Comment la Commission Européenne curiace la vaccination obligatoire des enfants

Comment la Commission Européenne curiace la vaccination obligatoire des enfants


Partager cet article

Nos enfants seront-ils obligés d’être vaccinés dès la rentrée de septembre 2022 ? Cette question taraude de nombreux parents, qui craignent que la scolarisation de leur enfant soit subordonnée à la détention d’un schéma vaccinal complet, à l’instar des mesures adoptées l’an dernier pour les professionnels de santé. J’ai posé à Virginie Cotton la question des risques encourus par les enfants en cas de vaccination, et la question de la mise en place de cette mesure par la Commission Européenne. Tout indique aujourd’hui que la vaccination obligatoire fait l’objet d’un curiaçage patient de nos gouvernants…

La question de la vaccination obligatoire des enfants (que nous avons déjà évoquée il y a quelques jours) et dont nous avons rappelé qu’elle fait l’objet d’une première étude de la Haute Autorité de Santé, est dans tous les esprits. De nombreux Français sont tétanisés à l’idée de devoir faire vacciner leur enfant pour pouvoir les scolariser.

J’ai posé la question à Virginie Joron – celle des intentions de la Commission Européenne sur le sujet. La députée Joron souligne que la Commission, dans sa communication au Parlement de la fin avril 2022, n’a pas évoqué le principe d’une vaccination obligatoire, mais celui d’une incitation à la vaccination visant tout particulièrement les publics non encore vaccinés. On trouve évidemment les enfants parmi ceux-ci.

Il me semble que, de toute cette affaire, il faut retenir un point majeur : ni la Commission Européenne ni les Etats membres de l’Union ne peuvent aujourd’hui rendre le vaccin obligatoire parce qu’il est seulement sous autorisation conditionnelle de mise sur le marché. Réglementairement, cela signifie que les autorités sanitaires manquent de recul sur ses effets secondaires, et qu’il est impossible, sans engager la responsabilité pénale des gouvernants, de forcer les citoyens à subir ces injections qui donnent lieu à des déclarations record d’effets secondaires.

Faute de pouvoir obliger, la Commission Européenne, à l’instigation de l’OMS (probablement influencée par Mc Kinsey, comme nous l’avons pointé), et à l’instar de ce que Macron a pratiqué en France à partir de juillet 2021, pratique le curiaçage : elle progresse pas à pas vers l’obligation en banalisant l’idée qu’être non-vacciné est une faute, et qu’il faut « rendre la vie impossible » aux non-vaccinés.

C’est la technique du passe sanitaire, entre autres, couplée à une intense propagande institutionnelle destinée à lobotomiser les familles et à les mettre sous une pression constante pour qu’elle finisse par se résigner au vaccin.

Comme l’explique très bien Virginie Joron, la Commission ne parle donc pas d’obligation, mais d’incitation à la vaccination des enfants, notamment en s’appuyant sur les pédiatres.

On retrouve ici le langage du curiaçage que j’avais décrit l’an dernier en décryptant la stratégie gouvernementale sur la vaccination des récalcitrants.

Rejoignez la sécession !

Vous en avez assez de subir cette mascarade ? Vous voulez entrer sereinement en résistance contre cette dictature ? Déjà plus de 5.000 membres…

Rejoignez Rester libre !

Encore + de confidentiels et d’impertinence ?

Le fil Telegram de Rester libre ! est fait pour ça

Je rejoins le fil Telegram


Partager cet article
Commentaires

S'abonner au Courrier des Stratèges

Abonnez-vous gratuitement à la newsletter pour ne rien manquer de l'actualité.

Abonnement en cours...
You've been subscribed!
Quelque chose s'est mal passé
Libérons le capitalisme de l’Etat pour sauver la liberté!

Libérons le capitalisme de l’Etat pour sauver la liberté!

Le diagnostic dressé en février 2023 par Martin Wolf, célèbre éditorialiste au Financial Times,dans The Crisis of Democratic Capitalism, est d’une lucidité brutale, mais il se trompe de coupable : oui, le mariage entre capitalisme et démocratie bat de l'aile ; oui, les classes moyennes se sentent trahies par la mondialisation ; mais non, le capitalisme n’est pas intrinsèquement responsable de cette dérive vers l’autoritarisme. Ce qui tue la démocratie libérale aujourd'hui, ce n'est pas l'excès


FLORENT MACHABERT

FLORENT MACHABERT

Patrick Cohen vire complotiste devant les députés, par Veerle Daens

Patrick Cohen vire complotiste devant les députés, par Veerle Daens

C’était un moment de télévision d’une pureté soviétique, un instant suspendu où la réalité a fait une pirouette avant de s’écraser sur le marbre froid de l’Assemblée nationale. Nous avons assisté, émus aux larmes (payées par nos impôts), au calvaire de Patrick Cohen. Imaginez la scène : un employé de l’État, payé par la puissance publique, assis au cœur d'une institution publique, expliquant avec le plus grand sérieux que l'indépendance, la vraie, la seule, c'est celle qui est subventionnée. Et


CDS

CDS

La loi spéciale ou l'autopsie du "cadavre exquis" gaulliste

La loi spéciale ou l'autopsie du "cadavre exquis" gaulliste

Il aura fallu attendre l'hiver 2025 pour que la fiction juridique de la Ve République s'effondre enfin sous le poids de sa propre obsolescence. Le spectacle tragi-comique auquel nous assistons — ce rejet du budget, cette valse des Premiers ministres (Barnier, Bayrou, Lecornu) et ce recours humiliant à la "loi spéciale" — n'est pas une crise. C'est une clarification. C'est la preuve définitive que le logiciel du "parlementarisme rationalisé", conçu en 1958 pour museler la représentation natio


Éric Verhaeghe

Éric Verhaeghe

Ukraine, Mercosur, fédéralisme : l'UE revient à la case départ, par Elise Rochefort

Ukraine, Mercosur, fédéralisme : l'UE revient à la case départ, par Elise Rochefort

Si les sommets de décembre sont traditionnellement ceux des bilans, celui qui vient de s'achever sous la houlette d'António Costa (son premier "vrai" grand oral d'hiver) a surtout ressemblé à une veillée d'armes budgétaire et géopolitique. Le document final, sobrement intitulé « Conclusions », se lit moins comme une liste de cadeaux de Noël que comme un inventaire lucide des défis qui attendent l'Union en 2026. Attention aux 3 sujets mortifères du Conseil européen, par Thibault de VarenneAutou


Rédaction

Rédaction