Ulrike Reisner, chercheuse autrichienne, nous livre le premier épisode d'une palpitante analyse de la force et de la faiblesse de la caste mondialisée qui décide d'imposer un nouvel ordre mondial. Quelles sont les faiblesses de notre adversaire, qui permettront de mieux le combattre ?
Ceux qui s’engagent dans la résistance politique savent que l’érosion et l’affaiblissement de la résistance font partie intégrante de la stratégie de l’adversaire. Cela se fait à l’aide de la propagande, de la corruption, de la division et même de l’extermination. Que devons-nous savoir de ces stratégies pour mieux nous y préparer dans la résistance?
En l’an 9 ap. J.-C., les Germains, bien qu’inférieurs en nombre et en technique, ont réussi à détruire complètement trois légions romaines, y compris les troupes auxiliaires. La « Bataille de Teutobourg » (ou « désastre de Varus ») est devenue non seulement un traumatisme pour les Romains, mais aussi le mythe de la lutte pour la liberté des opprimés contre l’agresseur. Un certain Arminius, qui avait lui-même fait carrière dans l’armée romaine et connaissait ses forces et ses faiblesses ainsi que ses stratégies et ses tactiques, a joué un rôle déterminant dans le succès de la résistance. Prises en embuscade, les troupes romaines n’ont pas pu former leurs formations de combat et ont été écrasées par les Germains, plus légèrement armés, plus entraînés au combat individuel et disposant d’une meilleure connaissance du terrain.
Si tu connais ton ennemi et que tu te connais toi-même, tu n’auras aucune raison de craindre l’issue de cent batailles – cette phrase est attribuée au stratège militaire chinois Sunzu (vers 500 av. J.-C.). Se connaître soi-même et connaître son adversaire est particulièrement important pour ceux qui s’engagent dans la résistance politique. Mais qui est cet « adversaire » contre lequel la résistance politique se dirige aujourd’hui? Cet adversaire consiste en un réseau diffus de politiques, de médias, de technostructures (y compris la haute finance) ainsi que d’autorités et d’institutions au niveau de l’État et de l’UE. Grâce à sa supériorité dans l’espace d’information, cet adversaire est en mesure d’imposer ses intérêts par le biais d’un conditionnement de masse et d’un endoctrinement. Pour ce faire, il utilise toutes les méthodes et moyens autoritaires possibles, comme la censure, l’indexation, l’ostracisme, le bannissement, la persécution des « hérétiques »… bref, toute la palette de l’influence psychologique des masses, telle que Gustave Le Bon l’a décrite dès 1895[1].
Mais la résistance contre un adversaire disposant d’une supériorité mondiale et de moyens techniques et financiers quasiment infinis a-t-elle un sens? Comment cet adversaire s’y prend-il pour saper et briser systématiquement la résistance? Que devons-nous savoir de ses stratégies pour mieux nous préparer à la résistance?
Connaître son adversaire
Quiconque s’engage dans la résistance politique doit savoir que l’érosion et l’affaiblissement de la résistance constituent un élément essentiel de la stratégie de ses adversaires. Comment la résistance est-elle systématiquement sapée et brisée? C’est ce que nous allons esquisser ci-après à l’aide de cinq exemples.
- L’adversaire profite de sa supériorité dans l’espace d’information pour réprimer et étouffer dans l’œuf les opinions indésirables. Limiter cela à la propagande classique ne va pas assez loin. Dans de nombreux pays on observe actuellement une réinterprétation des événements: les problèmes psychologiques dans la société sont attribués à la maladie Covid-19 et non aux mesures restrictives néfastes telles que les (re)confinements, les masques ou la vaccination obligatoire[2]. Les dommages causés par les vaccins sont expliqués comme des conséquences tardives d’une infection par le virus [3].
- Un vieil adage dit « Si tu ne peux le combattre, embrasse ton ennemi »! Doté de moyens financiers apparemment incommensurables, le lobby biotechnologique et pharmaceutique, avec le soutien actif des États et des médias de masse, a fait tout son travail autour de la pandémie : La France a son affaire McKinsey[4], l’Allemagne ses scandales de masques[5]. En Italie, le système de santé est devenu encore plus corrompu avec Corona[6]. Et en Autriche, la corruption est soupçonnée dans le cadre de l’attribution des tests de masse de la ville de Vienne[7].
- Si l’adversaire ne peut pas cacher ses véritables motivations, il donne apparemment raison à la résistance. Il n’assume cependant pas la responsabilité de ses propres actions néfastes, mais en rend responsables des tiers ou d’autres circonstances. Les dommages collatéraux économiques massifs des interventions de l’État, que tout le monde a pu constater entre-temps sous le titre de « pandémie », sont soit réinterprétés comme des dommages directs de la « maladie Covid-19 » (voir ci-dessus), soit dissimulés derrière les prétendues conséquences de la guerre en Ukraine[8].
- Selon le principe « divide et impera »[9], l’adversaire vise à diviser la résistance en sous-groupes aux intérêts contradictoires. Il s’agit de faire en sorte que les sous-groupes se retournent les uns contre les autres. Quel que soit le pays européen que vous choisissez, vous trouverez – autour de la pandémie – d’innombrables exemples de cette stratégie: Les uns reçoivent des subventions, les autres non. Les uns peuvent faire des affaires, les autres non. Les uns peuvent aller au restaurant, les autres non. La situation devient très grave lorsque les uns peuvent continuer à exercer leur profession et les autres non[10].
- Une stratégie essentielle de l’adversaire consiste à nuire à la résistance, voire à l’anéantir. Pour ce faire, il n’hésite pas à recourir à la propagande, en diffamant l’opposition ou en essayant de la faire passer pour une organisation criminelle. Ici aussi, les parallèles entre les différents pays européens sont effrayantes, lorsque les opposants aux mesures sont qualifiés, dans le meilleur des cas, d’âmes troublées et, dans le pire, d’ennemis de l’État[11]. Lorsqu’il s’agit de leaders d’opinion ou de personnalités centrales de la résistance, l’adversaire n’hésite pas à les exterminer. Le microbiologiste et auteur allemand Sucharid Bhakdi, accusé en Allemagne d’incitation à la haine[12], n’est ici que le représentant de nombreuses personnes méritantes qui se sont exposées dans la résistance et qui en ont subi des dommages.
Dissolution du contrat social
Quiconque s’engage dans la résistance politique aux mesures restrictives de Corona sait que des scénarios et des jeux de planification ont été élaborés il y a plusieurs années déjà, anticipant de manière étonnamment claire les « événements pandémiques ». En mai 2010, la Fondation Rockefeller a présenté une version abrégée de ses « Scénarios pour l’avenir de la technologie et du développement international ». Le scénario dit Lock-Step décrit – en raison d’une pandémie – « un monde avec un contrôle étatique plus strict par le haut et une direction autoritaire, avec une innovation limitée et une résistance citoyenne croissante »[13]. En 2017 le fondateur de Microsoft, Bill Gates, a évoqué à plusieurs reprises le scénario de menace d’une pandémie mondiale[14], notamment lors de la Conférence de Munich sur la sécurité. Ce qui nous intéresse ici n’est pas tant le fait que la technostructure se penche sur des scénarios de pandémie. Il convient de noter que dans tous ces jeux de simulation, la question de la résistance attendue est également prise en compte. Nous pouvons supposer que des mesures ont été et seront planifiées afin d’éroder et d’affaiblir la résistance.
Quiconque s’engage aujourd’hui dans la résistance politique doit donc être conscient que l’adversaire s’est attendu à cette résistance et s’y est préparé en conséquence. Dans ses jeux de simulation, l’adversaire a pris en compte le fait qu’il est largement supérieur à la résistance sur le plan technologique et financier. Il a pris en compte le fait qu’il possède la supériorité dans l’espace d’information. Et l’adversaire a pris en compte le fait que la résistance ne parviendra pas à se mettre en réseau de manière à être sur un pied d’égalité avec lui.
La résistance contre cet adversaire a-t-elle donc un sens? Oui, car ce qui n’a probablement pas été pris en compte dans les jeux de simulation, ce sont des innombrables attaques de la résistance – ininterrompues et à différents niveaux. Des attaques dont l’abondance et le caractère aléatoire sont si imprévisibles qu’elles bloquent toujours plus les forces de l’adversaire. Un scénario que nous connaissons de la chute de l’Union soviétique, où de nombreux événements, plus ou moins importants, ont également conduit à la dissolution du contrat social en vigueur jusqu’alors. Vous lirez dans ma prochaine analyse les enseignements que nous pouvons en tirer et les chances qui s’offrent aujourd’hui pour une résistance efficace.
[1] https://www.gutenberg.org/files/24007/24007-h/24007-h.htm
[2] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-ces-sequellespsychiatriqueslaissees-par-la-maladie_4922303.html
[3] https://www.allodocteurs.fr/covid-et-si-les-effets-secondaires-graves-etaient-plus-frequents-sans-la-vaccination-31626.html
[4] https://www.france24.com/en/france/20220331-macron-under-fire-as-election-rivals-brand-costly-consultancy-fees-a-state-scandal
[5] https://www.welt.de/politik/deutschland/article229344827/CDU-CSU-Die-immer-laenger-werdende-Liste-der-Maskenskandale.html
[6]https://www.quotidianodipuglia.it/regione/puglia_scuola_sanita_sicurezza_servizi_pubblici_carenza_rischio_corruzione_il_report_europeo-6678784.html
[7] https://www.wienerzeitung.at/nachrichten/politik/wien-politik/2146170-Vertrag-ist-rechtswidrig.html
[8] https://www.lefigaro.fr/societes/penuries-inflation-energie-les-consequences-de-la-guerre-en-ukraine-inquietent-les-patrons-de-pme-20220510
[9] diviser pour mieux régner
[10] https://www.actusoins.com/354202/obligation-vaccinale-environ-15-000-soignants-suspendus.html
[11] https://fr.euronews.com/2022/01/11/en-allemagne-les-autorites-s-inquietent-du-profil-des-manifestants-hostiles-aux-restrictio
[12] https://www.zeit.de/politik/deutschland/2022-05/antisemitismus-sucharit-bhakdi-pruefung-professorentitel?utm_referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
[13] https://www.nommeraadio.ee/meedia/pdf/RRS/Rockefeller%20Foundation.pdf
[14] https://www.businessinsider.com/bill-gates-op-ed-bio-terrorism-epidemic-world-threat-2017-2
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Bcp de blabla, car on a ici les réflexions d’une personne qui pense comme l’ennemi, qui sort des mêmes écoles, avec les mêmes schémas de pensée… La vérité est bcp plus simple… On gagne contre un ennemi plus puissant quand on refuse de jouer avec SES règles et non quand on essaye d’être plus malin que lui sur son propre terrain… Cela s’est toujours passé comme ça et ça se passera encore comme ça… C’est le contre sens fondamental de la plupart des publications ici: vouloir battre la caste sur son terrain… Cela fait pourtant depuis février que les russes montrent le contraire…
L’ennemi, on n’a pas le droit de le nommer…Ni de se demander pourquoi il est tout puissant, ni quel est son objectif réel. Pourtant c’est la seule façon de rompre le sortilège…
Exactement.
https://truthvids.net/
Cette Caste n’est forte que des traîtres qui la rejoignent. Il n’y a aucune solution (dans un sens ou son contraire) sans le savoir, pour en faire « notre jeu de la Dame ».
Et seul notre droit-de-l’hommisme les protègent de nous. Rien d’autre. Absolument rien d’autre.
Polices et armées.