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La nouvelle est tombée comme une douche froide sur le diocèse de Fréjus-Toulon: le Saint-Siège demande au diocèse de surseoir aux ordinations de la fin juin.
Monseigneur Rey, évêque de Fréjus et Toulon, a publié un communiqué:
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Edouard Husson est directeur de la rédaction. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, agrégé et docteur en histoire, professeur des universités, ancien vice-chancelier des universités de Paris. Spécialiste de l'Allemagne.
© 2023 Le Courrier des Stratèges
Il est intéressant de constater que, dans l’Eglise de France comme dans la France en général, une partie de la base déborde l’establishment. Entre les Français et leurs élites religieuses et civiles, le contrat de confiance, selon l’expression de Pierre Manent, est rompu. Nous en sommes arrivés au point où, à différents échelons, ressurgit la question de la fiabilité du lien, la vieille “fides” des contemporains de Cicéron, condition de la “relatio”, laquelle est vraiment la brique élémentaire de la civilisation. Cet élément de base de l’édifice ne saurait en effet être constitué par une monade, que ce soit la volonté illimitée de l’individu ou la volonté illimitée de l’Etat. On sait que, depuis la réforme grégorienne qui a marqué l’engagement de l’Eglise dans la voie d’un certain étatisme, le monde chrétien est traversé de tendances séculaires à la “reformatio” (litt. action de retrouver une forme à la suite d’une déformation). Jusqu’ici, les différents conciles réformateurs ont finalement été, suivant le principe de l’hétérotélie, autant de jalons d’un long déclin. Mais une fois parvenue au bord du gouffre, peut-être l’Eglise réussira-t-elle enfin sa “reformatio” sans la chercher. C’est un peu ce que suggérait Mgr Ratzinger en 1969, lorsqu’il envisageait l’avènement, au terme de “grands bouleversements”, “d’une Eglise de la foi” à la place “d’une Eglise du culte politique”.
La plupart des évêques, des cardinaux et, plus que tous les autres, le pape lui-même sont des apostats qui ont renié le Christ pour s’adonner sans frein à la religion progressiste de l’Homme.
Mais le temps dure longtemps et l’Enfer est pavé de crânes d’évêques . Un crâne de pape égayerait la décoration chez messire Satan.
Le principal c’est que la fête du raisin perdure. C’est une belle cérémonie qui a lieu chaque été et on y boit de bons coups avec les vignerons du coin.