à nos élections présidentielles. C’est particulièrement vrai lorsque l’écart de voix entre les candidats est très important.
Ainsi, en 2012, il avait manqué plus de 3 millions de voix à Marine Le Pen pour arriver au second tour, et il avait manqué plus d’un million de voix à Nicolas Sarkozy pour gagner le deuxième tour, soit 3% du corps électoral.
En 2017, Emmanuel Macron avait totalisé un million de voix de plus que Marine Le Pen, laquelle avait obtenu 400.000 voix de plus que François Fillon, et 600.000 voix de plus que Mélenchon.
Compte tenu des enjeux de l’époque, il paraît peu probable que les candidats éliminés au premier tour n’aient pas soulevé des suspicions de fraude s’il y en avait eu. On se souvient ici que la fraude avait plutôt porté sur l’opération de déstabilisation dont François Fillon a été la victime durant l’hiver précédent les élections.
Au deuxième tour de 2017, Emmanuel Macron a obtenu deux fois plus de voix que Marine Le Pen, soit 10 millions. Il est absolument certains qu’une fraude portant sur 10 millions de voix ne passerait pas inaperçue en France, et ouvrirait une crise de régime.
L’abstention : la vraie question
De mon point de vue (absolument catégorique), la question de la fraude électorale est un rideau de fumée, qui ne doit pas dissimuler la vraie question : celle de l’abstention et du poids réel des candidats dans l’opinion.
La France compte près de 48 millions d’électeurs.
Emmanuel Macron a gagné le premier tour de 2017 avec 8,6 millions de voix, c’est-à-dire un gros 15% du corps électoral.
Au second tour, il a recueilli 20,7 millions de voix, soit 42% d’électeurs, alors qu’il était face à Marine Le Pen entourée d’un “cordon sanitaire”.
Si l’abstention devait encore augmenter en 2022, comme l’a indiqué Gérard Larcher, le Président du Sénat, c’est la question de sa légitimité qui serait posée.
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Merci pour cette mise au point… Il est vrai que ça s’échauffe un peu dans certains réseaux et que l’ambiance est déjà suffisamment anxiogène pour ne pas aller agiter d’autres spectres. J’espère simplement que, sans fraude (!) nous parviendrons à renvoyer notre vénéré président à ses chères études. Il pourrait faire des études d’infirmier par exemple. J’ai entendu dire qu’on en manquait…
Est-il possible de truquer les élections présidentielles, par extension législatives voire tout type d’élections.
A cette réponse, il convient d’apporter la réponse suivante : non seulement c’est possible, c’est aussi le cas et ce, depuis bien longtemps déjà, trop longtemps.
Cependant, il serait naïf de prendre en considération les “tricheries à la petite semaine” telles qu’évoquées dans l’article compte tenu de ce qu’elles ne sauraient avoir un quelconque effet notoire.
A contrario, nous ne pouvons que déplorer les effets à minima délétères de nos chers médias mainstream lesquels visiblement agissent, pire que dans l’ombre, dans le subconcient de tout un chacun, insidieusement et malhonnêtement.
Ils influent sur les résultats comme “c’est juste pas possible”.
Il conviendra de nous opposer à leur influence néfaste dans les meilleurs délais car leur pouvoir de malfaisance ne s’exerce pas seulement sur les élections ; la crise sanitaire en est un parfait exemple au même titre que la triste actualité entre la Russie et l’Ukraine. Le point de vue des Français, tout au moins de ceux qui s’autorisent à en avoir un, n’a aucune espèce d’importance. Seuls comptent les messages qu’ils ne cessent de nous rabâcher sans laisser place à une quelconque contradiction.
Dans les faits, nous sommes tous confrontés aux turpitudes de l’ex quatrième pouvoir devenu le premier.
Eux truquent les élections et le doute n’est pas permis.
La France va basculer dans une horreur sans nom (au sens strict – on va la débaptiser avec la bénédiction du pontife) : vaccin pour les bébés de six mois ; le pouvoir déjoue des coups d’Etat (un gilet jaune, un antisystème, un militaire retraité, etc.) qu’il a lui-même montés ; des avocates et des militantes sont noyées ou arrêtées. Pour Françoise Degois (ex-PS Ségolène) Macron ne fait pas campagne car MACRON RESTE EN FONCTION. IL EST DANS UN DEUXIEME MANDAT PAS AU SECOND TOUR. IL EST CONSIDERE COMME REELU (PAR LES COUILLONS OU DOMINION). Le peuple a été mentalement dissous depuis les guerres contre le virus et contre le vil russe – depuis le sinistre épisode du Bataclan en fait ; il est donc prêt à se laisser écharper le peuple, et son pays à se laisser dépecer : Bretagne, Corse, Océanie, tout va y passer, restes de liberté et de garde-manger y compris.
Vivement le 2e tour que je m’abstienne. Question: est ce que s’abstenir compte comme sécession?
S’abstenir de voter au second tour pourquoi pas mais il y a une condition sine qua non à ne pas négliger, c’est le concept actes-vrais.fr
Il faut quand même sinon un pilote, un concept fiable dans l’avion
Eric, vous n’avez pas parlé des votes blancs qui ont totalement disparu de certains bureaux de votes de certains grandes villes, qui, mis bout à bouts peuvent constituer une armée. Vous ne parlez pas non plus du vote des expatriés, qui aurait fait l’objet, par sa nature explosée, on connait la scandaleuse accusation, d’un consolidation au bureau barcelonais de SCYTL… 1 782 188 Français sont inscrits en 2017 sur le Registre consulaire, une « paille » qui peut évidemment faire basculer une élection…
Et vous savez comme moi que :
1. j’ai assisté à de nombreux dépouillements avec mon père élu, et toujours, TOUJOURS, les 100 premiers bulletins donnent la tendance finale qui ne bougera plus sauf à la marge, c’est une loi statistique bien connue,
2. ce sont deux de vos éditorialistes qui en faisaient part en 2020-2021, que les tricheries aux élections POTUS 2020 ont été peu nombreuses sur l’ensemble du territoire américain, mais se sont concentrés sur quelques bureaux de votes très populeux des 6 Swing States en balance, qui représentaient à eux seuls des millions d’électeurs. Et ont pu faire basculer l’élection parce la méthodologie des Grands Electeurs appartient à une logique difficile à expliquer, mais que connaissent parfaitement les deux principaux partis américains qui peuvent concentrer leurs efforts de triche sur les quelques comtés importants. A cet effet, concentrer la triche sur quelques bureaux de votes parmi les 3 141 comtés a été plus aisé pour le Parti Démocrates, surtout ceux autour des Grands-Lacs où la mafia est une structure sociale de grande ampleur et infiltre le parti de gauche et les syndicats sans état d’âme.
La fraude généralisée est inenvisageable en France, vous avez raison. Mais la fraude sur quelques bastions très populeux (socialistes), c’est très possible. En 1981, Mitterrand a été élu au second tour ric-rac. Il est d’autre part de notoriété publique que les deux Fédérations PS du Nord et des Bouches-du-Rhône étaient peu scrupuleuses sur les bourrages d’urnes. Elles les pratiquaient ouvertement lors des scrutins partisans, et aussi , mais avec moins d’ostentation lors des élections générales. Je ne l’ai pas vu de mes yeux, mais c’est un marronnier de la politique française.
Donc triche générale, non.
Triche massive (changement des chiffres à un niveau de centralisation intermédiaire, où les assesseurs sont seuls, un zéro de plus sur 10-20 bureaux de votes lors du transfert inter bureaucratique pour remonter l’info Place Beauvau) localisée dans des bureaux populeux ou transfert de votes blancs vers un candidat, la question mérite d’être posée !
Elle n’est en rien complotiste.
Je ne lis pas les sites internet de ceux qui prétendent que le 11-9 est un fake ou une Opex de la CIA pilotée depuis Riyad, malgré l’unique nationalité des acteurs…
Merci Eric pour cette mise au point qui est tout de même rassurante. Evidemment le risque zéro n’existe pas, mais il est tout de même bien difficile de frauder chez nous comme cela a été possible aux USA avec le vote par correspondance et les machines de vote électronique. En revanche l’influence des médias et les sondages biaisés peuvent influencer une partie de l’opinion. Mais dans quelle proportion? Nous ne sommes plus en 2017 où Macron se faisait passer pour le premier de la classe.
Vous écrivez : «Si l’abstention devait encore augmenter en 2022, comme l’a indiqué Gérard Larcher, le Président du Sénat, c’est la question de sa légitimité qui serait posée. »
Or, je lis ceci : « une rumeur perdure parmi certains électeurs : un certain niveau d’abstention pourrait faire annuler l’élection.
Il n’en est rien. Dans la constitution , il n’est en effet pas mentionné que l’abstention puisse contrevenir à l’élection du président de la République – ni à aucun autre scrutin, quel que soit son importance. La jurisprudence a d’ailleurs débouté toutes les requêtes allant en ce sens déposées pour des élections locales, où le taux de participation ne dépassait pourtant pas les 30 %.
Pour autant, plusieurs tentatives ont été menées pour changer la constitution afin de contrer une abstention trop élevée. Mais elles n’ont pour l’instant jamais abouti. » –
Source : https://www.lesechos.fr/2017/05/la-presidentielle-2017-peut-elle-etre-annulee-pour-cause-dabstention-167429
La question de la fraude électorale risque de devenir tout à fait secondaire. Alexandre Juving Brunet, dans une petite vidéo de 8mn, fait remarquer que les nouvelles cartes électorales ont un QRcode, ce qui est exacte. D’après lui, ce QRcode pourrait réserver la participation aux élections aux seuls citoyens ayant un schéma vaccinal complet.
Pour le moment, le QRcode n’est relié à aucun fichier mais comme ils sont capables de tout, il faut qu’ils dégagent très vite avant que ce monde ne devienne un cauchemar.
Je suis étonné de lire ceci :
“ceux qui font courir ce genre de rumeurs ou de croyance”… (la fraude)… “sont les membres d’une cinquième colonne chargée de ridiculiser l’opposition et de nourrir une toxique sphère complotiste qui sert les intérêts de la doxa majoritaire. Ils méritent d’être sévèrement punis. ”
Cela me rappelle, hélas, les déclarations de certains hauts personnages qui réclament des poursuites à l’égard de ceux qui expriment des doutes sur les vaccins.
Tricher sur 400.000 voix ne semble pas infaisable en temps normal.
Quant à une fraude de plus grande ampleur… Etant donné que les médias sont aux ordres et que les corps constitués aux abonnés absents (la crise sanitaire a démontré qu’il n’y avait aucun contre-pouvoir en France), qu’est-ce qui vous fait croire qu’en cas de fraude massive, avérée ou pas, il se passera quelque chose ?
Le scandale McKinsey se déroule tranquillement à la vue de tous, RAS. Idem pour l’affaire Benalla, Alstom, etc.
On ne voit pas quel mécanisme pourrait jouer s’il y avait une fraude massive. Pécresse spoliée se taira si on lui donne un poste de Premier ministre. Mélenchon, Zemmour et Le Pen sont trop sulfureux pour que leur indignation soit considérée autrement que comme la mauvaise foi du perdant.
S’il n’y a jamais eu de fraude massive dans le passé, c’est le moment pour que ça passe crème.
D’ailleurs, on n’a jamais jusqu’à présent eu une pandémie super-mortelle qui n’a fait aucune surmortalité caractéristique, ni bloqué un pays pour si peu de choses… Tout arrive, augurer du passé pour prédire l’avenir en nos temps fous semble audacieux.
Pour ce qui est de l’abstention… Mais ils en rêvent ! Il n’y a qu’à voir Macron face à l’infirmière non vaccinée qui le supplie de la réembaucher qu’elle est seule en faute : si les gens ne sont pas contents de lui, ils n’avaient qu’à se déplacer.
Il devrait être exigé du ministère de l’Intérieur de faciliter la transparence complète des votes en rendant accessible sur un site Internet les résultats bureau par bureau, sous la forme d’un tableau Excel de 69200 lignes – une ligne par bureau – pour que chaque citoyen intéressé puisse refaire chez lui les statistiques de vérifications de son choix …
Je ne comprends pas que ce ne soit pas le cas !
Comment faire concrètement pour l’exiger ?
Très juste votre observation.. En espérant que les résultats de chaque bureau de votes ne transite pas par un serveur américain Dominion comme celui installé à Nice. Les autres sont partout en Europe mais surtout en Allemagne. On n’oubliera pas les bienfaits qu’apportent les US dans les banlieues et dont les parents votants vont devoir rendre service à leurs bienfaiteurs américains. Et la DGSI ferait bien de “surveiller” les appels téléphoniques et autres réseaux sociaux pour accomplir leurs “soumissions démocratiques”. Cependant on a perdu la vision de ces cars de transports en communs de Lille, déversant leurs centaines de fatmas avec leurs nouvelles cartes électorales pour sauver la soldate Aubry face à la Marine. Et ça, ce n’était pas si longtemps.
“On peut reprocher au ministère de l’Intérieur de ne pas faciliter la transparence complète du processus en rendant accessible (au sens informatique du terme) les résultats bureau par bureau, pour que chaque citoyen intéressé puisse refaire chez lui, sur un tableau Excel, le comptage des voix.”
—-
Le problème est clairement là !
On l’a vu aux municipales où il a fallu une demande insistante de députés pour obtenir le détail des votes par partis, sans pouvoir obtenir le détail commune par commune.
Or, la seule possibilité de vérification, possibilité qui est légalement obligatoire, c’est de vérifier “près de chez soi”, c’est-à-dire dans sa commune, laquelle est souvent d’une taille permettant à des citoyens de base de vérifier les additions dans chaque bureau de votes, puis la consolidation au niveau de la commune.
Si on ne peut pas vérifier les additions de chaque commune (ou arrondissements pour les très grandes), puis ensuite vérifier que ces totaux de “sa” commune sont bien ceux repris par le ministère de l’Intérieur, désolé, mais toutes les turpitudes sont possibles.
Ayant aussi tenu un bureau de vote fin des années 1970/début des années 1980 (en tant que suppléant de mon père), je confirme cependant qu’il y a souvent (pas toujours !) des petits écarts comme ceux évoqués.
Mais, notamment en Île-de-France, il y a eu aussi des fraudes massives dans certaines communes, notamment la banlieue “rouge”, sans que personne ne s’en préoccupe !
Aussi, je mettrais un très gros bémol sur la sincérité de nos gouvernants, qui ont largement démontré depuis 5 ans et même plus, qu’ils étaient plutôt préoccupés par rester au pouvoir, qu’à respecter les choix des citoyens.
Mais il est difficile de frauder massivement au niveau national, donc une forte participation est nécessaire si on veut virer Macron au premier tour.
Je sais que ce n’est qu’une marionnette, mais c’est une question de principe.
On verra ensuite au deuxième tour s’il y a un candidat à peu près acceptable à faire élire ou s’il faut au contraire une abstention massive pour avoir un président élu sans légitimité.
Bonjour Monsieur Verhaeghe,
Expliquez nous ce qui s’est passé en 2017 entre le dimanche soir et le mercredi suivant, jour de la publication des résutats définitifs du premier tour. Pourquoi un tel délai, à une époque où l’outil informatique est si largement utilisé ?
Bonjour,
Ce qui a changé en 2017 : les listes electorales
Elles ne sont plus gérées et surveillées en mairie,
tout est basculé sur l’INSEE, c’est invérifiable.
Pour les procurations, elle passent à 2 au lieu d’une et ne dépendent pas du lieu de domicile.
Source :
https://www.youtube.com/watch?v=EuEC1o61jPc